samedi 30 novembre 2024 08:22

Le thème : "La jeunesse et le changement des repères" a été au centre de la première séance du 22ème Symposium international du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) qui se tient, les 2 et 3 novembre 2010, à l'occasion de la célébration du 23ème anniversaire du Changement du 7 novembre.

Lors de la première  journée a connu l’intervention de M. Khalil Raihani, expert dans le domaine de la jeunesse et membre du rassemblement des éducateurs au sein de la Direction de la Jeunesse et du Sport, relevant du Conseil européen de Strasbourg

a mis l'accent sur la situation des jeunes de la région euro méditerranéenne qui vivent au rythme de mutations économiques et culturelles accélérées, qui ont, grandement, contribué à approfondir la fracture entre les jeunes des deux rives et à réduire le taux de participation des jeunes à la vie publique, en général, et à l'action politique, en particulier.

Il a ajouté que le défi majeur auquel font face les jeunes de cette région demeure le manque de confiance en l'action des partis politiques, qui ont occulté, de son point de vue, les principales préoccupations de cette catégorie qui consistent, essentiellement, en la garantie de l'égalité des chances et de leurs droits au travail, à l'enseignement, à la sécurité et à la participation à la vie publique.

Source : Tunisie Info

Le Magazine L’Express consacre un dossier aux portraits de 100 personnalités qui font « bouger le Maroc ».

Au total, sur les 100 personnalités qui « font bouger» le Maroc de 2010, seules 19, soit à peine 1 sur 5, figuraient déjà dans la liste d’il y a dix ans…Suite

Littérature, théâtre et musique arabes seront au rendez-vous, du 24 au 27 novembre courant, dans l'imposant Palais des Beaux Arts de la capitale belge.

Prendront part à cette rencontre organisée conjointement par l'association culturelle "Moussem" et le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, une trentaine d'intellectuels du monde arabe, dont des écrivains et des hommes de planches marocains sélectionnés pour l'anthologie "Beirut 39", apprend-on auprès des "Beaux Arts".

"Beirut 39" est un recueil rassemblant les écrits de 39 jeunes écrivains arabes talentueux choisis parmi 480 participants. Cinq auteurs seront sélectionnés pour l'anthologie, tels que le Marocain Yassin Adnan, le Libanais Hyam Yared, l'Egyptien Nagat Ali, le Palestinien Ala Hlehel et le Néerlandais Abdelkader Benali seront présentés au cours de ces journées du festival Moussem, qui invite à la découverte des différentes cultures du monde arabe, notamment celles du Moyen Orient et d'Afrique du Nord.

Par ailleurs, la comédienne Latéfa Ahrrare présentera dans le cadre de cette manifestation sa toute dernière pièce "Capharnam Auto-Sirate" inspirée du recueil poétique de Yassin Adnan "le récif de l'apocalypse".

Le metteur en scène belgo-marocain Rahim El Asri prendra le relai pour monter un spectacle sur les limites de la diversité intitulé "5/7 happy hours".

Sur la base d'un texte écrit par l'auteur libanais Rachid El Daïf, le metteur en scène présentera "les tribulations d'un couple mixte franco-libanais, plongé dans la réalité sociale de Beyrouth".

Un volet musical lyrique est, en outre, prévu avec un concert spirituel qui sera dirigé par le compositeur palestinien Moneim Adwan qui va rendre un hommage à l'une des figures de proue de la poésie de son pays Feu Mahmoud Darwich.

L'ensemble belge de musique médiévale Grain de la voix, accompagné de chanteurs versés dans les traditions musicales soufie et byzantine, sera de la partie lors de cette soirée éclectique.

Les journées du festival Moussem seront aussi dédiées aux musiques maghrébines telles que celles d'Alger animées par El Gusto Orchestra of Algiers pour une interprétation du fado judéo-arabe.

Source : MAP

Comme bien d'autres parmi les 51 visionnés lors du dernier Festival Tribeca de Doha, les deux films marocains "Itto Titrit" et "La mosquée" ont apporté leur part respectable à la promotion du respect de la diversité.

Le premier, du réalisateur Mohamed Abbazi, a non seulement le mérite d'avoir introduit dans un si grand forum du septième art une Âœuvre dont les dialogues sont entièrement en langue tamazight, mais il témoigne aussi éloquemment de la réelle cohésion qui régnait entre les Marocains de confession juive qui vivaient au Moyen Atlas et leurs concitoyens musulmans.

Ils parlaient tous tamazight, nouaient des liens d'amitié et de commerce, et, par-dessus tout, portaient le même attachement au Roi et la même ardeur patriotique face à l'occupation coloniale.

Toile de fond pour l'histoire de "Itto Titrit", la lutte anti-coloniale a d'ailleurs constitué l'un des principaux thèmes que cette deuxième édition du Doha Tribeca Film Festival (DTFF) a privilégié dans sa sélection, avec en particulier le film "Hors la loi", du franco-algérien Rachid Bouchareb, relatant la guerre d'Algérie et honoré comme film d'ouverture du festival, et "The first grader", un chef-d'Âœuvre tourné au Kénya par le Britannique Justin Chadwick, qui a raflé le premier Prix du public et marqué la soirée de gala clôturant le festival samedi dernier.

"Si le respect de la diversité avait dominé les comportements humains, il n'y aurait pas eu colonisation, mais échange, partenariat et compréhension mutuelle", a commenté un jeune Kényan au milieu de la foule qui quittait la Salle Opéra du Village Culturel de Doha, après y avoir chaleureusement applaudi "The first grader".

Mais que peuvent être le respect de la diversité et le rejet du colonialisme sans l'ingrédient fertilisant de l'éducation? En fait, autant "The first grader", dans sa splendeur hollywoodienne, que "Itto Titrit", dans sa simplicité marocaine, s'efforcent, avec, bien entendu, des fortunes différentes, à montrer à quel point l'éducation est à la fois un besoin et un droit sans lequel la dignité humaine peut être durement bafouée.

Ainsi, face à l'octogénaire et sympathique paysan kényan (Oliver Litondo) qui se mêle opiniâtrement aux bambins d'une école pour apprendre à lire, que nous présente Justin Chadwick, c'est une délicate jeune fille (Nisrine Fouad Ichou) d'un Maroc d'avant l'indépendance, pétillante d'intelligence mais privée d'école, que Mohamed Oumouloud Abbazi nous révèle, porteuse d'une quête juvénile et volontariste de connaissance.

Dans les deux cas, les vieilles prétentions "civilisatrices" du colonialisme sont simplement démenties, et les bénéfices de l'émancipation subtilement insufflés à coups de symboles.

Sans doute les deux metteurs en scène seraient-ils surpris de ce rapprochement, eux qui, comme tant d'autres, se soucient de la liberté du public et réfutent qu'on leur attribue tel ou tel message.

Sans doute aussi que l'autre cinéaste marocain invité au Tribeca, Daoud Oulad-Syad, ne s'étonnera pas qu'on trouve dans son Âœuvre, "La mosquée", cette même démarche brossant la diversité pour mieux la faire connaître, pour mieux la faire aimer.

Cela commence par la diversité géographique et humaine, puisque avec Oulad-Syad on n'est plus dans le décor moyen-atlassien et verdoyant d'Abbazi, mais dans celui des oasis du Draa, dont la prenante beauté séduit toujours touristes et cinéastes. Ici, et n'en déplaise à ceux qui veulent refaire la géopolitique, c'est toute l'appartenance du Maroc à l'espace sahélien qui crève l'écran.

En attestent le sable aride, les sobres palmiers, la peau plus que bronzée des gens et un mode d'existence où une famille n'a pour gagne-pain qu'un arpent de terre.

Ce changement de décor nous amène dans une histoire de vrai "décor cinématographique" ou de "fausse mosquée" à première vue simple et anodine, si ce n'était que ce décor est devenu un vrai lieu de prière.

Alors que les aménagements mis en place pour un précédent tournage ont été enlevés par les habitants, celui qui a servi de mosquée est non seulement épargné, mais fréquenté par un imam douteux et des villageois consciencieusement hostiles à sa destruction.

A travers la circonspection complice des autorités locales et la catastrophe qui tombe ainsi sur la tête de Moha (Abdelhadi Touhrache), propriétaire du terrain où est planté le décor, Daoud Oulad-Syad nous fait vivre tout le dilemme qui, incidemment, peut opposer la foi à la loi.

Est-il normal que dans cet imbroglio, le pauvre Moha ne trouve de soutien qu'auprès d'un seul homme qui, bien qu'ancien imam et docte en la matière, subit rejet et marginalisation ?

Fidèle à la sacro-sainte liberté du spectateur, l'auteur ne donne évidemment pas de réponse à cette question. Mais il fait vivre aux villageois, comme au public, leur coutumière bonne humeur, à Moha son bon cÂœur contre sa mauvaise fortune, et à toute l'oasis une nouvelle notoriété dont les retombées font vite oublier les inconvenances.

A l'image des quelques Âœuvres précitées, beaucoup d'autres sélectionnées pour cette deuxième édition du DTFF ont célébré avec brio les mêmes valeurs de diversité, de liberté et d'éducation.

Source : MAP

L’œuvre et le parcours de l’écrivain et poète marocain d’expression française sera au centre d’une rencontre, mercredi 10 novembre courant à 19h, à la Villa des Arts de Casablanca, en présence de l’écrivain et auteur du best-seller «Le Racisme expliqué à ma fille» 1997), «L'Auberge des pauvres», (roman, Seuil, 1997) et «Partir» (Gallimard, janvier 2005), entre autres.

Cette rencontre, organisée par la Fondation ONA en partenariat avec l’Institut français de Casablanca, s’intéressera aux principales étapes de l’œuvre littéraire et de la vie d’écrivain du Prix Goncourt 1987.

Kacem Basfao, professeur, chercheur et critique littéraire marocain, est le modérateur de cette rencontre qui offre l’occasion aux lecteurs, amoureux des lettres et des mots, de rencontrer l’écrivain qui vit actuellement à Paris avec sa petite famille. Et de discuter avec ce grand auteur considéré comme l'écrivain de langue française le plus traduit au monde.
L'œuvre de Tahar Ben Jelloun comprend des romans, nouvelles, poèmes et essais, soit une trentaine de textes traduits dans le monde entier. A l’instar de «L'Enfant de sable» (Seuil 1985) et «La Nuit sacrée» (Prix Goncourt 1987), deux œuvres traduites en quarante-trois langues.

Officier de la Légion d'honneur (France) et Docteur honoris causa de l'Université de Montréal, Tahar Ben Jelloun a écrit plusieurs ouvrages pédagogiques tels que «Le Racisme expliqué à ma fille, 1997, vendu à 400 000 exemplaires). Mais aussi d’autres sur la quête de soi, de son identité et de ses racines, publiés aux éditions du Seuil. C’est notamment le cas de «La Prière de l'absent» (1981), «L'Enfant de sable» (1985), « Jour de silence à Tanger» (récit, 1990), «Les Yeux baissés» (1991), « La Nuit de l'erreur » (1997).

Soulignons que, dans un tout autre cadre, l’écrivain animera deux autres rencontres à Casablanca. La première, jeudi 11, à la Faculté des lettres et des sciences humaines-Aïn Chock (15), autour de son livre «Jean Genet, sublime menteur». La seconde aura lieu un peu plus tard dans la soirée à la coupole du Parc de la Ligue Arabe (20h). Au programme: la lecture de «Beckett et Genet, un thé à Tanger», nouvelle pièce de théâtre de l’écrivain.

Source : Libération

Le doyen de la littérature marocaine de langue française, Edmond Amran El Maleh, explore encore les arcanes de la culture. On replonge, à travers cet extrait d’un recueil d’entretiens qui paraîtra en 2011, dans sa perception de l’altérité et dans quelques souvenirs. Entretien.

Quand je suis parti en France, je n’étais pas le Marocain qui découvre la culture occidentale. Je n’allais pas découvrir un monde que je connaissais déjà. Je ne suis pas le bon sauvage qui aurait vécu loin de la réalité française. Je peux dire que j’arrivais de plain-pied à Paris dans un monde… pas que je connaissais déjà, ce qui n’est pas vrai mais auquel j’étais préparé à connaître, c’est ça la différence. Par le fait de ma culture, si on veut, avec… Bien avant d’ailleurs le fait d’arriver en 65 en France pour y vivre, nous avons commencé à aller en France avec d’abord ma mère à partir de la date de l’exposition coloniale, 1933, c’est le moment où nous sommes venus de Safi à Casablanca. Mon frère en 45, une fois la libération de la France obtenue, monte à Paris d’où il n’a pas bougé, il a fait ses études de médecine, etc.. il a vécu… Nous, nous avons commencé à aller en France avec ma mère pour des raisons d’abord de santé. Comme j’étais asthmatique, on allait au Mont-d’or pendant des années pour soigner mon asthme. On allait d’abord à Paris dans des hôtels de Montmartre ; il y avait des détails amusants, ça va te faire plaisir ces détails et ces anecdotes…  Ma mère était blanche de peau et mon père était brun et nous étions à Paris dans un hôtel du côté de la rue Papillon à Montmartre, il y a la femme de chambre qui dit à ma mère : « Mais ma pauvre petite, blanche comme tu es, comment tu fais pour vivre avec un sidi ? ». Un sidi c’est un arabe.

Quand j’allais à Paris je ne pensais pas qu’un jour j’allais m’installer là-bas. Mes parents n’étaient pas des intellectuels, on ne pouvait pas entrer dans la vie intellectuelle parisienne alors qu’on était à l’époque des surréalistes, dadaïstes… c’était quelque chose qui n’était pas à notre portée. On était à Paris pour aller à la Galerie La Fayette ; le Paris artistique était extrêmement lointain parce qu’on n’avait pas les… ma mère n’était pas intellectuelle pour un sou, moi malgré mes lectures j’avais à peine 16-17 ans, plus encombré par mon asthme que par autre chose et puis il n’y avait personne pour me faire toucher du doigt ces aspects. J’étais à Paris, avant la guerre, comme n’importe quel péquenaud… C’était un Paris vu avec une vision très limitée.

Quand j’y suis allé en 65, c’était autre chose, j’avais toute la famille de ma femme. Il y a deux choses qui ont joué tout de suite, c’est la famille de ma femme et on a eu un appartement merveilleux au 5e étage du 114 boulevard Montparnasse, un endroit mythique. Et puis bientôt, il y a le fait d’entrer comme pigiste au Monde. Je travaillais à Sainte-Barbe, un établissement catholique privé du côté du Panthéon. J’y suis arrivé par un hasard assez heureux ; la belle-sœur de ma femme connaissait le directeur et donc je me vois dans le bureau du directeur qui me confie un poste. J’avais quelques difficultés à obtenir ma carte de séjour vu que mon dossier m’avait suivi jusque là-bas, j’étais fiché. On m’a donné ensuite la carte de séjour pour un an et ainsi de suite. Le directeur, qui était un homme absolument charmant et courtois,   m’a dit : « Monsieur El Maleh, est-ce que vous avez fait quelque chose contre la France ? ». « J’ai dit : absolument pas ! ».

Le regard brillant d’Edmond montre bien qu’il s’amusait en se remémorant tous ces moments. Je décide alors de creuser un peu plus la question et je lui demande :

Alors Edmond, moi aujourd’hui je te repose la question : Monsieur El Maleh, est-ce que tu as fait quelque chose contre la France ?

Bien sûr ! (rétorqua-t-il sans hésiter avec un rire cristallin qu’il tentait d’étouffer)

Qu’est-ce que tu as fait contre la France ? (Insistai-je en me prêtant à ce doux jeu amical)

J’étais militant pour l’indépendance du Maroc.

Tu as posé des bombes ?

Presque… j’ai milité contre la France et il y avait mon dossier auquel je n’ai pas eu accès mais il doit y avoir que j’étais nationaliste, agitateur, etc…

Donc tu étais fiché en France et au Maroc aussi ?

Oui, bien sûr !

Un agréable moment avec Edmond Amran El Maleh qui est préoccupé par la question de la culture au Maroc et ne cesse d’en débattre avec ses amis et dans ses nombreux textes dont une grande partie n’est pas encore publiée. Ses divers livres (Parcours immobiles ; mille ans un jour ; Le Retour d’Abou El Haki ; Aïlen ou la nuit du récit ; Lettres à moi-même…) sont une mine de leçons sur le chapitre de la culture et méritent le détour. Ce cher Edmond a encore des cartouches dans sa besace ; on entendra certainement reparler de lui.

Source : Le Soir

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi Fihri, a affirmé, jeudi à Rabat, que la consécration d'une administration consulaire de proximité et l'amélioration des services rendus par les consulats du Royaume en vue de répondre aux attentes de la communauté marocaine à l'étranger figurent parmi les priorités de son département.

Cette orientation vise à répondre aux attentes des MRE notamment dans les domaines cultuel et culturel, l'objectif étant de garantir leurs droits, accompagner les changements profonds qu'ils vivent et mieux favoriser leur insertion dans les pays d'accueil tout en préservant leur attachement à la mère-patrie, a souligné M. Fassi Fihri, dans un exposé devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, à l'occasion de la discussion du projet du budget sectoriel du ministère au titre de l'exercice 2011.

Il a, dans ce cadre, fait savoir que le ministère a effectué une mise à jour d'un ensemble de conventions, mise au point un nouveau découpage consulaire et veillé à l'adaptation des législations nationales (état civil, code de la famille, code de la nationalitéà) au système de l'action consulaire, de même qu'il a poursuivi un ensemble de réformes structurelles aux niveaux consulaire et social dans le cadre du plan d'action consulaire 2005-2010.

Ce plan a nécessité une enveloppe budgétaire de 130 millions de dh durant les quatre dernière années, a précisé le ministre, citant notamment l'ouverture de six nouveaux consulats à Vérone, Istanbul, Dubaï, Bilbao, Tarragone et Orly et l'ouverture prochaine de deux autres à Murcie et Oviedo.

M. Fassi Fihri a également évoqué l'équipement et la mise à niveau des locaux consulaires, l'amélioration des structures d'accueil et la généralisation de l'informatique, en perspective à la création d'une administration consulaire électronique devant permettre de satisfaire à hauteur de 80 pc les services rendus via ordinateur.

Ces efforts, a-t-il précisé, ont porté également sur l'amélioration de l'environnement de l'action des bureaux d'homologation (Nador, Tanger, Béni Mellal et Agadir) et leur renforcement à travers la création d'un nouveau bureau au sein de la Direction des affaires consulaires et sociales et la mise en place d'un site Web visant à mettre à la disposition des RME et de toute personnes désireuse d'entrée au Maroc, de données nécessaires.

Et d'ajouter que le ministère a déployé un grand effort et une mobilisation exceptionnelle dans le sillage de la généralisation de la carte d'identité nationale et du passeport biométriques (250.000 passeports délivrés jusqu'au premier novembre), outre l'informatisation des systèmes d'Etat civil et de visa certifié, ainsi que la qualification de l'élément humain.

S'agissant du renforcement de la communication interne et de la promotion de la diplomatie en général, le ministère a aussi œuvré pour instaurer une communication ouverte entre les différentes unités internes d'une part, et ses services extérieurs, d'autre part, notamment en ce qui concerne l'échange des données et la concertation au sujet des différentes questions diplomatiques, a-t-il ajouté.

M. Fassi Fihri a aussi mentionné l'ouverture du ministère sur son environnement en vue de favoriser une interaction positive avec les différentes instances représentatives, les potentialités politiques et de partisanes, ainsi que les organisations professionnelles, universitaires et de défense de droits de l'Homme et la société civile.

Concernant la qualification des ressources humaines et la modernisation de l'action diplomatique, le ministre a relevé qu'en application des Hautes Orientations royales contenues dans le discours du Trône de 2007 appelant à la mobilisation de toutes les ressources matérielles et humaines nécessaires au service du corps diplomatique, le ministère a procédé, dans un premier temps, à l'adoption d'une série de mesures avec un budget relativement limité.

Elles portent notamment sur la généralisation de l'informatique et l'élargissement du réseau diplomatique et consulaire dans le cadre d'un plan d'action harmonieux 2008-2012.

Ce plan, a-t-il dit, se veut être un maillon fort dans le processus de modernisation et d'amélioration du rendement diplomatique, à la faveur de l'adoption de l'approche genre et de l'encouragement des jeunes compétents.

Il repose également sur l'application des principes de transparence et de mérite dans l'accès aux postes de responsabilités, à travers l'annonce des postes vacants pour garantir l'égalité des chances, et l'amélioration des conditions de travail grâce à l'adoption d'un "système intégré de gestion des ressources humaines " et la mise en place d'un "guide de référence pour les fonctions et compétence" et d'un site web dédié aux ressources humaines.

Et d'annoncer qu'à compter de cette année, le ministère mettra en place la gratuité des cours de langues étrangères dans le cadre de conventions de formation conclue avec certains instituts spécialisés, aux côtés des programmes de formation continue à l'étranger en partenariat avec des instituts supérieurs, des académies étrangères et des organisations internationales.

Le ministre a ajouté que le ministère a entamé la mise en œuvre de la deuxième phase de ce plan à travers des projets structurants et cruciaux pour l'avenir de la diplomatie marocaine à moyen terme, et qui concernent principalement "l'académie marocaine des études diplomatiques " qui ouvrira ses portes début 2011 et aura pour mission de veiller à dispenser une formation de haut niveau aux nouveaux diplomates, imprégnée des valeurs de patriotisme et d'esprit d'initiative, de même qu'elle permettra aux cadres diplomatiques et consulaires à l'étranger de suivre des formations à distance.

Il sera également question de réviser le décret relatif aux attributions et à l'organisation du ministère des Affaires étrangères, de manière à ce qu'il soit en phase avec les mutations régionales et internationales ainsi que le décret portant statut des fonctionnaires du ministère afin de renforcer le professionnalisme, créer de nouvelles entités, adopter un régime général de promotion et mieux définir les droits et obligations.

Source : MAP

En marge de l’exposition d’André Elbaz, la Fondation ONA et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organisent, à la Villa des Arts de Casablanca et de Rabat, des conférences et ateliers. Au programme une rencontre sur  le pictodrame, prévue le samedi 6 novembre à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat et le samedi 13 novembre à 16h à la Villa de Casablanca avec la participation de Jean-François Clément, Hachem Tyal et André Elbaz. Il est question de présenter le déroulement du pictodrame, ses règles et ses consignes, après quoi on s’interrogera sur ce qui fonde cette pratique.

Le mercredi 10 à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat et le jeudi 11 à 18h à la Villa des Arts de Casablanca, une présentation power point de quelques-uns des tableaux de la série «Les villes orientales»  d’André Elbaz sera à l’ordre du jour avec Jean-François Clément, spécialiste du paysage dans l’art arabe et André Elbaz.

Jean-François Clément et Aziz Daki présenteront l’évolution de l’œuvre d’André Elbaz, le vendredi 12 à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat et mercredi 15 décembre prochain à 19h à la Villa des Arts de Casablanca.  L’occasion pour ces invités de présenter des éléments et séries successives du peintre, notamment la fin des années cinquante, les collages du début des années soixante, les graffitis urbains, les sportifs en groupes et en mouvement, l’Inquisition, les scènes de guerre, la série des musiciens, scènes d’enfance, les paysages épurés, villes orientales, cubes et anamorphoses, urnes, papiers déchirés…

Figure aussi au programme, la projection de quelques-uns des courts métrages d’art et d’animation conçus, tournés et montés par André Elbaz (dont la filmologie a été présentée en 1990 par le Centre George Pompidou dans le cadre de la Biennale du film d’art), vendredi 10 décembre à 18h30 à la Villa des Arts de Rabat. Et portant sur l’intervention des thèmes et des formes, la liberté d’expression et le courage d’entreprendre.

Des ateliers seront également organisés au profit des élèves des écoles, collèges et universités. Le premier, un atelier collage, aura lieu dimanche 28 novembre, de 15h à 16h30, à la Villa des Arts de Rabat. Le collage a été la première approche artistique d’André Elbaz en 1955 à Marrakech. Un second atelier sur les fresques est prévu, dimanche 12 décembre, de 15h à 16h30, à la Villa des Arts de Rabat. De grandes toiles collectives seront réalisées à partir d’un thème choisi par le groupe préalablement initié au broyage de la couleur. L’idée est d’amener toute personne qui le souhaite à rencontrer son potentiel de dessinateur, de coloriste, de peintre ou de créateurs d’images, et à explorer la singularité de son imaginaire.

 

5 Novembre 2010

Source : Libération

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