mercredi 27 novembre 2024 16:36

Une commission de la ville de New York, chargée de la préservation du patrimoine, a levé mardi 2 août un obstacle majeur à la construction d'une mosquée controversée à quelques pas de l'emplacement où se trouvaient les tours jumelles détruites par les attentats du 11 septembre 2001…Suite

Le trait de quelques coups de dessin a un impact plus fort que plusieurs colonnes d'un texte, le rapport au dessin étant immédiat. Le choix de dire la traversée des jeunes marocains vers l'Europe, sous forme de bande dessinée, semblait une évidence pour les auteurs de la BD «La traversée dans l'enfer du h'rig»…Suite

Au 1er  janvier 2010, la population de l'Union européenne (UE) a dépassé la barre symbolique des 500 millions d'habitants, 501,1 millions précisément. Comparé aux 499.7 millions enregistrés en 2009. Ce chiffre marque une progression de 2.7 habitants pour mille, selon les données communiquées, mardi 27 juillet, par Turcstat, le service d'information statistique….Suite

Selon le journal espagnol El Peri6dico, 212 Marocains ont été extradés d'Espagne durant les six derniers mois par le Corps national de la police de la communauté de Barcelone. Il s'agit de délinquants récidivistes ne jouissant d'aucun titre de séjour légal. Le collectif marocain arrive en tête pour des raisons de souplesse dans les démarches d'extradition. Car selon le journal, le gouvernement marocain n'oppose aucune objection aux demandes d'extradition formulées par l'Espagne. Le rapport indique que ces récidivistes ont des antécédents pénaux pour des affaires liées au vol, agressions avec blessures ou trafic de drogue.

Source : Les Echos

Neuf ans après les attentats contre les tours jumelles du World Trade Center, le projet de construction d'une mosquée et d'un complexe culturel islamique tout près de Ground Zero devait aider le processus de réconciliation. Il est au contraire en train de susciter un débat d'une extrême virulence aux États-Unis sur la nature de l'islam et la signification de l'attaque du 11 Septembre. Si les marques de soutien à ce projet se multiplient à New York -plusieurs feux verts ont été accordés à la construction du complexe, le plus récent venant de la commission chargée de la préservation du patrimoine new-yorkais- l'opinion américaine, elle, exprime plus souvent son opposition.

«Menace»

Les détracteurs d'un tel projet rejettent bruyamment ce qu'ils perçoivent comme une preuve d'«indélicatesse» à l'égard des 2750 victimes ou, pis encore, une «victoire symbolique» des «radicaux islamistes», voire une «menace» contre l'Amérique. Leur colère est d'autant plus grande qu'ils savent que si la mosquée voit le jour, ce sera avant la tour surnommée «Freedom Tower» qui doit symboliser la victoire de l'Amérique sur les terroristes, en étant encore plus haute que les Twin Towers détruites. Ses partisans défendent avec ardeur le principe de la «liberté religieuse» si chère à New York et à l'Amérique et l'exhortent à ne pas céder à la «peur».

Ce projet traînait depuis quelques années dans la tête de Feisal Abdul Rauf, qui prêche depuis la fin des années 1980 un islam soufi modéré dans une mosquée non loin de Ground Zero, dans le sud de Manhattan. L'imam, qui bénéficie de nombreux soutiens, y compris dans la communauté juive, est le fondateur de la «Maison Cordoba». L'association, dont le nom fait référence à la cité médiévale espagnole où vécurent ensemble pendant 800 ans juifs, arabes et chrétiens, affirme avoir pour mission de «promouvoir le dialogue interreligieux» et de casser les «stéréotypes» américains sur l'islam.

En juillet 2009, il a obtenu le soutien financier d'investisseurs musulmans, dont la société immobilière Soho Properties, afin de racheter pour cinq millions de dollars la Burlington Coat Factory au 45 Park Place, un magasin de vêtements laissé à l'abandon depuis huit ans. Situé à deux pâtés d'immeubles des anciennes tours jumelles, celui-ci a subi quelques dommages lors de l'attentat. Le projet de construction d'un complexe islamique, estimé à 100 millions de dollars, pour lesquels les investisseurs n'ont pas encore été trouvés, selon l'imam, comporte un immeuble moderne de 13 à 15 étages avec un lieu de prière pour les musulmans à l'intérieur, un auditorium de 500 places, une piscine et un restaurant. Depuis des mois déjà, des dizaines de musulmans assistaient dans le bâtiment actuel en décrépitude à la prière du vendredi, dans la plus grande discrétion. L'annonce du projet a immédiatement provoqué un tollé parmi les familles de victimes, puis chez les Tea Parties et dans le camp républicain. Ils se sont promis d'utiliser tous les moyens -recours légaux et pression médiatique- pour l'empêcher de voir le jour. La très influente Ligue anti-diffamation de lutte contre l'antisémitisme a qualifié cette semaine le projet de «choquant» car trop près du site de l'attentat, considéré par beaucoup comme «sacré». Elle a suggéré un lieu un peu plus éloigné «à un mile de là» (près de deux kilomètres). La pasionaria des conservateurs, Sarah Palin, avait tenu auparavant le même discours en appelant les «musulmans recherchant la paix» à rejeter une «provocation inutile». Les partisans du projet opposent avec autant de passion leurs propres arguments. Plusieurs rabbins ont qualifié de «honteuse» la position de la ligue antidiffamation juive, qui en rejetant la mosquée ferait exactement ce contre quoi elle lutte. Le maire de New York, Michael Bloomberg, fervent défenseur du projet, a rappelé hier dans le Wall Street Journal la présence de musulmans parmi les victimes du 11 Septembre et insisté sur la garantie donnée par la Constitution américaine à la liberté de culte. Si l'Amérique cédait aux sentiments populaires et «trahissait ses valeurs en traitant les musulmans dif­féremment des autres», dit-il, ce serait «la victoire des terroristes».

La Maison-Blanche refuse pour l'instant de s'immiscer dans le débat qu'elle prétend «limité» à New York, mais il sera probablement difficile de résister longtemps à la pression politico-médiatique à l'approche du neuvième anniversaire de la tragédie et des élections de mi-mandat.

Source : Le Figaro

M. Westerwelle, chef du parti libéral FDP qui gouverne avec les conservateurs d'Angela Merkel et ministre des Affaires étrangères, a défini comme une priorité "d'inviter les citoyens intelligents à travailler chez nous et participer" à la vie économique.

Le vice-chancelier allemand, Guido Westerwelle, s'est déclaré mercredi en faveur de mécanismes d'incitation à l'immigration de travailleurs qualifiés, intervenant dans un débat qui agite l'Allemagne.

M. Westerwelle, chef du parti libéral FDP qui gouverne avec les conservateurs d'Angela Merkel et ministre des Affaires étrangères, a défini comme une priorité "d'inviter les citoyens intelligents à travailler chez nous et participer" à la vie économique.

Il est toutefois tout aussi nécessaire "de qualifier la jeune génération", ainsi que "de réduire l'émigration des personnes qualifiées", a dit aussi le ministre. "Beaucoup trop de gens ont quitté notre pays", où le solde migratoire est négatif, a-t-il ajouté dans une conférence de presse.

Un débat sur la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée qui menace l'Allemagne et les moyens de la contrer enflamme le pays depuis que le ministre de l'Economie, lui aussi libéral, a suggéré la semaine dernière d'abaisser les seuils de revenus qui encadrent l'installation de travailleurs qualifiés.

Plusieurs personnalités, notamment le chef des conservateurs bavarois, troisième parti de gouvernement, se sont élevées contre ces propositions, estimant qu'il fallait donner la priorité à l'emploi des chômeurs allemands avant d'aller puiser à l'étranger.

Pour M. Westerwelle "il n'y a pas de contradiction" entre la nécessité de qualifier et remettre au travail les sans-emploi en Allemagne et le renforcement de l'attractivité du pays pour les cerveaux étrangers.

A l'heure de la reprise, la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée redevient le problème numéro un sur le marché du travail allemand, qui manque cruellement d'ingénieurs, techniciens et spécialistes informatiques. Le problème va s'aggraver à moyen terme sur fond de natalité en berne.

Source : Libre.be/ AFP

Le CRI de Fès-Boulemane organise du 2 au 10 août 10 en collaboration avec l’association des investisseurs marocains résidant à l’étranger un espace d’accueil des MRE au niveau de l’Arrondissement d’Agdal (Place Florence). Selon le CRI, cet espace est dédié à l’orientation et l’information des MRE. Une série de rencontres de sensibilisation et d’information est organisée au niveau du Palais des Congrès au profit des MRE. L’objectif étant de leur exposer la situation des projets structurants de la région, ainsi que les mesures et dispositions, les concernant, adoptées dans les différents secteurs notamment celles relatives à l’incitation à l’investissement. Ces rencontres communiqueront notamment sur les missions du CRI et opportunités d'investissement dans la région

Source : Maroceco

Le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur et – depuis un certain temps -, il commence à inquiéter à juste titre les pouvoirs publics au Maroc. En période de crise économique, les pays d'accueil font peu de cas des migrants. Et sont de moins en moins regardants sur la protection de leurs droits fondamentaux qui, déjà en période normale, ne sont pas toujours respectés.Conscient de cet état de fait, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger veut faire la lumière sur cette problématique pour en exposer les différents aspects.

Le département de Mohamed Ameur a décidé ainsi de mettre à profit la journée nationale MRE (10 août) pour « approfondir la réflexion » sur l'impact de la crise économique sur les droits de cette communauté. Il organise une rencontre internationale sur le thème « Crise économique et protection des droits des MRE ». L'objectif affiché est de procéder à une analyse sereine et objective de la situation, d'essayer d'en comprendre les causes et les conséquences afin de pouvoir formuler une vision globale et concertée qui permettrait d'élaborer les mécanismes nécessaires à la protection des droits des MRE. Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger estime que l'organisation de cette rencontre «répond au besoin de sensibiliser à l'importance de la protection des migrants» et à la nécessité de «mettre en place les moyens susceptibles de sauvegarder leurs droits fondamentaux». Cette manifestation permettra en outre, selon le même département, d'exposer les doléances des MRE et de proposer des solutions à leurs problèmes dans les pays d'accueil.

Outre les principaux représentants de la communauté marocaine résidant à l'étranger, la journée du 10 août réunira des responsables gouvernementaux, des chercheurs, des universitaires spécialisés, des acteurs de la société civile du Maroc et de l'Europe, ainsi que d'autres institutions nationales et internationales. Les participants examineront les instruments juridiques et les mécanismes relatifs à la protection des migrants ainsi que les lacunes qu'il convient de combler pour une protection efficiente de leurs droits.

Deux principales séances articuleront les travaux de cette rencontre. La première séance sera consacrée à la présentation des droits des migrants et des obstacles qui les empêchent d'en jouir pleinement. La seconde sera consacrée aux discussions et aux propositions de solutions. La rencontre de mardi prochain s'inscrit dans le sillage de la conférence internationale sur «L'impact des crises sur la migration» organisée à Rabat les 12 et 13 octobre 2009 par le même département ministériel.

Cette conférence avait mis l'accent sur les conséquences de la crise économique sur les droits des migrants en général et sur les droits de la communauté marocaine résidant à l'étranger en particulier et la nécessité de débattre de cette problématique afin d'en limiter les répercussions sur les MRE. Les principales conclusions de la conférence d'octobre 2009 avaient insisté pour rappel sur la nécessité de sensibiliser les migrants à leurs droits fondamentaux, de les doter des instruments leur permettant d'exposer leurs doléances et de mettre à leur disposition des voies de recours au Maroc et en pays d'accueil.

Source : Le Matin

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