samedi 30 novembre 2024 02:37

Les ouvriers travaillent jour et nuit pour que tout soit fin prêt lundi prochain, à 9h30, à Argenteuil, dans le Val-d'Oise. Ce jour-là, a appris Libération, François Fillon doit inaugurer une nouvelle mosquée: la mosquée Al-Ihsan. Dotée d’un petit minaret, celle-ci pourra accueillir jusqu’à 2500 fidèles. Située dans le quartier du Val-d’Argent, elle est plus connue, localement, sous le nom de «mosquée Renault», car le bâtiment abritait jadis un ancien garage de la marque au losange.

Matignon a vu les choses en grand: d’après nos informations, 800 invités sont attendus. Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, prendra la parole, ainsi que Mohammed Moussaoui, le responsable du CFCM (Conseil français du culte musulman). François Fillon prononcera, lui aussi, un discours dans lequel il devrait tenter de rassurer une communauté musulmane échaudée par les dérapages islamophobes occasionnés par le débat sur l’identité nationale, ainsi que par le débat du le niqab. Le ministre de l’Intérieur et du culte, Brice Hortefeux, devrait également assister à cette inauguration: l'islam est la deuxième religion de France.

Forte d’une importante communauté musulmane, Argenteuil - la troisième ville d’Ile-de-France, dirigée par le maire socialiste Philippe Doucet depuis 2008 - compte déjà plusieurs lieux de prières, mais la mosquée Al-Ihsan est le premier bâtiment véritablement conçu et dédié au culte l’islam. Outre une vaste salle de prières, il comportera une école coranique.

En octobre 2005, à la veille des émeutes en banlieue, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait effectué une visite controversée à Argenteuil, où il avait dénoncé «les racailles». «On va vous en débarrasser de ces racailles», avait-il lancé à une habitante.

Source : Libération

Evénement immobilier d'envergure, Morocco Property Expo s'affiche comme le rendez-vous incontournable de la promotion immobilière et un espace de rencontres entre les professionnels de l'habitat et les éventuels acquéreurs de biens immobiliers désireux d'investir au Maroc.

Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain. Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.

Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées entre les différents promoteurs immobiliers, institutions bancaires, professionnels de l'habitat au Maroc et diaspora marocaine installée en Amérique du Nord désireux d'investir au Maroc.

Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc, en général, et dans les régions de l'Oriental et du grand Casablanca, en particulier.

Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à ce Salon, organisé sous l'égide du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, en partenariat avec le Groupe Al-Omrane et avec le soutien de l'ambassade du Maroc au Canada et du Consulat général du Royaume du Maroc à Montréal.

Source : MAP

Les sénateurs espagnols ont approuvé mercredi une motion pressant le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero d'interdire le voile islamique intégral dans les lieux publics.

A l'initiative du groupe du principal parti d'opposition, le Parti populaire (PP), la motion a été approuvée au Sénat par 131 voix contre 129 (aucune abstention).

Le ministre espagnol de la Justice, Francisco Caamano, a récemment déclaré que le gouvernement songeait à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral dans les lieux publics: "Nous croyons qu'il y a des éléments comme la burqa qui sont difficilement compatibles avec la dignité humaine et surtout qui posent des problèmes d'identification dans les lieux publics".

Le gouvernement socialiste avait annoncé en 2008 la préparation d'une loi dite de "liberté religieuse" pour un plus grand respect de la laïcité et du pluralisme religieux, dans un pays où l'Eglise catholique demeure très présente et influente.

Plusieurs municipalités de la région de Catalogne (nord-est) ont interdit ces derniers jours le port du voile intégral dans les lieux publics.

La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public. Un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.

Source : La Croix/AFP

Le gouvernement mexicain a introduit un recours devant un tribunal américain pour annuler une loi anti-immigrés promulguée par l'Etat d'Arizona (Sud des USA)…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise les 24 et 25 juin 2010 à Rabat une conférence internationale sur le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », à laquelle participeront plusieurs dizaines de chercheurs, de responsables publics marocains, de représentants des gouvernements étrangers partenaires et d’acteurs de la société civile.

Le CCME entend ainsi participer à la réflexion relative à plusieurs problématiques qui sont au cœur des préoccupations de l’émigration marocaine : la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identités, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l’offre en ce domaine avec, notamment, l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.

Engagée dans un processus de développement démographique important et confrontée à des mutations radicales (dont en premier lieu l’émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence), l’émigration marocaine exprime des fortes demandes dans le domaine de l’apprentissage des langues, et en premier lieu de l’arabe, considéré comme le vecteur central du maintien du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.

Face à cette demande légitime, le Maroc fournit un effort important avec, notamment, la signature d’accords bilatéraux avec plusieurs pays de résidence et l’envoi de centaines d’enseignants. Outre cette offre publique marocaine et des enseignements dispensés par quelques gouvernements européens, des cours sont mis sur pied dans de nombreux lieux de culte, par des associations et, de plus en plus, par des organismes privés à but lucratif. Au Maroc même, des établissements académiques et privés multiplient les initiatives dans ce domaine.

Regroupant plus d’une centaine de participants en provenance du Maroc et de huit pays étrangers (France, Italie, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Etats-Unis, Canada), la conférence entend contribuer à l’évaluation de ces enseignements et prospecter les modalités de renforcement de leurs performances.

Une trentaine de contributions académiques ainsi que la présentation d’une vingtaine d’expériences pédagogiques privées et publiques sont au menu de cette conférence.

Source : Atlas info

Les Marocains résidant à l’étranger sont de retour. Quelques 16.650 Marocains résidant à l’étranger ont déjà regagné le port de Tanger-Ville depuis le début de l’opération transit-2010…Suite

L’opération Marhaba sera “auréolée” cette année par la tenue du premier forum des jeunes Marocains du monde. Y prendront part 500 jeunes venus de plus de 42 pays. A ces derniers et aux autres qui viendront se ressourcer dans leur pays: “Marhaba”.

Certainement, ces jeunes Marocains résidant à l’étranger ne manqueront pas de plaider pour une meilleure politique marocaine de soutien à leur endroit. Car parmi eux, il y aura forcément des étudiants en fin de cursus et désireux de faire carrière au Maroc. Parmi eux, il y aura certainement de jeunes cadres porteurs de projets pour le Royaume. Il faudra bien leur prêter une oreille attentive!

Cependant, il serait judicieux, à côté du forum de ces jeunes Marocains résidant à l’étranger, de penser encore mieux la politique de la jeunesse marocaine. Une jeunesse en proie à des universités qui ressemblent encore à des fiefs de chômeurs. Une jeunesse locale en mal d’emplois et victime du système, pour reprendre son jargon.

Marhaba alors aux jeunes Marocains résidant à l’étranger et marhaba à une politique de jeunesse qui sait écouter davantage les jeunes car l’avenir de ce pays dépend de comment elle est. Et comme dit le dicton :“dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel pays tu seras!”.

Source : Aufait

Veiller au bon déroulement de l'opération Transit, mais également accompagner les MRE durant leur séjour au Maroc: tel est l'objectif du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger qui vient de lancer le programme national d'accompagnement des MRE pendant la période estivale.

Le programme se décline sur deux grands axes. Le premier axe est relatif à l'opération d'accueil alors que le deuxième se rapporte aux mesures d'accompagnement. Plusieurs nouveautés ont été déjà lancées notamment concernant l'opération Transit 2010. Ainsi, l'entrée en service du port de Tanger-Med permettra, outre l'amélioration de la qualité des services, la réduction de la durée de transit.

De même, le ministère de tutelle annonce la mise en circulation du passeport biométrique et l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage. «Tous les services consulaires marocains assurent des permanences. De plus, tous les congés du personnel ont été reportés après le mois de septembre pour faciliter toutes les démarches administratives pour les citoyens», assure Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Autre nouveauté, la mise en service d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules au niveau du port méditerranéen de Tanger, ainsi que le renforcement de la sécurité au niveau des postes frontières et dans les aires de repos.
Le deuxième axe qui concerne l'accompagnement sera décliné pour sa part, sur quatre volets. Le premier s'articule autour des mesures administratives et juridiques adoptées, notamment la mise en place d'une permanence et le renforcement des services chargés d'accueil au sein du ministère. De plus, le comité central interministériel pour le traitement des requêtes sera activé. Des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille seront également organisés. Le deuxième volet est, quant à lui, relatif aux actions et manifestations culturelles.

Dans ce sens, la deuxième édition des universités d'été sera organisée en partenariat avec onze universités marocaines, au profit de 500 jeunes MRE sans oublier la participation de 160 enfants, issus de familles défavorisées résidant au Sénégal, en Algérie, en Tunisie et en Libye, au programme des vacances d'été. Par ailleurs, quelque 220 jeunes Marocains résidant à l'étranger prendront part aux festivités de la fête du Trône.

Le programme culturel sera également marqué cette saison par l'organisation du premier Forum des jeunes marocains du monde avec la participation de 500 jeunes venant de l'étranger et de jeunes acteurs associatifs au Maroc.
Le troisième volet sera consacré à des mesures de nature économique avec la mise en place des mécanismes d'accompagnement du Fonds de la promotion des investissements des Marocains du Monde «MDM Invest». Un programme de soutien à la création de 1.000 petites et moyennes entreprises au profit des MRE au Maroc, avec la participation de l'Agence française du Développement, sera également créé. Enfin, un programme des investisseurs sera lancé pour accompagner les MRE originaires des régions des oasis du Sud.

Le quatrième et dernier volet est relatif à la dimension « Information et Communication » avec le lancement du nouveau portail électronique du ministère et l'organisation des rencontres avec les MRE dans les wilayas et les provinces du Royaume en présence des walis, gouverneurs et les responsables des services extérieurs concernés par les affaires de la communauté marocaine.
Les villes retenues cette année sont Imentanout, Tinghir, Guelmim, Khénifra, Taza, Khouribga, Lefquih Bensaleh, Larache, Oujda et Berkane. Au programme également, une journée d'étude à l'occasion de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger autour du thème «Le rôle du soutien juridique dans la protection des droits de l'immigré» avec la participation d'experts et spécialistes marocains et étrangers.

Le thème choisi pour cette journée n'est pas fortuit. Il entre dans le cadre d'une thématique plus globale retenue pour la journée nationale du migrant placée cette année sous le thème de la protection des droits des MRE. En effet, une conférence internationale organisée les 12 et 13 octobre dernier sur l'impact des crises sur la migration avait mis l'accent sur la nécessité de protéger les droits des migrants, notamment en temps de crise et d'évoluer vers une prise en charge conjoncturelle des difficultés soulevées par les migrants à une prise en compte de la dimension migration dans l'élaboration des politiques publiques.
Les organisateurs veulent, à travers cet événement, sensibiliser les MRE à leurs droits dans les pays d'accueil et faire évoluer l'application des conventions bilatérales et multilatérales relatives à la protection des droits des migrants et évaluer leur mise en service.

Proximité

Dans le cadre de sa politique de proximité avec les MRE dans leur pays d'origine pendant la période estivale, le ministère de tutelle organisera une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, avec la présence du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, des représentants de l'administration publique et semi-publique et le secteur privé, les représentants des autorités locales, les parlementaires et les présidents des communes.

Ces rendez-vous annuels visent, selon les responsables, à établir un dialogue direct avec les MRE, comprendre leurs préoccupations et prendre conscience de leurs attentes concernant l'amélioration de leurs conditions dans leurs pays d'accueil et aussi pendant leurs vacances ou leur retour définitif au Maroc.

Source : Le Matin

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