jeudi 4 juillet 2024 23:21

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Plus de 51.000 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont été enregistrés à l'entrée de Bab Sebta depuis le lancement, le 5 juin dernier, de l'opération Marhaba 2010, a-t-on appris mardi auprès des services de douanes.

e nombre de voitures et de bus enregistrés au niveau de ce poste durant la même période, s'élève respectivement à plus de 14.000 et plus de 20, a-t-on précisé de même source.

A signaler que les autorités ont pris cette année toutes les mesures nécessaires en vue de faciliter l'accueil des MRE, notamment avec la mobilisation de plus de 130 douaniers et douanières.

Ces derniers ont reçu au préalable des séances de formation en matière d'accueil, de contrôle et d'information.

L'administration de la douane a, par ailleurs, mis sur place une cellule d'accueil pour informer les MRE de tout ce qui a trait au domaine douanier, et recevoir leurs doléances en vue de les aider à résoudre les problèmes qui peuvent surgir.

Parmi les autres mesures prises par la douane au niveau de Bab Sebta, figurent l'ouverture de couloirs réservés aux MRE et l'équipement de ce poste en ordinateurs dernière génération afin de permettre la célérité et la fluidité du passage.

Rappelons que l'accueil des MRE en provenance d'Algésiras se fera pour la première fois au Port Tanger-Med ouvert le 17 mai dernier.

L'opération transit 2010 qui prendra fin le 15 septembre prochain, est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.

Source : MAP

Un total de 148.322 Marocains résidant à l'étranger (MRE) sont entrés au Maroc via le port Tanger Med Passagers depuis le lancement de l'opération Transit 2010.

Les MRE sont arrivés à bord de 41.682 véhicules et 341 autocars, depuis le début de cette opération le 5 juin dernier et jusqu'à lundi.

Depuis début juillet, la cadence des arrivées a connu une nette augmentation, le weekend dernier (samedi et dimanche seulement) ayant enregistré le passage de 41.340 MRE à bord de 10.806 véhicules et 55 autocars.

Côté départ, quelque 18.519 MRE ont choisi Tanger Med Passagers pour quitter le Maroc depuis le début de l'opération, à bord de 5.774 véhicules et 224 autocars.

L'opération Transit 2010 se déroule dans des conditions optimales de souplesse grâce aux équipements et au système de gestion moderne mis en place au niveau du port Tanger Med Passagers. Ces atouts ont permis de diminuer considérablement la durée des procédures administratives et douanières.

Le port est notamment doté de huit postes à quais et d'une gare maritime moderne dont la capacité d'accueil dépasse le volume des mouvements des passagers entre les deux rives du Détroit de Gibraltar.

Pour Transit 2010, douze navires, dont trois fast ferries, assurent le transport des passagers entre les ports d'Algésiras et de Tanger Med Passagers, avec une cadence d'un voyage toutes les demi-heures pendant les périodes de pointe, ce qui permet de garantir une meilleure gestion du flux.

Par ailleurs, depuis le début de l'opération Marhaba 2010, les éléments de la Fondation Mohammed V pour la solidarité veillent à apporter l'assistance nécessaire aux MRE empruntant cette nouvelle plate-forme portuaire.

La fondation a ainsi effectué, jusqu'à mardi matin, 5.262 interventions, réparties sur l'orientation (1.280 interventions), l'assistance médicale (281) et le transport et la facilitation des procédures administratives et douanières (1.347) en plus de 3.567 interventions diverses.

Source : MAP

Les positions de chaque formation politique se sont affinées mardi soir sur la question de la burqa, alors que l'examen du projet de loi sur l'interdiction du port du voile intégral a débuté à l'Assemblée nationale.

Après la séance des questions au gouvernement très mouvementée de mardi après-midi, conséquence de l'affaire Woerth, les députés de l'opposition sont revenus dans l'hémicycle du Palais Bourbon pour une séance de nuit consacrée à la burqa. Les bancs et les tribunes de l'Assemblée nationale étaient d'ailleurs inhabituellement garnis pour l'occasion. Et dans cette ambiance tendue a débuté l'examen du projet de loi sur l'interdiction du port du voile intégral.

Mardi, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, avait précisé qu'il ne ferait "pas obstacle" à l'adoption, du projet de loi, mais que ses députés ne participeront pas au vote du texte si celui-ci "ne bouge pas" au cours des débats. La position ne fait toutefois pas l'unanimité au sein du PS. Deux députés socialistes, Manuel Valls et Jean-Michel Boucheron, comptent voter pour. Aurélie Filippetti pourrait les imiter. A l'inverse, Jean-Jacques Urvoas rejettera par son vote le projet de loi. Sans entrer dans le débat de fond, l'élu du Finistère regrette la position de son "groupe" dans Les Echos, mercredi: "Comment le PS peut-il ne pas prendre part au vote? On est pour ou contre une loi! "

Les élus communistes, qui qualifient ce texte "d'opération politicienne", exprimeront leur position avant de quitter l'hémicycle et ne participeront pas au scrutin. Seul André Gérin du PCF, qui avait présidé la commission d'enquête sur le voile intégral, votera le projet de loi. Les Verts sont, eux, bien présents, mais, selon Noël Mamère, ils devraient voter contre. La quasi-totalité des dix députés radicaux de gauche émettront en revanche un vote positif.

L'examen du texte se prolongera jusqu'à vendredi, se clôturant par un vote solennel le 13 juillet avant d'être envoyé au Sénat.

Source : JDD


L'Administration US veut ester en justice l'Etat de l'Arizona (sud des Etats Unis) dans le but de contester la constitutionnalité d'une loi sur l'immigration, rapporte, mardi, la presse américaine.

Le ministère de la Justice veut démontrer que l'autorité fédérale est usurpée par cette nouvelle loi qui autorise la police locale à interroger, voire arrêter des immigrés illégaux, sur la base d'un soupçon sur leur statut, explique-t-on de même source.

L'action du Département de la Justice était attendue depuis plusieurs semaines, le Président ayant qualifié cette loi de texte "mal guidé", alors que d'autres estiment qu'il s'agit d'une mesure en réaction à l'"inaction" du gouvernement fédéral face à l'immigration illégale.

Promulguée le 23 avril dernier par la gouverneure républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, cette loi donne l'autorisation aux policiers de contrôler les résidents sur la base d'un "soupçon raisonnable" au sujet de leur statut. Beaucoup de détracteurs de ce texte n'ont pas hésité à évoquer le délit de faciès.

Source : Aufait/MAP

Le nombre de résidents étrangers au Japon a baissé de 1,4% en 2009, une première en 48 ans, en raison du départ de nombreux travailleurs étrangers précaires et d'expatriés trop coûteux, selon les derniers chiffres publiés mercredi par le bureau de l'immigration du ministère de la Justice.

Le Japon totalisait fin décembre dernier 2.186.121 immigrés enregistrés, 31.305 de moins qu'un an plus tôt.

Les étrangers au Japon ne représentaient ainsi plus que 1,71% de la population (127,5 millions d'habitants recensés), soit 0,03 point de moins que fin 2008.

Le recul enregistré en 2009 est le premier depuis 1961, selon les statistiques du bureau, lequel souligne néanmoins que le nombre d'immigrés au Japon a très fortement augmenté en une décennie.

"Si l'on compare les chiffres actuels à ceux d'il y a dix ans, la population immigrée a augmenté de 40,5%", a-t-il rappelé.

Le reflux de 2009 concerne surtout des travailleurs immigrés sud-américains, descendants de Japonais qui avaient émigré au Brésil ou au Pérou.

Ces derniers, venus dans la patrie de leurs aïeux, étaient souvent employés dans des usines comme salariés temporaires. Ils ont perdu leur travail au plus fort de la crise fin 2008 ou début 2009, avant d'être incités par les autorités nippones à retourner dans leur pays.

La baisse notable du nombre d'immigrés brésiliens ou péruviens dans les régions où sont concentrées des usines d'assemblage de pièces d'automobiles ou d'électronique confirme l'impact de la crise sur ces communautés.

Des expatriés d'entreprises étrangères ont également été rappelés en raison de la récession, de la cherté du yen et de mesures de réduction de coûts appliquées dans de nombreuses sociétés de pays riches.

En revanche, le nombre de Chinois ou de Philippins au Japon a continué de croître en 2009.

La communauté chinoise est de loin la plus importante dans l'archipel, représentant presque un tiers du total des immigrés.

Les Coréens viennent en deuxième place (26,5% du total), devant les Brésiliens (12,2%), Philippins (9,7%), Péruviens (2,6%) et Américains (2,4%).

Source : AFP

Le gouvernement n'en a fait, c'est un euphémisme, aucune publicité excessive. L'accord, adopté le 18 juin, entre le ministère de l'immigration et la CGT pourrait pourtant bien constituer un tournant dans la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy. Obtenu après huit mois de grève de travailleurs sans papiers, soutenus très efficacement par l'organisation syndicale, l'accord assouplit notablement les critères de régularisation par le travail. Officiellement en vigueur jusqu'en mars 2011, il ouvre la voie à la régularisation de dizaines de milliers de travailleurs déclarés par leurs employeurs et qui travaillaient jusqu'ici avec des faux papiers. En ce sens, il entame singulièrement le dogme sarkozyste de non-régularisation des clandestins.

En 2002, quand il arrive au ministère de l'intérieur, Nicolas Sarkozy semble d'abord hésiter sur la question des régularisations. Lors de l'adoption de sa première loi sur l'immigration, en 2003, il n'abroge pas le dispositif de régularisation au fil de l'eau institué par la gauche en 1998 : 80 000 étrangers devenus ni expulsables ni régularisables par les lois Pasqua avaient ainsi obtenu des papiers au début des années 2000. En maintenant cette procédure qui permettait la régularisation après dix ans de séjour illégal, il sort avec succès du premier conflit de sans-papiers auquel il est confronté.

Le revirement qu'il effectue en 2005 n'en est que plus spectaculaire. Alors que la concurrence à droite se durcit dans la perspective de la présidentielle, il prône, lors d'une convention UMP, l'abandon de tout mécanisme de régularisation automatique - désormais présenté comme une incitation à la criminalité des passeurs clandestins. M. Sarkozy théorise alors l'idée d'une immigration choisie - celle d'étrangers qualifiés qu'il peine pourtant à attirer - qu'il oppose à l'immigration subie - familiale notamment, alors qu'elle est légale et protégée par les conventions internationales. La lutte contre l'immigration clandestine est érigée en priorité : en 2006, une loi durcit sensiblement les conditions de régularisation individuelle.

Cela n'empêchera pas M. Sarkozy, la même année, d'accorder des papiers à une partie des parents d'enfants étrangers scolarisés. Il minimise aussitôt la portée de son geste, en affirmant que seules 6 000 personnes seront régularisées - sur 30 000 au total. Ce coup de canif dans le contrat sera vite effacé une fois accédé à l'Elysée. Le président de la République communique sur l'objectif de 27 000 reconduites à la frontière qu'il impose au nouveau ministre de l'immigration, Brice Hortefeux. Pas un mot, en revanche, sur la contradiction qui consiste à faire régulariser dans le même temps et de façon discrétionnaire des milliers d'étrangers - souvent les mêmes que ceux expulsés -, au titre notamment du respect de la vie familiale et du travail. Le ministère de l'immigration, qui ne communique jamais sur le sujet, tient secret le nombre des régularisations annuelles.

Depuis 2007, en toute discrétion, le gouvernement a ainsi ouvert, par le travail, un moyen de régularisation régulière qui ne dit pas son nom. L'article 40 de la loi Hortefeux accorde, sous conditions, le droit au séjour aux travailleurs sans papiers qui exercent une profession dans laquelle il existe des difficultés de recrutement. Une fenêtre s'est entrouverte dans laquelle s'engouffrent des milliers de sans-papiers, soutenus par la CGT. La première année d'application, la loi Hortefeux a permis la régularisation de 2 800 étrangers : mais devant les disparités d'application entre préfectures, la CGT lance un nouveau mouvement de grève à l'automne 2009. Fait nouveau, elle est rejointe par une frange du patronat qui reconnaît ainsi implicitement le rôle de variable d'ajustement que jouent les immigrés dans l'économie, notamment dans des secteurs non qualifiés et-ou pénibles comme la restauration ou le bâtiment et les travaux publics.

Après huit mois de conflit, l'organisation syndicale, très en pointe dans ce combat - elle tient désormais la place que la CFDT occupait dans les années 1970 et 1980 sur ce sujet -, vient d'obtenir "une avancée significative". Selon l'accord, les sans-papiers qui justifient de douze mois d'activité salariée dans les dix-huit derniers mois peuvent prétendre à une régularisation. L'accord concerne les intérimaires et les nounous sans papiers dont la régularisation était jusqu'ici quasi impossible. Au total, les nouveaux critères ouvrent la voie à la régularisation de plusieurs milliers de clandestins.

Certes, le gouvernement ne parle pas de mouvement de régularisation. Mais en desserrant l'étau qui pèse sur les travailleurs clandestins, il affiche mezzo voce son pragmatisme. Toute l'histoire de la politique migratoire le prouve : il vaut mieux, pour un gouvernement, se doter d'un dispositif solide de régularisation continue plutôt que de devoir accepter tous les dix ans et sous la pression sociale des campagnes de régularisation "massive" aux multiples effets pervers - désorganisation de l'administration, afflux de candidats à la régularisation venus de pays voisins. N'en déplaise à la politique de coups de menton sur l'immigration clandestine, l'accord du 18 juin semble signer le ralliement de Nicolas Sarkozy à un certain principe de réalité.

Source : Le Monde

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème “sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels”.

Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l’étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l’immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960, indique, jeudi, un communiqué du CCME.

Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des Fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s’articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l’éclosion et au développement du sport national marocain.

Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l’immigration et les choix qu’ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu’ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.

Source : Marocains du Monde

Amnesty International a demandé lundi aux députés qui vont examiner mardi le texte sur l'interdiction du port du voile intégral de "rejeter ce projet de loi".

Dans un communiqué, John Dalhuisen, expert d'Amnesty International sur les discriminations en Europe, estime qu'"une interdiction complète de la dissimulation du visage violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui portent la burqa ou le niqab en public en tant qu'expression de leur identité ou de leurs convictions".

"Le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative française, a déjà exprimé de sérieuses réserves quant à la compatibilité d'une telle interdiction générale avec la jurisprudence actuelle du Conseil constitutionnel et avec les obligations du pays en matière de droit international des droits humains", ajoute AI.

"Ne pas tenir compte de l'avis du Conseil d'Etat sur cette question serait trahir une indifférence au droit des droits humains en général et aux droits des femmes musulmanes qui choisissent de porter le voile intégral, en particulier", ajoute M. Dalhuisen.

L'examen par l'Assemblée de ce projet de loi doit commencer mardi, et durer deux ou trois jours, avant le scrutin solennel le 13 juillet.

Le texte sera ensuite débattu au Sénat en septembre. Gouvernement et UMP misent sur un vote conforme qui entraînera l'adoption définitive du texte.

Source : La Croix/AFP

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