Le gouvernement japonais à travers l’Organisation International pour les Migrations (OIM), a remis mardi un lot de matériel d’une valeur de 120 millions de FCFA au Burkina Faso, pour l’équipement en système d’information sur la migration et d’analyse des données aux frontières, a-t-on constaté.
Pour le représentant de l’IOM, Abdel Rahmane Diop, le lot de matériel composé d’ordinateurs, d’équipements pour la lecture des données biométrique personnelles, adapté au contexte national, va permettre de renforcer les capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité, aux postes frontaliers, pour une bonne gestion des flux migratoires.
A en croire l’ambassadeur du Japon au Burkina, Masto Futaishi, les Etats du Sahel sont faiblement équipés pour gérer efficacement leurs frontières afin de faire face à de nombreuses menaces de sécurité telles que le terrorisme et autres problèmes transfrontaliers.
Selon lui, les récents actes de terrorisme dans la région ont une fois de plus, souligné l’importance de la gestion et de la protection des frontières et de la coopération transfrontalière.
Quatre militaires et trois civils burkinabè ont été tués mercredi dernier à Intagom dans le Sahel, par des individus lourdement armés, rappelle-t-on.
Trois policiers ont également été tués fin mai 2016, dans la même localité, lors d’une attaque terroriste.
«C’est une aubaine pour nous en ces temps durs où des pays de la sous-région cherchent à mieux sécuriser les populations et leurs biens», s’est réjoui le ministre en charge de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré.
Cette opportunité, ajoute-t-il, « va permettre d’envisager l’avenir avec plus de sérénité pour ce qui est des actions que nous devons mettre en œuvre pour sécuriser nos frontières».
18/10/2016
Source : AIB
