mercredi 27 novembre 2024 06:30

Un concert offert par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente, a ouvert, mardi soir à Séville (Sud de l'Espagne), le cycle "Maroc en trois cultures" initié par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.

Cette soirée musicale, qui a été suivie par un grand public marocain et espagnol, marque le début de ce cycle d'activités culturelles initié en collaboration avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc".

Pour ce faire, les organisateurs ont mis en place une riche programmation s'étalant jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomiques.

Un séminaire international sur "Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne", sera organisé, les 14 et 15 juin prochain, dans le cadre de ce cycle, avec la participation d'experts des deux rives du Détroit.

Cette manifestation consacrée au Maroc propose également des projections, de juin à juillet et des films marocains dans le cadre des "Mardi du ciné" de la Fondation.

La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir les rencontres entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

Une délégation de responsables politiques franco-marocains effectuera dès jeudi une visite de trois jours au Maroc, au cours de laquelle elle aura notamment des entretiens avec des élus et des leaders de partis politiques marocains, a-t-on appris mercredi auprès de la délégation.

A Rabat, les membres de la délégation rencontreront MM. Fouad Ali El Himma et Habib Belkouch, membres du bureau national du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Abdelwahed Radi, Premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces populaires (USFP) et Président de la Chambre de Représentants.

La délégation aura également des entretiens avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et le Wali Directeur général des Collectivités locales au ministère de l'Intérieur, M. Allal Sekrouhi, a précisé à la MAP Mme Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.

La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, M. Hamid Chabat.

L'objectif de cette visite au Maroc "est également de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces franco-marocains", a souligné Mme Gamraoui.

Outre Mme Khadija Gamraoui, chargée de mission auprès du Préfet de la Région Ile-de-France, Préfet de Paris, la délégation compte plusieurs élus et responsables appartenant à divers partis politiques français.

Elle est composée aussi de Mme Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), M. Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Nouveau Centre), Mlle Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M. M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), M. Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir, acteurs associatif membre du Parti communiste.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a indiqué mercredi que l'opération transit 2010 connaîtra un saut qualitatif au plan de la modernisation et du renforcement des infrastructures portuaires avec l'ouverture du port Tanger-Med.

M. Ameur, qui répondait à une question à la Chambre des représentants sur les préparatifs de l'opération transit 2010, a expliqué que l'ouverture du port Tanger-Med offrira des services de haute qualité aux Marocains du monde grâce aux moyens logistiques et aux nombreux quais qui permettront d'augmenter la capacité d'accueil, réduire la durée du transit et faciliter l'accès des Marocains résidant à l'étranger (MRE) aux grands axes routiers.

Il a relevé que la Commission mixte maroco-espagnole chargée de l'opération Transit 2010 a tenu lundi dernier une réunion au cours de laquelle il a été convenu de garantir la sécurité des MRE au cours de leur transit par le territoire espagnol.

M. Ameur a, d'autre part, fait état des grandes lignes du programme d'accompagnement estival des MRE élaboré cette année par son département et qui constitue un pilier pour la consolidation des liens de cette communauté avec le pays d'origine, le renforcement de l'attachement identitaire des générations montantes et la consécration de leur rôle dans le processus de développement.

Il a expliqué que ce programme se décline en quatre axes: administratif, culturel et de divertissement, d'investissement et de développement et dans le domaine de la communication.

Sur le plan administratif, ce programme vise à valoriser les acquis et à développer les méthodes de traitement et de suivi des plaintes des MRE avec la célérité requise.

Au niveau culturel et de divertissement, le programme prévoit une série d'activités d'animation culturelle et éducative qui seront mises en place en coordination avec d'autres administrations et établissements, outre l'organisation de l'Université d'été et de la 7ème édition du raid des Marocains du monde.

Le programme prévoit, en outre, un plan pour encourager les MRE à investir dans leur pays d'origine et contribuer ainsi au processus de développement local.

Concernant la communication, le programme ambitionne la mise en place d'une offre médiatique intégrée et l'adoption d'une politique de communication efficiente, outre la diffusion d'émissions-débat sur des thèmes relatifs aux attentes et préoccupations des MRE.

Un sondage sera également effectué pour identifier les besoins des MRE dans plusieurs domaines, notamment celui du tourisme intérieur.

L'opération transit 2010 est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.

Source : MAP

Les Marocains arrivent toujours en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, à fin avril dernier, selon des statistiques officielles.

Dans la catégorie des pays extra-communautaires, les travailleurs marocains arrivent en tête avec 226.869 inscrits à fin avril dernier contre 223.259 en mars et 221.682 en février derniers, relève-t-on dans le rapport mensuel sur les affiliés à la sécurité sociale en Espagne rendu public par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration.

La deuxième force de travail immigrée en Espagne est équatorienne avec 175.953 inscrits contre 175.964 en mars et 177.339 en février derniers. Les Equatoriens sont talonnés par les Colombiens avec 113.645 affiliés en avril dernier contre 112.751 et 112.091 respectivement en mars et févriers derniers.

Selon la même source, le marché espagnol a enregistré, à fin avril dernier une hausse du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale, et ce pour le troisième mois consécutif après plus de six mois de baisse.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne a augmenté de 1,2 pc en avril pour atteindre quelque 1.850.369 travailleurs légaux contre 1.828.230 un mois auparavant.

Sur le total des affiliés étrangers à fin avril dernier, 673.880 sont originaires de l'Union Européenne (UE) contre 665.884 en mars dernier et 1.176.489 de pays extra-communautaires contre 1.162.346 affiliés un mois auparavant.

La région autonome de Catalogne (Nord est) et la communauté autonome de Madrid continuent de concentrer le plus grand nombre de travailleurs étrangers légaux.

Les deux territoires accueillent plus de 43 pc du nombre total de cette main d'oeuvre, avec respectivement 408.191 travailleurs pour la Catalogne et 395.149 pour Madrid.

Source : MAP

La Suisse a renoncé à limiter les autorisations de séjour pour les ressortissants de l'Union européenne des 15, en raison d'une détente sur le marché du travail helvétique et une baisse de l'immigration, a indiqué mercredi le ministère de la Justice. "Le Conseil fédéral (gouvernement) a décidé aujourd'hui de s'abstenir d'invoquer la clause spéciale de l'accord sur la libre circulation des personnes vis-à-vis des ressortissants des anciens Etats de l'Union européenne", a indiqué le Département fédéral de la Justice dans un communiqué. Alors que les contingents ont été levés pour l'UE des 15 (pays membres avant les élargissements de 2004 et 2007, ndlr) depuis juin 2007, la Suisse peut faire appel à une clause spéciale pour limiter le nombre d'immigrants et ainsi protéger son marché du travail lors de périodes économiques difficiles. Cette clause spéciale de sauvegarde entre temporairement en vigueur lorsque le nombre d'autorisations de séjour délivrées sur un an à des ressortissants de l'UE dépasse d'au moins 10% le seuil des autorisations émises en moyenne au cours des trois années précédentes. Cette clause spéciale doit cependant disparaître en 2014, a précisé un porte-parole du ministère. La raison invoquée pour la non activation de cette clause est principalement la chute de 21,4% des autorisations de séjour sur près d'un an. "Cette année, ce seuil (des 10%) n'a été atteint ni pour les autorisations de séjour de courte durée ni pour les autorisations de séjour" plus longues, a précisé le ministère. "La situation sur le marché du travail a (...) évolué plus favorablement qu'escompté. Aussi ne s'impose-t-il pas, au vu de la situation actuelle, de limiter l'immigration", a-t-il poursuivi

Source : Le Monde

Le conseil municipal de Lerida, en Catalogne (nord-est), devrait interdire vendredi la burqa dans les bâtiments municipaux, a déclaré mercredi une porte-parole du cabinet du maire socialiste. Différents groupes municipaux sont en train de mettre sur pied une motion commune, et le groupe socialiste, majoritaire, veut "interdire le port de la burqa dans tous les édifices municipaux", a déclaré la porte-parole.

La ville avait demandé aux services juridiques de se pencher sur la possibilité d'interdire le port de la burqa dans les espaces publics, après une proposition d'un groupe municipal minoritaire en ce sens au nom des droits fondamentaux des femmes. "Nous ne pouvons pas réguler l'usage de la burqa dans la rue, mais nous pouvons le faire dans les édifices municipaux", a déclaré la porte-parole, ajoutant que les groupes municipaux étaient à la recherche d'un consensus.

La motion devrait être votée vendredi, et devrait encourager les instances parlementaires régionales ou nationales à légiférer. Lerida est une ville d'environ 140.000 personnes, qui compte environ 20 % d'immigrés, latino-américains, roumains et maghrébins, à parts égales. Des femmes y portent la burqa, mais elles ne sont pas très nombreuses, selon plusieurs groupes municipaux.

L'interdiction de la burqa est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique. Le gouvernement socialiste espagnol s'est opposé jusqu'à présent à légiférer sur son port, qui demeure ultra-minoritaire.

Source : Le Point/AFP

Le programme "Langue et Culture d'origine" créé par le Royaume du Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique a été mis en exergue, mercredi à Bruxelles, lors d'une cérémonie au cours de laquelle un hommage particulier a été rendu par l'assistance au corps enseignant marocain contribuant à la réussite de ce noble projet.

La cérémonie, présidée par l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addhare, a été une occasion de faire une évaluation annuelle de ce programme dont les résultats probants ont été salués par tous les intervenants, de même qu'elle a permis à la Fondation Hassan II pour les marocains résidents à l'étranger d'offrir des séjours culturels aux enfants qui se sont distingués au cours de l'année 2009/2010 dans l'apprentissage de la langue arabe et la culture de leur pays d'origine.

Intervenant à cette occasion, M. Addhare, a mis l'accent sur l'importance de la charte de partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement obligatoire de la Communauté française de Belgique qui permet aux élèves d'origine marocaine d'apprendre dans leur pays d'accueil, la langue et la culture de leur pays d'origine.

Le programme langue et culture d'origine (LCO), lancé dans le cadre de cette charte, est une opportunité qui donne accès à la richesse de la double culture et un gage de réussite, a souligné M. Addhare.

Ce programme est d'un apport essentiel pour l'ancrage aux racines, a indiqué l'ambassadeur, mettant ainsi en lumière l'importance de l'appartenance, de l'identité et des repères culturels pour inviter les familles à encourager leurs enfants à poursuivre cet apprentissage de la langue arabe et de la culture d'origine.

M. Addhare a loué par la suite, l'accord de partenariat entre les deux départements d'enseignement du Maroc et de la communauté française, qui, a-t-il dit, se développe et s'enrichit au fil des années.

Représentant la ministre de l'enseignement obligatoire de la communauté française, Mme Marianne Tilot, a affirmé que le programme langue et culture d'origine "est un très beau projet qui relève le défi de l'interculturalité".

Remerciant, au nom de la ministre, le Maroc pour le dialogue entamé depuis plusieurs années dans le cadre de ce programme, elle a indiqué que "la charte de partenariat langue et culture d'origine est un projet pédagogique interculturel en constante évolution".

"Notre intention est de poursuivre ce dialogue ouvert et riche", a-t-elle précisé.

Mme Tilot a salué, par la suite, le dynamisme et le professionnalisme du corps enseignant marocain.

Par ailleurs, dans une déclaration à la Map, M. Ben Abdelkader Mohammed, directeur de la coopération et de l'enseignement privé au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, a expliqué que cette rencontre a fait l'objet auparavant d'une réunion de travail pour l'évaluation et le suivi de la charte de partenariat entre les deux départements.

L'examen des besoin et la mobilisation des moyens pour consolider les acquis et améliorer ce type d'enseignement ont été au centre de cette réunion, a-t-il notamment souligné.

La charte de partenariat entre le Maroc et la communauté française de Belgique a été signée en 2006.

Renouvelable tous les trois ans, cette charte a permis le lancement du programme "Langue et Culture d'Origine" initié avec le soutien de la fondation Hassan II et encadré par l'ambassade du Royaume en Belgique.

Quelque 82 enseignants du ministère de l'éducation nationale dispensent des cours à 7600 enfants marocains âgés de 5 à 14 ans dans les écoles de la communauté française en Belgique.

Source : MAP

Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a mis en avant l'efficacité de l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex) et a souligné l'importance pour les pays membres de mettre à la disposition de cet organisme les ressources humaines et matérielles nécessaires afin que cette dernière dispose, à l'avenir, de ses propres moyens et équipes.

M. Pérez Rubalcaba s'est ainsi exprimé lors de son intervention à la conférence sur l'"Avenir de la gestion des frontières en Europe et du rôle de Frontex", tenue hier à Varsovie et à laquelle ont également participé la commissaire européenne aux affaires intérieures, Cecilia Malmström, et le directeur exécutif de Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures), Ilkka Laitinen.

Lors de son discours, M. Pérez Rubalcaba a mis en avant le rôle de Frontex dans la protection des frontières extérieures de l'UE et a pris comme exemple de son efficacité la diminution des arrivées en Espagne d'immigrants en situation irrégulière. Entre 2006 et 2009, une baisse de 32 % des arrivées à la Péninsule a été enregistrée, et dans le cas des îles Canaries une baisse de 92 %.

La conférence, qui s'est tenue pour la première fois cette année, a été organisée par Frontex à l'occasion de la Journée européenne des gardes-frontières et a coïncidé avec le cinquième anniversaire de la création de cet organisme.

L'objectif de cette initiative est de renforcer et d'améliorer la gestion commune des frontières extérieures, de créer un forum de discussion et d'échange des expériences, et de faire connaître aux citoyens le travail mené par les quelque 400 000 gardes-frontières qui forment les différents corps affectés à cette tâche au sein de l'Union européenne.

Cette rencontre a permis, de plus, de lancer un débat sur l'avenir des gardes-frontières à travers un processus de consultations auquel participent les gouvernements, les agences, les organisations internationales, l'industrie et la communauté universitaire.

Source : Fenêtre sur l’Europe

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