Deux conventions de partenariat et de coopération ont été signées, vendredi soir à Casablanca, entre le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) et la Ligue Mohammadia des Ouléma du Maroc.
Intervenant à cette occasion, le président du CCME, M. Driss El Yazami, a indiqué que ces conventions visent notamment à créer, au niveau de ces institutions, un rayon dédié à la problématique de l'émigration pour enrichir le fonds documentaire relatif aux marocains du monde et faire connaître leur situation par le biais de publication de recherches et de documents.
Ces conventions, signées en marge du 16è Salon international de l'édition et du livre (SIEL), s'inscrivent dans le cadre de la mise en place d'un partenariat culturel et scientifique entre le CCME et les institutions académiques et scientifiques avec lesquelles le Conseil a des objectifs communs.
La première convention, signée par M. El Yazami et le directeur de la BNRM, M. Driss Khrouz, vise, entre autres, à enrichir le fonds de la bibliothèque nationale en termes de publications et outils audio-visuels en rapport avec la migration.
Aux termes de cette convention, la BNRM réserve une partie de ses rayonnages en accès libre aux livres des marocains et sur les marocains à l'étranger, a déclaré à la presse M. Khrouz, ajoutant que l'objectif ultime sera d'intégrer tous les supports numériques et audiovisuels.
La deuxième convention, signée par M. El Yazami et le secrétaire général de la Ligue Mohammadia des Ouléma du Maroc, M. Ahmed Abbadi, ambitionne d'approfondir et multiplier les pistes de collaboration dans les domaines scientifique et culturel.
M. Abbadi s'est dit convaincu que cet accord permettra de rapprocher les deux institutions en vue de relever les défis auxquels fait face la communauté marocaine établie à l'étranger, notamment dans le domaine religieux.
Une riche programmation allant du livre au cinéma en passant par des rencontres et conférences pour mettre les Marocains du monde au devant de la scène culturelle, a été montée pour cette édition du SIEL qui se poursuit jusqu'au 21 février.
Source : MAP
Les Marocains constituent la première communauté étrangère d'Espagne avec 767.784 personnes qui disposaient d'un titre de séjour à fin décembre 2009, selon des données de l'Observatoire permanent de l'immigration (OPI) qui relève du secrétariat d'Etat espagnol de l'Immigration.
Les Roumains viennent en 2e position avec 751.688 personnes, suivis notamment des Equatoriens (440.304), des Colombiens (287.205) et des Britanniques (222.039), ajoute l'OPI, qui relève du secrétariat d'Etat espagnol de l'Immigration.
Dans un rapport publié vendredi par la presse, l'OPI fait savoir que le nombre total d'immigrés résidant légalement en Espagne s'est établi à 4.791.232,00 de personnes à fin 2009, en hausse de 7,1% par rapport à 2008.
La même source précise que 39% des immigrés résidant en Espagne sont originaires de pays de l'Union européenne (UE), 30,4% des pays de l'Amérique latine et 21% des pays africains.
Les Boliviens ont constitué la population étrangère originaire d'un pays extra-communautaire dont le nombre a enregistré la plus forte croissance en 2009 par rapport à 2008 (+37%).
C'est le cas également des Lettons (+16,8%) pour les migrants originaires d'un pays européen.
Source : MAP
Le secrétaire d'Etat français chargé des Affaires européennes, M. Pierre Lellouche, s'est félicité, vendredi à Rabat, du rôle "majeur" que joue le Royaume du Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine vers l'Europe.
"Le Maroc joue un rôle majeur en ce qui concerne le contrôle du flux migratoire illégal en direction de l'Europe ", a souligné M. Lellouche dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien avec le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, M. Saad Hassar.
Les Européens peuvent se féliciter du progrès et du travail "énorme" effectués dans ce domaine par les autorités françaises et marocaines, a-t-il dit.
Faisant état de l'existence de plusieurs accords sur la "libéralisation des visas" qui entreront en vigueur une fois signés par la partie européenne, le secrétaire d'Etat français a indiqué que cette rencontre a été une occasion pour mettre en avant la coopération franco-marocaine sur le plan sécuritaire.
Lellouche a entamé jeudi une visite de deux jours au Maroc durant laquelle il s'est entretenu avec plusieurs responsables marocains, notamment le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri.
Source : MAP
«La littérature monde» des communautés marocaines à l’étranger a permis de montrer un nouveau visage de l’immigration, très dynamique et très créatif», souligne Younès Ajarraï, président du groupe de travail Cultures, Identités et Education au sein du Conseil des Communautés Marocaines à l’Etranger. Le stand CCME/MCCMRE, joliment aménagé pour l’occasion, ne désemplit pas. Pendant toute la durée du salon, il accueille une centaine de Marocains du Monde, en plus de quelques étrangers, représentant 17 pays (Japon, Etats-Unis, France, Espagne, Canada, Allemagne, Pays-Bas, Belgique…), dont beaucoup de femmes écrivaines. Plusieurs tables rondes et conférences s’y tiennent quotidiennement et les séances de signatures permettent de mieux faire connaître ces diverses cultures au public marocain.
La bibliothèque du stand contient 1.200 titres d’auteurs Marocains à l’étranger, ou d’ouvrages sur le thème de l’immigration, rassemblés pour la première fois dans l’histoire du Maroc dans un même lieu. Un certain nombre d’ouvrages ont été traduits en arabe et en français, en co-édition par les maisons «La Croisée des Chemins», «Le Fennec» et «Marsam». Les visiteurs peuvent acheter ces publications à des prix très abordables: 40 à 50 DH par ouvrage.
D’après Younès Ajarraï, ces auteurs qui sont nés pour la plupart dans leurs pays de résidence, ne sont pas des immigrés puisqu’ils n’ont émigré nulle part. «Tout en étant parfaitement enracinés d’une manière définitive dans leurs pays d’adoption, ils éprouvent tous un attachement sans faille pour le Maroc et gardent un lien avec le pays d’origine de leurs parents ou de leurs grands parents. Ils ont tous le Maroc en bandoulière», affirme-t-il. Cet attachement très vivace et très profond pour le Maroc s’exprime non seulement dans la littérature mais aussi dans les arts plastiques, le cinéma, la musique ou toute autre forme de création artistique.
Pour ne citer que quelques-uns parmi cette élite d’écrivains du monde invités au salon, il y a Abdelkader Benali, lauréat de nombreux prix aux Pays-Bas et considéré comme un des plus grands écrivains néerlandais. Ses ouvrages ont été traduits en 15 langues.
Il y a aussi Najat El Hachiri, une des plus grandes écrivaines de Catalogne, lauréate de nombreux prix, et dont les ouvrages ont été traduits en quarante langues. Anouar Majid, citoyen des Etats-Unis, a écrit pour sa part un livre qui figure dans les hit-parades des meilleures ventes en Amérique.
«Il s’agit d’un mouvement d’ampleur international, une littérature monde, que les Marocains doivent connaître», soutient Ajarraï.
Des rayons dédiés aux Marocains du monde
Le CCME vient de signer avec la BNRM une convention, dont l’objet est d’ouvrir au sein de la belle bibliothèque de Rabat le premier rayon consacré aux ouvrages écrits par des Marocains du monde, avec plus de 1.200 titres. Le centre culturel attenant à la mosquée Hassan II de Casablanca sera également équipé d’un rayon consacré à l’immigration.
Suite: L'Economiste
Près de la moitié des jeunes Italiens sont intolérants à l'égard des étrangers ou carrément xénophobes, selon une étude rendue publique jeudi à la Chambre des députés à l'initiative de son président qui a appelé la classe politique à élaborer "un modèle italien d'intégration".
L'enquête d'opinion, effectuée par l'institut SWG auprès d'un échantillon représentatif de 2.000 jeunes de 18 à 29 ans, montre que 45,8% d'entre eux expriment une forme d'hostilité envers les étrangers ou directement de la xénophobie, alors que seulement 39,6% se disent "ouverts" aux étrangers.
Au sein des jeunes qualifiés de "fermés", SWG distingue trois groupes.
Un premier, représentant 15,3% du total, exprime surtout une "phobie envers les Roumains-tziganes-Albanais" et en majorité composé de femmes (56%).
Un deuxième groupe, le plus petit mais le plus extrême, réunit les comportements ouvertement racistes avec 10,7% des jeunes. Le troisième groupe (20%) rassemble les "xénophobes", qui excluent de recourir à la violence mais souhaitent que les étrangers vivent loin d'eux, de préférence hors d'Italie. Ce sont surtout des garçons d'une vingtaine d'années.
Réagissant au sondage SWG, le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini a appelé ses collègues à imaginer un modèle d'intégration à l'italienne et s'est montré sceptique sur le système français d'"assimilation et donc de déracinement total, pour lequel tu es Français, Italien ou Allemand seulement si tu fais tienne la langue et l'identité du pays".
La diffusion de l'étude, menée en octobre, a coïncidé avec la publication jeudi des résultats du recensement de 2009 par l'Institut de statistiques national Istat qui y décrit la présence des immigrés comme "déterminante" pour la croissance démographique de l'Italie. Les étrangers représentaient 7,1% des 60,387 millions d'habitants de la péninsule au 1er janvier dernier.
Selon M. Fini, de récentes tensions entre immigrés sud-américains et nord-africains à Milan (nord) montrent qu'"il ne suffit pas de leur donner un logement". "Il faut réduire les délais pour obtenir la nationalité et leur donner la possibilité de voter aux élections locales sans être italien", a estimé M. Fini.
Il a aussi appelé télévision et presse écrite à cesser de stigmatiser l'origine ethnique des délinquants dans leurs rubriques faits divers car cela "accroît l'ignorance et les préjugés".
Dans son sondage, SWG souligne sur la base d'une échelle d'appréciation qualitative, que les jeunes Italiens disent préférer dîner dans l'ordre avec une personne en difficulté économique, un Juif, un homosexuel et un étranger non Européen. Ils sont plus "froids" quand il s'agit d'un repas avec un musulman. Et ils excluent de dîner avec un drogué ou un Rom (tzigane), de les avoir pour voisin et pire encore que leur fils ou fille vive avec l'un d'eux.
SWG dresse le profil du jeune ouvertement raciste: "besoin de puissance, attitude ouvertement homophobe, poussées antisémites, conviction que les femmes sont inférieures et surtout refus de tout ce qui est différent".
Selon une étude de SWG, plus d'un millier de groupes xénophobes existent sur le réseau social Facebook Italie, dont une centaine anti-musulmans, 350 anti-immigrés, 300 anti-tziganes et 400 contre les gens du sud de l'Italie.
Source : AFP
La 6e édition du festival international des contes se tiendra du 15 au 18 avril à Béni-Mellal à l'initiative de l'atelier du conte dans la région de Tadla-Azilal, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.
Au programme de ce festival, organisé en partenariat avec le Centre international de recherche sur les arts de la parole, figurent des spectacles associant conte et musique, des matinées-contes destinées aux touts petits.
Des spectacles associant conte et musique et des matinées destinées aux enfants auront une place de choix dans le programme du festival.
Les organisateurs prévoient aussi des débats sur "le conte entre l'exception et la diversité culturelle", "la variante comme phénomène propre à la littérature orale", "la transmission du conte dans les milieux de l'immigration" et "le brassage culturel et la diversité linguistique ".
Source : MAP
Jamal Belahrach, directeur général de la filiale marocaine de Manpower fait partie de ces enfants d’immigrés marocains qui ont choisi de revenir dans le pays d’origine. A l’occasion du 16e SIEL dédié aux Marocains du monde, Jamal Belahrach, revient brièvement sur son livre autobiographique, "Envie de Maroc», le retour au Maroc et le rôle des binationaux dans le développement du Maroc.
L’actuel président de la commission Emploi et Relations sociales à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), est revenu au Maroc en 1997. Il a écrit "Envie de Maroc", publié aux éditions Le Fennec avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Sans prétendre être un écrivain, et sans vouloir donner de leçons, Jamal Belahrach livre des conseils à travers des petites histoires qu’il a vécues.
Dans cet ouvrage, il évoque son vécu en France (Dreux dans l’Eure-et-Loir), où il s’est battu pour réussir une "intégration difficile" et aussi le Maroc, qui selon lui, à d’énormes "opportunités, mais il faut se préparer pour revenir".
Ce dirigeant d’entreprise est également président fondateur du Centre des jeunes dirigeants du Maroc et du Réseau international de la diaspora marocaine (RIDM). Ce dernier a pour objectif de faciliter l’intégration de Marocains résidant à l’étranger désireux de revenir vivre au Maroc. Pour lui, le retour dans son pays d’origine a été un choc culturel. "La principale difficulté est de faire accepter que nous (tous ceux qui sont revenus) sommes différents", précise t-il.
De même, selon lui, "le Maroc du futur se fera avec les binationaux (…)", à condition qu’on leur donne l’occasion de s’exprimer.
A travers "Envie de Maroc", Jamal Belahrach veut véhiculer un message. "Vous avez envie du Maroc ? Le Maroc aussi vous envie, c’est ensemble qu’on doit mener le combat" du développement du pays.
Source : Yabiladi
Jamal Belahrach, directeur général de la filiale marocaine de Manpower fait partie de ces enfants d’immigrés marocains qui ont choisi de revenir dans le pays d’origine. A l’occasion du 16e SIEL dédié aux Marocains du monde, Jamal Belahrach, revient brièvement sur son livre autobiographique, "Envie de Maroc», le retour au Maroc et le rôle des binationaux dans le développement du Maroc.
L’actuel président de la commission Emploi et Relations sociales à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), est revenu au Maroc en 1997. Il a écrit "Envie de Maroc", publié aux éditions Le Fennec avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Sans prétendre être un écrivain, et sans vouloir donner de leçons, Jamal Belahrach livre des conseils à travers des petites histoires qu’il a vécues.
Dans cet ouvrage, il évoque son vécu en France (Dreux dans l’Eure-et-Loir), où il s’est battu pour réussir une "intégration difficile" et aussi le Maroc, qui selon lui, à d’énormes "opportunités, mais il faut se préparer pour revenir".
Ce dirigeant d’entreprise est également président fondateur du Centre des jeunes dirigeants du Maroc et du Réseau international de la diaspora marocaine (RIDM). Ce dernier a pour objectif de faciliter l’intégration de Marocains résidant à l’étranger désireux de revenir vivre au Maroc. Pour lui, le retour dans son pays d’origine a été un choc culturel. "La principale difficulté est de faire accepter que nous (tous ceux qui sont revenus) sommes différents", précise t-il.
De même, selon lui, "le Maroc du futur se fera avec les binationaux (…)", à condition qu’on leur donne l’occasion de s’exprimer.
A travers "Envie de Maroc", Jamal Belahrach veut véhiculer un message. "Vous avez envie du Maroc ? Le Maroc aussi vous envie, c’est ensemble qu’on doit mener le combat" du développement du pays.
Source : Yabiladi
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