mercredi 27 novembre 2024 23:51

Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), institution paritaire ACP-UE, organise une consultation électronique sur "les transferts des migrants et leur contribution au développement rural" jusqu'au 20 janvier 2010. Les internautes sont invités à faire part de leurs contributions et commentaires (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) pour mieux comprendre en quoi les envois d'argent des migrants représentent "une source relativement importante et stable de financement pour les pays ACP" et analyser leur impact au niveau micro et macro-économique. La consultation vise également à discuter des conséquences sur les ménages destinataires, sur la création de richesses dans les zones rurales au travers d'exemples de bonnes pratiques, ou encore définir les conséquences de la crise financière sur cette source de revenu.

Les transferts d'argent des migrants contribuent largement à atténuer les effets de la crise économique et financière dans de nombreux pays, souligne le CTA. Ainsi, "les gouvernements du Bangladesh et des Philippines ont reconnu que sans la contribution des transferts des migrants, leurs pays auraient beaucoup plus souffert lors de la crise" et "le gouvernement ougandais a planifié d'annuler les coûts de visa pour la diaspora ougandaise qui rentre dans son pays d'origine". Dans ce pays, un projet de création d'un "département entièrement dédié à la diaspora" est en cours, en particulier pour canaliser les investissements.

Carences et obstacles

Au total, les envois d'argent des migrants représentent "le deuxième plus important flux de capitaux après l'investissement direct étranger et avant l'aide publique au développement", soit respectivement 42% des flux d'IDE et 260% de l'APD en 2001. De plus, les transferts ont "plus que doublé en valeur dans la dernière décennie et ont également augmenté plus rapidement que la migration, une tendance qui devrait se poursuivre". Mais les flux vers les pays pauvres "proviennent très largement des pays en développement à revenu intermédiaire" comme la Chine, la Malaisie et la Russie.

Reste qu'aujourd'hui les transferts de fonds "sont sensiblement entravés par les carences et les obstacles liées à l'accès aux systèmes et services financiers, tant dans les pays d'envoi que de réception". Cette situation encourage les envois par des canaux informels, alors que des dispositifs officiels adaptés permettraient de "faciliter une augmentation de flux et de les utiliser pour des objectifs de développement".

Le CTA, financé par l'Union européenne, se donne pour mission de développer et de fournir des services qui améliorent l'accès des pays ACP à l'information pour le développement agricole et rural, et de renforcer les capacités de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l'information dans ce domaine.

Source : Co-developpement

 

Pour pouvoir continuer à toucher leur retraite, un million de Français de l'étranger ou étrangers ayant travaillé en France sont sommés de fournir à l'administration un "certificat d'existence", explique Le Parisien-Aujourd'hui en France dans son édition du mercredi 13 janvier. La CNAV a toutefois précisé au Monde.fr que ce certificat n'avait rien de nouveau et ne relevait pas de mesures de contrôle plus strictes.

Afin de lutter contre les fraudes à la retraite qui consistent à "oublier" de signaler le décès d'un proche, de façon à toucher sa retraite après sa mort, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) envoie au million de personnes concernées une attestation à faire remplir auprès des autorités locales. Jusqu'à réception de la réponse prouvant l'existence des retraités concernés, le versement des pensions est suspendu.

L'attestation, que Le Parisien s'est procurée, consiste en une constatation de visu par un fonctionnaire en poste dans le pays concerné précisant que la personne "est vivante pour s'être présentée devant nous aujourd'hui" et doit être remplie une à quatre fois par an selon le pays de résidence. "Il s'agit d'une question d'équité entre les Français expatriés et ceux habitant dans l'Hexagone. Ces derniers sont régulièrement contrôlés, et nous devons avoir le même degré d'exigence avec les Français qui résident à l'étranger", justifie Brigitte Langlois-Meurin, responsable du département de prévention et de lutte contre la fraude à la Caisse nationale d'assurance vieillesse, dans Le Parisien.

Source : Le Monde

C'est un beau souvenir d'avoir travaillé à l'Assemblée nationale", lâche Ousmane, 35 ans, travailleur sans papiers malien qui a précieusement gardé le badge que les services de sécurité du Palais Bourbon lui avaient établi pour pouvoir accéder au chantier du 101, rue de l'Université à Paris (7e arrondissement). Ousmane a travaillé un an, sous un nom d'emprunt de la fin 2006 à fin 2007 sur ce chantier de rénovation. Sous les ors de la République bien que sans papiers.

Ousmane et deux autres de ses collègues, tous employés comme intérimaires par la même entreprise de BTP, devaient témoigner, mercredi 13 janvier, lors d'une conférence de presse organisée par les 11 syndicats et associations soutenant l'actuel mouvement des travailleurs sans-papiers.

Ils devaient être entourés de six députés de gauche, dont Noël Mamère (Verts), Sandrine Mazetier (PS), Patrick Braouzec (PCF) ainsi que d'une députée UMP, Françoise Hostalier. Le MoDem, bien qu'absent, s'associe à la démarche.

"POURQUOI PAS ENVISAGER UNE MISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE"

Mme Hostalier avoue que son groupe parlementaire n'était "pas chaud" pour qu'elle soit présente. Mais la députée UMP du Nord était décidée à y participer "sans a priori", elle dont le mari, qui travaille dans le BTP, a déjà été confronté à de tels "problèmes". "Cela mérite d'entendre des témoins, de comprendre, et voir ce que nous, législateurs, pourrions faire, relève-t-elle. Pourquoi pas envisager une mission d'enquête parlementaire pour entendre les administrations, les secteurs et les personnes concernées?"

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, se dit lui "scandalisé par l'amalgame" qui serait fait à cette occasion entre l'Hémicycle et l'emploi de sans-papiers. "Comme toute institution publique, l'Assemblée nationale vérifie tous les marchés qu'elle passe !, s'insurge-t-il. Si après les sociétés utilisent des sous-traitants, nous n'avons pas les moyens de tout vérifier."

Ousmane raconte que fin 2006 il travaillait sous son vrai nom avec une fausse carte de séjour. Fausse carte que les services de l'Assemblée ont tout de suite détectée. "Mais le chef de chantier m'a dit : “On a besoin de toi. Essaye de trouver la carte de quelqu'un d'autre”", explique-t-il. Ousmane est ainsi revenu avec la carte d'un autre et comme salarié d'une autre société d'intérim.

"Il ne s'agit en aucune façon de mettre en cause l'Assemblée nationale, ni même de demander une régularisation générale de tous les sans-papiers", relève la députée PS Sandrine Mazetier. Par sa présence, le PS entendait avant tout apporter son soutien aux 6 000 sans-papiers actuellement en grève, "qui travaillent depuis des années en France et ne demandent qu'à recouvrir leurs droits".

Et Mme Mazetier de dénoncer "l'hypocrisie de la société française". "Aujourd'hui, il n'y a pas un grand chantier du BTP où il n'y ait pas de sans-papiers !" souligne-t-elle.

Source : Le Monde

La proposition du PS sur le droit de vote des étrangers aux élections locales provoque des remous dans les rangs de la majorité. Alors que Besson se dit favorable à long terme, Chatel et Lemaire insistent sur le lien entre le vote et la citoyenneté.

 

Le porte-parole du gouvernement et ministre de l'Education, Luc Chatel, a annoncé mercredi 13 janvier qu'il n'était "pas question" d'accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales.

"Il n'est pas question de mettre en place le vote des étrangers aux élections locales", a déclaré Luc Chatel sur RFI, au lendemain de l'annonce par le Parti socialiste du dépôt d'une proposition de loi dans ce sens à l'Assemblée nationale.
"Nous considérons que ce droit de vote est étroitement liée à la citoyenneté", a justifié le porte-parole du gouvernement.
Pas un engagement de campagne

Proche de Nicolas Sarkozy, Luc Chatel a rappelé que le chef de l'Etat, qui s'était également déclaré en faveur du droit de vote des étrangers avant la présidentielle, n'avait finalement pas retenu cette option dans ses engagements de campagne.
"Nicolas Sarkozy avait évoqué dans un ouvrage, il y a plusieurs années avant la campagne présidentielle, son opinion, son avis personnel sur ce sujet, mais il avait bien expliqué en 2007 qu'il ne souhaitait pas voir figurer cette proposition dans son programme présidentiel car il estimait que le temps n'était pas venu et que ce n'était pas d'actualité", a déclaré le porte-parole du gouvernement. Le ministre de l'Immigration Eric Besson s'est lui aussi déclaré favorable à ce droit mais "à long terme".

Lien entre citoyenneté et droit de vote

Le ministre de l'Agriculture Bruno Lemaire, s'est lui aussi déclaré opposé à ce droit. Il a jugé ce débat "pas responsable", estimant nécessaire de garder "le lien avec la citoyenneté".

"Je crois que c'est très important et que c'est la sagesse que s'en tenir au lien entre citoyenneté et droit de vote", a déclaré Bruno Lemaire sur France 2.

Estimant que "le droit de vote est quelque chose d'essentiel dans la vie démocratique" et "qu'il ne faut pas le banaliser", le ministre estime que ce lien est "le critère le plus solide".

"Ont droit de vote en France tous ceux, pour les élections nationales, qui ont la citoyenneté française, et pour les élections locales, tous ceux qui ont la citoyenneté européenne, ce qui est déjà à mon avis une avancée majeure et significative", a-t-il poursuivi.

Débat sorti du chapeau du PS

Le ministre s'est également étonné que le "Parti socialiste sorte ce débat de son chapeau à quelques mois des régionales".
La patronne du PS, Martine Aubry, a annoncé mardi le dépôt d'une proposition de loi en faveur du droit de vote des étrangers, hors Union européenne, aux élections locales.

"Personnellement, je ne trouve pas cela responsable de sortir cela au moment où nous débattons de toute sorte d'autres choses", a observé Bruno Lemaire.

"La population française n'y est pas favorable"

A l'instar du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, le ministre du Budget Eric Woerth s'est prononcé contre l'octroi de ce droit, affirmant "que la population française n'y est pas favorable".

"Moi je ne suis pas favorable à cela parce que la population française n'y est pas favorable", a déclaré sur LCI Eric Woerth.
"Il peut y avoir débat, il y a toujours débat et c'est bien naturel", a poursuivi le ministre qui est également trésorier du parti présidentiel. "Je ne suis pas favorable à cela, l'UMP n'est pas favorable à cela non plus", a-t-il insisté.

"La liberté d'écrire ce qu'on souhaite"

Il n'a toutefois pas condamné le fait que le ministre chargé de l'Immigration Eric Besson, un transfuge socialiste devenu secrétaire général adjoint de l'UMP, se soit déclaré en faveur de ce droit dans un livre.

"On n'a jamais tort d'écrire quoi que ce soit, il y a quand même la liberté d'écrire ce qu'on souhaite", a assuré Eric Woerth, soulignant que son collègue avait exprimé "une opinion à long terme", a-t-il souligné.

Transfuge du PS devenu secrétaire général adjoint de l'UMP, Eric Besson, a estimé dimanche qu'il fallait "aller à terme" vers le vote des étrangers, fixant comme horizon les "dix ans à venir".

Mardi, il a confirmé sa position "à titre personnel", tout en estimant "contreproductif" d'"agiter (...) ce débat" en "période de tension".

Source : Le Nouvel Observateur

Un tribunal d'Amsterdam a rejeté mercredi une requête du député d'extrême droite néerlandais Geert Wilders, réalisateur du film anti-islam "Fitna", contre l'acte d'accusation du parquet qui le poursuit notamment pour incitation à la haine raciale.

La requête de M. Wilders, qui conteste les poursuites dont il fait l'objet, est "non recevable", a indiqué le tribunal dans un communiqué publié mercredi soir.

M. Wilders, 46 ans, est accusé d'avoir insulté les musulmans et d'avoir incité à la haine et à la discrimination à leur égard pour avoir comparé le Coran au "Mein Kampf" d'Adolf Hitler, selon l'acte d'accusation dont l'AFP a obtenu une copie.

Il est également poursuivi pour incitation à la haine et à la discrimination envers les personnes d'origine étrangère, notamment marocaine, pour des propos tenus dans la presse et sur internet.

Le fondateur et chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150) comparaîtra le 20 janvier à Amsterdam pour une audience de procédure préalable à son procès, dont la date n'est pas encore fixée. Il encourt jusqu'à un an de prison ferme ou 7.600 euros d'amende.

M. Wilders avait mis en ligne, en mars 2008, un film de 17 minutes intitulé "Fitna" ("Discorde" en arabe), destiné à montrer ce qu'il considère comme le caractère "fasciste" du Coran.

Le 21 janvier 2009, la cour d'appel d'Amsterdam avait ordonné au parquet d'engager des poursuites contre M. Wilders, qui dénonce un "procès politique".

Des dizaines de plaintes avaient été déposées contre le député, mais le parquet national des Pays-Bas avait estimé en juin 2008 que son film, comme ses déclarations à la presse, ne justifiaient pas des poursuites. Selon lui, ils s'inscrivaient "dans le cadre du débat public".

Des plaignants avaient alors fait appel.

Source : AFP/La Croix

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a eu, mercredi à Algésiras (Sud de l'Espagne), une intense activité axée sur différents aspects concernant les marocains établis dans cette ville et sa région.

Ainsi, M. Ameur a tenu une réunion de travail avec des représentants des autorités locales, notamment le maire d'Algésiras, M. Tomas Herrera, le sous-délégué du gouvernement andalou dans cette ville, Rafael Pelayo, le président de l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras, M. Manuel Moron Ledro et le coordonateur de l'Administration générale de l'Etat, M. José Andrés Hoyo Del Moral.

M. Ameur a qualifié d"'importante" cette réunion, ajoutant qu'elle a été marquée par une convergence de vues sur l'ensemble des questions abordées.

"Nous avons convenu de la mise en oeuvre de plusieurs actions en faveur des Marocains résidant à l'étranger (MRE) aussi bien en Espagne que dans le Royaume", en partenariat également avec les différentes institutions et ONG chargées des sujets ayant trait à l'immigration, a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP à l'issue de cette réunion.

M. Ameur a fait savoir, par ailleurs, que le représentant du gouvernement central à Algésiras a confirmé, lors de cette réunion, l'orientation des autorités espagnoles vers un traitement de souplesse avec les demandes de renouvellement des titres de séjours des Marocains qui se sont retrouvés au chômage à cause de la crise économique et la prise en considération de leur situation.

Le maire d'Algésiras, M. Tomas Herrera, a qualifié cette réunion de "positive", soulignant que la communauté marocaine établie dans cette ville et sa région fait preuve d'une parfaite intégration et entretient d'excellentes relations avec la société d'accueil.

Il s'est félicité de la coopération existant dans les domaines économique, culturel, social et de formation, entre des institutions à Algésiras et des partenaires aux Maroc, plaidant pour le développement et la redynamisation de cette coopération.

M. Herrera a fait part, dans ce sens, de la volonté de la ville d'Algésiras d'établir un jumelage avec l'une des villes marocaines.


Le président de l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras, M. Manuel Moron Ledro, a mis l'accent, pour sa part, sur la grande collaboration entre les autorités espagnoles et marocaines pour la réussite de l'Opération Transit des MRE.


Le ministre marocain s'est réuni également avec des acteurs sociaux à Algésiras actifs notamment dans les domaines de l'immigration, de la femme et de l'enfance.


Lors de cette réunion, M. Ameur a fait part de la volonté et de la disposition de son département de mettre en place un plan d'action avec les fondations et institutions actives dans ces champs d'action, qui pourra déboucher sur des accords de partenariats.

Il a mis en exergue, à ce propos, la possibilité de l'organisation d'événements visant à expliquer aux MRE les dispositions du code de la famille et la création de bibliothèques destinées aux enfants marocains issus de l'immigration qui disposeront d'ouvrages et de revues à même de contribuer au renforcement de leurs liens avec le Maroc.


Les représentants des associations et institutions ayant pris part à cette rencontre ont présenté au ministre marocain un aperçu sur les différentes actions entreprises en faveur des MRE, notamment des enfants et des femmes, et des projets de coopération avec des partenaires marocains notamment dans le nord du Royaume.


M. Ameur a effectué, par la même occasion, une visite au port d'Algésiras, une infrastructure par où transite la plus grande partie de la communauté marocaine à l'étranger pour passer leurs vacances au Royaume.


Il a visité également le siège de la Fondation des deux rives qui réalise plusieurs projets de coopération dans le domaine culturel avec des partenaires marocains.


Ces activités se sont déroulées en présence du consul général du Royaume à Algésiras, M. Sellam Berrada.


M. Ameur effectue du 10 au 17 janvier une visite de travail en Andalousie, à Valence et en Catalogne, qui s'inscrit dans le cadre des rencontres institutionnelles de communication avec les MRE, menées pour s'enquérir de leurs conditions et les informer des actions entreprises en leur faveur, ainsi que des derniers développements de la cause nationale.

Source : MAP

Mercredi, Frédéric Lefebvre (UMP) affirmait que les Français ne veulent pas en entendre parler aujourd'hui, après que le PS eut proposé mardi une loi du PS en ce sens.

55% des Français sont favorables au vote des étrangers (hors UE) aux élections locales, tandis que 42% y sont opposés, selon un sondage CSA pour le Parisien-Aujourd'hui en France publié jeudi.

23% sont très favorables et 32% assez favorables à l'extension du droit de vote pour les élections locales, c'est-à-dire municipales, cantonales et régionales. 20% y sont assez opposées et 22% très opposées.

77% des personnes favorables sont des sympathisants de gauche contre 28% de sympathisants de droite.

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, avait affirmé mercredi que la majorité entendait «respecter» la position des Français qui ne veulent pas «entendre parler aujourd'hui» de l'octroi du droit de vote aux étrangers.

La première secrétaire du PS Martine Aubry a annoncé le dépôt à l'Assemblée nationale d'une proposition de loi sur la question du vote, prenant au mot le ministre de l'Immigration Eric Besson, qui s'y est récemment déclaré favorable à long terme.

La patronne du PS a aussi interpellé Nicolas Sarkozy, qui s'était également prononcé en faveur du droit de vote des étrangers lors de la campagne présidentielle en 2007, sans toutefois retenir cette option dans son programme.

L'idée d'accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales ne date pas d'hier, puisqu'elle faisait déjà partie des 110 propositions de François Mitterrand pour la présidentielle de 1981. Une fois au pouvoir, le président socialiste avait jugé que le pays n'était pas prêt à cette réforme.

Le député UMP Thierry Mariani a reproché mardi à la gauche de «raviver les tensions» à des fins électoralistes, accusant le PS de ressortir «les vieilles ficelles qui ont fait le succès de Mitterrand».

Source : AFP/Libération

Le film marocain "Marock", de la réalisatrice Laila Marrakchi, sera projeté dans le cadre du cycle du cinéma "l'amour dans le cinéma arabe", organisé dans les villes d'Almeria et Grenade (sud de l'Espagne) du 8 janvier au 22 février prochain.

Cette manifestation, initiée par la Casa Arabe (la Maison Arabe) en collaboration avec la Filmothèque d'Andalousie, sera marquée par la projection d'autres films comme "Dunia" de Jocelyne Saab (Liban), "Rouge Oriental" de Raja Amari (Tunisie), "Insomnie" de Salah Abou Seyf (Egypte) et "Un verre et une cigarette" de Niazi Mustapha (Egypte).

Créée en 2006, la Maison Arabe vise à promouvoir le dialogue et le débat entre le monde arabe et l'Espagne tout en améliorant les échanges culturels entre les deux civilisations.

Elle vise également à renforcer les liens hispano-arabes à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.

Source : MAP

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