Seize représentants de l'Algérie, l'Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie ont participé à un atelier de formation organisé par le projet Euromed Migration III financé par l'UE et portant sur l'engagement des diasporas et notamment sur la recherche de nouveaux moyens pour qu'elles aient une incidence sur le développement.
L'atelier, qui s'est tenu du 14 au 17 mai à Marseille, a été organisé par l'Agence française de développement et a fait appel à l'expertise nationale française, en plus de présenter des exemples de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de praticiens, notamment ceux de l'ONG Franco-marocaine «Migration et Développement», du Centre international pour l'étude et le développement des migrations (ICMPD) et de l'agence Espagnole de développement spécialisée FIIAPP.
La première journée du séminaire a porté sur les cadres de développement et sur l'implication des migrants dans les différents domaines de développement. À travers des exercices et des groupes de travail, les participants ont examiné les besoins de développement ainsi que le rôle des communautés de migrants en tant qu'agents transnationaux. Cette étude a été approfondie durant les 2ème et 3ème jours lorsque ces communautés ont été cartographiées et les capacités institutionnelles des pays partenaires du Sud ont été examinées dans une vue d'ensemble portant sur les priorités et les besoins actuels.
La dernière journée s'est conclue en s'engageant avec les communautés de migrants et en regardant des exemples pratiques de la façon dont les communautés de migrants peuvent être mieux engagées dans ce processus de migration et de développement.
D'un budget de 5 millions d'euros de la Commission européenne, le projet Euromed Migration III a pour objectif de promouvoir la coopération sur les questions migratoires entre les pays européens et les pays partenaires de l'IEVP-Sud et entre les pays de l'IEVP-Sud eux-mêmes, et à aider les pays partenaires à trouver des solutions aux différentes formes de migration. Un autre objectif à long terme est de créer un réseau de professionnels pour une meilleure coopération et l'échange de bonnes pratiques et expériences. Le projet favorisera la liaison entre migration et développement, et aidera les pays partenaires à lutter contre la traite des personnes et permettra le renforcement de la capacité de la gestion frontalière.
3/6/2013
Source : enpi