Le consul général du Maroc à Düsseldorf, Ahmed Meskid, s'est entretenu mercredi avec le ministre des Affaires européennes et fédérales du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Nord ouest d'Allemagne), Andreas Krautscheid, des moyens de promouvoir l'intégration de la communauté marocaine établie dans cette région.
Selon un communiqué du consulat général à Düsseldorf, les discussions entre les deux parties ont notamment porté sur la nécessité de faire bénéficier les membres de la communauté marocaine, des opportunités de formation professionnelle et de l'emploi, en plus des possibilités d'apprentissage de la langue allemande.
Les deux parties ont également évoqué les difficultés qui entravent la construction de mosquées et de centres culturels et sociaux au profit de 55.000 Marocains résidant dans le Land.
M. Meskid a, par ailleurs, donné un aperçu sur la politique suivie au Maroc en matière de gestion de la chose religieuse, basée notamment sur la formation des Imams et des Mourchidates, le développement des programmes d'études à Dar Al Hadith Al Hassania, outre la création des chaînes Mohammed VI du Saint Coran (télévision et radio).
Le diplomate marocain a, également, exposé au responsable allemand les grandes réformes initiées dans le Royaume, relatives notamment à la consécration de la démocratie et de l'Etat de droit et à la promotion des conditions de la femme à travers le nouveau code de la famille.
Les deux parties ont également examiné les moyens de promouvoir la coopération entre le Maroc et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie notamment dans les domaines économique et commercial.
La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui est le land le plus peuplé d'Allemagne avec 18 millions d'habitants, compte des villes des plus prestigieuses du pays, telles que Cologne, Düsseldorf, Bonn (ancienne capitale), Agen et Dortmund.
Source : Le Matin/MAP
L’assemblée Eurolat, qui s’est réunit vendredi et samedi des députés européens et latino-américains à Séville, a manifesté son soutien au projet d’Observatoire de la migration, visant à garantir les droits de l’homme et la gestion ordonnée des flux migratoires entre les deux continents.
Eurolat a également soutenu l’adoption d’une Charte euro-latino-américaine pour la paix et la sécurité qui définisse des stratégies et des lignes d'action politique et de sécurité conjointes permettant de faire face à des menaces communes.
Cette réunion a de plus donné lieu à une proposition de création d’une zone euro-latino-américaine de partenariat global interrégional dans les domaines politique, économique, social et culturel, en vue d’assurer le développement durable des deux régions.
Les conclusions de cette rencontre seront présentées au Sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes qui se tiendra le 18 mai prochain à Madrid. Celui-ci donnera par ailleurs naissance à la fondation Europe-Amérique latine et Caraïbes, qui supervisera les initiatives susmentionnées.
Outre l’Observatoire de la migration, il est prévu de mettre en place un Centre civil birégional de prévention des conflits et un Centre birégional de prévention des catastrophes, eux aussi intégrés à la fondation.
Les 75 représentants des parlements européens et les 75 députés d’Amérique latine, ainsi que les hauts fonctionnaires du Parlement européen et de la Commission européenne participants, ont par ailleurs souhaité que le débat sur la réforme de l’Organisation mondial du commerce (OMC) soit relancé pour que celle-ci « constitue un véritable outil de développement pour tous les pays ».
Dans le domaine social, les parlementaires ont proposé un marché mondial intégré pour le commerce des émissions de carbone. Dans un premier temps, il s’agirait d’instaurer un système de commerce des droits d’émission de l’UE et de l’Amérique latine incluant également, si possible, les États-Unis.
Parmi les autres initiatives abordées lors de la réunion figurent la promotion des biocarburants, l’inclusion de l’aviation et du transport maritime dans les accords visant à réduire les émissions de polluants, ainsi qu’un « transfert adéquat des ressources financières des pays industrialisés et émergents vers les pays les moins développés en matière de lutte contre le changement climatique ».
Source : eu2010
Les gouvernements devraient mettre en œuvre des politiques qui aideraient les migrants "à s’adapter et prospérer" dans leur pays d’accueil pour tirer le meilleur parti de la migration, a plaidé le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
"J’encourage donc les Etats qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et à appliquer la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille", a dit le SG de l’ONU, cité vendredi dans un communiqué.
Dans ce texte dont copie a été transmise le même jour à l’APS, en perspective de la célébration de la Journée internationale des familles, Ban Ki-moon estime que les gouvernements doivent renouveler leur engagement en faveur d’initiatives qui aident et soutiennent les familles migrantes à travers le monde.
La Journée internationale des familles sera cette année consacrée aux conséquences des migrations sur les familles à travers le monde.
"Malgré ses nombreux avantages, la migration fait peser un lourd fardeau sur les membres de la famille. Les migrants connaissent parfois des conditions de vie très difficiles et ils se heurtent à la discrimination et aux bas salaires", a-t-il relevé.
Le secrétaire général de l’ONU a indiqué que les migrants ne bénéficient "pas toujours de sécurité et ils sont plus durement touchés en période de difficultés économiques".
Source : APS
Les autorités marocaines ont donné mercredi dernier, un ordre verbal d'expulsion à Francisco Patón Millán, un sexagénaire Espagnol, selon le quotidien espagnol El Pais, qui cite une source dans la capitale Rabat. Les raisons justifiant l’expulsion n’ont cependant pas été rapportées.
L’homme aurait reçu le lendemain, l’ordre écrit de quitter le Maroc. Mais il aurait eu recourts à un avocat et repousser son départ pour la fin de semaine. Selon lui, l’ordre d’expulsion ne précise pas les motifs, même s’il est persuadé qu’il est indésirable à cause de sa confession chrétienne. Aucune information officielle n’est encore disponible pour confirmer ou infirmer la situation de Francisco Patón Millán.
Patron d’une petite entreprise d'énergie photovoltaïque, Francisco Patón Millán est né au Maroc et a vécu de nombreuses années à Rabat, d’après El Pais. C’est la première fois qu’un Espagnol, est déclaré persona non grata à cause de sa religion, poursuit la même source.
Depuis le début de l’année, de nombreux étrangers ont été expulsés du Maroc pour cause de prosélytisme chrétien. Parmi eux, un Américain en février, d’autres nationalités dont des Latino-Américains et des Néerlandais en début mars. Néerlandais et Américains avaient respectivement dénoncé et exprimé leurs inquiétudes face à ces expulsions.
Source : Yabiladi
A quelques mois des élections législatives, l’Australie durcit le ton sur l’immigration. Le gouvernement travailliste de Kevin Rudd a décidé de suspendre temporairement le traitement des demandes d'asile et de rouvrir le centre de rétention de Curtin. Une manière de répondre à l’arrivée massive des ‘’boat people’’ sur le sol australien.
Source : France 24
SOS Racisme a demandé l'ouverture d'une enquête sur le décès, jeudi, d'un immigré marocain de 22 ans dans un centre de rétention des immigrés clandestins, à Barcelone, apprend-on auprès de SOS Racisme de Catalogne.
Le jeune Marocain, en situation irrégulière en Espagne, se trouvait enfermé dans le centre de rétention des étrangers illégaux de la zone franche de Barcelone, depuis le 19 avril dernier, dans l'attente de son expulsion vers son pays d'origine.
Conformément à la nouvelle loi espagnole sur l'immigration, un immigré en situation irrégulière peut être retenu jusqu'à 60 jours, contre 40 jours selon l'ancienne loi, dans un centre de rétention, jusqu'à son expulsion vers son pays d'origine.
Une fois achevés les 60 jours alors que l'immigré n'est toujours pas expulsé, il doit être aussitôt remis en liberté.
Des sources policières, citées par les médias espagnols, ont indiqué que le corps sans vie de la victime avait été retrouvé vers 6h45 par des fonctionnaires du centre qui venaient d'entamer leur tour de garde.
Mohamed. A, originaire de Tanger, était en régime d'isolement depuis plusieurs jours. Il se serait suicidé en se pendant à l'aide d'un drap qu'il aurait suspendu au dispositif anti-incendie de sa "cellule", selon les premiers éléments de l'enquête avancés par la police.
Dans un communiqué rendu public suite à cette affaire, SOS Racisme a dénoncé l'existence de ce genre de centre, "une réalité incompatible avec un Etat démocratique et de Droit", où "les personnes sont retenues dans une situation de non défense totale" et "où les droits fondamentaux sont violés".
Dans ce sens, plusieurs organisations et institutions de défense des Droits de l'Homme et des immigrés, notamment SOS Racisme, Nouveaux Collectifs et l'Observatoire du Système Pénale des Droits Humains (OSPDH), ont demandé, vendredi, la fermeture du centre de rétention des immigrés illégaux de Barcelone, ainsi que les autres 11 centres en fonction en Espagne.
Elles ont également demandé de garantir le droit à la libre circulation des personnes immigrées en situation irrégulière, des personnes qui n'ont commis aucun délit, mais seule "une faute administrative".
Source : MAP
Le Conseil d'État a émis un «avis défavorable» au projet de loi du gouvernement visant à interdire complètement le port du voile intégral. Selon nos informations, les Sages réunis en assemblée mercredi, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont une nouvelle fois expliqué, comme dans leur étude remise il y a un mois à Matignon, qu'«une interdiction absolue et générale du port du voile intégral en tant que telle ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable» et qu'elle serait «exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles».
«Pas une surprise»
La Cour européenne des droits de l'homme a consacré le «principe d'autonomie personnelle» selon lequel chacun peut mener sa vie selon ses convictions, y compris en se mettant physiquement ou moralement en danger. Dès qu'il y a consentement, il devient donc difficile d'invoquer la dignité de la femme pour fonder une interdiction générale, avaient analysé les Sages dans leur étude. De la même façon, la restriction des libertés au nom du «Vivre ensemble» «serait sans précédent». Un pari juridique qu'ils n'avaient pas voulu prendre, préférant des interdictions sectorisées. «La sécurité publique et la lutte contre la fraude, renforcées par les exigences propres à certains services publics, seraient de nature à justifier des obligations de maintenir son visage à découvert, soit dans certains lieux, soit pour effectuer certaines démarches», avait alors expliqué le rapporteur, Olivier Schrameck, l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin. Cette fois, c'est la section de l'Intérieur qui a examiné le projet de loi, pour parvenir aux mêmes conclusions.
«Ce n'est pas une surprise», fait-on savoir à Matignon. «Cela n'entame en rien la détermination du gouvernement à faire évoluer la législation sur ce sujet.» Le gouvernement va passer outre l'avis du Conseil d'État, qui n'est que consultatif. «Il faut assumer les risques juridiques de nos convictions», avait anticipé François Fillon .
La loi au Parlement début juillet
Dans l'exposé des motifs de son projet de loi, que Le Figaro s'est procuré, le gouvernement justifie ainsi son choix d'une interdiction globale : «L'édiction de mesures ponctuelles, se traduisant par des interdictions partielles limitées à certains lieux ou à l'usage de certains services, n'aurait constitué qu'une réponse affaiblie, indirecte et détournée au vrai problème que pose, à notre société, une telle pratique.» Pour bannir le port du voile intégral, les rédacteurs du texte évoquent la notion de dignité de la personne humaine - quand bien même certaines femmes seraient consentantes -, celle de l'ordre public dans son acception large, celle du vivre ensemble, et enfin les questions de sécurité. En somme, ils cumulent les motifs pour interdire le voile intégral.
Ce projet de loi sera présenté mercredi en conseil des ministres. Et devrait être examiné début juillet par les députés et début septembre par les sénateurs, l'objectif étant de le voir adopté définitivement à l'automne. Mais si les députés ont voté à l'unanimité mardi la proposition de résolution du groupe UMP condamnant le voile intégral, comme «attentatoire à la dignité» et «contraire aux valeurs de la République» le consensus s'arrête là. Les socialistes ont déposé leur propre proposition de loi qui préconise une interdiction du port du voile intégral limitée à certains lieux publics. «L'interdire sur l'ensemble de l'espace public ne sera pas opérant, risque d'être stigmatisant et surtout d'être totalement inefficace car inappliqué», a déclaré Martine Aubry.
Si elle est adoptée, la loi devrait entrer en vigueur six mois après sa promulgation, soit au printemps 2011. Car le gouvernement veut croire qu'il n'y aura pas soixante députés pour s'exposer sur la burqa en saisissant le Conseil Constitutionnel. Les premiers contentieux et une éventuelle question préalable de constitutionnalité ne devraient surgir que plus tard. «Ce sera juste avant les élections présidentielles et je pense que le Conseil constitutionnel portera une vision juridique et politique sur ce sujet», pronostique un ministre. En clair, qu'il ne retoquera pas une loi qui invoque la dignité des femmes et le vivre ensemble.
Source : Le Figaro
Le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a organisé une conférence de presse à Rabat le mercredi 12 mai, à l’occasion de la publication à Bruxelles du rapport de suivi de la Politique Européenne de Voisinage (PEV). Le diplomate a présenté le rapport sur les progrès du Maroc en 2009 et ses relations avec l'Union. Il est notamment intervenu sur des questions migratoires entre Marocains et Européens.
Si le Maroc parvient à conclure un accord avec l’UE pour la réadmission de ses ressortissants illégaux, il pourrait bénéficier en retour, des facilités pour l’obtention davantage de visas pour les Marocains (les professionnels et étudiants surtout) qui veulent voyager vers l’Europe. Cette déclaration, rapportée par El Mundo, a été faite par Eneko Landaburu, à l’issue de son exposé sur les progrès du Maroc en 2009, le mercredi après-midi à Rabat.
Selon l’ambassadeur européen, il y avait une discussion sur l'accord de réadmission des immigrés (illégaux) entre les deux parties, le lundi dans la capitale belge. Le "lien" entre les deux négociations (réadmission et visas) est "évident", a-t-il dit, soulignant au passage que le résultat de la rencontre de Bruxelles a été "très positif".
Le Maroc accepterait-il le retour de ses ressortissants clandestins contre plus de visas ? De l’avis d’Eneko Landaburu, "je pense que nous avons débloqué certaines questions qui nous permettent de penser qu'il y aura un consensus dans quelques semaines". Toutefois, rien n’est encore acquis et des difficultés à surmonter existent encore. Le Maroc exige notamment d’un immigré illégal, "une preuve formelle de son origine marocaine" avant de l’accepter. Ce qui est tout de même normal.
En outre, la partie marocaine réclamerait d’après Eneko Landaburu, un financement "important", en échange d’un accord de réadmission. Ce financement lui permettrait d’assurer une formation des personnes à la lutte et le contrôle de l’immigration clandestine, ainsi que la construction et l’entretien des centres d’accueil pour les rapatriés. Des exigences "légitimes" pour le représentant européen, mais dont les Européens "n'ont pas encore discutés" a-t-il reconnu.
Source : Yabiladi
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