jeudi 26 décembre 2024 20:43

La DGSN dément les allégations rapportées par l'AFP sur une prétendue "rétention" à l'aéroport Mohammed V de Casablanca d’une Congolaise enceinte en vue de l’expulser

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a démenti les allégations contenues dans une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) datée du 20 octobre, selon lesquelles une ONG dénonce la "rétention" par les autorités marocaines d’une Congolaise enceinte à l'aéroport Mohammed V de Casablanca en vue de l’expulser, affirmant que la situation de l’intéressée a été gérée dans le plein respect des dispositions juridiques en vigueur. 

Dans une mise au point publiée pour éclairer l’opinion publique et corriger ces allégations erronées relayées par l’AFP qui a cité comme source une ONG, la DGSN précise que la police de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca n’avait pas autorisé, le 8 octobre dernier, à une ressortissante congolaise d’accéder au territoire national, d’une part en raison de l’expiration du document de séjour dont elle disposait, et d’autre part, du fait qu’elle était restée à l’extérieur du pays pendant une période dépassant six mois. 

Cette situation, explique la même source, fait perdre le droit de séjour au Maroc conformément aux dispositions de l’article 19 du décret d’application de la loi n 02.03 relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Maroc et à l'émigration et l'immigration irrégulières. Dans ce cas, ajoute le communiqué, l’intéressée ne peut accéder au Royaume qu’en vertu d’un visa délivré par les autorités marocaines, une condition qu’elle ne remplissait pas alors, ce qui explique le fait qu’elle n’a pas été autorisée à entrer au Maroc. 

Alors qu’elle se trouvait dans la zone internationale de transit à l’aéroport dans l’attente de son retour à l'aéroport de provenance, l’intéressée a eu un malaise lié à sa grossesse, ce qui a nécessité son transfert au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd à la demande du médecin de l’unité médicale de l’aéroport, et ce après qu’elle ait obtenu un laissez-passer temporaire d’une durée de 72 heures, indique la DGSN, ajoutant que l’intéressée a été admise au CHU pour une durée de 12 jours avant de bénéficier d’un visa d’accès au territoire national le 13 octobre courant en considération de son état de santé. 

22/10/2016

Source : MAP

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