mardi 26 novembre 2024 11:39

L'homme d'affaires américain d'origine marocaine, Mostapha Saout, a lancé une entreprise "Allied Media Corporation", spécialisée dans la conception et la personnalisation de campagnes publicitaires dirigées vers des groupes ethniques particuliers aux Etats-Unis.

Basée à Alexandria (Virginie), Allied Media Corporation se distingue de ses concurrents par sa spécialisation dans les marchés ethniques à travers un personnel d'origine diverse et très au fait des complexités des marchés ethniques, tant à l'étranger qu'aux Etats-Unis, explique un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Rabat.

Le ciblage de ces communautés diverses permet à l'entreprise de toucher des Américains souvent négligés par les grandes agences de publicité, souligne la même source.

L'entreprise emploie 40 salariés qui fournissent aux clients toute une gamme de services allant de l'analyse de marchés à la production de vidéos pour la télévision et l'Internet en passant par la conception de stratégies publicitaires et de campagnes de relations publiques.

Conçue en 1998 par ce natif de Casablanca, Allied Media Corporation était une entreprise artisanale, et ce n'est qu'après les attentats du 11 septembre 2001 qu'un nombre croissant de clients se sont présentés, conscients de la nécessité d'établir le contact avec divers groupes ethniques.

"On s'est rendu compte qu'en plus des dangers posés par ces extrémistes qui s'en prenaient aux Américains, il existait aux Etats-Unis une incompréhension générale des régions arabes et musulmanes du monde, ainsi que des populations musulmanes ou arabes établies dans ce pays", a déclaré M. Saout, cité par la communiqué.

Il a, dans ce sens, précisé que des organes gouvernementaux, des sociétés et des organisations non gouvernementales se sont assez rapidement adressés à Allied Media pour communiquer avec les groupes arabes et musulmans des Etats-Unis et d'ailleurs, faisant savoir que parmi de ses clients figurent, entre autres, l'armée de terre des Etats-Unis, Western Union, Aramex, l'Organisation des Nations unies et le Secours islamique des Etats-Unis.

En dépit de ce succès, l'entreprise rencontre toujours des difficultés surtout que la moitié de son travail consiste à trouver de nouveaux clients et elle navigue constamment dans les sites Internet du gouvernement à la recherche de contrats et de débouchés, outre la difficulté à expliquer les créneaux spécialisés de l'entreprise.

M. Saout estime, en outre, que la prise de conscience croissante de l'importance de ces groupes et, partant, de la nécessité de leur adresser des messages publicitaires adaptés, va aider son entreprise à s'épanouir.

"Il y aura une demande pour des entreprises comme la nôtre, capables de naviguer pour des clients qui ont besoin d'atteindre l'un ou l'autre des nombreux groupes ethniques auxquels ils désirent communiquer un message", a-t-il dit.

Mostapha Saout, qui a vécu son enfance au Maroc, a poursuivi ses études à l'université de Paris X-Nanterre. Il est titulaire d'une maîtrise en administration commerciale avec une spécialisation en techniques de commercialisation de l'université de Seattle (Etat de Washington).

Pendant les années 1990, il a travaillé pour Arab Network of America, réseau de radio- télévision où il a eu l'occasion d'acquérir une connaissance approfondie des communautés arabes et musulmanes aux Etats-Unis.

Grâce à son savoir spécialisé, M. Saout est devenu un commentateur régulier sur de grandes chaînes, notamment CNN, CBS, Fox News et la National Public Radio, où il donne son avis sur des questions concernant les Arabes des Etats-Unis et sur la manière dont ce pays pourrait projeter à l'étranger une image positive.

Source : MAP

Un nouveau projet de loi prévoit de réformer considérablement la procédure d'asile du Canada, en faisant un tri plus stricte entre « vrai » et « faux » demandeurs d'asile. En même temps, l'accès à la citoyenneté canadienne aurait récemment été rendu plus difficile par une circulaire du ministère de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme. Les critiques s'amplifient.

Mardi, 6 avril, la Radio Canada a révélé que le gouvernement conservateur de Stephen Harper aurait, il y a trois semaines, restreint l'accès à la citoyenneté canadienne pour des immigrés de moins de 55 ans. Une bonne connaissance soit de l'anglais, soit du français et un plus haut niveau de connaissances générales sur la société canadienne seraient exigés. La note de passage des tests de connaissances serait ainsi passée de 60% à 75%. Patrice Brunet, avocat spécialisé en droit d'immigration interviewé par Radio Canada, craint que surtout des personnes pas ou peu scolarisées se trouveront exclues par une telle procédure. « On s'entend que la citoyenneté canadienne est un principe qui ne devrait pas refléter un niveau d'éducation. C'est plutôt un attachement, un engagement envers le pays », soutient M. Brunet.

Quant au projet de loi C 11, présenté mardi, 30 mars, par le ministre fédéral de l'Immigration, Jason Kenney, l'objectif affiché est de réduire le temps de traitement des demandes d'asile d'actuellement 19 mois à 6 semaines en moyenne, et, en parallèle, la période durant laquelle peuvent être expulsées les personnes dont la demande d'asile est refusée. Actuellement, ce délai est de 4 ans et demi, il doit être réduit à un an.

Pour aboutir à ces résultats, la réforme de l'accueil des réfugiés au Canada prévoit d'instaurer ce qui a été critiqué comme un « système à deux vitesses ». Une liste de « pays sûrs » devrait être établie. Des demandeurs d'asile provenant de ces pays seront plus facilement renvoyés chez eux, parce qu’on estime qu’ils ne sont pas en danger dans leur pays d’origine.

Une section d'appel est néanmoins prévue pour les ressortissants de pays « dangereux ». Mais elle devrait surtout servir à limiter l'éventail de possibilités existantes dans le droit actuel à cette seule procédure. Faire valoir une évaluation des risques avant renvoi (ERAR) ou des motifs d'ordre humanitaire, par exemple, ne sera plus possible pour éviter d'être expulsé. «Ce que nous faisons ici, c'est de remplacer ces appels de facto qui ne marchent pas, qui prennent des mois et des mois, avec une section d'appel aux processus très robustes», a précisé le ministre Kenney. Celui que la communauté sino-canadienne appellerait le « Smiling Buddha » en référence aux valeurs conservatrices qu'il met en avance pour gagner leur soutien, ne mâche pourtant pas ses mots. Selon Kenney, « presque 60% des gens qui demandent l'asile au Canada se révèlent être de faux réfugiés et pas des vrais demandeurs d'asile », ils « abusent de notre générosité ».

L'opposition qualifie ce projet de loi « d'inéquitable », comme le relève le quotidien canadien La Presse. La journaliste Agnès Gruda du même quotidien critique surtout ce qu'elle appelle « l'illusion des 'pays sûrs' ». Selon elle, un pays comme le Mexique ne devrait pas être qualifié de « sûr ». Mais pourtant, une Mexicaine de 24 ans, qui avait demandé l'asile au Canada par peur des narco-trafiquants à l'origine de l'assassinat de son père, a vu sa demande rejetée en décembre 2008. Les juges estimaient que le Mexique pouvait assurer sa sécurité. En juin 2009, elle a été retrouvée morte, assassinée. Gruda ajoute d'autres exemples qui montrent que de mettre le Mexique sur une liste de « pays sûrs » répond plutôt à une politique des chiffres qu'à une évaluation réaliste de la situation au Mexique. Les pays dont le gouvernement canadien voudrait limiter les arrivées de personnes risquent ainsi, semble-t-il, de se retrouver sur une telle liste. Pourvu qu'elle ne soit pas trop longue.

Source : Yabiladi

Plus de la moitié des Autrichiens considèrent l'islam comme une menace et près des trois quarts pensent que les musulmans ne s'adaptent pas assez à la société autrichienne, selon un sondage publié mercredi, en pleine campagne électorale pour la présidence de la république.

Selon quelque 54% des personnes interrogées "l'islam est une menace pour l'Occident et nos modes de vie habituels". 72% pensent que les musulmans en Autriche "ne s'adaptent pas aux règles de la vie en communauté", selon l'institut de sondages IMAS.

Pour 71% des Autrichiens, l'islam n'est pas compatible avec la conception occidentale de la démocratie, de la liberté et de la tolérance, selon le sondage.

Les Autrichiens élisent le 25 avril leur président, au rôle surtout honorifique et moral.

Face au président sortant, le social-démocrate Heinz Fischer, quasiment assuré d'être réélu, se présentent deux candidats hostiles à l'immigration: Barbara Rosenkranz, candidate de l'extrême droite, veut rétablir les contrôles aux frontières, et Rudolf Gehring (parti chrétien), est un fervent opposant à la construction de minarets.

Parmi les électeurs d'extrême droite, 78% sont d'accord avec l'affirmation que l'islam constitue une menace. Aucun chiffre n'est donné pour les sympathisants du parti chrétien. Les électeurs du parti écologiste des Verts sont, eux, largement en dessous de la moyenne de la population, avec seulement 16% partageant cette opinion.

Le sondage a été réalisé en Autriche entre le 19 janvier et le 8 février auprès de 1.088 personnes.

Source : La Croix/AFP

Les immigrés musulmans en Espagne, qui représentent 767.000 personnes sur un population de 45 millions d'habitants, se sentent plutôt bien dans ce pays, même si 27% d'entre eux sont actuellement au chômage, selon un rapport gouvernemental publié mercredi.

En outre cette population plutôt jeune, avec un âge médian de 27 ans, est très peu radicalisée et considère à une très forte majorité qu'il est "parfaitement possible d'être à la fois un bon musulman et un bon Espagnol", précise le rapport.

Ce document a été publié conjointement par les ministères de l'Intérieur, de la Justice et du Travail et Immigration à l'issue d'une enquête annuelle effectuée auprès de 2.000 immigrés musulmans en Espagne.

Ces derniers, essentiellement d'origine marocaine, affirment à 70% se sentir "bien ou très bien" en Espagne et se disent à 81% "bien adaptés à la vie et aux coutumes espagnoles".

En outre 84% indiquent ne pas avoir rencontré d'obstacles pour pratiquer leur religion et 94% se déclarent opposés à toute "violence" pour répandre ou défendre des croyances religieuses, selon cette enquête.

Les immigrés musulmans représentent environ 16% de la population immigrée en Espagne et 73% d'entre eux font partie de la population active.

En raison de la crise, 27% sont en chômage (contre 20% pour l'ensemble du pays), mais cela n'a pas modifié pas leur "vision positive" de l'Espagne, selon le ministre du Travail Celestino Corbacho.

La bonne intégration des immigrés musulmans est un "succès de la société espagnole", a affirmé M. Corbacho.

Source : La Croix/AFP

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise l’exposition "Un siècle d'histoire des Maghrébins de France par l'affiche" à la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc (BNRM) à Rabat du 7 au 19 avril 2010, indique un communiqué du CCME. Le vernissage de ladite exposition a lieu le mercredi 7 avril à 18h.

L’exposition présente l’histoire de l’installation des populations maghrébines en France à partir de la fin du XIXème siècle, précise-t-on de même source. Elle a deux objectifs : faire connaître et valoriser la contribution intellectuelle et artistique des Maghrébins en France, ainsi que faire évoluer les représentations sur l’immigration et promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle.

Ainsi, elle a été déjà présentée dans plusieurs villes françaises, notamment Lyon et Paris. D’ailleurs, à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI) de Paris, l'exposition continue jusqu’au 18 avril 2010.

Cet événement du CCME entre dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire, initiés par l’Association marocaine de promotion de l’histoire en partenariat avec le Ministère de l’Education. Le thème de cette 6ème édition des RDV de l’histoire, organisé du 7 au 10 avril à la BNRM, porte sur "Migration et peuplement".

Source : Yabiladi

 

Selon une étude du Centre Interuniversitaire de Recherche en Analyse des Organisations (CIRANO), le taux d'emploi des immigrants au Québec était en 2006 beaucoup plus faible qu'ailleurs au pays.

Pourtant, le Québec se démarque par son engagement en matière d'immigration, et les immigrants sont plus éduqués, maîtrisent mieux le français et sont plus jeunes qu'auparavant.

Le CIRANO a notamment constaté que le niveau de scolarité des immigrants accueillis au Québec a progressé de façon phénoménale en 20 ans. La part des immigrants récents âgés de 25 ans et plus qui détiennent au moins un baccalauréat est ainsi passée de 15,4% en 1981 à 51% en 2006.

Quant au taux d'emploi, il était de 11,4% inférieur à celui des Canadiens de naissance vivant au Québec. En Ontario, l'écart était de 5% alors qu'en Colombie-Britannique, il s'élevait à 5,1%. Pourtant, la part de la population immigrante dans la population totale est beaucoup plus élevée en Ontario et en Colombie-Britannique qu'au Québec.

Dans un contexte de vieillissement de la population et de pénuries anticipées de main-d'œuvre, le CIRANO avance que le gouvernement québécois devrait favoriser une meilleure intégration des immigrants au marché du travail, «s'il souhaite que les nouveaux arrivants (...) participent pleinement à lutter contre cette diminution appréhendée de la main d'œuvre.»

«Il doit également faire plus pour assurer aux immigrants des conditions économiques comparables, voire supérieures, à celles observées dans les autres provinces canadiennes», affirment les auteurs de l'étude, Brahim Boudarbat et Maude Boulet.

«Sinon, il lui sera de plus en plus difficile de recruter et de retenir les immigrants les plus qualifiés et les plus compétents.»

Source : Argent

Ce dictionnaire présente et analyse les préjugés racistes et les pratiques discriminatoires des origines à nos jours, dans notre pays et dans le monde. Il va également au-delà et revient sur les luttes contre ces phénomènes, luttes des victimes elles-mêmes et luttes des défenseurs des libertés et de la dignité humaine.

Il comporte trois volets :

- Le racisme, l'exclusion et les discriminations en questions où il tente de répondre à des questions comme : peut-on dire que la France est une société postcoloniale ? Comment peut-on être musulman en France ? La guerre des mémoires aura-t-elle lieu ?

Existe-t-il une éducation contre le racisme ? Quelles avancées en matière de lutte contre les discriminations sexuelles ? Situation des femmes : peut mieux faire ?...

- Les temps forts de la chronologie, qui invitent, sans démagogie ni parti pris, à la traversée d'une histoire contrastée.

- Et 300 articles par ordre alphabétique, d'Abolitionnisme à Zoos humains, en passant par Antisémitisme, Banlieues et quartiers, Bible, Colonisation, Cultures noires, Esclavage, Gay Pride, Génocides, Hip hop, Identité nationale, Islamophobie, Langues, cultures et identités créoles, Littérature orientaliste, Marche pour l'égalité, Misogynie, Nakba, Négationnisme, Paria, Pauvreté et précarité, Totalitarismes, Tsiganes, Voile… [mercredi 7 avril 2010]

Source : Site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Le Laboratoire de Recherche en Droit de Famille et Immigration organise un Colloque international sur le code de Famille et réalité d’application à l’étranger les 09 et 10 Avril 2010..

Les dispositions juridiques du mariage et du divorce des marocains à l’étranger, représente une image claire de l’ouverture du code de la famille, promulgué en 2004, prenant en considération les nouvelles versatiles de la famille marocaine, par l’appariement entre la référence religieuse, qui inspire ses origines de la Charia, et la référence universelle, qui trouve son fondement dans les principes des droits de l’Homme et les traités ratifier par le Maroc. La réforme est parvenu suite aux problèmes confronté par les marocains résidants à l’étranger, dû à l’application du code des statuts personnels (moudawana), abrogée par la loi n° 70-03 formant code de la famille, notamment en ce qui concerne leurs mariages et divorces, à savoir ainsi les conséquences négatives touchant les familles marocaines à l’étranger. Pour ces raisons, le législateur marocain devrait trouver de nouveaux mécanismes, et poursuivre une politique plus ouverte, afin d’assurer une cohésion des relations familiaux, vu les conditions de vie des citoyens résidant à l’étranger, et sans oublier l’impact des exigences sociales et juridiques, qui leurs sont imposer à l’étranger.

Or le caractère marquant de ces évolutions, conflue l’idée de faciliter et simplifier les procédures, et soulève ainsi toute critique, considéré comme l’un des fins de la charia, à l’égard des indéfectibles essentiel, de la façon qui permettra la réalisation des objectifs, et la manipulation des règles, sans sacrifier les valeurs primordiales de la société marocaine.
La sauvegarde des liens de citoyenneté avec les marocain résidant à l’étranger, impose au Maroc la recherche des nouvelles voies afin de préserver l’identité nationale, en assimilation avec leurs positions juridiques dans les pays d’accueil, notamment celles qui intéresse les contrats de mariage et le divorce, l’une des importantes réformes du code de la famille.
Ainsi les différentes lois de la famille, dans n’importe quel pays, se basent sur des notions sociales, éthiques, et religieuses, dont les effets influents les contrats de mariage et dissolution du lien conjugal. Les différents régimes juridiques européen se référent aux traités et conventions pour formuler les lois régissant la famille, ceci dit qu’il devient inacceptable de limiter la liberté de l’individu, ou bien de prendre la religion et le sexe comme critère de différenciation. En revanche le droit familial marocain s’attache à la religion et les considérations morales, cette situation à conduit les juristes à une importante rivalité pour déterminer les règles convenables aux rapports familiaux, on constate dés lors que l’intérêt exige la recherche des formules de concordance en commun.

Il est vrai que la collision entre les différentes références représente l’origine du conflit des lois entre nations, au niveau de l’application, puisque chaque état exige l’application de sa loi nationale sur chaque relation comprenant un élément étranger, dans la mesure de préserver son autorité, et sa souveraineté, sur l’organisation des relations juridiques entre ses ressortissants partout dans le monde. Une telle situation exige le recours aux solutions opté par le code de la famille de 2004, au service des ressortissants marocains à l’étranger, notamment :

- La recherche des solutions législatives conciliatoire pour le traitement des conflits juridiques internationaux.

- Création des règles d’attribution pour le règlement des conflits.

- Réformer les codes de la famille, afin d’atteindre une cohérence avec les législations des autres pays.

- Elaboration de conventions bilatéraux, ou regroupant plusieurs états.

Le législateur marocain a adopté plusieurs dispositions dans le nouveau code de la famille, identique à celles en vigueur dans les pays d’accueil, et surtout en ce qui concerne le divorce judiciaire, il s’agit, en effet, d’un contrôle judiciaire sur les différentes sortes de dissolution des liens de mariage, dans le cadre de l’égalité entre les conjoints, conformément aux législations européenne.
Nonobstant les réformes réalisées, la réalité de mise en œuvre atteste l’existence de nombreuses problématiques, et particulièrement :

1- Que signifie cette disposition de l’article 14 : les procédures administratives locales du pays de résidence ? Quelles sont les problématiques qui ressortent des conditions de fonds, surtout celles qui concernent l’absence des empêchements du mariage, et spécialement le mariage entre musulmane et non musulman, ainsi que la condition de témoignage de deux musulmans ? D’autre part on se pose la question sur l’intention du législateur par les dispositions de l’article 15 qui mentionne que : Les marocains, ayant conclu un acte de mariage conformément à la législation locale du pays de résidence, doivent déposer une copie dudit acte, s’agit il d’un dépôt administratif, ou judiciaire ? et quelles sont les conséquences du non respect des mesures susmentionnées ?

2- Le divorce des marocains à l’étranger pose la problématique du conflit de compétence international – législatif ou judiciaire-, ainsi que le problème d’exequatur des jugements étrangers, surtout que le Maroc présente, d’après l’article 128, une disposition très importante dans le cadre de l’intérêt traduit par le législateur en vers les ressortissants marocains à l’étranger, mais à quelle mesure la juridiction à répondu positivement à cette volonté dans cette application familiale ?
3- En réalité les causes de la garde des enfants soulèvent plusieurs contraintes, pour cette raison le législateur marocain à procédé à la modification de l’article 6 du code de la nationalité, permettant aux citoyennes marocaines, mariées avec des étrangers, d’attribuer leur appartenance au Royaume à leurs enfants. Malgré cette disposition, la garde de ces enfants, provoque plusieurs contestations, au sein des relations internationales privé, notamment en ce qui concerne la loi applicable à la garde des enfants issu d’un mariage mixte.

4- La pension alimentaire, de sa part, pose des problèmes, ceci justifie la raison d’être de la convention de New York, en 1956, ratifié par le Maroc le 03 Octobre 1959, afin de facilité le recouvrement de la pension dans un pays étranger. Ainsi il faut mentionner la convention Belgo-Marocaine relative à la reconnaissance des décisions judiciaires correspondantes à la pension, et leur exécution. A quel point la protection du droit à la pension est assurée au sein des relations internationales ?

5- Quelles sont les garanties, que présente les conventions internationales, pour lutter contre le transfère illégal des enfants ? les juridictions ont-ils le pouvoir d’intervenir afin de garantir ce droit, et de l’organiser? et sur base de quels mécanismes peut-on l’exécuter ?

6- La gestion des biens à acquérir pendant la relation conjugale, et la situation financière des conjoints et des enfants, notamment suite à la dissolution du pacte conjugal, suscite une importance réflexion sur les difficultés juridiques qui provoque des conditions négatives de la vie sociale des individus.

Dans le cadre de ses études et activités, tenant les différentes phases de l’application du code de la famille marocain de 2004, le laboratoire de recherche Droit de la famille et immigration organise ce colloque international en partenariat avec le Ministère de la Justice, le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’étranger, Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, l’Université D’Anvers en Belgique et l’Institut pour les études marocaines, les 09 et 10 Avril 2010, à la salle des conférences au sein de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, à Oujda. Afin de contribuer à soulevé les problèmes juridiques que confronte la famille marocaine à l’étranger, et rechercher une approche globale, suite aux interventions et débats, afin de trouver les solutions adéquate, soit au niveau de la législation nationale, ou selon les lois du pays d’accueil, ou bien par la mise en œuvre des conventions internationales…etc., d’une façon qui nous permettra une adaptation meilleur des dispositions du code de la famille avec la réalité, sans briser l’identité nationale.

Source : Oujda Magazine

Google+ Google+