Le long-métrage "Les yeux secs" de la réalisatrice marocaine Narjiss Nejjar a été projeté, jeudi soir à Madrid, en ouverture d'un cycle du cinéma marocain, organisé dans la capitale espagnole à l'initiative de l'Association pour l'action interculturelle universitaire citoyenne (APAIUC) et de la Fondation de la société espagnole générale d'auteurs et éditeurs.
Le film raconte l'histoire d'une vieille femme qui sort de prison, après y être restée 25 ans. Dehors, elle rencontre Fadh, un jeune chauffeur de bus qui lui propose de la ramener à son village.
La vieille dame accepte mais le prévient qu'elle le fera passer pour son fils, car dans ce village ne vivent que des femmes condamnés à offrir leurs charmes. Là-bas, elle retrouve sa fille, Hala, chef rebelle et revêche de ce village, abandonnée 25 ans auparavant et décide de libérer cette communauté de la malédiction qui pèse sur elle.
Outre "Les yeux secs", une quinzaine de films marocains seront projetés dans le cadre de cette manifestation cinématographique qui se poursuivra jusqu'au 15 janvier sous le thème "Après Tanger : un regard éthique sur le mouvement cinématographique".
Parmi ces films figurent "Nos lieux interdits" de Leila Kilani, "Zéro" de Nour-Edine Lakhamari et "Les Chevaux de Dieu" et "My Land" de Nabil Ayouch, "Les héros de l'inconnu" de Hassan Kher, "A Casablanca, les anges ne volent pas" de Mohamed Asli, "Mort à vendre" de Faouzi Bensaïd, "La vie joue des tours" de Tarik El Idrissi, "Amal" de Ali Benkirane, "Courte vie" de Adil Fadili, "Margelle" de Omar Mouldouira, "Quand ils dorment" de Maryam Touzani, "La main gauche" de Fadil Chouika et "Mokhtar" de Halima Ouadiri.
Ce cycle, marqué également par la tenue de débats sur le 7ème art marocain, a pour principal objectif de faire connaître au public espagnol l'évolution et l'actualité cinématographique au Maroc, ainsi que les grands changements enregistrés depuis plus d'une décennie dans le cinéma marocain.
10 janv. 2014
Source : MAP