samedi 30 novembre 2024 04:45

Nas-Nas ou moitié-moitié, voilà la nouvelle ambition de la Maison des cultures maroco-flamandes à Bruxelles : Daarkom.

Fidèle à son objectif de rapprocher les 2 cultures, Daarkom part à la quête de l’ultime recette de la gastronomie maroco-flamande par la tenue d’un concours à l’issu duquel devrait naitre un plat qui contient des ingrédients typiques aux 2 cultures ou qui marie les modes de préparation des 2 traditions.

Le concours aura lieu à l’occasion des journées portes ouvertes les 24 et 25 Septembre. Les envois de recettes des participants seront évalués par des personnes connues dans le domaine à l’instar de Choumicha de la chaîne marocaine 2M et Albert Verdeyen chef privé et conseiller culinaire.

La mise sur table d’une telle recette devrait permettre davantage le raffermissement des cultures marocaine et flamande.

1/8/2011

Source : Yabiladi

Interviewé par Etienne Séguier

En ce premier jour du ramadan, rencontre avec l'anthropologue américain John Bowen, dont l'ouvrage l'Islam à la française analyse la manière dont les musulmans vivent leur religion en France, et nos idées reçues à ce sujet...

Le ramadan débute le 1er août. Et si nous écoutions l’avis d’un anthropologue américain sur les images de l’islam qui sont véhiculées dans notre pays ? Diplômé de l’université de Stanford, John Bowen s’est spécialisé dans l’étude de cette religion à travers le monde. Après l’Indonésie, il a consacré ses recherches à la France et publie le 17 août l’Islam à la française (éditions Steinkis). Son expertise a le mérite de remettre en question des idées reçues, même si son optique pourra paraître trop optimiste à certains.

Quelle critique avez‑vous le plus entendue lors de vos recherches en France ?

Les musulmans refuseraient de se mélanger aux autres et de s’insérer dans l’espace public républicain. Ils n’auraient de cesse de se regrouper au sein d’associations de quartiers ou dépendantes des mosquées.

Cette accusation de communautarisme vous paraît-elle justifiée ?

Cette attitude n’est pas propre aux musulmans. Toutes les religions ont adopté cette stratégie de regroupement au sein d’associations. Depuis la « privatisation » de la religion en 1905, c’est même ainsi que catholiques, protestants et juifs ont assuré leur présence en France. Que l’on songe à toutes ces associations culturelles, sportives et autres patronages créés par les paroisses ! Or, sur le long terme, elles se mettent à recruter au-delà de leurs croyants, en contribuant au « vivre ensemble » dans les quartiers.

Comment évaluez-vous l’attitude des pouvoirs publics à ce sujet ?

Ils cultivent souvent un double discours. Sur le terrain, ils soutiennent la constitution de ces associations pour les contrôler. Mais, dès que des élections approchent, ils surfent sur la peur de leurs concitoyens, en dénonçant le communautarisme des musulmans. Il faudrait choisir !

Vous trouvez aussi excessives les craintes liées à l’apparition d’écoles islamiques françaises. Pourquoi ?

Ces craintes laissent entendre que l’enseignement délivré au sein de ces institutions diffère radicalement de celui dispensé dans les établissements publics. Mais, si l’on compare les emplois du temps, les écoles musulmanes se distinguent seulement par une heure d’enseignement religieux en plus des autres matières. C’est peu et, en tout cas, sans commune mesure avec ce qui est autorisé dans d’autres pays, comme l’Angleterre, par exemple.

Pourquoi vous inquiétez-vous d’une immixtion des pouvoirs publics dans la vie privée des musulmans ?

La république garantit l’exercice du culte, tout en veillant au respect de l’ordre public. Mais ce que vivent les croyants chez eux échappe au contrôle de l’État. Ce dont tout le monde se félicite. Pourtant, de plus en plus de responsables politiques souhaitent contrôler aussi les musulmans jusque dans leur sphère privée. Avec l’argumentation suivante : leurs comportements de tous les jours témoignent de valeurs anciennes incompatibles avec les valeurs de la république. Peut-on imaginer un tel regard pour les autres religions ? Pourrait-on, par exemple, envisager que l’on refuse la nationalité à un catholique, sous prétexte qu’il est contre l’avortement ? Les musulmans ont droit à une ­égalité de traitement, comme tous les citoyens français.

1/8/2011

Source : La Vie

La ville de Los Angeles, deuxième plus grande agglomération des Etats-Unis, accueille actuellement une exposition sur l’épanouissement des sciences et de la technologie dans le monde islamique du VIIe au XIIe siècle. Intitulée 1001 inventions : l’Age d’or de la civilisation islamique. Une  exposition itinérante se tient jusqu’au 31 décembre 2011 au Centre des  sciences de Californie à Los Angeles après avoir été inaugurée à Londres, puis s’être rendue à Istanbul et à New York.

Pour Mme Diane Perlov, première vice-présidente de ce programme, cette  exposition «dévoile les origines multiculturelles des sciences modernes et les liens étroits entre la société occidentale et des autres cultures», dont celle de l’Islam. Elle présente des exemples de progrès réalisés dans le domaine de l’ingénierie, de la navigation maritime, de l’architecture, des mathématiques et de la médecine, ainsi que des objets nés à l’ère islamique et que l’on trouve aujourd’hui dans les usages quotidiens du monde moderne. Un des conservateurs de cette exposition déplore «l’amnésie historique au vu des avancées scientifiques et culturelles réalisées au Moyen-Age par des scientifiques musulmans et que cette exposition cherche à rectifier». Ceux qui se rendent à l’exposition se familiarisent avec les innovateurs de l’ère islamique, tel le physicien et mathématicien El-Hassan ibn Al-Haytham, né en 965, qui découvrit les fondements de l’optique physiologique et a été l’un des pères de la physique quantitative.

Pionnière médecine 

Devançant de quelques siècles plusieurs découvertes faites par des scientifiques occidentaux pendant la Renaissance, il inventa «la chambre noire», qui a finalement mené à la création des appareils photos modernes.  

L’exposition fait aussi connaître aux visiteurs américains le médecin andalou Al-Zahrawi (936-1013), qui fut le premier chirurgien à utiliser systématiquement des sutures provenant de boyaux de moutons.

Il a aussi mis au point des techniques chirurgicales particulièrement  remarquables telles l’extraction des calculs rénaux par les voies naturelles,  la ligature des grandes artères pour arrêter une hémorragie, la chirurgie des  yeux et la suture des plaies pratiquée de l’intérieur pour qu’il y ait moins  de traces visibles à l’extérieur.  Il inventa également divers instruments chirurgicaux sophistiqués, dont le scalpel, les seringues, les forceps et les aiguilles chirurgicales. Bien que de tels instruments chirurgicaux soient actuellement fabriqués à partir de matériaux qui dépassent de loin ceux dont disposait Al-Zahrawi,  «leur concept et la façon de les utiliser demeurent les mêmes», affirment les  organisateurs.

Les visiteurs de l’exposition peuvent aussi examiner une copie fonctionnelle d’une horloge à eau de 5 mètres de haut, du XIIe siècle, dite horloge-éléphant, son socle ayant la forme de l’animal.  Elle a été mise au point par Al Djazari (1135-1206), un ingénieur qui  a révolutionné la science de la mécanique, en inventant notamment la pompe hydraulique, le vilebrequin, les automates et le premier ordinateur du monde,  un calculateur analogique. 

Histoire interactive 

Parmi les écrans interactifs que l’on trouve à l’exposition, l’un propose aux visiteurs de déplacer une figurine sur l’écran à travers une maison moderne  et trouver tous les articles dont l’origine remonte à l’ancienne civilisation musulmane. En outre, un jeu informatique vous fait suivre une ancienne route commerciale et vous demande de décider quels articles vendre ou acheter dans quels marchés.   Selon Mme Perlov, «non seulement les visiteurs apprennent quels biens et services étaient échangés dans le cadre d’un commerce mondial mais aussi  comment les informations et le savoir se propageaient de la sorte».

Pour les organisateurs, «l’un des messages les plus importants que cherche à transmettre cette exposition est que l’humanité partage un legs scientifique  commun». «Nous vivons aujourd’hui à l’ère de la mondialisation, en l’occurrence du partage des sciences et des idées à travers le monde entier, mais cela se produisait aussi dans le passé», observent-ils. Aussi, reconnaissent-ils, «des hommes ont oeuvré ensemble à l’époque  de la civilisation musulmane pour avancer nos connaissances du monde».

2/8/2011

Source : Al Watan

Les victimes, 25 hommes originaires d'Afrique sub-saharienne, se trouvaient à l'intérieur de la cale du bateau surchargé, où elles ont été exposées durant des heures aux gaz d'échappement du moteur.

Les drames des migrations en provenance de Libye n'en finissent pas. Les cadavres de 25 migrants morts par asphyxie ont été retrouvés ce lundi dans un bateau de réfugiés en provenance de Libye, sur la petite île italienne de Lampedusa. Depuis le mois d'avril, plusieurs centaines de migrants ont disparu dans des naufrages à proximité de cette île. 

271 migrants ayant survécu à la traversée sur cette embarcation d'une quinzaine de mètres ont été pris en charge par les garde-côtes. Les victimes sont 25 hommes "probablement" originaires d'Afrique sub-saharienne, selon le commandant du port de Lampedusa. Le bateau transportait notamment 36 femmes et 21 enfants. 

Entassés dans la cale, accessible à travers une trappe de 50 centimètres de large

Le parquet d'Agrigente (Sicile), qui a ouvert une enquête, a annoncé qu'il allait autopsier les corps "même si de premières vérifications montrent que la mort a apparemment été causée par asphyxie", selon le procureur, Renato Di Natale. Les victimes se trouvaient à l'intérieur de la cale, accessible seulement à travers une trappe de 50 centimètres de large. 

"Les victimes sont probablement décédées depuis au moins 48 heures, vu l'état dans lequel ont été retrouvés les cadavres", a confirmé un médecin de l'hôpital local, Pietro Bartolo. 

Selon les déclarations des rescapés, les victimes auraient été les premières à embarquer samedi à Tripoli et se seraient installées dans la partie inférieure du bateau, où elles ont été exposées durant des heures aux gaz d'échappement du moteur. L'air serait devenu irrespirable et les malheureux auraient tenté de sortir de la cale, mais les migrants occupant le pont s'y seraient opposés en raison du manque d'espace. 

Dimanche soir, alors qu'il était à 35 milles (environ 65 km) des côtes de Lampedusa, le bateau en difficulté avait lancé un SOS. "A 19H30, trois bateaux sont partis à leur secours", selon un porte-parole des garde-côtes. "A 1H20, le bateau est arrivé à 1 mille (près de 2 km) de Lampedusa, et notre équipage est monté à bord pour la manœuvre d'accostage". C'est alors que les garde-côtes ont fait leur macabre découverte. 

Les survivants, originaires notamment de Somalie, du Nigeria et du Ghana, sont "très éprouvés et choqués par ce qui s'est passé", a témoigné Tarek Brhane, un responsable de l'ONG Save The Children qui a pu s'entretenir avec eux: "Parmi les morts figurent certains de leurs amis et proches". En outre, "certains migrants nous ont raconté que les bombardements rendent toujours plus difficile leur vie en Libye mais aussi les départs et les déplacements vers les ports", a-t-il ajouté. 

Des milliers de personnes fuyant la Libye, la plupart des travailleurs immigrés venant d'Afrique ou des réfugiés des conflits de la région, sont arrivés au cours des derniers mois à Lampedusa, une petite île à mi-chemin entre les côtes africaines et la Sicile. 

1/8/2011

Source : L’express

Plusieurs ambassadeurs du Maroc à l'étranger ont offert de brillantes réceptions à l'occasion de la célébration du 12ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.

Ainsi, une réception a été donnée par l'ambassadeur du Maroc en Egypte, M. Mohamed Fredj Doukkali, qui a été marquée par la présence de représentants du gouvernement égyptien et de nombreux diplomates accrédités au Caire.

La cérémonie a également connu la présence de diplomates marocains accrédités auprès de la ligue arabe et de personnalités du monde de la politique, de la culture, des médias et des affaires et des membres de la communauté marocaine établie en Egypte.

De même, une réception a été offerte par l'ambassadeur du Royaume au Sultanat d'Oman, M. Nourdine Benamer, a été, quant à elle, rehaussée par la présence du président du Conseil d'Etat du sultanat, M. Yahya Ben Mahfoud El Moundari et de plusieurs responsables gouvernementaux Omanais.

La cérémonie a également connu la présence de nombreux diplomates accrédités au Sultanat et de personnalités du monde de la culture, des médias et des membres de la communauté marocaine établie au Sultanat d'Oman.

Le consulat général du Maroc à Las Palmas, a pour sa part, organisé une brillante réception samedi soir dans un grand palace de la ville.

Ont pris part à cette réception, qui a été présidée par le consul adjoint du Royaume à Las Palmas, M. Abderrahim Mouzayane, notamment le défenseur du peuple aux Canaries, Manuel Alcaide, la maire-adjointe de Las Palmas de Grande Canarie, Maria Hernandez Bento, le maire de la ville de Mogan, José Francisco Gonzalez et le président de la Chambre du Commerce, de l'Industrie et de la Navigation de Las Palmas, José Sanchez Tinoco ainsi que plusieurs autres personnalités civiles et militaires.

La réception a été également rehaussée par la présence d'autres personnalités du monde de la politique, de membres du corps consulaire accrédité aux Canaries, de journalistes et d'hommes d'affaires.

31/7/2011

Source : MAP

Le gouvernement de l'Ontario (Canada) a nommé le Marocain Mohammed Brihmi Juge de paix et le Juge en chef de la Cour de justice de l'Ontario l'a assigné à la cour régionale de Toronto à partir de ce vendredi.

 Contacté par la MAP, le Premier magistrat d'origine marocaine au Canada s'est dit "honoré, comblé et heureux d'avoir obtenu cette distinction" que "je dédie à nos enfants et aux membres de notre communauté marocaine".

Le juge de paix Mohammed Brihmi a exercé pendant plus de 25 ans dans la fonction publique, œuvrant auprès des communautés francophones établies à l'étranger comme dans la province anglophone canadienne de l'Ontario.

Il a aussi enseigné dans les secteurs des sciences sociales, du développement des ressources humaines, de la gestion de projets et de la planification stratégique, en se consacrant aux problèmes affectant les communautés francophones, ainsi que les immigrants et les réfugiés.

M. Brihmi a siégé au sein de plusieurs conseils et comités, comme le conseil d'administration de la "Toronto Foundation for Student Success", exerçant dernièrement le rôle d'arbitre pour l'Investigation, Complaints and Reports Committee du Royal College of Dental Surgeons of Ontario.

Outre son action auprès des communautés francophones, le juge de paix Brihmi a également œuvré bénévolement au sein d'organismes desservant notamment les nouveaux arrivants des communautés marocaines et musulmanes-arabes, ainsi que les communautés ethniques.

30/7/2011

Source : MAP

Le gouvernement annonce de nouvelles restrictions en matière de délivrance de visas de travail pour les étrangers non membres de l'Union européenne. Seuls quinze métiers leur seront accessibles…Suite

Quelque 250 Marocains résidant hors du territoire national dans plus de 40 pays des 5 continents ont été conviés par le ministère délégué à la communauté marocaine à l'étranger à participer aux festivités de la fête du Trône organisées à Tanger et à Tétouan…Suite

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