vendredi 29 novembre 2024 22:00

L’ immigration au menu du second mandat d’Obama

La première tentative de Barack Obama visant à porter la réforme sur l’immigration au Congrès s’est révélée infructueuse. Il devrait aujourd’hui se montrer plus déterminé que jamais à mener à bien cette réforme , au vu notamment du poids qu’ont représenté les hispaniques lors de son élection (71 % d’entre eux ont voté pour lui). Après avoir ordonné l’arrêt des expulsions de jeunes clandestins, arrivés aux États-Unis alors qu’ils étaient encore mineurs, et les avoirs autorisés à travailler, Barack Obama pourrait en effet vouloir faire adopter le Dream Act. Déposé en 2010, le texte permettrait à cette catégorie d’immigrés d’obtenir un titre de séjour permanent.

L’aile dure des républicains, qui a milité en faveur d’une réforme plus dure envers les immigrés, pourrait désormais être tentée par cette réforme, histoire de s’attirer les faveurs de l’électorat hispanique. De nombreux analystes s’accordent en effet à dire que si le camp républicain ne parvient pas à séduire une partie de ces électeurs, leurs chances de reconquérir la Maison Blanche en 2016 resterent minces.

Energie et changement climatique

“Le président a été clair quant à son intention de faire du changement climatique l’une des priorités de son second mandat”, rappelait récemment un porte-parole de la Maison Blanche. Accusé par les associations de défense de la planète de n’avoir pas tenu ses objectifs environnementaux lors de son premier mandat, Barack Obama pourrait maintenant être amené à se montrer plus agressif, notamment sur la limitation des émissions des gaz à effet de serre. Une fois encore, le président devra donc faire face à une farouche opposition conservatrice.

Politique étrangère

Barack Obama entame son second mandat avec un écheveau de défis liés à la politique étrangère. Il a notamment annoncé un plan de retrait anticipé des troupes en Afghanistan et le transfert des opérations aux Afghans. Il projette par ailleurs de continuer à contrer les ambitions nucléaires de l’Iran, de renforcer les liens des États-Unis avec l’Inde, de tenter d’apaiser les relations tendues avec le Pakistan et de garder un oeil sur la montée en puissance de la Chine. Mais la position américaine vis-à-vis de l’intervention française au Mali prouve que le président américain est peu enclin à s’engager militairement dans d’autres conflits.

21/7/2013

Source : France 24

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