Le mouvement régionaliste d'extrême droite Alsace d'Abord a déposé plainte à Strasbourg pour "discrimination" suite à la décision de la chaîne de restauration rapide Quick d'augmenter le nombre de ses établissements entièrement halal, a annoncé lundi son président.
"Ces restaurants étaient des lieux d'accueil, de mixité, et voilà qu'on change les règles et on réserve de fait ces établissements à la population musulmane", a dénoncé Jacques Cordonnier lors d'une conférence de presse.
"J'ai pensé qu'il était important d'alerter le procureur de la République sur le projet de Quick. Quand on lit l'article 225-1 du Code pénal, on se rend compte que le délit de discrimination à raison d'une appartenance religieuse est clairement caractérisé", a-t-il fait valoir.
La plainte a été déposée vendredi, a précisé le responsable du mouvement régionaliste, qui revendique 300 adhérents et a obtenu 4,98% des voix aux dernières élections régionales. "Nous avons également saisi la Halde", la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, a ajouté M. Cordonnier.
Le parquet de Strasbourg a indiqué ne pas avoir encore reçu la plainte.
L'enseigne de restauration rapide Quick a annoncé la semaine dernière qu'elle étendait de 8 à 22 le nombre de ses restaurants ne proposant que de la viande halal. Sur les 14 nouveaux établissements halal, deux sont situés en Alsace.
La municipalité (PS) de Strasbourg avait dans un premier temps estimé cette nouveauté de Quick "inopportune", avant d'afficher une position plus neutre, soulignant qu'il s'agissait d'une initiative privée.
M. Cordonnier, qui assure ne pas avoir "de démarche critique systématique vis-à-vis de l'islam", a fustigé de son côté une décision prise "pour des raisons purement mercantiles" et qui va selon lui contribuer "à ghettoïser encore plus les quartiers" à forte population musulmane.
Il dénonce en particulier le fait que le client qui se rend dans les restaurants halal "participe, qu'il le veuille ou non, au financement de certaines organisations musulmanes qui délivrent les certifications de l'abattage halal".
Source : La Croix/AFP
Même s’ils ne présentent pas leur plus fière allure ces derniers temps, les Lions de l’Atlas semblent encore disposer d’un potentiel de séduction, surtout auprès de certains binationaux qui se disent prêts à en porter les couleurs. Ainsi après El Arabi, et en attendant Carcela, d’autres nouveaux Marocains résidant à l’étrange pourraient intégrer la sélection dans les années à venir.
Il faut croire que les nominations de Pim Verbeek et Eric Gerets pourraient à la longue, apporter plus que des résultats sportifs aux Lions de l’Atlas. Il se trouve que ces deux hommes, respectivement originaires des Pays-Bas et de Belgique, pourraient aider le Royaume à rallier de jeunes binationaux de ces pays à la bannière marocaine.
Les manœuvres dans ce sens semblent déjà bien engagées, puisqu’il semblerait que Gerets ait réussi à convaincre le Maroco-Belge du Standard Liège, Mehdi Carcela d’opter pour les Lions de l’Atlas, même si pour le moment rien n’a été confirmé.
De son côté, le Néerlandais Pim Verbeek, nouveau directeur technique national, aurait prospecté du côté des Pays-Bas. Selon la presse locale, Verbeek se serait penché sur les cas de trois jeunes issus du centre de formation du PSV Eindhoven, d’où est issu Ibrahim Afellay. Les joueurs en question se nomment Imad Najah, Younes Mokhtar, et Zakaria Labyad.
Le technicien néerlandais aurait proposé à ces jeunes joueurs d’intégrer la sélection olympique, en vue des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Une proposition qui semble avoir eu un écho favorable. En effet, les deux premiers auraient donné leur accord, et le troisième serait hésitant. « Mon cœur bat pour le moment à la fois pour les Pays-Bas et le Maroc » aurait ainsi déclaré Labyad, qui est déjà international chez les moins de 19 ans néerlandais.
En plus de ces jeunes joueurs, Verbeek aurait aussi approché Ismail Aissati et Nordin Amrabat, tous deux ayant fait leurs armes dans les sélections de jeunes des Pays-Bas. Les deux joueurs se seraient également montrés réceptifs, et pourraient recevoir des convocations pour les prochaines joutes des Lions de l’Atlas. Ces renforts, à ajouter aux présences dans le noyau actuel de Mounir El Hamdaoui, Mbark Boussoufa et peut-être bientôt Mehdi Carcela, font prendre à la bande à Chamakh un sérieux accent néerlandais.
Source : Yabiladi
Le Maroc participe à la dixième édition du Festival édition Madrid des nouveaux créateurs (FEM). Les galeries Shart, 121, l’Institut national des Beaux arts de Tétouan et l’Appartement 22 seront de la partie à la nuit blanche pour fêter le 10e anniversaire du FEM organisé par la Fondation Témas de Arté du 8 au 12 septembre prochain. Sur la place Sanchez Bustillo face au prestigieux Musée Reina Sofia seront présentés à cette occasion les œuvres vidéos de Lamia Naji «I Love Cat » et « Gigabytes de Piedra » de Diego Moya. Les deux œuvres représentent la galerie Shart. La première œuvre est un travail réalisé par la photographe en 2003 et traite de la quête de soi à travers une série d’images réalisées dans les nuits nocturnes de Madrid où toute une génération de clubbers ont célébré une nouvelle ère éphémère musicale. La seconde œuvre est signée Diego Moya. Elle a été filmée à Asilah en 2009. C’est une vidéo où les analogies entre l’homme et la pierre sont démontrées par juxtaposition d’empreintes de roches érodées et de photographies prises par Célia Sanchez. Ce travail était au centre d’une exposition itinérante dans les Instituts Cervantès au Maroc et en Espagne. Mohamed El Baz va, quant à lui, représenter la galerie 21. Son œuvre vidéo est une promenade. Plusieurs éléments de son quotidien prennent feu, des journaux, des vêtements, des jouets. «Comme un sacrifice sans cesse remis en scène, je tente de répondre à la violence environnante » explique l’artiste. Mohamed El Baz a réalisé depuis 1993 un projet intitulé « Bricoler l’incurable ». Toutes les manifestations auxquelles il a pris part sont considérées comme dès détails de ce vaste projet. Chaque exposition est, dés lors, un fragment de cet ensemble, les « détails de ce vaste projet se retrouvent d’un lieu à l’autre et s’adaptent à chaque nouveau contexte. La présence marocaine à cet événement regroupée autour du concept « Maroc contemporain ». Le commissaire et le président de la Fondation Temas de Arte souligne que de ce projet vont naître des lumières, des couleurs et des sons qui vont émerger du blanc de l’écran pour constituer des histoires ou des représentations produites par l’imaginaire.
Source : Le Soir
Dans le métro déjà, ils discutaient : «Les petits ruisseaux font les grandes rivières…» Arrivés place de la République, au départ du cortège parisien «contre la xénophobie», samedi, Daniel a dit à Michel: «Si on se perd, on se retrouve ici !» L’un a 80 ans l’autre 83. Ça faisait huit ans qu’ils n’avaient pas manifesté. «Nous sommes protestants. On a toujours défendu les minorités. On ne manifeste pas pour la classe ouvrière ou je ne sais quoi : on ne sera pas là mardi, c’est une négociation de syndicats. Mais aujourd’hui, c’est autre chose, c’est les droits de l’homme !»
Hortefeux a sans doute eu tort de mépriser la colère d’une partie de la société civile, en déclarant samedi soir : «Les manifestations de ce jour n’ont rassemblé que quelques dizaines de milliers de personnes. C’est sans aucun doute une déception pour leurs organisateurs.» Les marcheurs étaient pourtant 77 300 en France, selon le ministère de l’Intérieur, près de 150 000 selon les dernières estimations, hier soir, des organisations. En comparaison, en février 1997, la manif «contre la xénophobie» et les lois Debré avait regroupé 100 000 personnes à Paris (33 000 selon la préfecture). «On n’en attendait pas autant, dit Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme. Il n’y avait pourtant pas de gros moyens d’organisation ni de transport.»
Novices. On marchait entre amis, avec poussette, mais sans trop de banderoles. Plus qu’à l’accoutumée, il y avait des novices, comme Géraldine, la trentaine : «C’est mon premier engagement civique. Je n’ai jamais manifesté. A côté de chez moi, il y a des Roms et ils me touchent.» C’était le pari des ONG : des personnes peu militantes, mais outrées par une politique jugée «raciste».
Un avant-goût de la manifestation de demain ? Bien sûr, les militants seront là à nouveau. Et les syndicalistes, qui se sentent «chauffés» par cette première journée. «Les retraites c’est important mais c’est un débat, on est d’accord ou pas, ça se discute… La lutte contre la stigmatisation des Roms et des étrangers, c’est plus que ça, c’est épidermique», dit un jeune juriste. «Beaucoup des manifestants de samedi ont le profil de ceux du 1er mai 2002 lorsque Le Pen est arrivé au second tour [la manifestation avait rassemblé plus d’un million et demi de personnes, ndlr], elles ne se mobiliseront pas de la même manière pour les retraites, reconnaît Dubois. Mais le succès de cette journée est mobilisateur, c’est un indice de la réactivité du mouvement civique.»
«Collusion». Les «colères», les «lassitudes», les «hontes» se rejoignent parfois. «Je proteste contre la politique raciste du gouvernement, les retraites me concernent moins, je n’ai jamais manifesté pour des histoires de gros sous», dit Henri, 72 ans, ethnomusicien à la retraite. Magalie, qui l’accompagne : «Mais la politique économique, ça va avec le reste, c’est un projet de société global !» «C’est vrai qu’il y a cette collusion avec le monde de l’argent, réfléchit Henri. Quand vous voyez Woerth qui ose dire qu’il a été lapidé, alors qu’une jeune Iranienne va réellement l’être… C’est ignoble.»
Source : Libération.fr
Le Brésil a connu, durant ces dernières années, une affluence importante d'immigrés marocains, qui ont choisi cette destination pour améliorer leur situation et saisir les opportunités économiques et sociales qu'offre ce pays d'Amérique du Sud.
La crise économique, qui a affecté plusieurs pays européens, est l'une des principales causes ayant fait de ce pays sud américain, qui connaît une forte croissance économique, une destination de choix pour certains Marocains.
Selon les témoignages recueillis par la MAP auprès de membres de la communauté marocaine établie au Brésil, plusieurs d'entre eux ont choisi ce pays pour des raisons purement économiques, et s'y sont rendus sur recommandation de proches ou d'amis ayant choisi le Brésil dans l'objectif de tirer profit des nouvelles perspectives économiques et de concrétiser leurs ambitions professionnelles.
Selon les estimations, plus de 1.000 marocains sont établis au Brésil, mais moins de 500, dont certains portent la nationalité brésilienne, sont inscrits auprès des services consulaires de l'ambassade du Royaume à Brasilia.
Près de 90 pc de cette communauté marocaine sont concentrés dans les villes de Rio de Janeiro, Sao Paulo et Curitiba, alors que le reste est réparti sur les villes de Brasilia, Salvador, Manaus et Fortaleza.
La plupart des Marocains de cette nouvelle génération installés au Brésil sont âgés de 30 ans en moyenne. Issus des villes de Fès, Rabat, Salé, Casablanca, Oujda et Berkane, ils exercent dans les secteurs du commerce, de l'industrie ou des services, sans oublier les cadres supérieurs marocains qui travaillent dans les secteurs de l'ingénierie, de l'administration ou encore de l'enseignement supérieur.
Le Brésil connaît également une forte présence des Marocains de confession juive issus pour la plupart des régions du nord du Royaume, notamment des villes de Ksar Kébir, Larache, Tanger et Tétouan. La majorité d'entre eux est actuellement concentrée dans les villes de Rio de Janeiro et Sao Paulo et dans la région de l'Amazonie, dans le nord du Brésil, où ils occupent des postes importants, tant dans les secteurs public que privé.
La situation des Marocains au Brésil, en particulier ceux qui s'y sont installés tout récemment, se trouve toutefois confrontée à certaines contraintes liées essentiellement à la difficulté de la procédure administrative pour l'obtention de la carte de séjour permanente et par conséquent à l'accès au marché de l'emploi, même si, en dehors de cette contrainte administrative, plusieurs d'entre eux affirment ne trouver aucun problème d'intégration au sein de la société brésilienne, eu égard à sa grande ouverture.
Néanmoins, ils déplorent, l'absence d'un cadre associatif efficient et de centres culturels marocains, à la différence d'autres communautés arabes qui bénéficient de clubs et d'associations leur dispensant différentes activités sociales, économiques et culturelles.
Parmi les problèmes rencontrés également par certains Marocains établis au Brésil, figure celui de la langue qui constitue un handicap entravant leur intégration rapide au marché de l'emploi.
Source : MAP
Le commerce des services du Maroc avec le reste du monde a dégagé un excédent estimé à 24,32 milliards de dirhams (MMDH) à fin juillet dernier, contre 25,8 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes.
Les recettes au titre de ces services portant sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint quelque 58,3 MMDH en hausse de 4,5 pc, alors que les dépenses se sont élevées à 33,9 MMDH en hausse de 13,2 pc, précise l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.
Les recettes voyages se sont élevées à fin juillet dernier à quelque 30,5 MMDH, contre 28,6 MMDH durant la même période de l'année précédente, en progression de 6,9 pc. Pour leur part, les dépenses voyages ont augmenté de 5,7 pc à environ 4,8 MMDH.
La balance voyages fait ainsi ressortir un excédent de 25,7 MMDH contre 24,03 MMDH à fin juillet 2009.
Les recettes générées par les services de transport, de communication et par les centres d'appel se sont établies respectivement à 10,8 MMDH, 3,19 MMDH et à 2,28 MMDH.
Par ailleurs, les recettes Marocains résidant à l’étranger se sont élevées à 30,9 MMDH à fin juillet 2010, contre 28,5 MMDH une année auparavant, en progression de 8,5 pc, souligne la même source.
Source : MAP
A l'issue d'une réunion à l'Élysée, Nicolas Sarkozy a annoncé plusieurs amendements à la loi sur l'immigration. Pour Guy Carcassonne, spécialiste du droit constitutionnel, ces mesures ne sont pas compatibles avec la Constitution.
Le projet de Nicolas Sarkozy d’appliquer la déchéance de la nationalité aux meurtriers des membres des forces de l’ordre et dépositaires de l’autorité est-il constitutionnel ?
- Je pense que le projet est inconstitutionnel, en vertu de l’article 1 de la Constitution, qui "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion."
Faire une distinction entre les Français d’origine et ceux qui le sont devenus me parait donc incompatible avec la Constitution, d’autant plus que le critère retenu n’est pas la gravité de l’infraction. Par exemple, le sérial killer qui a tué 20 personnes, lui, ne serait pas déchu de la nationalité.
Que penser de l’issue de la réunion d’arbitrage de l’Elysée ?
- Concrètement, ça ne change pas grand grand-chose à ce qui avait été annoncé précédemment. Par contre, le terme"membres des forces de l’ordre et dépositaires de l’autorité publique" est très vague. Cela va plus loin que les policiers et les gendarmes.
Pourquoi avoir fait le choix d’écarter la polygamie, contrairement à ce que souhaitait Brice Hortefeux ?
- Dans ce cas, le même problème constitutionnel que pour les meurtriers des forces de l'ordre se pose. Par ailleurs, il devient difficile de pénaliser la polygamie sans prendre l’adultère dans ses filets.
Interview de Guy Carcassonne, spécialiste du droit constitutionnel,
Source : Nouvelobs
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