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Les envois de fonds des émigrés des pays en développement à plus de 410 milliards de dollars en 2013

Les envois de fonds des émigrés originaires des pays en développement devraient connaître une croissance de 6,3% en 2013pour s'établir à 414 milliards de dollars, a indiqué mercredi une note d'information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement.


L'Inde et la Chine à elles seules représentent près d'un tiers du montant total des envois de fonds vers les pays en développement en 2013, alors que dans l'ensemble, les volumes d'envois de fonds devraient continuer à croître au rythme de 9 % par an en moyenne, pour atteindre les 540 milliards de dollars en 2016.

Dans le monde entier, pays développés y compris, les envois de fonds ont atteint un montant estimé à 550 milliards de dollars en 2013, et devraient atteindre le niveau record de 707 milliards de dollars en 2016, indique la même source.

Lorsque la monnaie d'un pays s'affaiblit, ''les envois de fonds versce pays augmentent, et de ce fait, ils agissent comme un stabilisateur automatique'',a expliqué Kaushik Basu, premier vice-président et Economiste en chef de la BM.

Les principaux pays bénéficiaires des envois de fonds officiellement comptabilisés en 2013 sont l Inde (71 milliards de dollars), la Chine (60 milliards de dollars), les Philippines (26 milliards de dollars), le Mexique (22 milliards de dollars), le Nigeria (21 milliards de dollars) et l'Egypte (20 milliards de dollars).

D autres pays reçoivent des montants importants, à savoir le Pakistan, le Bangladesh, le Vietnam et l'Ukraine.
''Les envois de fonds constituent le lien le plus tangible et le moins controversé entre migration et développement '', a fait observer Dilip Ratha, une responsable auprès de la BM, ajoutant que les décideurs des pays récipiendaires' 'peuvent faire beaucoup plus pour maximiser l'impact positif des envois de fonds en les rendant moins coûteux et plus productifs pour l'individu et le pays bénéficiaire''.

Le coût élevé de l envoi de fonds par des circuits formels continue d'entraver l utilisation des rapatriements à des fins de développement, les particuliers privilégiant des moyens informels pour envoyer de l'argent chez eux, observe la BM.

02 oct 2013

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