samedi 30 novembre 2024 02:45

Le Maroc considère le phénomène de l'émigration comme un signe de richesse et de diversité et une source d'enrichissement pour sa culture et sa civilisation, a souligné SM le Roi Mohammed VI, dans un message adressé à l'ouverture, samedi, du 33ème Festival culturel international d'Asilah.

"Le Maroc, en tant que pays d'accueil, émetteur et point de transit de l'émigration, n'éprouve aucune crainte face à ce phénomène. Il le considère plutôt comme un signe de richesse et de diversité, et une source d'enrichissement pour sa culture et sa civilisation ", a affirmé le Souverain dans ce message, dont lecture a été donnée par le secrétaire général de la Fondation du Forum d'Asilah, M. Mohammed Benaissa.

Selon le Souverain, l'émigration, en tant que phénomène profondément ancré dans l'histoire, est, au fond, une expression de l'aventure humaine dans sa plus belle illustration et sa plus noble acception et traduit, en effet, une profonde propension chez l'être humain à investir de nouveaux horizons, et à découvrir les autres cultures, les autres civilisations du monde.

"L'émigration est, de ce fait, un facteur efficient de convergence et de brassage des cultures et des civilisations humaines. Elle constitue, de surcroît, un puissant ingrédient de la coexistence des humains et du rapprochement des peuples", a indiqué le Souverain.

Pourtant, les approches sécuritaires, combinées aux politiques préventives, a insisté le Souverain, ont contribué à éclipser le visage humain et culturel de ce phénomène, et à en occulter les aspects les plus positifs. Ceci a eu pour effet de favoriser la diffusion de la pensée simpliste et réductrice et de disséminer les préjugés erronés sur les émigrés, surtout dans cette conjoncture économique mondiale difficile, marquée par la stagnation de la machine économique et le recul des attributs de l'affluence et de la prospérité, a encore souligné SM le Roi.

A cet égard, le Royaume du Maroc qui a pris l'initiative d'accueillir en 2006, la première conférence euro-africaine sur l'émigration et le développement, ne cesse d'exhorter les pays d'accueil, dans le cadre de la politique de coopération, de dialogue et de concertation, à tenir compte les spécificités des émigrés et à les aider à surmonter les difficultés d'intégration et d'insertion dans les sociétés d'accueil, tout en combattant les démons de l'exclusion, du racisme et de la xénophobie, a poursuivi le Souverain, appelant les Etats émetteurs à veiller à la concrétisation des politiques convenues entre les différentes parties.

En plaidant sincèrement pour une telle politique qui repose sur une approche globale et intégrée, et une vision équilibrée et équitable de la question de l'émigration, le Maroc se fonde, en fait, sur les principes universels et humains, et aussi sur les valeurs généreuses de notre religion qui prône la fraternité et la concorde, a indiqué SM le Roi.

Pour autant, ajoute le Souverain, "nous ne manquons pas d'exprimer nos regrets face à l'amalgame que font certains en liant l'Islam à des groupes extrémistes".

Dans ce sens, SM le Roi a précisé que l'adoption d'une politique alternative en la matière, loin des velléités d'exclusion et d'ostracisme, est une responsabilité qui incombe non seulement aux gouvernements, mais aussi aux instances et organisations non gouvernementales et aux milieux académiques et intellectuels, plus particulièrement les médias qui, débordant les frontières et jetant des ponts solides entres les cultures et les civilisations, posent les fondements d'une identité universelle interactive et dynamique.

A cet égard, le Souverain a appelé ces instances jouer le rôle responsable qui leur incombe, en agissant auprès des décideurs et des différents segments de l'opinion publique, pour favoriser l'ancrage des valeurs de tolérance, de coexistence et d'interaction positive entre les civilisations. "C'est là un préalable essentiel à l'instauration de la sécurité, de la paix et de la stabilité", a-t-il ajouté.

"Nous assistons aujourd'hui à l'éclosion d'un modèle de civilisation universel, mêlant harmonieusement les caractéristiques et les composantes culturelles propres aux différents peuples. Mais un défi persiste et nous interpelle tous, dans les pays du Nord, comme dans ceux du Sud. Il s'agit de savoir dans quelle mesure nous sommes capables de faire nôtre cette tendance à l'universel, tout en veillant au respect du pluralisme culturel, des vertus du dialogue et d'estime mutuelle, et du droit à la différence et à la diversité", a noté le Souverain.

2/7/2011

Source : MAP

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Des bureaux de vote seront organisés dans les ports pour faciliter le vote des Marocains de l’étranger qui retournent au pays pour l’été

 « Dommage que le mouvement du 20 février appelle au boycott du référendum. » L’écrivain Abdellatif Laâbi vivant en France et très impliqué dans le mouvement contestataire pour impulser un changement démocratique au Maroc (1) appelle, lui, à participer au référendum sur le projet de réforme constitutionnelle qui se tient demain au Maroc.

« L’appel au boycott est une pratique des années de plomb du temps du règne d’Hassan II, quand il n’y avait pas d’alternative », explique-t-il. « Aujourd’hui le peuple du non qui veut une constitution réellement démocratique devrait pouvoir se compter afin de continuer le combat dans la perspective des élections législatives de 2016 », estime-t-il.

Boycott

L’association des travailleurs maghrébins de France s’est pourtant rangée du côté du boycott en soutien au mouvement du 20 février. Plusieurs associations de marocains de l’étranger ont, inversement, fait le choix de la mobilisation et du vote en faveur du oui.

Le projet de nouvelle constitution accorde une grande importance aux Marocains de l’étranger. Il reconnaît notamment la double citoyenneté, fait valoir Driss el Yazami, président du conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME). « C’est fondamental pour les Marocains de l’étranger qui s’enracinent dans leur pays d’accueil – ils sont la première population à se faire naturaliser – mais restent très attachés à leur pays ».

Les tenants du boycott feront d’autant moins entendre leur voix qu’ils seront noyés parmi les abstentionnistes. Les Marocains sont en effet peu tournés vers les urnes : ils s’étaient abstenus à 63 % pour les législatives de 2007 et 70 % pour les communales de 2009.

Facilier le vote des Marocains de l’étranger

La participation est l’un des enjeux du scrutin de vendredi 1er juillet. Pour la renforcer, le pouvoir marocain a mis tout en œuvre pour faciliter le vote de la puissante communauté des Marocains de l’étranger, laquelle compte quatre à cinq millions de ressortissants, soit 12 à 15 % de la population marocaine, vivant à 80 % en Europe.

Pour leur permettre de se rendre dans l’un des 526 bureaux de vote dans les ambassades et consulats, le vote sera ouvert pendant trois jours, les 1er, 2 et 3 juillet au lieu du seul 1er juillet pour le Maroc.

Des bureaux seront même installés dans les ports du sud de l’Europe, notamment Almeria et Algesiras en Espagne et Sète en France, point de passage des Marocains de l’étranger qui retournent au pays pour l’été. Nombre d’entre eux ont déjà pris la route du bled. « Ils ont avancé leurs vacances d’été pour revenir au mois d’août passer le ramadan en famille dans leur pays de résidence », précise Driss el Yazami

30/6/2011, Marie Verdier

Source : La Croix

Les conditions de travail des immigrés de l’Europe de l’Est dans l’UE, très précaires, rappellent celles des Turcs il y a quarante ans. Loin des rêves d’Eldorado, ceux-ci sont confrontés à l’exploitation économique, les sous-salaires et l’absence de sécurité sociale.

Victimes aujourd’hui des mêmes souffrances que celles des immigrés turcs des années 60 et 70, les immigrés d’Europe de l’Est et des pays Baltes peinent à la tâche dans des secteurs où ils doivent travailler pour des salaires bien inférieurs au SMIC. L’adhésion de leurs pays à l’UE leur a ouvert la porte de l’Europe occidentale. Mais écrasés sous le joug du règne communiste de longues années durant, les pays d’Europe de l’Est démocratisés dans les années 90 étaient tout de même éloignés du niveau économique européen. Avec la levée du visa, les migrations furent donc très importantes. Les pays les plus touchés par cette hémorragie migratoire sont la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie et les pays Baltes. Mais ces rêves de richesse ne deviennent pas toujours réalité : dans la majorité des cas, ces « esclaves modernes » n’ont pas de couverture sociale. Les déceptions et les pertes de ces immigrés s’accumulent donc au fur et à mesure.

La tragédie de Sjaz le Polonais

Ouvrier dans le bâtiment, le plus grand rêve du Polonais Sjaz était de rendre sa famille heureuse. Afin de réaliser son vœu, Sjaz s’était déjà rendu en Belgique, mais refusant de travailler au noir, il retourna en Pologne. Une entreprise polonaise envoyant des ouvriers au Danemark lui présenta une deuxième opportunité. Leur faisant confiance, Sjaz fit ses adieux à sa famille et s’en alla pour le Danemark. La somme promise de 16.000 couronnes de salaire par mois était un rêve pour lui. Arrivé au Danemark en août 2010, Sjaz commença tout de suite son activité. Travaillant 10 à 12 heures par jour, il n’avait aucun week-end. A la fin du mois, percevant un salaire de 5.000 couronnes, soit 20 couronnes de l’heure, il fut choqué. Le salaire minimum au Danemark était normalement de 96 couronnes de l’heure. La firme invoqua des « frais de logement et de transport » déduits du salaire. Sjaz continua son travail, pensant qu’il pourrait « revendiquer ses droits » plus tard, mais un accident bouleversa sa vie. Perdant son équilibre alors qu’il se trouvait sur le toit de son lieu de travail, Sjaz tomba d’une hauteur de 7 mètres. Ses pieds, ses bras et ses côtes furent fracturés et sa moelle épinière endommagée. Emmené à l’hôpital par ses collègues, il fut hospitalisé en soins intensifs. Son entreprise le rémunéra de 5.000 couronnes pour ses quinze jours de travail et le remercia. Ne sachant pas à qui s’adresser, l’hôpital le pris en charge pendant deux mois et demi. La facture s’élevant à 2,5 millions de couronnes, l’administration de l’hôpital fit en sorte que la Pologne reprenne en charge son ressortissant. Mais Varsovie refusa qu’il rentre au pays sous prétexte que l’accident avait eu lieu « à l’étranger. » Sous traitement à l’hôpital de Poznan, les rêves de richesse de Sjaz prirent fin quand on lui annonça qu’il devrait passer le restant de sa vie en chaise roulante.

La fuite des cerveaux étrangers

Ces immigrés de l’Est vivent aujourd’hui les mêmes problèmes que les Turcs, il y a 40 ans. Dépassant même la limite des 40 heures par semaine pour un misérable salaire, sans garanti ni assurance, ces personnes endurent toutes ces peines pour accéder à une vie meilleure. D’après les statistiques, 480.000 étrangers, dont 60.000 Turcs vivent au Danemark. Comparée aux Turcs qui y vivent depuis plus de 40 ans, la présence de ceux venant de l’Europe de l’Est est très récente. La vague d’immigration qui a commencé après la chute du mur de Berlin n’a réellement décollé qu’en 2004, lors de leur adhésion à l’Union européenne, et en 2008, quand les frontières furent complètement ouvertes. Ces immigrés de l’Est étaient synonymes de profits élevés pour les employeurs grâce à une main-d’œuvre à bas prix, surtout dans les secteurs de l’agriculture, du nettoyage et du bâtiment. Mais la perte d’impôts de 10 milliards de couronnes chaque année causée par le nombre croissant d’ouvriers sans-papiers a mis les autorités en alerte. Une des caractéristiques des immigrés turcs des années 60 et 70 était leur faible niveau d’étude. Or, d’après les recherches effectuées sur les Polonais par le FAOS, le Centre de Recherche des Relations de Travail de l’Université de Copenhague, 95 % des Polonais de la capitale danoise sont diplômés du lycée ou de l’université.

« Donner un bel avenir à mes enfants »

Plus de 50 % de ces personnes travaillent dans le secteur du nettoyage. Sören Kaj Andersen du FAOS attire l’attention sur la fuite des cerveaux : « Ces dernières années, on constate un manque croissant d’enseignants qui partent en Angleterre dans l’espoir de gagner plus. La plupart d’entre eux ont un salaire plus élevé en travaillant dans un dépôt qu’en exerçant leur métier de professeur. Mais les enseignants ne se remplacent pas comme les ouvriers dans le bâtiment » déclare-t-il. Une autre personne concernée par ce cas est Madars Kleinbergs, ancien commissaire et directeur-adjoint de l’Interpol de Lettonie. Parti au Danemark avec sa famille en juin dernier, Kleinbergs raconte : « J’avais un métier que tout le monde enviait, mais j’avais le ventre vide. Quel est l’intérêt d’être un policier gradé si on ne vit pas une vie tranquille ? » explique-t-il. Gagnant alors 5.000 couronnes en tant que chef de police, il gagne aujourd’hui un salaire de 18.000 couronnes en distribuant des journaux et en travaillant dans des fermes. Rester en Lettonie, Kleinbergs en est arrivé au point de qualifier cela de « stupidité. » « C’est bien d’être patriote » commence-t-il, « mais au final, tout va de plus en plus mal. » Avouant tout de même qu’il n’a pas la conscience tranquille, il dit avec franchise : « Bien sûr que j’aimerai exercer un métier aussi prestigieux qu’en Lettonie, mais mon avenir est ici aujourd’hui. Même si je ne vis pas dans de bonnes conditions, je ferais tous pour donner un bel avenir à mes enfants. »

 
 

30/6/2011, HASAN CÜCÜK

Source : Zamane France

Les consultations annuelles du HCR avec ses partenaires non gouvernementaux ont débuté mardi à Genève avec l'examen des problèmes croissants auxquels sont confrontées les agences humanitaires dans un contexte de crises persistantes et se multipliant.

« Depuis le début de l'année, nous avons été témoins d'une multiplication des crises, dont beaucoup d'entre elles étaient totalement imprévisibles, avec un impact significatif en termes de déplacement de population. Mais [parallèlement] il semble que les crises prolongées ne cesseront jamais », a indiqué António Guterres, le chef du HCR, en faisant référence au récent conflit en Côte d'Ivoire, aux soulèvements en cours en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ainsi qu'à l'instabilité en Afghanistan, en Iraq, en Somalie et au Soudan.

Cette conférence de trois jours réunit des participants de 211 ONG représentant 72 pays. Les délégués discuteront des problèmes relatifs à l'assistance et à la protection des personnes déracinées.

« L'accent doit être mis sur les réfugiés en milieu urbain, les droits fonciers et patrimoniaux, les déplacés internes et les problèmes relatifs à l'apatridie qui ne figuraient pas à l'agenda il n'y a encore pas si longtemps », a indiqué Julien Schopp, spécialiste des politiques au Conseil international des agences bénévoles (ICVA), qui a aidé à organiser cette réunion. « Il est nécessaire de faire le point et d'examiner les moyens avec lesquels nous pouvons renforcer le régime de protection. »

Les demandeurs d'asile bénéficient d'un accès plus limité aux pays où ils peuvent recevoir une protection alors que le traitement de leur demande d'asile devient moins équitable. António Guterres a indiqué que ceci était principalement dû aux opinions négatives du public dans certains pays développés envers les demandeurs d'asile, les migrants et les étrangers en général. Il a lancé une mise en garde sur une tendance similaire qui apparaît également dans les pays en développement suite à de récents changements de politiques comme en Afrique australe.

L'accès est imprévisible, et cela accroît le risque pour les acteurs humanitaires, a noté le Haut Commissaire. « Les restrictions que les gouvernements mettent en oeuvre sur l'accès humanitaire, sur la base de considérations politiques et les assertions de souveraineté nationale qui viennent parfois au détriment de la réponse aux besoins humanitaires, est un autre domaine où il n'y a eu aucune amélioration par rapport à l'année dernière. »

Il a ajouté, « avec la tendance du rétrécissement de l'espace d'asile combiné celui de l'espace humanitaire, je sens que les choses vont encore empirer avant de commencer, espérons-le, à s'améliorer un jour. »

Lorsque la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés a été établie il y a 60 ans, on comptait 2,1 millions de réfugiés. Aujourd'hui, il y a près de 44 millions de personnes déracinées à travers le monde. Quelque 7,2 millions d'entre elles sont des réfugiés prolongés qui, dans certains cas, sont exilés depuis plusieurs décennies. Les ONG ont été essentielles pour leur venir en aide, y compris dans certains des lieux les plus isolés au monde. Le HCR travaille actuellement avec un réseau de 700 ONG à travers le monde.

30/6/2011

Source : newspress

Plus de 400 mineurs d'âge non accompagnés, arrivés récemment sur l'île italienne de Lampedusa parmi les réfugiés venus en bateau d'Afrique du Nord, y restent bloqués dans des conditions sanitaires précaires, a averti jeudi l'ONG Save the Children.

L'organisation humanitaire a appelé le gouvernement italien à prendre des mesures rapides, soulignant que, selon la loi italienne, les mineurs devraient être placés dans des familles d'accueil sur le continent et non pas rester sur l'île dans les mêmes camps que les réfugiés adultes.

"Il est absolument impossible que les mineurs restent plus longtemps à Lampedusa dans ces conditions complètement inadaptées", a déclaré dans un communiqué Raffaella Milano, dirigeante de la section européenne de Save the Children Italie.

La plupart des mineurs bloqués à Lampedusa ont 16 ou 17 ans, mais quelques-uns ont seulement 12 ans, selon l'ONG. Près de la moitié d'entre eux se trouvent sur l'île depuis plus d'un mois, logés dans un centre pour réfugiés ou sur une ancienne base militaire.
Certains dorment dans des bureaux ou sur le sol dans des "conditions sanitaires précaires", il n'y a pas d'équipements pour les occuper et pour des raisons de sécurité, ils n'ont pas le droit de quitter les installations pendant la journée, explique l'ONG.

Save the Children a adressé un appel au gouvernement italien, signé par quelques-uns des enfants bloqués à Lampedusa et venus du Bangladesh, du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, de Guinée, de Côte d'Ivoire, de Libye, de Somalie et du Tchad.

01/07/11, (belga)

Source : 7sur7

Selon M. Ducarme, "les activités politiques sont à proscrire" dans les mosquées, d'autant plus que certaines d'entre elles sont en voie de reconnaissance par l'Etat et qu'elles bénéficieront d'un financement public.

Le député fédéral Denis Ducarme (MR) a protesté jeudi contre l'installation de bureaux de vote dans certaines mosquées belges, à l'occasion du référendum constitutionnel marocain. Selon M. Ducarme, "les activités politiques sont à proscrire" dans les mosquées, d'autant plus que certaines d'entre elles sont en voie de reconnaissance par l'Etat et qu'elles bénéficieront d'un financement public.

L'organisation du vote dans les mosquées confirme par ailleurs "l'ingérence persistante des Etats étrangers dans l'organisation du culte islamique en Belgique", a ajouté M. Ducarme, évoquant au passage les tensions autour de l'exécutif des Musulmans.

La communauté marocaine de Belgique, forte de plus de 300.000 membres, pourra voter vendredi, samedi et dimanche, de 08h00 à 20h00, dans l'un des 23 bureaux ouverts pour l'occasion. Dix bureaux sont prévus à Bruxelles, notamment au sein des deux ambassades (auprès de la Belgique et auprès de l'Union européenne) et au consulat général, mais plusieurs mosquées et associations marocaines ont également accepté de mettre une salle à disposition.

30/06/2011

Source : Lalibre.be Belga

 

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