lundi 25 novembre 2024 14:19

Seizième édition du SIEL : Casablanca remet ses pendules à l’heure du livre

Un impressionnant attroupement devant les portes de la Foire de Casa a mis à rude épreuve la patience des agents de sécurité, samedi après-midi. Il fallait jouer des coudes pour se frayer un chemin vers l’intérieur de la Foire. « Bienvenue dans l’univers de la littérature », semblent vous dire des posters géants  de ceux qui ont fait la gloire de la littérature contemporaine, marocains et internationaux. Il y en a qui nous ont quittés comme l’auteur du « Pain nu » Mohamed Choukri. Une manière de leur dire qu’on ne les a pas oubliés. Et il y en a qui sont encore en vie comme le Prix Goncourt Taher Ben Jelloun. Ce dernier était là ce soir, avec sur les bras son nouveau roman « Au pays » paru aux éditions Gallimard. Il est l’un de ces « Marocains du Monde », invité d’honneur de cette 16ème édition du Salon. Un véritable marché du livre et surtout un grand forum à idées. Ce soir, il y en avait à revendre. Trois grandes salles étaient aménagées pour la circonstance, sans compter les autres pavillons où l’on pouvait également apprécier des débats de haute volée. Ici, une rencontre autour de l’écriture féminine animée par Jemia le Clézio, la conjointe marocaine du Prix Nobel de la littérature  Jean-Marie le Clézio.  Là, un débat passionné et passionnant sur la « justice transitionnelle ». Ailleurs, une présentation du numéro hors-série du magazine « Bledmag » : « Maroc, terre d’inspiration ». Et ce n’est pas tout … Un imposant débat réunissait la fine fleur de l’intelligentsia marocaine et étrangère, autour du thème « Le dialogue des civilisations ».  Débat d’actualité qui trouve sa légitimité dans les appréhensions d’un choc culturel entre le monde occidental et musulman, après les tragiques événements du 11 Septembre.  On pourrait allonger ici la liste des débats, mais abrégeons. « Libé » vous propose un dossier « Spécial SIEL en page 15 ». Une manière de restituer, en mots et en images, l’ambiance d’un Salon pas comme les autres.

Source : Libération

Google+ Google+