Depuis une dizaine d’années, une nouvelle génération de militants, souvent issus de la deuxième génération d’immigrés, a émergé. Leur point commun ? Ne plus croire aux promesses de l’antiracisme traditionnel, «universaliste» - et plutôt blanc. Car l’antiracisme de papa - du «Touche pas à mon pote» des années 80 à la Ligue des droits de l’homme - n’a pas endigué la haine. L’année dernière encore, les actes et menaces racistes ont augmenté de 22 % par rapport à 2014, selon le ministère de l’Intérieur. Pour certains, il s’agit de concentrer leur lutte contre les discriminations visant tel ou tel groupe de la population - c’est le cas de la Brigade antinégrophobie ou du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Une dangereuse dérive «communautariste» pour leurs détracteurs…Suite
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