jeudi 28 novembre 2024 02:37

Cet accord a été signé lundi par la ministre belge de l'Emploi et du Travail, Joëlle Milquet, et son homologue marocain, Jamal Rhmani.

La Belgique et le Maroc ont signé lundi un nouvel accord de coopération bilatérale en matière d'emploi, lequel entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Celui-ci aborde plusieurs thèmes, dont le dialogue social, les relations professionnelles, la négociation collective, la santé et la sécurité au travail, ainsi que la promotion de l'égalité des chances entre hommes et femmes et la lutte contre les discriminations au travail.

Les deux ministres ont salué à cette occasion les "relations de coopération fructueuses" développées depuis 10 ans entre les deux pays dans les domaines de l'inspection du travail, de la sécurité au travail, du dialogue social et du règlement du conflit du travail, ainsi que de la lutte contre le travail des enfants.

Source : Lalibre.be

La 15-ème édition du Forum Horizons Maroc, organisée dimanche au Palais de la Bourse à Paris, a connu un franc succès grâce à une forte participation des étudiants marocains des grandes écoles et universités françaises venus s'enquérir des opportunités de carrière dans leur pays.

Quelque 2.500 étudiants, venus de toute la France, ont pu ainsi visiter en une journée les stands des 39 entreprises marocaines qui ont répondu présents à l'appel de l'Association des Marocains des Grandes Ecoles (AMGE-Caravane) organisatrice de l'évènement.

Les files d'attentes devant les stands de certains grands groupes n'ont pas désempli tout le long de la journée. Ils avaient délocalisé pour l'occasion leur département de ressources humaines dont les responsables ne se contentent pas de recevoir les CV mais ne ménagent aucun effort de répondre aux différentes questions des visiteurs. Celles-ci diffèrent selon qu'il s'agisse de demandes d'embauche, de stage, ou encore celles ayant trait à l'évolution de carrière par rapport à la France.

Encouragés par les échos des éditions précédentes, certains étudiants n'ont pas hésité à faire le déplacement de régions françaises éloignées pour être au rendez-vous. Les organisateurs ont d'ailleurs prévu des cars desservant les grandes villes, notamment Lille, Lyon, Nancy et Toulouse.

Fatima-Ezzahra Bouayad, responsable de communication de l'AMGE-Caravane, s'est félicitée du succès de cette édition aussi bien en terme de visiteurs que d'entreprises participantes "devenues nos partenaires pour l'organisation de cet événement".

Pour nombre de groupes marocains, cette manifestation est devenue un rendez-vous incontournable dans leur stratégie d'embauche, a-t-elle indiqué, se disant optimiste que, comme lors des éditions précédentes, des recrutements seront concrétisés après ce premier contact entre les entreprises et les candidats.

"Un étudiant a d'ailleurs pu être recruté sur place, alors que d'autres ont pu avoir de longs entretiens avec les recruteurs, intéressés par leurs profils", a-t-elle fait remarquer.

La conférence de clôture du Forum a donné lieu à un échange de vues contradictoires de deux économistes sur l'état des lieux de la croissance économique et ses retombées sur le développement social au Maroc.

Alors que M. Najib Akesbi, membre du Cercle d'analyse économique de la Fondation Abderrahim Bouabid, estime que la croissance du PIB est toujours corrélée à celle du PIB agricole, M. Younes Zrikem, Président de la Commission Commerce Extérieur de la CGEM et de l'ASMEX, retient que malgré cette corrélation l'écart se creuse entre les deux taux, ce qui signifie que d'autres moteurs de croissance prennent le relais du secteur agricole.

Les deux économistes conviennent que le rythme de croissance actuel est insuffisant pour permettre le décollage économique escompté et l'absorption de la demande d'emploi qui arrive sur le marché du travail.

M. Zrikem a appelé à équilibrer la balance commerciale, à travers le développement de la capacité exportatrice qui n'a, malheureusement, pas suivi les opportunités ouvertes par les accords de libre-échange conclus par le Royaume.

Il a également souligné la nécessité d'une modernisation de l'agriculture et d'une répartition territoriale de la croissance, en tirant profit des perspectives du chantier de la régionalisation.

Le Forum s'inscrit dans le cadre de la vocation l'AMGE-Caravane de favoriser le retour des compétences marocaines établies à l'étranger et de permettre à ces dernières de participer activement au développement du Maroc en créant des plateformes d'échanges, de rencontre et de réflexion sur les axes stratégiques de développement du pays.

22/11/10

Source : MAP

L'Institut des études africaines de l'Université Mohammed V-Souissi abrite, du 25 au 27 novembre à Rabat, un colloque international sous le thème "Religion et migration".

Initié par les structures de recherche de l'Institut "Dynamique religieuse en Afrique" et "Laboratoire d'études et de recherches multidisciplinaires sur l'Afrique", cette rencontre scientifique rassemblera une pléiade de chercheurs et enseignants en sciences humaines et sociales intéressés par les dynamiques religions-migrations venus d'une dizaine de pays et proposera plus d'une vingtaine de communications, ainsi que des tables rendes, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Les participants à ce colloque, organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le Conseil pour le développement de la Recherche en sciences sociales en Afrique, débattront de plusieurs thèmes qui concernent notamment les dimensions philosophique et spirituelle de la migration, migration en histoire des religions, le rôle des institutions religieuses dans les migrations, religion, territorialité, diasporas religieuses et sociétés multiculturelles et les religions et le discours sur la migration.

22/11/10

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a souligné, lundi à Rabat, la nécessité de mettre en place une politique en matière de migration, à géométrie variable, entre pays d'origine, de transit et d'accueil, qui tiennent compte des spécificités de chaque pays ou groupe de pays.

Dans une allocation lue en son nom, le ministre a mis l'accent sur l'importance de fédérer les efforts et d'agir collectivement, précisant qu'aucun pays n'est capable, à lui seul, de gérer cette problématique.

Intervenant lors du colloque sur "la dynamique migratoire, migration de retour et impacts sur les sociétés d'origine au Maghreb et en Afrique de l'Ouest", le ministre a souligné la nécessité de construire au niveau "de notre région un espace commun de coopération, d'échanges, de sécurité et de solidarité en matière de migration".

La migration réellement partagée et organisée dans la concertation peut ainsi traduire une nouvelle forme de solidarité dans les relations Nord-Sud, dans un esprit de co-développement, a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a indiqué que l'importance de ce colloque, qui intervient en clôture d'un important programme de coopération scientifique entre les équipes maghrébines, africaines et françaises, réside dans le renforcement de la recherche académique au Maroc, en vue d'éclairer les politiques publiques.

Il a noté que les communautés immigrées connaissent, aujourd'hui, une mutation profonde, notamment en matière de diversification des trajectoires et de la féminisation des flux migratoires, en ce sens que pratiquement la moitié des migrants marocains sont aujourd'hui des femmes.

L'autre mutation concerne le développement des migrations irrégulières et l'émergence de législations régissant la circulation des êtres humains, a-t-il fait observer, relevant que ce phénomène international touche aussi le Maroc, qui devient progressivement un pays de transit, mais surtout de résidence de populations sub-sahariennes.

M. El Yazami a également mis l'accent sur la contribution des migrants au développement de leurs pays, notamment à travers les investissements ou encore les transferts qui constituent, aujourd'hui, trois fois plus que l'aide publique au développement des pays du Nord.

Cette rencontre permettra d'analyser l'efficacité des politiques de retour mise en œuvre par les pays du Nord et réfléchir en termes de retour définitif ou de mobilité et de circulation entre les deux rives, a-t-il ajouté.

De son côté, le président de l'Association marocaine d'études et de recherches sur les migrations, M. Mohamed Khachani, a affirmé que la migration, devenue un enjeu essentiel dans les relations internationales, joue un rôle essentiel dans le processus de mutation sociale, économique et politique engagé à l'échelle mondiale.

Il a signalé que ce colloque permettra d'initier une réflexion sur les politiques de réinsertion dans les pays d'origine, ainsi que les politiques d'aide au retour dans les pays de résidence, ajoutant que ce colloque sera aussi une occasion de lever le voile sur les différents enjeux liés à la dynamique migratoire dans la région et surtout d'aider les décideurs dans l'élaboration de leurs politiques.
Les travaux de cette rencontre scientifique s'articuleront autour de plusieurs thèmes, traitant notamment de "l'impact de la migration sur les sociétés d'origine" et "le Maghreb, un espace d'émigration, de transit et d'immigration".

Cette rencontre de deux jours s'inscrit dans le un programme de recherche sur "les migrations internationales, recompositions territoriales et développement", qui prend fin cette année.

22/11/10

Source : MAP

Basé à Amsterdam et représenté à Tanger et Bruxelles, le Centre Euro-Méditerranéen Migration et Développement (EMCEMO) est une organisation européenne. Il vise depuis sa création le renforcement des liens fonctionnels entre les migrants et le développement social, politique, économique et culturel dans l’espace de vie.

À travers ses actions l' EMCEMO se propose de stimuler le rôle et les initiatives des migrants dans le processus de leur propre développement au sein des pays européens et promouvoir leur rôle dans le soutien qu'ils apportent à la société civile dans les pays d'origine, de construire et renforcer des outils pour la vie associative en vue de construire des partenariats productifs avec les pouvoir publics, la commission européenne et les institutions euro-méditerranéennes.

Le centre vient de signer une convention de partenariat avec le MCMRE portant sur l'organisation d'un séminaire autour de l'émancipation et droits de la femme marocaine afin de l'informer sur le code de la famille, de valoriser leurs actions et talents et favoriser le soutien aux femmes émigrées défavorisées.

SYNERGIES TV a rencontré M Abdou MENEBHI son président….Suite

En raison du peu de cimetières musulmans existant dans les pays d’accueil, la majorité des expatriés qui décèdent à l’étranger sont rapatriés pour être inhumés près de leurs proches. Mais les procédures pour le retour des dépouilles sont parfois très complexes, surtout pour les familles nécessiteuses.

Rares sont les MRE qui désirent être inhumés à lʼétranger, surtout ceux vivant dans des pays non musulmans. Cʼest le cas en France où 80% des défunts originaires du Maghreb sont rapatriés dans leur pays dʼorigine, à en croire le chercheur Atmane Aggoun, du Centre national de la Recherche scientifique (France), cité par lʼAFP. Quant à ceux qui ne voient aucun mal à être enterrés sur place, lʼenterrement dans lʼHexagone relève du parcours du combattant pour leurs familles.

En effet, même si la France autorise depuis 1973 la réalisation de cimetières musulmans, dont le premier est dʼune superficie de quatre hectares, construit à Bobigny (Seine-Saint-Denis), les 85 carrés musulmans que compte aujourdʼhui le pays sont « largement insuffisants » confirme à l'AFP le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui. On estime entre 600 et 700 le nombre de cimetières nécessaires dans ce pays où vivent plus de 5 millions de musulmans.

En plus, le peu de cimetières existant est concédé pour des durées déterminées, et il faut compter des charges annuelles. Outre les coûts, lʼexhumation des sépultures nʼest donc pas à exclure un jour. Eventualité qui pousse de nombreux expatriés à ne jamais envisager être enterrés en France. Sans parler de lʼobligation du cercueil pour tout enterrement, à la différence des rites musulmans, selon lesquels, le mort doit être enterré à même le sol.

Rapatriement, la croix et la bannière pour les démunis

Pour tous ceux qui souhaitent que leurs proches retournent au pays, deux options existent en dehors de la prise en charge personnelle du rapatriement. Il y a des assurances spécifiques à cet effet, proposées notamment par les banques marocaines opérant en France. Les prix varient selon la formule choisie et le nombre de personnes assurées. Mais globalement, les tarifs restent abordables et permettent d'éviter de payer personnellement un rapatriement.

Par contre, les familles qui se voient dans lʼimpossibilité de payer le rapatriement, peuvent néanmoins se tourner vers le ministère des MRE ou vers la Fondation Hassan II pour la prise en charge des frais. Dans les deux cas, une demande doit être adressée au consulat du lieu de résidence, qui la transmet sous forme de demande de financement soit à la fondation, soit au ministère. Sʼil sʼagit de la fondation, celle-ci, après nouvel examen de la requête exige des devis avant de débloquer les fonds.

Une procédure qui malheureusement, prend tout son temps et décourage bien des gens qui ne savent à quel saint se vouer. Les autorités concernées ont été interpelées sur la question par des MRE. Mais des solutions  efficaces à ce problème crucial tardent encore à être prises.

21/11/2010

Source : Yabiladi

Une rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences Canado-marocaines, prévu au printemps 2011 au Maroc, se tiendra samedi prochain au Palais des Congrès à Montréal, apprend-on dimanche auprès des organisateurs.

L'objectif premier de cette rencontre, initiée sous le thème "les compétences canado-marocaines, pour un nouveau partenariat transatlantique", est de débattre, dans le cadre d'ateliers, de plusieurs sujets dont les opportunités économiques, d'investissement et de coopération dans différents secteurs, en particulier l'industrie et l'entreprenariat, l'agriculture et l'agroalimentaire, l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, et l'environnement, le climat, l'énergie verte et le développement durable.

Cet événement, organisé par l'Ambassade du Maroc au Canada avec la collaboration des compétences canadiennes d'origine marocaine, l'appui du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, et en partenariat avec le Consulat Général du Maroc à Montréal et la représentation de la Banque Populaire, réunira plus d'une centaine de personnes morales et physique porteuses de projets ou d'expertise et une délégation d'une vingtaine de responsables sectoriels marocains, ajoute la même source.

Cette rencontre, qui aura lieu en présence du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, discutera également des moyens à même de mettre en valeur l'expertise et le savoir-faire des Canado-marocains et leur apport au processus de développement au Maroc.

Les participants profiteront de l'occasion, selon les organisateurs, pour lancer officiellement un site Internet et un répertoire des compétences marocaines installées au Canada oeuvrant dans différents secteurs d'activité.

22/11/2010

Source : Aufait/MAP

L’immigration rapporterait à la France 18,4 milliards d'euros de taxes sur la consommation. Même si ce constat est élitiste, car il ne concerne que les hauts cadres dont l'embourgeoisement profite à la consommation, il renseigne tout de même sur la réussite de leur intégration économique, qui s'opère essentiellement dans les domaines de "business ethnique", comme la filière halal qui pèse 6 milliards d'euros et progresse de 10 % par an. Selon une étude, les ménages immigrés ont versé, en 2005, près de 18,5 milliards d'euros de taxes sur la consommation.

Une part supérieure à leur poids démographique, ce qui montre que, en dépit d'une forte proportion de familles pauvres, une bonne part de cette population s'embourgeoise…Suite

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