samedi 30 novembre 2024 05:46

Le parti présidentiel veut conditionner les prestations sociales au respect du contrat d'accueil par les immigrés.

En avril, l'UMP avait animé le débat public avec sa convention sur la laïcité et la place de l'islam dans la République. Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, à la pointe du combat pour l'interdiction du voile intégral, entend bien pousser son avantage sur ces questions où la majorité le dispute au Front national. Au point que certains centristes y voient une nouvelle preuve de la «droitisation de l'UMP».

Copé s'inscrit en faux et assure que son parti ne cherche qu'à «faire divorcer l'idéologie et les questions d'immigration». «Si Jean-Louis Borloo considère qu'il ne faut pas aborder la question de l'immigration pendant la campagne présidentielle, c'est son choix. Ce n'est pas le mien, prévient Jean-François Copé. Il serait tout aussi absurde de refuser d'aborder les questions de développement durable. » Le ton est ferme, comme rarement. Et Copé va jusqu'à citer en exemple le Parti socialiste et le Front national : «Le PS en parle, le FN en parle. Et il faudrait que nous n'en parlions pas au nom de je ne sais quelle spécificité de l'UMP ?», dit-il.

Copé a d'ailleurs choisi d'animer lui-même la convention baptisée «les défis de l'immigration» qui se déroule jeudi matin à Paris. Parmi les vingt-trois propositions, l'UMP préconise de «relancer l'Union pour la Méditerranée pour une gestion concertée des migrations», de «concentrer l'aide au développement dans les pays du Sahel» ou de créer un poste de commissaire européen à l'Immigration.

Au niveau national, le parti présidentiel souhaite renforcer l'arsenal législatif. Par exemple en conditionnant «les prestations sociales au respect du contrat d'accueil», par lequel les immigrés s'engagent notamment à apprendre le français. La mesure compléterait par ailleurs la loi Ciotti votée en 2010, qui sanctionne l'absentéisme scolaire - de tous les enfants et pas spécifiquement de ceux d'immigrés - par une suspension des allocations familiales. «Mais notre proposition va plus loin en élargissant les sanctions à d'autres prestations», explique-t-on rue La Boétie.

Une «caution-retour» exigée

L'UMP préconise également le passage de 45 jours à deux mois la durée de détention des clandestins et l'augmentation de 25 % du nombre de places dans les centres de rétention administrative. Une «caution-retour» serait par ailleurs exigée par les autorités consulaires pour les demandes de visa de courts et moyens séjours «à risques», caution qui serait restituée au retour dans le pays d'origine. Pour écarter tout risque de «polémiques» sur les chiffres de l'immigration, l'UMP souhaite «fusionner tous les instituts statistiques» dans un nouvel «Institut national des études statistiques», qui remplacerait l'Insee, l'Ined et la Dares. À charge pour ce nouvel institut de chiffrer «le coût de l'immigration» et de «moderniser les procédures de recensement». L'UMP, en revanche, a écarté l'idée de supprimer le statut de binational, comme le réclamaient certains députés. Mais Lionnel Luca, qui avait démissionné de son poste de secrétaire national de l'UMP chargé des questions d'immigration en raison de ses «divergences» avec la ligne du parti sur la question, est revenu sur sa décision et participera à la convention, a annoncé Copé. Tout comme le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.

7/7/2011

Source : Le Figaro

Nous dénonçons, depuis des années, la politique migratoire en Europe. Inhumaine : Fortress Europe enregistre 17 317 décès documentés depuis 1988 parmi ceux qui risquent leur vie pour atteindre l’Europe. Néocoloniale : seuls les pays riches auraient le droit de choisir qui a le droit à migrer. Criminelle : on considère désormais les migrants illégaux comme des ennemis à qui il faut faire la guerre.

Puisqu’on parle de guerre, renversons la proposition. Je tiens ici à saluer l’initiative du Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés) qui va déposer plainte contre l’Otan, l’Union européenne et les pays de la coalition en opération en Libye. Voici quelques extraits de son communiqué : « De ces naufrages, des épaves transformées en cercueils flottants d’hommes, de femmes et d’enfants morts d’épuisement, de faim et de soif après de longues dérives en mer, l’opinion a pris l’habitude. Elle a pu croire à leur caractère inéluctable… Mais la donne a changé depuis qu’une coalition internationale et les forces de l’Otan interviennent en Libye. Aujourd’hui, Awacs, drones, avions, hélicoptères, radars et bâtiments de guerre surveillent tout ce qui bouge en Méditerranée. Ils ne peuvent pas ne pas voir les bateaux des exilés originaires d’Afrique subsaharienne qui cherchent à fuir la Libye. Ils ne peuvent pas ne pas voir lorsque, de Tunisie, du Maroc ou d’Algérie, des jeunes sans espoir s’entassent dans une embarcation fragile pour gagner l’Italie ou l’Espagne. En n’intervenant pas, ils se rendent coupables de non-assistance à personne en danger. Ceci ne peut rester impuni. »

La gauche aura-t-elle le courage de réviser complètement ces politiques ? Ces drames ne sont pas des dérives d’une politique qu’on pourrait humaniser à la marge. Elle les contient dans son principe, en réservant le droit à la mobilité aux pays riches et en assignant le reste du monde à résidence pour offrir des bas salaires aux multinationales. La guerre aux pauvres n’a pas de frontières.

Par Maryse Tripier : Professeure émérite de sociologie à l'université Paris-Diderot

5/6/2011

Source : l’humanité

 

IMMIGRATION

Les grands leaders religieux américains font front commun pour défendre la dignité des immigrés. Lundi 4 juillet, jour de la fête de l'indépendance américaine, plusieurs responsables juifs et chrétiens, y compris des représentants évangéliques très conservateurs, ont lancé des appels au Congrès pour qu'il mène "une réforme juste et humaine de l'immigration" alors que plusieurs Etats ont déjà durci la chasse aux immigrés. L'archevêque catholique de Sacramento, en Californie, a invité à ne pas "oublier nos racines immigrées". "Tourner le dos à cette nouvelle vague d'immigration serait un abandon de notre propre héritage et saperait nos perspectives d'avenir", a déclaré Mr Jaime Soto. (Blog de Sébastien Fath ; The Christian Post, en anglais)

Benjamin Legendre

05/07/2011

Source : la vie

Les Marocains de l'Australie ont participé massivement au référendum constitutionnel, exprimant leur adhésion totale à la nouvelle constitution qui confirme la pleine citoyenneté des Marocains du monde et consacre leur contribution aux différentes institutions nationales.

"Les membres de la communauté marocaine établis en Australie ont massivement participé au référendum sur la nouvelle constitution, donnant ainsi un bel exemple de patriotisme des Marocains de ce pays", a souligné l'ambassade du Maroc à Canberra dans un communiqué.

Selon l'ambassade, les ressortissants marocains en Australie, les premiers à voter au référendum dans le monde suite au décalage horaire, ont parcouru des milliers de kilomètres pour se rendre aux trois bureaux de vote à Canberra, Sydney et Melbourne "afin d'exprimer leur allégeance et leur mobilisation derrière leur Roi et leur pays, et de participer au développement politique, économique et social du Royaume".

"C'est en famille et dans une atmosphère bon enfant et de retrouvailles que les membres de la communauté marocaine établis en Australie se sont rendus aux bureaux de vote pour accomplir leur devoir national", a ajouté la même source.

Selon le communiqué, les Marocains de l'Australie ont lié leur participation à ce référendum "historique" à l'importance de cette nouvelle constitution qui "confirme la pleine citoyenneté des Marocains du monde et consacre leur contribution aux différentes institutions nationales".

La représentation diplomatique marocaine en Australie avait mobilisé tous les moyens nécessaires pour assurer la plus large participation des ressortissants marocains en Australie, notamment grâce aux actions de sensibilisation et de proximité menées en leur direction.

Les autorités marocaines avaient mis à la disposition des Marocains résidant à l'étranger quelque 526 bureaux de vote, ouverts dans les ambassades et consulats du Maroc à l'étranger, pour leur permettre de participer au référendum sur le projet de réforme de la constitution.

Selon les chiffres publiés lundi par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le nombre de Marocains résidant à l'étranger qui se sont prononcés en faveur du projet de nouvelle Constitution a atteint 255.783, soit 96,05 pc des votes exprimés.

5/6/2011

Source : MAP

Voilà un exemple vivant d'une jeune femme battante qui milite pour la cause féminine en vue de soigner et entretenir une image assombrie par des messages de stigmatisation de la communauté maghrébine et arabe véhiculés par certains médias étrangers.

Aujourd'hui, la Marocaine est animatrice à Femmes relais Sarthe. Un parcours semé d'obstacles pour être une femme reconnue.

Naïma Essouci est une Marocaine de 49 ans. Arrivée en France en 1981, elle est aujourd'hui salariée comme animatrice à Femmes relais Sarthe. Après quel parcours ! Elle est l'aînée d'une fratrie de 9 enfants et vivait dans un village près de Marrakech. « À quatre ans j'étais scolarisée, raconte-t-elle. Un jour vers ma dixième année, j'avais mis ma jupette, fait mes couettes et mon père me dit. Tu restes à la maison c'est ton frère qui va à l'école. » La descente aux enfers commence. Levée à 5 h pour chercher l'eau à la fontaine, ménage, vaisselle... Avec interdiction de sortir. La petite Naïma pense : « Je vais faire ça toute ma vie ! » Le soir en cachette de son père, avec une bougie et un crayon, elle griffonne sur un carnet.

Mariée à 16 ans avec un inconnu

À 16 ans, son père la marie à un homme qu'elle n'a jamais vu. « Je faisais à manger, préparais des plats, je voyais du va-et-vient sans savoir que c'était pour moi. » Le soir, elle a l'obligation de signer l'acte... Et retourne à ses casseroles. Quatre jours après, c'est la cérémonie. « Je n'avais toujours pas vu mon mari, je ne connaissais même pas son prénom ! » Naïma reste chez ses parents sans son mari qui vit en France mais son sort s'améliore car elle est devenue « une femme mariée ».

Soif de culture

Naïma a soif de culture, de poésie, de musique, de littérature. En 1981 elle rejoint son mari en France avec sa petite fille de 18 mois. Elle aura cinq enfants avec son mari, de 30 ans son aîné. Arrivée à Paris, elle n'a de cesse de se dire : « Naïma il faut travailler. » Mais que faire quand on parle à peine le Français et qu'on n'a pas été à l'école ? Elle fait un peu de couture, jusqu'au jour où une dame lui demande de garder son enfant. Elle sera nourrice. Par ses propres moyens, elle passe le permis de conduire. Avec toujours au fond d'elle, la soif de revanche pour montrer à son père qu'elle est une femme capable.

En 1994, elle retourne quelques années au Maroc avec son mari à la retraite, inscrit ses enfants dans les collèges français. Puis revient en France, au Mans et sonne à la porte des Femmes d'ici et d'ailleurs. « Je me souviendrais toujours de l'accueil de Damia, une médiatrice. » Naïma fait du bénévolat au sein de l'atelier de couture et devient salariée.

« Je rends ce qu'on m'a donné ! »

Aujourd'hui Naïma tire un bilan. Même si tout n'est pas parfait, elle est fière d'avoir réussi l'éducation de ses enfants. « À Femmes relais, je vois des femmes arriver avec leur malheur, je me bats avec elles pour lutter contre ce que j'ai subi. » Avec un conseil : apprendre, apprendre, toujours apprendre et ne jamais baisser les bras. Elle souffre pour ces femmes qui, après 50 ans de mariage, sont quittées par leur mari. « Certaines savent à peine parler le français, ne savent pas lire, pas écrire, pas téléphoner. Elles n'osent même pas sortir faire leur course ou prendre le tram, se désole l'animatrice. De telles situations existent au Mans. »

Et si Naïma réussit à sortir une ou deux femmes par an de cette spirale infernale, elle est heureuse. Actuellement, au fond de son coeur, une idée germe : « Je voudrais monter un projet auprès de jeunes filles non scolarisées au Maroc. »

5/7/2011

Source : Ouest France

 

Les retours des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont connu quelques perturbations ce week-end à cause de vents d’ouest, qui ont soufflé sur le Détroit de Gibraltar, et considérablement ralenti le trafic. Selon les médias espagnols, les choses allaient déjà mieux ce lundi.

Le premier week-end des vacances estivales n’était décidément pas très heureux, pour les MRE d’Europe, qui ont choisi de revenir. Dans les airs, le cafouillage dans les vols de la RAM a entrainé d’énormes retards et des annulations. Ceux qui ont choisi de revenir par bateau ont eux aussi eu leur lot de peine. Des vents puissants venus de l’ouest, ont balayé le Détroit de Gibraltar pendant le week-end, entravant les embarquements de voitures et des passagers dans les ports espagnols desservant l’Afrique du nord.

Selon le site du quotidien El Pais, les principaux ports affectés ont été ceux de Tanger Med, Algésiras, et Tarifa. Selon la même source, les vents ont rendu difficile l’accès des bateaux au port de Tanger Med, et leur retour vers Algésiras (sud de l’Espagne). Ceci a entrainé des retards de 4 heures, pour les personnes et les véhicules qui comptaient embarquer depuis le port espagnol. De son côté, le port de Tarifa est resté fermé aux véhicules, tout le week-end durant. Les passagers qui devaient y embarquer ont été déviés vers Algésiras.

Toujours selon les sources espagnoles, 8000 véhicules ont quitté samedi le port d’Algésiras en direction de Tanger ou Ceuta. Ce chiffre représente 3000 de plus que la veille. Rappelons que le Maroc reste la principale destination des bateaux qui traversent le Détroit de Gibraltar, depuis l’Espagne. Les dernières statistiques de la Protection civile espagnole le prouvent.

Retour à la normale depuis lundi

Les choses semblent être rentrées dans l’ordre, depuis le début de cette semaine. Le quotidien El Mundo rapporte que la restriction sur l’embarquement des véhicules a été levée dès lundi à minuit, au port de Tarifa. Le quotidien Europa Sur, annonçait également ce mardi, le retour à la normale au port d’Algésiras. La publication a rapporté que les passagers arrivés dimanche soir ont pu embarquer dans la matinée de lundi. Le concours de l’Autorité portuaire de la baie d'Algésiras (APBA) a en outre, permis d’éviter des files d’attentes de plusieurs kilomètres.

5/7/2011, Yann Ngomo

Source : Yabiladi

Le 30 juin 2010, lors du discours de Grenoble, Nicolas Sarkozy prônait la "fermeté absolue" vis-à-vis de l'immigration illégale. Près d'une année plus tard, jeudi 7 juin, l'UMP organise une convention sur les défis de l'immigration... A l'ordre du jour :" Quels sont les droits et les devoirs pour les nouveaux migrants ?", ou encore "Faut-il réduire l'immigration légale ?" Les flux migratoires seront au cœur des thématiques abordées par le parti présidentiel, qui prendra soin d'éviter une question qui fâche son aile droite : la double nationalité.

La double nationalité est en effet à l'origine d'une fêlure dans la majorité. Exaspéré par l'impossibilité de faire avancer ce point au sein de son parti, Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes et membre du collectif La Droite populaire, a démissionné, courant juin, de son poste de secrétaire national en charge de l'immigration.

"Je ne suis pas sur la ligne de l'UMP et je veux garder ma liberté de parole", tonne le parlementaire : "La double ou la triple nationalité, c'est l'utilisation de son passeport comme d'une carte de crédit. C'est utiliser les ressources de chaque nation en fonction de son intérêt personnel : ici la meilleure couverture sociale, là la fiscalité la plus faible. Ce ne sont pas ces facteurs qui doivent définir le sentiment d'appartenance à une nation, au contraire ils la désagrègent et favorisent le communautarisme" juge-t-il. Fin 2010, il avait présenté un amendement visant à supprimer la possibilité pour un citoyen français de posséder une double nationalité. Le texte de Lionnel Luca avait alors été rejeté par le gouvernement.

SOUS LA PRESSION DU FN

Le débat a néanmoins été relancé le 30 mai, lorsque la présidente du Front national, dans un courrier envoyé aux 577 députés de l'Assemblée nationale, pressait les parlementaires de rouvrir le débat sur l'interdiction de la double nationalité. Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, qui ne tient pas à se faire dicter son calendrier par Marine Le Pen, repousse le débat : "Nous serons certainement amenés à aborder cette question lorsque nous aurons notre convention sur l'immigration et l'intégration", avant d'opposer une fin de non recevoir le 8 juin : Il est "hors de question de revenir sur la binationalité."

Pourtant, le 21 juin, la binationalité refait la surface dans le débat politico-médiatique. C'est au tour du député de Paris Claude Goasguen, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur le droit de la nationalité, de préconiser la limitation du nombre de nationalités. Dans un rapport, présenté le 29 juin devant la commission des lois, le député UMP demande la révision de l'accession automatique à la nationalité française en exigeant des personnes nées en France de parents étrangers nés à l'étranger une manifestation de volonté d'acquérir la nationalité française à leur majorité.

Le maire du 16e arrondissement de Paris exige également la subordination de l'acquisition de la nationalité française via un mariage ou une naturalisation "à la renonciation expresse du déclarant ou du candidat à sa ou ses nationalité(s) étrangère(s)", exception faite d'impossibilités législatives ou patrimoniales du pays d'origine.

"Le problème de la binationalité existe de fait", répète aujourd'hui Claude Goasguen. "En laissant les extrêmes s'emparer de cette thématique nous sommes en train de reproduire la même erreur qu'avec l'immigration : on s'immobilise", regrette-il.

A défaut de donner les bonnes réponses, "le rapport de Claude Goasguen a le mérite de poser les bonnes questions : comment limiter les problèmes posés par l'immigration ? estime le député Luca. Ce n'est pas en posant le couvercle sur un problème qu'on le résout. Par ailleurs, le problème n'est pas posé par les Français de l'étranger, mais par non-Européens en France", déclare le cofondateur de La Droite populaire.

"POLITIQUE DE L'AUTRUCHE"

Plusieurs voix, au sein du gouvernement, se sont élevées contre une modification du statut des binationaux. Eric Besson, ministre chargé de l'industrie, ainsi que Thierry Mariani, ministre des transports et fondateur de La Droite populaire, ont fait connaître leur désaccord à un durcissement des règles de binationalité. Un hasard ? Il se trouve que les deux ministres sont candidats pour l'une des onze nouvelles circonscriptions des Français de l'étranger, des territoires où la proportion de binationaux est la plus forte.

Alors que le gouvernement a profité du dernier remaniement pour inventer un secrétariat d'Etat des Français de l'étranger, il ne s'agit pas pour l'UMP de malmener une communauté de deux millions de Français à moins d'un an des prochaines élections législatives.

Une stratégie à courte vue selon les deux parlementaires : "Je ne crois pas que la proximité des législatives avec les nouvelles circonscriptions de Français de l'étranger doivent empêcher d'y réfléchir", tranche Lionnel Luca. "L'entrée en période préélectorale est propice à la politique de l'autruche", regrette pour sa part Claude Goasguen.

6/7/2011, Eric Nunès

Source : Le Monde

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