jeudi 26 décembre 2024 10:15

La Belgique veut une meilleure collaboration européenne pour expulser les criminels illégaux

Le secrétaire d’État belge à l’Asile et la Migration, Theo Francken, souhaite une collaboration plus poussée entre les pays européens pour expulser les criminels illégaux. La priorité pour 2017 est de ‘’lutter contre ceux qui séjournent légalement en Belgique grâce à un permis de séjour d’un autre pays européen, mais qui commettent, ici, des infractions à l’ordre public’’, a indiqué Theo Francken, cité par l’agence Belga.

Pour y parvenir, le secrétaire d’État à l’Asile envisage de recourir au nouveau projet belge Eures Crim, le premier du genre en Europe, qui vise à ‘’faciliter, accélérer et optimiser la politique d’éloignement des étrangers qui représentent une menace pour l’ordre public et la sécurité nationale’’. Autrement dit, si un ressortissant étranger dispose d’un titre de séjour dans un pays de l’UE mais commet un crime en Belgique et est condamné à une peine de prison dans le Royaume, l’État tiers va lui retirer son titre de séjour et la Belgique organiser son rapatriement directement depuis l’établissement pénitentiaire.
Aussi, dans le cas où un étranger séjournant en Belgique est incarcéré à l’étranger, la Belgique pourra-t-elle lui retirer son droit de séjour. Ainsi, privé de tout droit de rester en Europe, il lui sera impossible de circuler dans l’espace Schengen. Il s’agit là de ‘’mettre la théorie en pratique, de matière efficace’’ dans le cadre de la politique de retour, a souligné Theo Francken, qui a relevé que le processus ‘’montre déjà des résultats positifs’’. Par exemple, sur 124 dossiers échangés, l’Espagne a déjà retiré le droit de séjour à 70 personnes.

Jusqu’à présent, la Suède, l’Espagne, la Grèce, l’Italie et la Pologne collaborent déjà avec la Belgique dans ce sens.

22 novembre 2016

Source : MAP

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