jeudi 28 novembre 2024 16:31

Dans cette enquête sur les femmes migrantes, l'auteur a observé et recueilli dans 4 pays (Algérie, Maroc, France et Espagne) les récits et les témoignages d'une centaine de personnes. Il met en avant l'itinéraire effectué dans l'illégalité et la clandestinité ainsi que les violences subies et pose la question de la nécessité de la mise en place d'une protection nationale et internationale….Suite

 

Le populisme est un penchant constitutif de la démocratie. Seule une critique constante de la démocratie par elle-même peut le contenir. Lorsque la démocratie perd cette capacité à se critiquer elle même, elle file un très mauvais coton où elle se décompose, qui la dénature, et qui tient à sa (l'agilité essentielle…Suite

'Espagne n'est plus la terre promise. Les immigrés en situation régulière se réduisent comme une peau de chagrin sur a péninsule ibérique. Le nombre  des immigrés non européens en possession d'un titre de séjour a baissé de 6,5% durant les neuf premiers mois de l'année écoulée. Ils ne sont désormais que 2,3 millions de résidents légaux séjournant en Espagne.

Plus de I40.ooo titulaires de cartes de séjour ont déserté l'Espagne en moins d'un an. C'est ce qu'a annoncé l'Observatoire permanent de l'immigration, dans un rapport rendu public, à quelques jours de l'avènement de la nouvelle année. Selon le quotidien économique Expansion…Suite

La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) organise, le 23 mars prochain, une journée d'hommage à l'écrivain marocain, Edmond Amran El Maleh.

Cette journée, qui sera initiée sous le signe "Edmond Amran El Maleh, l'homme l'écrivain, l'artiste", permettra au grand public d'approcher le riche univers de cet écrivain marocain hors-pair, indique la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc sur site internet.

"La Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc a reçu la collection privée du regretté Edmond Amran El Maleh. Comme ultime geste, l'homme emblématique avait légué à la BNRM ses livres et ses objets d'arts, une collection si chère à son cÂœur qui en dit long sur la générosité de l'homme, sur sa volonté ferme de ne pas subir l'usure du temps, sur son admirable façon de conjuguer le passé au présentà", lit-on sur le site-web de la BNRM.

"Comme signe de gratitude, la bibliothèque nationale organisera une journée hommage le 23 mars 2011 sous le titre « Edmond Amran El Maleh, l'homme l'écrivain, l'artisteà », ajoute la BNRM.

Philosophe, écrivain, journaliste, essayiste et critique d'art, Edmond Amran El Maleh (1917-2010), né à Safi, compte à son actif un recueil de nouvelles et une série de romans, dont "Parcours immobile"(1980), "Ailen ou la nuit du récit"(1983), "Mille ans, un jour"(1986), "Jean Genet, Le Captif amoureux et autres essais"(1988), "Une femme, une mère"(2004), ou encore "Lettres à moi-même", qui était son dernier ouvrage.

06/01/11

Source : MAP

Un petit groupe de républicains a lancé mercredi une initiative pour tenter de supprimer le droit du sol aux États-Unis, pourtant prévu par le 14ème amendement de la Constitution.

Les élus, issus d'assemblées locales en Arizona, Caroline du Sud, Géorgie, Oklahoma et Pennsylvanie, entendent décourager les immigrées clandestines de venir accoucher aux États-Unis pour que leurs enfants bénéficient de la nationalité américaine.

«Le 14ème amendement précise que la première condition pour obtenir la nationalité américaine est une allégeance totale à l'Amérique, et non une condition purement géographique», a expliqué à des journalistes Daryl Metcalfe, élu de Pennsylvanie.

Le 14ème amendement de la Constitution accorde automatiquement la nationalité à toute personne née sur le territoire américain.

L'initiative des législateurs, avant tout symbolique et vraisemblablement vouée à l'échec puisque les questions d'immigration relèvent d'une compétence fédérale, vise à demander aux États de ne pas appliquer le droit du sol.

Les républicains qui soutiennent l'initiative estiment que la nationalité devrait également être refusée aux enfants des 12 millions de clandestins vivant aujourd'hui aux États-Unis.

Le droit du sol «a créé une incitation perverse pour que les ressortissants étrangers enfreignent la loi américaine», a estimé Randy Terrill, élu d'Oklahoma.

«D'autres pays, comme l'Allemagne, ont choisi de ne pas accorder la nationalité aux enfants nés sur leur territoire de parents immigrés, mais cela a créé des divisions», a répliqué la démocrate Kyrsten Sinema, élue de l'État de l'Arizona où vit une importante communauté d'origine mexicaine.

Source : Cyberpresse.ca/AFP


Le Maroc, qui demeure attaché au principe de la réciprocité en matière de délivrance de visas, est en faveur d'une application flexible de ce principe, a affirmé, mercredi à Rabat, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbache.

Répondant à une question orale à la Chambre des représentants, Mme Akharbache a indiqué que l'application de la réciprocité est une question complexe qui doit être abordée avec sagesse.

Le Maroc traite cette question en concertation avec ses partenaires, a-t-elle précisé, ajoutant que la réciprocité en matière de délivrance de visas figure au cœur des politiques publiques des pays en matière de migration.

Et de souligner que l'octroi des visas relève de la souveraineté des Etats et que chaque pays est libre de concevoir les lois qui lui semble appropriées en la matière.

Mme Akharbache a rappelé que le Maroc a conclu plusieurs accords dans ce domaine avec plusieurs pays tels que la France, le Portugal et l'Italie, faisant état de discussions avec d'autres pays comme l'Espagne pour faciliter et simplifier les procédures de visas.

Elle a également fait observer que son département ne manque pas d'attirer l'attention des pays amis à chaque fois que l'occasion se présente pour qu'ils fassent preuve de flexibilité dans le traitement des demandes de visas formulées par des Marocains.

06/01/11

Source : MAP

En 2010, 19.941 demandes d'asile ont été introduites en Belgique, ce qui constitue une augmentation de 16% par rapport à 2009, indique mercredi dans un communiqué le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA). L'augmentation a été particulièrement forte lors des quatre derniers mois de l'année.

"Nous constatons de manière structurelle que chaque année, le nombre de demandes d'asile augmente de manière significative durant les derniers mois de l'année pour diminuer ensuite durant les mois suivants", note Dirk Van den Bulck, commissaire général aux réfugiés et aux apatrides. Le nombre de demandes introduites durant les quatre derniers mois de 2010 constitue 40% du nombre total pour l'année.

La majorité des demandeurs d'asile étaient en 2010 originaires du Kosovo, d'Irak, de Russie, d'Afghanistan, de Guinée, de Serbie, de Macédoine et d'Arménie. Les Irakiens et les Afghans sont poussés à l'exil par des raisons de sécurité, tandis que les demandeurs originaires des Balkans migrent principalement pour des raisons économiques.

Le CGRA a traité 14.319 demandes d'asile, le solde des demandes étant traité directement par l'Office des étrangers. Une décision sur cinq prise par le CGRA a été positive. Le CGRA a reconnu comme réfugiés principalement des Guinéens, des Irakiens, des Tibétains, des Afghans et des Russes.

Les décisions négatives sont prises quand le CGRA n'est pas convaincu par les déclarations du demandeur d'asile concernant son origine, son identité ou les problèmes invoqués, précise le CGRA dans son communiqué.

Source : 7sur7

Depuis 45 jours, ils sont une centaine à camper dans le centre d’Athènes. Ce sont des Afghans qui réclament l’asile. Mais le gouvernement grec ne répond plus. Il se dit débordé par une déferlante de sans-papiers, au point qu’il envisage de clôturer sa frontière avec la Turquie. D’ici mars, un mur de 12,5 kilomètres sera dressé là où le fleuve Evros ne sert pas de frontière naturelle. Les Afghans, eux, mettent leur vie dans la balance :

“Nous sommes 100 personnes à protester ici et à demander l’asile politique. Le 29 décembre, à cause de l’indifférence du gouvernement grec et d’autres organisations, six des nôtres ont décidé de coudre leurs bouches et d’entamer une grève de la faim”, explique leur représentant en anglais.

90% des clandestins qui entrent dans l’Union arrivent par la Grèce, et depuis novembre des gardes-frontières européens prêtent main forte au pays, sans qu’une véritable solution soit en vue. L’Europe est de fait encore loin d’une politique commune de l’immigration.

Source : Euronews

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