mercredi 27 novembre 2024 23:52

Le site de l'annexe de la commune urbaine de Meknès a été choisi pour la célébration de la Journée nationale de l'immigré, fêtée le 10 août de chaque année.

La cité ismaïlienne, à l'instar des autres villes du Royaume, a célébré comme il se doit en pareille circonstance la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger, placée cette année sous le thème "protection des droits des MRE face à la crise économique".

Le site de l'annexe de la commune urbaine de Meknes a été choisi pour la célébration de l'heureux événement, fêté le 10 août de chaque année.

A cette occasion, Mohamed Faouzi, wali de la région de Meknès-Tafilalet et gouverneur de la préfecture de Meknès, accompagné des autorités locales, des élus et des chefs de services, a présidé les différentes phases de cette journée organisée, rappelons-le, par la wilaya, en collaboration avec le conseil régional, le conseil municipal, l'INDH, le CRI, l'agence urbaine, la chambre de commerce, la chambre d'agriculture, la chambre d'artisanat, la conservation foncière, les services des douanes et des impôts, le secteur bancaire et les promoteurs immobiliers.

Après avoir effectué une tournée à travers les différents stands dressés pour la circonstance et qui reflètent les activités, les réalisations et les projets en cours de réalisation ou à l'étude des services cités précédemment, le wali s'est rendu dans la salle de réunion où il est intervenu, en présence d'une assistance nombreuse composée essentiellement des membres de la communauté marocaine résidant dans les pays Outre-Méditerranée, sur l'importance de la Journée nationale des MRE et la haute signification qu'elle revêt car, a-t-il dit, outre le sens profond des retrouvailles, la journée reflète l'intérêt que S.M. Le Roi accorde à la communauté marocaine installée à l'étranger. Ensuite, il a rappelé la nouvelle stratégie des grands projets lancés par S.M. le Roi pour assurer le développement économique et social du Maroc et a donné un aperçu sur les projets de développement réalisés ou en cours de réalisation dans la région de Meknes Tafilalet, invitant les MRE à s'impliquer dans le développement de la région en investissant dans les projets.

Après quoi, une conférence a été donnée sur les droits des MRE. Puis, compte tenu de la présence de plusieurs services extérieurs, les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont été invités à exposer les problèmes administratifs, fonciers ou autres qui les préoccupent et ce afin de leur trouver, dans les meilleurs délais, les solutions adéquates. Le soir, une soirée musicale variée a été organisée sur l'esplanade d'El Hadim au profit de la communauté et du public en général.

Une rencontre a été organisée, mardi à Meknès, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale des Marocains résidant à l'étranger (MRE) initiée cette année sous le thème «La protection des droits des MRE en temps de crise». S'exprimant à cette occasion, le wali de la région de Meknès-Tafilalet, Mohamed Fawzi, a souligné que le Maroc qui a réalisé d'importants acquis durant la dernière décennie dans le cadre de la politique des grands chantiers visant l'accélération et la mise en oeuvre des politiques sectorielles compte sur la contribution effective des MRE à cette dynamique. L'administration territoriale a mobilisé tous ses services extérieurs afin de répondre aux besoins des MRE, à travers la garantie des conditions d'accueil favorables, a-t-il indiqué, ajoutant que la ville de Meknès et conformément aux Orientations Royales visant à consacrer un nouveau concept de l'autorité a mis en place un site web et un cahier de doléances.

M. Fawzi a mis l'accent sur le potentiel économique et touristique dont regorge cette région qui offre des conditions favorables à l'investissement dans plusieurs domaines. Les participants à cette rencontre se sont penchés sur divers thèmes, notamment les répercussions de la crise financière sur les MRE et les efforts déployés par le Maroc afin de résoudre leurs problèmes.

Source : Le Matin

Plus de 120 jeunes représentant les 16 régions du Maroc et des résidents en France et aux Etats Unis, ont tenu leur congrès constitutif pour l'inauguration de la Coalition des jeunes marocains (CJM) le 6, 7 et 8 août à El Hoceima sous le thème "Jeunes Actifs pour un Maroc Fort".

Une réunion s'est tenue mercredi 11 août et avec comme ordre du jour l'évaluation du Congrès constitutif et la finalisation de la composition de Bureau Exécutif de la Coalition. La réunion s'est déroulée dans une ambiance d'écoute et de compréhension. Aucune des décisions qui ont été prises n'ont eu recours au vote, le consensus et l'accord mutuel étaient maîtres. Ainsi, M. Jiaf Mustapha a été nommé coordonnateur général «Il a été nommé coordonnateur et non secrétaire général ou président parce que les décisions de la Coalition vont être prises de façon collective et non individuelle», souligne Abdelwahid Moujahid, le porte parole de CJM.

Le Bureau Exécutif a également été composé et des coordonnateurs régionaux sont disponibles à présent dans toutes les régions du Royaume à l'exception des régions Laayoune Sakia Lahmra, Dakhla et Tadla Azilal qui sont toujours en discussions. Quant au bureau de Rabat, il est composé de 17 conseillers, à chacun sa propre responsabilité.

«Lors de l'assemblée générale constitutive du CJM, un réel saut qualitatif dans la mise en place des structures associatives, un vrai débat démocratique de fond qui eut lieu, faisant apparaître une mobilisation intense des jeunes, une volonté de fer, et un espoir de plus en plus grand en un Maroc jeune et fort», affirme Yassine, un jeune homme ayant assisté au congrès constitutif. Cette coalition encore toute fraîche se dit être une organisation sans but lucratif. «Le premier sujet auquel nous pensons est le sujet du moment et de tous les moments, le sujet du Sahara Marocain et du plan de l'autonomie», lance Moujahid, le porte parole de la Coalition. «Au début ce sera au niveau du sud du Royaume et par la suite ce sera au niveau international, mais je ne peux pas m'avancer sur plus de détails pour le moment», ajoute-t-il. CJM compte devenir très bientôt une force de proposition pour contribuer au développement humain.

Pour cela l'association veut tout d'abord regrouper les jeunes marocains d'ici et d'ailleurs pour travailler ensemble sur les grands chantiers de développement et inciter en parallèle les jeunes à prendre l'initiative et à renforcer leur adhésion à la vie publique et productive pour participer activement aux différents projets socioculturels du pays.

Afin d'impliquer les jeunes dans le processus de prise de décision et par là agir autant qu'acteurs du changement démocratique.

Source : Le Matin

C'est avec quatre ans de retard que le Maroc vient de soumettre son rapport au Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale.

Un document qui a la qualité d'être double puisqu'il contient les dix-septièmei2006) et dix-huitième (2010) rapports périodiques présentés en application de l'article 9 de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formés de discrimination , raciale et conformément aux observations formulées 'par le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale au sujet des quatorzième, quinzième et selzlème rapports du 'Royaume. Cinq autres rapports parallèles émanant d'ONG marocaines ont été également soumis à cette instance 'internationale ,qui planchera sur le cas du Maroc aujourd'hui et demain  au Palais de Wilson à Genève...Suite

Après avoir vécu  huit ans à New York, où  elle a été constamment mêlée à des photographes, des journalistes et des cinéastes, elle a automatiquement cherché à fréquenter le monde de l'art et du cinéma marocain…Suite

Le troisième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord ouvrira ses portes le 30 octobre prochain au Palais des Congrès à Montréal, apprend-on samedi auprès des organisateurs.

Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2010 sera l'occasion d'échanges "riches et conviviaux" entre les entreprises marocaines, qui pourront communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, qui pourra s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.

Plus de 3000 compétences marocaines sont attendues à cette troisième édition avec la participation de plus d'une vingtaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteur d'activité, ajoute-t-on de même source, soulignant que le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.

Parallèlement à l'événement, des conférences et des débats seront organisés autour de thèmes traitant de l'actualité économique, de l'insertion professionnelle et des possibilités de carrière au Maroc avec des témoignages de candidats recrutés lors des éditions précédentes, selon les organisateurs.

Source : aufait/MAP

Si la journée du migrant organisée, mardi dernier à Rabat, a permis d'enclencher le débat sur les droits des MRE en période de crises et sur les moyens de les protéger, elle a permis aussi et surtout d'insister sur la nécessité pour la communauté marocaine établie à l'étranger de resserrer les rangs et de coordonner leurs efforts pour faire face éventuellement aux abus dans les pays d'accueil. Car, comme cela a été souligné par certains intervenants, la désunion et le manque de coordination ne peuvent que miner l'action des MRE et en limiter l'efficacité. Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Abdallah Boussouf, ne mâchait pas ses mots quand il demandait aux MRE d'assumer leurs responsabilités dans la défense de leurs droits. Pour lui, le combat pour la protection des droits des Marocains du monde ne peut se livrer sur le seul sol marocain ou par les seuls pouvoirs publics.

C'est un défi qui ne peut être relevé que par des structures solides, solidaires et performantes, « ce qui n'est pas le cas aujourd'hui », a-t-il déploré. «On ne peut pas défendre les droits des migrants à partir du Maroc seulement. Les ressortissants marocains à l'étranger doivent s'impliquer davantage dans ce combat là où ils se trouvent. Mais pour qu'ils soient mieux à même de remplir cette mission, ils doivent se mettre à niveau et développer leurs capacités, coordonner leurs actions et restructurer leurs réseaux», a expliqué le secrétaire général du CCME, précisant que «le tissu associatif se trouve dans un état tel qu'il est incapable de défendre les droits des MRE». M. Boussouf a insisté dans la même optique sur l'importance pour les Marocains établis à l'étranger de prendre leur destin en main et de faciliter le travail que l'Etat fait pour leur venir en aide sur le plan juridique. «Il est difficile pour un Etat comme le Maroc d'aller défendre les droits des migrants dans les pays d'accueil. Beaucoup de pays verraient ça mal et le considéreraient comme une immixtion dans leurs affaires internes, notamment en ce qui concerne les questions religieuses», a-t-il souligné.

Et d'ajouter que «le Maroc ne peut pas donc aider directement ses ressortissants, mais il peut les accompagner et les encadrer pour peu qu'ils soient organisés et qu'ils veuillent mettre à profit les positions qu'ils occupent dans les pays d'accueil».

Il est primordial selon lui, de trouver une élite capable d'adopter et de défendre la cause des MRE dont les droits sont bafoués, devant l'opinion publique européenne.

M. Boussouf estime en effet que quel que soit l'arsenal juridique mis en place dans les pays d'accueil, les MRE ne seront pas à l'abri de certaines injustices. « Il n'y a pas de garantie si les Marocains ne sont pas mobilisés, vigilants et unis », a-t-il dit, insistant sur la nécessité de promouvoir et développer la culture de « l'action commune et concertée » dans les rangs des MRE. « Actuellement, l'action de nos MRE est désordonnée et incohérente. Il faut cordonner les efforts, fixer les priorités et les objectifs et travailler ensemble pour les atteindre ».

Le SG du CCME a appelé en fin les MRE à lutter contre les stéréotypes et les idées reçues en évitant d'adopter les comportements qui alimentent la suspicion et la peur chez l'autre. « Vous n'êtes pas sans savoir les appréhensions que les citoyens des pays d'accueil éprouvent pour les immigrés. Et qui poussent leurs politiques à prendre des mesures qui vont parfois à l'encontre de la loi », a-t-il lancé. « Il faut que les MRE constituent une valeur ajoutée aux sociétés européennes. Faute de quoi, tout discours sur les droits des MRE ne trouvera aucun écho en dépit des bonnes intentions ».

Source : Le Matin

En matière de sécurité, les sondages se suivent mais ne se ressemblent pas. En l'espace de dix jours, les enquêtes d'opinion ont tiré «à hue et à dia», clamant d'abord l'assentiment puis le rejet des Français concernant les mesures sécuritaires menées par Nicolas Sarkozy.

Un sondage CSA*, publié dans les colonnes de Marianne, vient tempérer les chiffres avancés par d'autres enquêtes ce mois-ci.

Selon l'hebdomadaire, près de sept Français sur dix jugent inefficace la politique menée depuis huit ans en matière de sécurité. On apprend même que 53 % des sympathisants de droite dénoncent son inefficacité. Interrogés sur les causes de l'augmentation de la délinquance, 73% l'attribuent aux inégalités sociales contre 47 % à l'immigration.

Contrairement à la forte approbation montrée par deux enquêtes du 6 août (Ifop pour le Figaro, CSA pour L'Humanité), le projet de dénaturaliser des personnes d'origine étrangère après certains crimes est lui aussi rejeté par une majorité.

Interrogés sur ce projet, 51% choisissent la réponse : «plutôt défavorable car tous les Français doivent être égaux devant la loi quelle que soit leur origine». Parmi ces critiques : 63% des sympathisants de gauche, 28% des sympathisants de droite.

Le 6 août dernier, dans un sondage Ifop paru dans le Figaro, la politique sécuritaire du gouvernement remportait une large adhésion auprès des Français, tous bords confondus. Ils étaient 70% à être favorables au projet de dénaturaliser des personnes d'origine étrangère qui ont commis certains crimes. Le gouvernement avait eu alors son heure de gloire...

«Tout dépend de la formulation des questions»

Pour Jean-Daniel Lévy (CSA) et Jérôme Fourquet (Ifop), de tels écarts entre sondages ne signifient pas pour autant qu'ils sont contradictoires. «Tout dépend de la formulation des questions», répondent les deux politologues, qui jugent ces différentes enquêtes «complémentaires». «Il faut être précis, le sujet est complexe», rappellent-ils.

Selon eux, «quand on interroge les Français sur leur rapport à l'immigration, ils sont perpétuellement tiraillés entre deux regards : celui qu'ils portent sur la France, pays des droits de l'Homme, et celui qu'ils portent sur le comportement des immigrés. Ils ont le sentiment que la situation économique est plus difficile pour les immigrés, mais que ceux-ci ne font pas toujours ce qu'il faut pour s'intégrer».

Sondage réalisé par téléphone le 11 août auprès d'un échantillon de 1.021 personnes de 18 ans et plus, méthode des quotas.

Source : Le Parisien

 

Sans eau, sans nourriture, le travail est beaucoup plus pénible durant ce mois de Ramadan, qui cette année se déroule en plein été. Les risques de malaises duent à une non hydratation ou à une baisse du taux de sucre  dans le sang sont très présents. C'est pour cela que deux syndicats espagnols ont réuni leur voix pour demander un ajustement des horaires de travail pour les musulmans pratiquant le jeûne.

Le point de départ de cette demande est l'intention exprimée par l'Association des Entrepreneurs Agricoles de Lérida et l'Association des Jeunes Agriculteurs (AEALL-ASAJA), basées en Catalogne, de faire signer aux travailleurs musulmans un document. Ce dernier les exempterait de toutes responsabilités dans le cas  où ces ouvriers agricoles souffriraient de malaise, d'accident ou tout autre problème de santé durant la période de jeûne.

La seconde raison est le fait que certains agriculteurs refuseraient durant ce mois sacré d'embaucher des travailleurs saisonniers, notamment marocains. Ils auraient eux aussi peurs des accidents mais aussi, même si cela n'a pas été clairement exposé, d'une baisse du rythme de travail. Le coordinateur du Centre d'information pour les travailleurs étrangers (CITE), Carles Bertrand, a déclaré selon Europa Press, qu'« il est illégal de restreindre l'embauche des ouvriers saisonniers musulmans par crainte qu'ils ne supportent pas les conditions de travail pendant le Ramadan ». Il a ajouté qu'« il est aussi illégal de demander à connaître la religion d'un travailleur ou refuser de l'embaucher en raison de ses traits de musulman »

L'année dernière ce sont les travailleurs de confession musulmane eux-mêmes qui ont pris l'initiative de la demande auprès de leurs patrons. Cette année comme pour éviter que cela vienne une fois de plus des ouvriers , l'initiative vient de deux syndicats: CC.OO et UGT.

La porte parole D'UGT, Janette Vallejo, a indiqué que son service avait reçu beaucoup d'interrogations sur la manière d'aborder le jeûne pendant le travail. Selon elle, il faudrait aménager les horaires de travail. C'est à dire que les personnes devraient commencer plus tôt, pour éviter les heures de pleine canicule. Mais toujours selon elle, cela ne pourra être possible qu'en élaborant des conventions collectives qui fixeraient sur papier ces changement exceptionnels. Elle demande aussi aux patrons réticents d'observer les « bons exemples » se trouvant notamment dans la ville de Melilla. Cinq conventions avec des entreprises catalanes de construction, de propreté et de l'hôtellerie ont déjà été signées.

Source : Yabiladi

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