jeudi 28 novembre 2024 18:35

Plusieurs ressortissants marocains ayant fui les violences en Libye ont commencé à affluer sur la Tunisie, sur leur chemin de retour vers la patrie.

Ces Marocains, dont certains se sont envolés dans l'après-midi de l'aéroport de Carthage, sont entrés par le poste frontalier Ras Jdir, en provenance majoritairement des villes de Zawiah et de Tripoli où la situation sécuritaire s'est gravement détériorée.

Ils ont déclaré à la MAP que dès leur entrée en Tunisie, ils ont été pris en charge par les autorités de ce pays qui ont assuré leur transport jusqu'à la capitale où ils ont été accueillis par le consul général du Maroc à Tunis, Khalid Naciri.

Les services consulaires marocains se sont, ensuite, chargés de leur hébergement à Tunis et ont facilité les procédures de leur voyage à bord d'avions de Royal Air Maroc.

De sources concordantes, l'on apprend que deux vols de la RAM devant transporter, la veille, 200 passagers marocains de Tripoli à destination de Tunis ont été annulés à cause de la situation dans l'aéroport de la capitale libyenne, alors que les vols directs vers Casablanca se déroulent normalement.

Un Marocain affirme que plusieurs de ses concitoyens sont toujours coincés à l'aéroport de Tripoli où, a-t-il dit, la situation est "chaotique".

Des milliers de Tunisiens et d'étrangers continuent d'affluer sur Ras Jdir où les autorités du pays, en coordination avec le HCR et l'OIM, ont mis en place des structures d'accueil pour venir en aide aux arrivants.

Mercredi, 5.000 personnes ont franchi la frontière entre la Tunisie et la Libye.

24/2/2011

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a annoncé, jeudi à Rabat, le début de l'opération de rapatriement des ressortissants marocains établis en Libye, qui désirent être rapatriés suite aux événements que connait la Libye.

Dans une déclaration à la presse, M. Ameur a indiqué que depuis le début des événements, une cellule de crise a été mise en place au niveau du ministère des Affaires étrangères et de la coopération pour assurer le suivi du développement de la situation, en coordination avec l'ambassade du Maroc à Tripoli et le consulat général du Royaume à Benghazi, ainsi qu'avec la compagnie Royal Air Maroc "RAM".

Le ministre a ajouté que plusieurs ressortissants marocains résidant dans ce pays sont retournés au Maroc à bord de vols réguliers, alors qu'environ 300 autres de leurs concitoyens ont demandé l'assistance du gouvernement pour assurer leur retour.

L'opération s'effectue en coordination entre la mission diplomatique marocaine en Libye et la RAM, a-t-il dit.

24/2/2011

Source : MAP

Entre 2000 et 2010, le nombre de sans-papiers a augmenté de 27%, indique le document du ministère.

Près de onze millions d'immigrès sans-papiers vivaient aux Etats-Unis en janvier 2010, selon les derniers chiffres publiés jeudi par le ministère à la Sécurité intérieure.Ce chiffre est le même que celui enregistré un an plus tôt. Il est inférieur à celui de janvier 2007, une année record, quand 11,8 millions d'immigrés sans-papiers vivaient sur le territoire américain.Entre 2000 et 2010, le nombre de sans-papiers a augmenté de 27%, indique le document du ministère.

La majorité des clandestins viennent du Mexique et d'Amérique du Sud.D'autres chiffres diffusés récemment par le centre d'analyse Pew Hispanic Center montrent qu'en 2009, 48 millions d'Hispaniques vivaient aux Etats-Unis, ce qui représente 15% de la population américaine.

25/02/2011

Source : AFP/Lalibre.be

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a estimé au total à plus de 30.000 le nombre de personnes ayant fui la Libye depuis lundi.

Au dixième jour de l'insurrection contre le régime de Mouammar Kadhafi, de nombreux pays ont accéléré jeudi l'évacuation par air, mer et terre de leurs ressortissants, permettant à des milliers d'entre eux de quitter la Libye dans un véritable exode.

Des milliers de Chinois employés en Libye dans la construction ferroviaire, le pétrole ou les télécommunications ont accosté dans le port d'Héraklion, dans l'île grecque de Crète, au cours d'une gigantesque opération maritime lancée par la Chine à l'aide de ferries grecs.

Un premier bateau provenant de Benghazi est arrivé en fin de matinée à Heraklion, chef-lieu de l'île, suivi d'un deuxième, débarquant au total 4.400 personnes, essentiellement de nationalité chinoise. La Chine, qui envisage d'évacuer 15.000 de ses ressortissants sur les 33.000 Chinois travaillant en Libye, a affrété deux autres ferries. A bord des bateaux arrivés jeudi figuraient également des Thaïlandais, des Sri-Lankais, des Italiens, des Roumains et des Grecs. Un premier groupe de 43 Chinois évacués par avion est arrivé jeudi à Pékin. Il devait être suivi de deux autres vols d'Air China.

D'autres pays d'Asie mettaient en place des opérations d'évacuation pour tenter de rapatrier 60.000 Bangladais, 30.000 Philippins, 23.000 Thaïlandais, et 18.000 Indiens."Au vu de la grave détérioration sans précédent de la situation en Libye, le gouvernement indien a décidé de commencer immédiatement les opérations d'évacuation pour nos citoyens", a annoncé New Delhi.

Un ferry, actuellement en Egypte, devrait bientôt faire route vers Benghazi, puis rejoindre Alexandrie d'où les ressortissants indiens seront rapatriés par avion.

Les 1.400 Sud-Coréens encore présents en Libye attendaient vendredi deux avions: un Boeing 747 de Korean Air avec une capacité de 330 passagers et un autre Boeing 777 de EgyptAir, pouvant embarquer 260 passagers. Un navire de guerre sud-coréen patrouillant au large de la Somalie pour lutter contre les pirates, a en outre été dérouté vers la Libye et doit arriver la semaine prochaine, a annoncé le ministère de la Défense.

L'Union européenne cherchait jeudi un appui naval militaire pour évacuer ses quelque 6.000 ressortissants encore en Libye, les Etats membres ayant décidé d'activer un mécanisme d'urgence pour mettre en commun leurs ressources.La Grèce, qui a déjà dépêché une frégate au large de la Libye, s'est dite prête à examiner un appui naval. La Chine a offert d'évacuer 500 Européens à l'aide de ses navires croisant dans la zone.

La Grande-Bretagne a envoyé un avion C-130 Hercules de la Royal Air Force à Tripoli, qui est arrivé à Malte jeudi avec à son bord 51 Britanniques. Au total, deux avions charters et le Hercules ont procédé à l'évacuation de 250 Britanniques jeudi. Une frégate britannique a quitté en fin d'après-midi le port de Benghazi, également pour Malte, avec 200 Britanniques à bord.

L'Allemagne a dépêché deux frégates et un navire d'appui tactique pour évacuer ses ressortissants. La compagnie aérienne Lufthansa, qui a suspendu ses vols réguliers vers Tripoli, a annoncé avoir transporté ces derniers jours "de 600 à 700 personnes" de Libye vers l'Allemagne.

Un avion militaire français avec 165 touristes, dont 152 Français, en provenance du sud-est de la Libye, s'était posé mercredi soir à Paris. Au total, la France a en deux jours évacué 556 personnes, dont 487 Français.L'Italie a envoyé un C-130 Hercules à Tripoli, qui devrait quitter la Libye jeudi avec "plusieurs dizaines" de ressortissants italiens et étrangers. Depuis le début des troubles, 800 Italiens, sur les 1.500 vivant en Libye, ont été rapatriés.

Un avion militaire envoyé la veille à Tripoli par les Pays-Bas a évacué jeudi 42 étrangers, dont neuf Néerlandais, selon le ministère néerlandais des Affaires étrangères.

La Turquie a annoncé avoir rapatrié plus de 7.000 personnes dont des ressortissants de pays tiers ayant requis son aide. 25.000 Turcs étaient présents en Libye.

La Russie a rapatrié 339 de ses ressortissants de Tripoli, arrivés à Moscou à bord de trois avions.

Environ 20.000 personnes ont fui les violences en Libye vers la Tunisie par la route depuis le 20 février, essentiellement des Tunisiens, des Egyptiens, des Chinois et des Libyens, selon un responsable de la protection civile tunisienne.

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a estimé au total à plus de 30.000 le nombre de personnes ayant fui la Libye depuis lundi, essentiellement des Tunisiens et des Egyptiens. Près d'un million et demi d'Egyptiens et environ 50.000 Tunisiens travaillaient en Libye. Des vols ont également été organisés pour les rapatrier.

Un ferry affrété par les Etats-Unis pour évacuer leurs ressortissants de Libye --évalués à 650 actuellement-- était à quai à Tripoli depuis plus de 24 heures, bloqué par le mauvais temps qui l'empêche d'appareiller pour Malte, selon le département d'Etat. Un peu moins de 300 personnes, dont 118 non-Américains sont à bord.

Près de 200 Canadiens ont été évacués jeudi soir de Libye, grâce à l'aide de pays alliés (Royaume-Uni, Espagne et États-Unis) et après une opération de sauvetage du gouvernement du Canada qui a tourné court, a annoncé le porte-parole du Premier ministre Stephen Harper.

Les Canadiens devaient voyager à bord d'un appareil affrété par Ottawa mais ce dernier n'avait pas pu décoller jeudi de Rome en raison d'un refus de l'assureur de l'appareil invoquant des raisons de sécurité. L'entreprise de travaux publics brésilienne Odebrecht a commencé à évacuer plus de 3.000 employés de diverses nationalités, dont près de 200 Brésiliens, a annoncé jeudi la direction à Brasilia.

446 employés et leurs familles dont 107 Brésiliens sont déjà arrivés à Malte par avion, a précisé l'entreprise. Le même appareil devait effectuer deux autres vols pour transporter 900 autres personnes et un bateau devait arriver à Tripoli pour évacuer 2.000 personnes, a-t-elle ajouté.

25/02/2011

Source : AFP/Lalibre.be

La migration nette au Royaume-Uni a enregistré, sur une année jusqu'à mars dernier, une hausse pour s'établir à 215.000 personnes à mesure que le nombre de Britanniques choisissant de partir vivre à l'étranger a chuté à un niveau enregistré il y a dix ans, ont indiqué jeudi des chiffres de l'Office des statistiques nationales (ONS).

Quelque 140.000 citoyens britanniques ont émigré en 2009, soit le plus bas niveau depuis 1999, précise la même source.

Le gouvernement de coalition s'est engagé à réduire la migration nette de dizaines de milliers d'ici 2015.

Pour honorer cet engagement, le gouvernement imposera des restrictions notamment sur les visas pour étudiants et ceux octroyés aux travailleurs. Le nombre de travailleurs migrants provenant de l'extérieur de l'espace européen l'UE sera réduit d'un cinquième et sera plafonné à 21.700 visas dès l'année prochaine.

Les visas pour les travailleurs hautement qualifiés, n'ayant pas d'offre d'emploi seront supprimés et remplacés par des visas pour les personnes ayant "un talent exceptionnel", qui comprendra les sportifs et les scientifiques.

Pour les travailleurs transférés par leurs compagnies outre-mer, ils devront percevoir un salaire minimum de 40.000 livres Sterling.

Le ministre en charge de la question de l'immigration, M. Damian Green, cité par The Independent, a souligné que ces statistiques démontrent encore une fois la nécessité de renforcer le système d'immigration afin de réduire le solde migratoire à des niveaux gérables.

"Le quota annuel que nous avons annoncé cette semaine nous permettra de continuer à attirer les plus brillants et les meilleurs", a-t-il déclaré.

25/2/2011

Source : MAP/Aufait

D’après le Figaro, Nicolas Sarkozy aurait déclaré aux députés UMP reçus à l’Elysée au sujet du débat sur la laïcité initié par Jean-François Copé : « Quelles sont les limites que nous mettons à l’islam? »

Le Président français aurait ajouté qu’« il n’est pas question d’avoir une société française qui subirait un islam en France. Nous sommes une société laïque. Dans un pays laïc, il ne doit pas y avoir d’appels à la prière. Il faut aboutir à un corpus idéologique sur la place des religions en 201 », a encore déclaré le président. Selon un participant anonyme à la réunion cité par le quotidien, « l’islam sera un sujet phare de la présidentielle. » Ces déclarations et ce débat sur l’exercice du culte dans la République suscite déjà la réprobation de nombreux responsables politiques mais aussi religieux qui y voient un risque de stigmatisation de l’islam, un an après le débat sur l’identité nationale. Mohammed Moussaoui, président du CFCM (Conseil français du culte musulman) redoute que ce débat ne « dérape » sur une mise en cause de l’islam et se focalise sur le port du voile intégral ou les menus halal dans les cantines. » Le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France (FPF) « craint le pire » à propos de ce débat et juge « malsain » de  « stigmatiser une seule religion, l’islam. » « On pose d’emblée que la religion fait partie de la sphère privée, alors qu’on n’abandonne pas sa religion à la porte du temple, de l’église ou de la mosquée. (...) Tous les citoyens ont des convictions qui les font agir et parler, ils n’ont pas à s’en cacher. » Le Grand Rabbin de France et le président du Consistoire central, absents de France, n’ont pas commenté l’annonce de ce débat, et la Conférence des évêques n’a pour l’heure pas réagi. Musulmans et protestants semblent se demander pourquoi lancer un tel débat maintenant. Parce qu’on rentre en période pré-électorale, juge le sociologue Franck Fregosi. Pour lui, l’UMP veut « tirer le tapis sous les pieds de Marine Le Pen » qui a récemment parlé des racines chrétiennes de la France et des risques d’islamisation de la France.

Source : Zamane france

Régnant sur un pays situé au coeur des routes reliant l'Afrique à l'Europe, Mouammar Kadhafi est depuis longtemps passé maître dans l'art d'utiliser les migrants comme monnaie d'échange et arme diplomatique…Suite

En France, la classe politique, et spécialement la gauche, a manqué de courage sur ces sujets. En prétextant bâtir une politique d'intégration, elle a instauré – en contradiction avec nos valeurs – le droit à la différence et fondé des droits différents. Et c'est dans l'incapacité de répondre aux problèmes de délinquance, que la culture de l'excuse s'est généralisée.

Cette "fuite des responsabilités" a conduit à une incapacité à résoudre les problèmes d'une immigration mal maîtrisée et d'une délinquance en hausse. Elle a laissé le champ libre au développement des tensions sociales puis à la montée des extrêmes ! A la politique utopique – voire cynique – d'une certaine gauche avec "le droit à la différence" répondait le "immigrés dehors" de l'extrême droite.

En conséquence, beaucoup de nos compatriotes ont été déstabilisés. Plus grave encore, beaucoup d'entre eux ont été abandonnés. On a vu de véritables ghettos se créer, un déclassement social généralisé s'opérer dans l'indifférence. On a vu ceux qui se battaient pour s'intégrer, et qui voulaient tirer la France vers le haut, se décourager et perdre espoir.

S'apercevant que le "droit à la différence" était un piège, certaines personnes immigrées ou d'origine immigrée se sont repliées sur leurs différences, en glissant vers un communautarisme qui leur semblait rassurant. D'autres ont profité de ce repli pour les radicaliser : "ces victimes" se transformaient alors en menaces pour nos valeurs républicaines ! Cela n'est pas acceptable dans une grande démocratie.

Notre pays ne sort jamais grandi de situations où la peur dicte l'action, où la caricature prend le pas sur la réalité. On ne gagne pas une élection en opposant les uns aux autres. La victoire par la peur, c'est la défaite de nos valeurs.

Notre modèle d'intégration est malade, c'est une évidence. Mais, il n'est pas trop tard pour le revivifier. Ne désespérons pas ceux, trop nombreux, Français, qui aiment notre pays et qui se sentent aujourd'hui de plus en plus stigmatisés : hier les immigrés, aujourd'hui les musulmans.

Nous avons, en France, longtemps été enviés pour notre modèle d'intégration, un modèle fondé sur la mixité sociale, la méritocratie, ou encore sur le partage et le respect de valeurs communes fortes comme la laïcité. C'est un modèle qui a permis à beaucoup d'enfants d'immigrés d'avoir la possibilité d'aimer, de servir et d'honorer la France.

REVALORISER LES VECTEURS TRADITIONNELS DE L'INTÉGRATION

Une société qui sait intégrer, c'est une société qui fait attention à ce que les vecteurs traditionnels de l'intégration soient revalorisés : l'école, la formation, ou encore l'emploi. C'est aussi une société qui est soucieuse de la promotion de nos valeurs, comme la liberté de conscience, l'égalité femmes/hommes ou la laïcité. Elles doivent être soutenues et sans cesse rappelées !

L'école de la République offre-t-elle aujourd'hui les mêmes chances, les mêmes espoirs qu'à l'époque où Jules Ferry la rendait laïque, gratuite et obligatoire ? En priorité, nous devons de manière urgente répondre aux problèmes de l'illettrisme (près de 20 % d'enfants en fin de CM2), et à l'insertion des jeunes (plus de 40 % des jeunes sont au chômage aujourd'hui dans les quartiers populaires).

Avec humilité, reconnaissons que la politique de la ville a été un échec. Par fatalisme ou par manque d'ambition, nous avons préféré "aménager les ghettos" plutôt que de mener une véritable politique de fond. Il n'est pas trop tard pour inverser cette tendance.

Si la mondialisation a accru la mobilité, elle a nécessairement joué un rôle dans la progression des religions. C'est vrai pour l'islam, même si elle n'est pas la seule. Seulement, aujourd'hui on parle plus de l'islam que d'autres religions. Pourquoi ? Sans doute, parce que l'islam a été dévoyé par un petit nombre pour justifier l'intégrisme ou même des actes terroristes. Ce dévoiement suscite aujourd'hui des peurs.

Un débat aujourd'hui sur la place de l'islam dans notre société doit être l'occasion de calmer ces craintes, et non de les alimenter. Il faut pouvoir en parler sereinement, sans tabous, tout en se gardant de toute instrumentalisation, de tout raccourci, et de toute stigmatisation.

Il faut également rompre avec les préjugés ! Les musulmans, dans leur grande majorité, ne sont pas dans la défiance vis-à-vis de la République. Souvent stigmatisés, on les voit rarement descendre dans la rue manifester ! Alors que certains ont voulu réduire la loi contre le port du voile intégral et la loi sur le port des signes religieux à l'école à des lois anti-islam, le Conseil français du culte musulman a appelé à leur application.

Notre République est fondée sur un principe de laïcité. La laïcité, ce n'est pas la négation de la religion ou le dénigrement d'une religion par rapport à une autre. C'est au contraire l'acceptation de toutes les religions, dans le respect strict de la liberté de pensée des autres et de la neutralité de l'Etat.

Les prières dans les rues ? Nous les avons tolérées, acceptées, et il faut le dire, par manque de courage politique. Alors que les outils juridiques existent pour empêcher cela : celui de l'ordre public et de la liberté de circulation. Et les musulmans ne revendiquent pas le droit de prier dans la rue ! Nous pouvons trouver une solution à ce problème de manière sereine et dépassionnée.

Très peu de gens, vivant en France aujourd'hui, refusent de s'intégrer, malgré ce que l'on entend. La réalité, c'est que notre système est en panne. Je suis plus que jamais convaincue que le "réparer" doit être aujourd'hui notre priorité : la France en sortirait grandie et serait ainsi à nouveau, dans ce domaine, un exemple pour le monde.

24/2/2011, Rachida Dati, députée européenne

Source : Le Monde

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