jeudi 26 décembre 2024 13:38

Vingt étudiants marocains en quête de singularité à la Sorbonne d'Abou Dhabi

Au nombre de 20, ils sont venus aux Emirats arabes unis pour poursuivre leurs études dans la plus prestigieuse université française. Les étudiants marocains de l'université de la Sorbonne d'Abou Dhabi travaillent dure avec pour seul but de décrocher des diplômes supérieurs leur permettant d'intégrer facilement le marché de l'emploi.

C'est dans l'une des cours de l'annexe de l'université de la Sorbonne à Abou Dhabi, situé à l'Ile Rim, caractérisée par une architecture prestigieuse puisée dans la spécificité française, que Wajih, Aouatif et Hassan, tous âgés à peine de 23 ans, se sont donnés rendez-vous pour débattre de leur cours du soir.

Parlant le dialecte marocain émaillé, de temps à autre, de certaines expressions françaises, ces étudiants soucieux de perfectionner leurs connaissances scientifiques dans leurs branches respectives, ne cachent pas leur fierté d'avoir choisi de poursuivre leurs études dans la plus ancienne et prestigieuse université française.

La Sorbonne, le choix opportun

Originaire de la capitale ismaïlienne, Aouatif a décidé de partir aux Emirats arabes unis pour poursuivre ses études dans une filière scientifique de l'avenir, défiant les conditions difficiles de l'émigration dans un pays du Golfe. Grâce à ses camarades et aux nouvelles connaissances du monde entier qu'elle a faites, Aouatif a pu s'adapter au fil du temps.

Poursuivre les études loin de la famille et dans un pays étranger "nous impose de relever de nombreux défis, liées notamment à l'adaptation avec le climat de la région", a-t-elle confié à la MAP, sans cacher son admiration ce pays d'accueil, dont les traditions ne diffèrent pas de celles de la mère-patrie et où règnent sécurité et quiétude au rythme d'une croissance économique sans précédent.

Etudiante en commerce internationale, Aouatif a indiqué que le choix de la Sorbonne d'Abou Dhabi est motivé par les programmes d'études modernes qu'elle adopte, la communication facile avec les professeurs ce qui permet une intégration aisée dans la vie estudiantine et aussi, et surtout, l'équivalence des diplômes obtenus à ceux délivrés par l'université mère à Paris.

Aouatif et ses colocataires de la cité universitaire demeurent attachées aux valeurs et traditions de la patrie, puisqu'elles tiennent à préparer, quand l'occasion se présente, des plats marocains pour les étudiantes venant de pays asiatiques, européens ou arabes, qui admirent la gastronomie marocaine.

Le vendredi demeure un jour spécial pour ces étudiantes, poursuit-elle, puisqu'il coïncide avec un jour de repos, ce qui leur permet de préparer le couscous, d'une part, pour déguster un repas en compagnie des étudiantes d'autres nationalités, et d'autre part, pour faire valoir les us et coutumes du pays, où le couscous constitue un plat de choix dans la gastronomie nationale.

On tient également à célébrer les fêtes religieuses dans la tradition marocaine allant de l'habit traditionnel en passant par la dégustation d'un verre de thé et des pâtisseries marocaines en compagnie des étudiants marocains, a-t-elle dit.

Le retour au bercail est inéluctable

Originaire de Settat, Wajih qui poursuit ses études dans la même université en marketing et la gestion des entreprises rêve lui aussi de décrocher un diplôme de cette prestigieuse université française pour revenir au Maroc et trouver un emploi.

Wajih, un grand admirateur du club du Raja de Casablanca, indique que la qualité des formations dispensées dans la Sorbonne d'Abou Dhabi et ses programmes modernes l'ont encouragé à s'y inscrire, ajoutant que le retour au Maroc sera possible quand il obtient son diplôme.

L'étudiant settati souligne que les perspectives au Maroc sont désormais prometteuses surtout pour les spécialités en phase avec les mutations économiques actuelles, appelant les étudiants marocains à l'étranger à retourner dans leur pays en vue de contribuer au processus de développement déclenché au Maroc.

Source : MAP

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