mardi 26 novembre 2024 23:24

BMCE Bank et Air Arabia viennent de signer une convention de partenariat en faveur des Marocains Résidant à l’Etranger, visant à offrir des réductions tarifaires à la clientèle MRE de BMCE Bank.

Les marocains citoyens du monde, clients de BMCE Bank, pourront ainsi bénéficier de nombreuses réductions sur l’ensemble des destinations Air Arabia desservant le Maroc telles que Paris, Montpellier, Lyon, Mulhouse, Bruxelles, Amsterdam, Istanbul, Venise, Milan, Bologne, Barcelone et Malaga.

Cette nouvelle convention reflète la volonté des deux partenaires à renforcer la relation de proximité, d’ores et déjà, établie avec la communauté des MRE, leur proposant des offres avantageuses adaptées à leurs besoins.

Ainsi, ce nouvel accord vient enrichir la liste des partenaires privilégiés participant  actuellement à la carte Avantages de BMCE Bank à savoir, CTM, Groupe Accor, Budget, Comarit et Century 21 en attendant d’autres alliances potentielles.

BMCE Bank continue d’offrir à sa clientèle MRE différents Packages à travers son offre Pack Dawli qui intègre en plus de la carte Avantages, un ensemble de produits et services essentiels à la gestion au quotidien du compte du client MRE ainsi que d’autres avantages tarifaires bancaires.

Source : Aufait


Mme Souad Talsi, membre du Conseil de la Communauté Marocaine à L'Etranger (CCME), a été faite membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE), dont la liste a été publiée samedi dans le bulletin officiel britannique.

Cette distinction vient récompenser les services rendus par la militante en faveur de la communauté marocaine à Londres, lit-on dans le bulletin.

Les personnes désignées recevront leurs décorations lors d'une cérémonie qui aura lieu dans les six mois qui viennent au palais de Saint James à Londres.

Le MBE est une reconnaissance des réalisations ou des services rendus à la communauté par les personnes choisies et dont l'action sert de modèle.

"Etre reconnue par sa Majesté la Reine est à la fois un grand honneur et un privilège", a confié à la MAP Mme Talsi, soulignant que la distinction royale est avant tout une reconnaissance des efforts et de la lutte de la communauté marocaine en Grande-Bretagne durant les 50 dernières années.

"Il s'agit d'un moment historique", a dit l'activiste qui s'est dite fière de son héritage culturel et social marocain tout en étant Britannique.

Fondatrice du Centre Al-Hassaniya pour la femme marocaine en Grande-Bretagne, Mme Talsi est membre de plusieurs associations et groupes britanniques, dont le Groupe Consultatif National des Femmes Musulmanes en Grande Bretagne (NMWAG) et le Boris Johnsons' Migrant and Refugee Advisory Panel, une instance dont le rôle est de conseiller le maire de Londres sur les questions de l'immigration.

Source : MAP

Il y a vingt-cinq ans, le 14 juin 1985, la France, l'Allemagne et les trois pays du Benelux décidaient de supprimer leurs frontières pour créer un espace de liberté élargi aujourd'hui à vingt-cinq pays, mais contraint de s'adapter face au terrorisme et aux pressions migratoires. L'eurodéputé luxembourgeois Robert Goebbels, 66 ans, se souvient de cette page européenne écrite à bord d'un navire, le "Princesse Marie-Astrid" amarré à Schengen, petite localité viticole luxembourgeoise à la frontière avec la France et l'Allemagne. "J'ai fait un petit discours en disant +cet accord va entrer dans l'histoire+ et tout le monde à rigolé. Mais j'ai eu raison", raconte-t-il. 25 ans après, l'espace Schengen compte 25 Etats membres et permet à plus de 400 millions de citoyens de circuler librement de la Finlande à la Grèce, du Portugal à la frontière polonaise, sans devoir montrer leurs passeports. Seuls le Royaume-Uni et l'Irlande, deux pays insulaires, ont décidé de rester en dehors. Mais trois non membres de l'UE --la Suisse, la Norvège et l'Islande-- ont adhéré; et la Bulgarie, la Roumanie et Chypre devraient rapidement compléter l'espace. Jonathan Fall, directeur général sortant à la Commission européenne pour la Justice et les Affaires intérieures, tempère cet enthousiasme. Chargé de la mise en œuvre de ces accords durant huit ans, il ne nie pas le succès Schengen mais souligne ses points faibles, notamment en matière d'immigration et d'asile. Le relâchement du contrôle frontalier à l'intérieur de l'espace doit avoir pour contrepartie un renforcement des frontières externes et des politiques communes sans pour autant transformer l'Europe en forteresse. Or l'Union est en défaut en matière d'asile, lutte encore contre l'immigration clandestine de manière dispersée, sans montrer aucune solidarité et refuse de doter l'Union de moyens communautarisés. Elle joue également de malchance. Le "visa Schengen" est toujours à l'état des projet et la modernisation de la base de données interne à l'espace, instrument capital pour une coordination des activités quotidiennes des polices de l'UE, n'est toujours pas opérationnelle. Elle devrait l'être en 2013, si tout se passe bien, soit avec six ans de retard sur le calendrier prévu. Le projet vise a compléter les informations sur les citoyens des 27 Etats membres et sur les automobiles par l'intégration de données biométriques, les immatriculations de bateaux et d'aéronefs, ainsi que les informations concernant les cartes de crédit volées. "Le système a été initialement conçu pour traiter 22 millions de signalisations par an. Mais nous savons maintenant que le système devra être en mesure de traiter 100 millions de signalements par an", souligne la Commission. En termes d'image pour l'UE, le bilan reste malgré tout très positif. "Schengen est un grand gain de liberté, il suffit de parler avec nos grands parents", souligne le ministre allemand de l'Interieur Thomas de Maizière. "Schengen c'est l'Europe des citoyens", renchérit Robert Goebbels. "J'ai constaté lors de voyages en Afrique, en Asie et en Amérique qu'on connaît le nom de notre petit village luxembourgeois. Je me suis rendu récemment en Thaïlande, à la frontière avec le Myanmar (Birmanie) où l'on peut encore voir des tours de guet et des fils barbelés, et un Thaïlandais m'a surpris en me disant : ce qu'il nous faut ici, c'est quelque chose comme Schengen".

Source : Le Monde/AFP

 

C’est avec le « Récit de l’Effroi »  du poète marocain Yassin Adnan qu’ont été ouvertes les journées culturelles arabes à Feldkirchen…Suite

Les Marocains du monde reviennent au pays pour le plaisir des mélomanes…Suite

C’est dans cet opus publié en 2008 que Issa Aït Belize a mis une grande part de sa préoccupation culturelle : «Appelez-moi Sam» (Editions Averbode, Belgique).

Ecrivain d’origine rifaine vivant en Belgique depuis une quarantaine d’année, Aït Belize n’a pas cessé d’écrire ses deux pays et au-delà. En avril 2005, il avait publié «Racines et épines», premier volume de sa trilogie «Le fils du péché» qui sera composée de «Noces sarrasines» paru en 2006 et s’achèvera avec «Calendes maghrébines» sorti en 2008, le tout faisant plus de mille pages aux éditions Luce Wilquin. A travers cette trilogie, le lecteur est invité à suivre l’itinéraire atypique d’un gavroche bien de chez nous puisqu’il s’appelle Amrouche, petit Amazigh pauvre du Poblado tangérois. Fils naturel, communément désigné dans cette autre partie de la Méditerranée par «fils du péché», on le verra grandir rapidement -sans passer par l’enfance -dans un combat perpétuel avec sa société et sa destinée.

«Appelez-moi Sam» est moins joufflu puisqu’il ne compte que 69 pages et il est d’abord destiné à un public jeune mais je le trouve aussi très utile et agréable pour les grands. C’est par la voix de la jeune Christina que nous découvrons les inextricables problèmes de l’identité et de la nationalité qui se posent à son père d’origine marocaine. Ce dernier, marié à une immigrée espagnole en terre de Belgique, porte le nom Abdoussamad Sandali comme une cicatrice, il  préfère qu’on l’appelle Sam Sandali qui a «une consonance proche de l’italien» et soit dit en passant : «Italien, ça passe encore» (p.17).

Au commencement fut donc le nom propre ! Et quand «deux cultures, deux civilisations, deux êtres venus d’horizons différents, se rencontrent, il n’y a pas moyen de faire autrement que de produire du nouveau, du jamais vu !» (p. 44). Le nouveau est justement cette jeune fille que nous suivons dans l’édification de son identité et dans la découverte de ses appartenances : Belge, Espagnole et Marocaine.

A travers un récit bien tissé, Issa Aït Belize traque dans la vie de ses personnages les indices qui ressortent et mettent en valeur la pluralité et la diversité de leur identité jusque par-delà la vie. En effet, il place la tombe de Sam, alias Abdoussamad, «entre un soldat anglais, tombé ici en Belgique en hiver 1944, et un mineur polonais, mort de sa belle mort» (p.47). Les nationalités cohabitant ainsi, l’auteur tentera de rapprocher aussi les religions ce qui nous rappelle ce propos déjà ardemment défendu dans «Noces sarrasines» : «Le rêve de la juive et celui de la musulmane […] ne pouvaient être complets qu’en rejoignant celui de la chrétienne, de l’hindouiste, de la zoroastrienne, de la bouddhiste ou de l’animiste, de l’athée… pour bannir l’exil et exiler le bannissement à tout jamais de nos réactions viscérales, qu’elles fussent personnelles ou collectives» (p.372). C’est à peu près le même message qu’a laissé Abdoussamad à sa fille dans sa tentative de répondre aux interrogations de la gamine portant sur la religion du père.

Christina, adulte et mariée à un Tchétchène, récupère la nationalité de son père et porte en sus un prénom arabe (Shamsou-l-moulouk). Elle devient une de ces «femmes avides de paix, prêtes à défendre les réfugiés du monde, avec ou sans papiers, les exilés, les bannis, les Gitans, les Palestiniens, les Tchétchènes, les Soudanais du Darfour qu’on persécute…» (p. 65). Bref, elle évolue en citoyenne qui brandit fièrement son identité multiple qu’elle enrichit de jour en jour, bien consciente du fait que l’identité n’est pas un objet figé ni un acquis définitif. Elle répond ainsi au conseil du père qui lui recommanda dans ses dernières paroles : «Je ne voudrais pas te quitter ici sans te dire ceci : tu es libre, ma fille chérie, de chercher la vérité par tes propres moyens, indépendamment de celle de tes parents, de ta culture ou de tout autre héritage» (p. 10). C’est là un conseil que nous acceptons volontiers de la part de Issa Aït Belize à qui nous reconnaissons sa valeur de passeur entre les cultures et de citoyen du monde.

N’en déplaise à un certain André Gide qui affirmait qu’on «ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments», Aït Belize a relevé le défi en injectant dans sa mixture une considérable dose de «bons sentiments» brassée avec une bonne maitrise de l’écriture et de l’art du récit. Il y adjoint un souci permanent d’une esthétique originale dans sa manière de camper les personnages et de brosser les situations pour aboutir à une texture harmonieuse… C’est ce qui fait de ce petit livre une grande œuvre et le hisse au rang de la bonne littérature.

Source : Le Soir Echos

L'Afrique représente le plus gros volume d'envoi de fonds de la France vers l'étranger, se classant même devant l'Asie, a rapporté dans son édition d'hier Le Monde qui cite MoneyGram qu'il qualifie de premier concurrent de la Western Union.

Selon MoneyGram, le pays qui arrive en tête des transferts est le Maroc, suivi du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Le Mali, en revanche, dont la diaspora est pourtant très nombreuse, est moins bien placé. La faute, selon l'opérateur, au “trafic informel”.

Selon le ministère français de l'Immigration, poursuit le quotidien, quelque 8 milliards d'euros ont transité entre la France et leurs pays d'origine en 2009. Ce flux a progressé de 10% en moyenne par an depuis 2002 et il représente jusqu'à 20% du PIB de certains Etats comme les Comores.

Source : aufait

Une "Caravane de la Paix" a démarré jeudi de Bruxelles à destination de Lagouira, en passant par Paris et Madrid, pour sensibiliser l'opinion publique européenne à la crédibilité du projet d'autonomie au Sahara et à la légitimité de la marocanité des provinces du Sud du Royaume, a-t-on constaté sur place.

La caravane, formée de plusieurs autocars transportant trois cent cinquante marocains établis dans plusieurs pays européens, un chiffre symbolique en référence aux 350.000 participants à la Marche Verte, s'est ébranlée en fin d'après-midi depuis le siège du Conseil européen.

Le cortège devra sillonner plusieurs capitales et grandes villes européennes notamment Strasbourg, siège du Parlement européen, Paris, et Madrid avant d'effectuer un périple de Tanger à Lagouira, a indiqué à la MAP, Mme Zahra Hidara, présidente de l'Association sahraouie pour la solidarité du projet d'autonomie, basée en France, et organisatrice de cette manifestation.

"Les Marocains d'Europe se mobilisent, comme à l'accoutumée, pour réitérer la marocanité du Sahara et exiger la libération de nos frères sahraouis séquestrés dans les camps de la honte à Tindouf sur le territoire algérien", a ajouté Mme Hidara.

Cette caravane, qui s'inscrira désormais dans la continuité, sera également une occasion pour réaffirmer l'attachement des Marocains, partout dans le monde, au glorieux Trône alaouite et réitérer l'allégeance à SM le Roi Mohammed VI, a-t-elle souligné.

"Outre les ressortissants marocains de Belgique, Pays-Bas, France, Espagne, Italie et Suisse, plusieurs autres nationalités se sont jointes à cette caravane de paix notamment des Belges, Français, Italiens, Espagnols, Luxembourgeois, Algériens, Tunisiens, Irakiens et Palestiniens", a précisé Mme Hidara.

Et de faire savoir que plusieurs hommes et femmes européens du monde de la politique, de l'art, de la culture, des médias, du sport, des sciences et du cinéma, dont l'acteur français Alain Delon, ont été conviés à accompagner cette caravane qui sera couverte par des médias belges, français, espagnols et égyptiens.

Durant le périple marocain et surtout dans les provinces du Sud, ils auront ainsi l'occasion de constater de visu l'essor tous azimuts politique, économique, social et culturel enregistré par le Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Prônant la paix et le respect des droits de l'Homme, les participants devront rencontrer au cours de ce périple plusieurs responsables et leur remettre une lettre dans laquelle ils appellent la communauté européenne et internationale à faire pression sur le "polisario" et son mentor l'Algérie pour mettre fin au calvaire enduré par les Marocains retenus contre leur gré dans les geôles de Tindouf.

Ce voyage fera aussi office d'une démarche, au nom des représentants de la société civile et des familles séquestrées et torturées dans ces camps, pour exprimer leurs inquiétudes qui se confirment de plus en plus sur le terrain.

Revenant sur l'itinéraire de la caravane, Mme Hidara a indiqué que sept autocars effectueront ce voyage de Bruxelles à Lagouira (22 juin) en passant par Paris, Lyon, Marseille, Barcelone, Madrid, Algésiras, Tanger, Rabat, Marrakech, Agadir, Guelmim, TanTan, Tarfaya, Laâyoune Boujdour et Dakhla.

S'agissant du nombre des participants, elle a indiqué que des milliers de Marocains d'Europe voulaient prendre part à cette manifestation mais que seuls 350 personnes ont été retenues, expliquant qu'il s'agit d'une forte symbolique qui renvoie au nombre des participants à la glorieuse Marche Verte.

Durant le périple, un monument baptisé "Main ouverte" sera inauguré à Guelmim et sera suivi d'un lâcher de colombes en signe de paix.

Pour Mme Claudine Naassens, vice-présidente du Club de la Presse de Mons en Belgique et qui prend part à la Caravane de la Paix, cet initiative permettra aux Européens de confirmer l'esprit d'ouverture et de démocratie qui règne au Maroc et de découvrir, pour certains, et constater, pour d'autres, les grands chantiers démocratiques ouverts dans ce beau pays sous "le règne d'un Roi que tout le monde estime, aime et respecte".

"Nous permettre de visiter les régions du Sud prouve que le Maroc n'a rien à cacher et qu'il est dans son droit légitime, d'autant plus que le projet d'autonomie proposé pour ces régions a recueilli une large adhésion de la communauté internationale", a souligné Mme Naassens.

Quelques instants avant de donner le coup de départ, Mme Hidara a remis une lettre à plusieurs responsables d'institutions européennes à Strasbourg et à Bruxelles, notamment à M. Jerzy Buzek, président du Parlement européen et à M. Thorbjorn Jagland, secrétaire général du Conseil de l'Europe.

Auparavant, les participants avaient tenu un rassemblement devant le siège du Conseil de l'UE à Bruxelles pour appeler à la libération des Marocains séquestrés à Tindouf et réaffirmer la marocanité du Sahara.

Aux côtés des portraits de SM le Roi Mohammed VI et du drapeau national, les participants de différentes nationalités brandissaient les couleurs nationales notamment de Belgique, France et de Tunisie.

Source : MAP

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