mercredi 27 novembre 2024 13:36

La France, critiquée pour sa politique d'expulsions de Roms, estime n'avoir "pas de leçons à recevoir", alors que s'est poursuivi vendredi le renvoi de Roumains et de Bulgares vers leur pays, motivé par la lutte contre l'insécurité, après des vols très médiatisés jeudi.

Un groupe de 124 Roms est arrivé à l'aéroport de Timisoara, dans l'ouest de la Roumanie, selon les chiffres communiqués par la police aux frontières roumaine.

Dans la soirée, un premier groupe de treize Roms bulgares reconduits de France est pour sa part arrivé à Sofia. "Il ne s'agit pas d'un rapatriement, mais d'un retour volontaire", a précisé à l'AFP la porte-parole du ministère bulgare des Affaires étrangères, Vessela Tcherneva.

Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, avait annoncé que 139 Roms de Roumanie seraient expulsés par un vol depuis Paris vendredi, après le renvoi jeudi de 86 personnes vers la Roumanie, le premier depuis l'annonce fin juillet par Nicolas Sarkozy de mesures sécuritaires ciblant les immigrés.

A Timisoara, les rares expulsés qui ont accepté de parler n'ont pas caché leur colère et leur envie de "repartir en France" pour échapper à la pauvreté.

Face à la montée des critiques, Paris a défendu sa politique.

"La France est le pays d'Europe le plus respectueux en matière de droits des étrangers et notamment des étrangers en situation irrégulière, ou - soyons plus modestes - l'un des pays les plus respectueux, donc nous n'avons pas de leçons à recevoir", a ainsi assuré Eric Besson.

D'ici la fin du mois d'août, le nombre des personnes reconduites devrait atteindre "à peu près 850", a-t-il précisé.

Ces expulsions ne sont, selon le gouvernement, qu'une accélération d'un processus à l'oeuvre depuis des mois, puisque plus de 25 vols de ce genre ont eu lieu depuis le début de l'année.

Les Roms seraient 15.000 en France, où ils vivent souvent dans des squats. Le gouvernement les accuse d'exploiter leurs enfants à des fins de mendicité et de trafics, tandis que l'opposition dénonce un "racisme officiel".

En Roumanie, la politique française passe mal. "J'ai le sentiment que l'on stigmatise un groupe dans son ensemble. C'est contraire à la tradition française de respect des droits de l'Homme", a déclaré au journal Le Parisien Valentin Mocanu, secrétaire d'Etat à la Solidarité, chargé du dossier des Roms.

La presse roumaine a aussi dénoncé une "hypocrisie" française.

Paris et Bucarest se rejoignent cependant pour demander davantage de mobilisation de l'Union européenne.

Le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, "attend que la Commission européenne démontre toute sa valeur ajoutée dans l'accès des Roms à l'éducation, à l'emploi et au logement par exemple", alors que le président roumain Traian Basescu a réclamé un "programme européen d'intégration".

Mais Bucarest se voit reprocher à Bruxelles de ne pas présenter de projets concrets pour utiliser les aides massives disponibles depuis l'adhésion de la Roumanie à l'UE.

La France n'est pas le seul pays européen à faire face à la question rom et à pratiquer des expulsions, mais Nicolas Sarkozy a choisi de médiatiser fortement ces actions et a fait un lien entre immigration et insécurité.

"Les évacuations de camps roms en France et leurs expulsions de France et d'Allemagne risquent d'attiser les sentiments racistes et xénophobes en Europe", a averti vendredi le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le Turc Mevlüt Çavusoglu.

Un responsable du Vatican a également critiqué la politique française. "Les expulsions en masse de Roms vont à l'encontre des normes européennes", a déclaré à l'AFP le secrétaire du Conseil pontifical pour les migrants et les gens du voyage, Agostino Marchetto.

Source : La Croix/AFP

C'est le 25 août 2010 que notre compatriote Fatou Diome, présentera son nouveau roman. Titré «Celles qui attendent», le livre aborde la problématique de l'émigration sous un nouvel angle, celui de la vie des femmes obligées d'attendre des époux partis chercher fortune à l'étranger. Etablie à Strasbourg en France depuis plus d'une dizaine d'années, Fatou Diome poursuit son irrésistible ascension. Cette écrivaine sénégalaise va publier, le 25 août prochain, un nouveau roman. « Celles qui attendent » parle de l'émigration sous un visage féminin, en essayant de dépeindre la vie des femmes restées aux pays et qui attendent leurs époux ou leurs enfants.

«Celles qui attendent ». C'est le titre du nouvel ouvrage de Fatou Diome, qui va paraître le 25 août prochain. Installée à Strasbourg, en France, la femme de lettres sénégalaise en est à son quatrième roman. Après avoir sorti des ouvrages comme « Le Ventre de l'Atlantique » (2003), « Kétala » (2006) et « Inassouvies nos vies » (2008), Fatou Diome revient en force avec ce nouveau livre. Ce roman de 334 pages est publié par les Editions Flammarion. Sur une île où le travail est absent, l'Europe est convoitée par des hommes prêts à tout affronter pour gagner un rivage, une terre qu'ils espèrent meilleure. Les fils, les maris partent, laissant des femmes derrière eux. Ces femmes, ce sont Arame et Bougna, mères de Lamine et Issa, qui vont partir clandestinement. Arame est, au de départ, réticente ; même si ses dettes chez Abdou le commerçant ne font que s'accroître.

L'océan lui a déjà pris son autre fils et ses petits-enfants sont à sa charge. Autant de bouches à nourrir, mais qui lui donnent de la joie et la force de vivre ou, plutôt, de survivre. « La survie, justement. Partout, elle demande un effort, mais il est des contrées où l'on côtoie tellement la mort que la survie elle-même semble un pied-de-nez fait à la vie. Sur ce coin de la planète où les maigres productions journalières sont destinées à une consommation immédiate, la sérénité du lendemain n'est jamais assurée », écrit Fatou Diome.

Bougna est en guerre permanente contre la coépouse de son mari, jalousies de femmes entretenues par la polygamie du mari. Arame supporte son mari, Koromâk, cloué au lit par l'arthrose et déversant son fiel. Un mari qu'elle n'avait pas choisi, mais avec qui elle doit faire. De toute façon, jamais on ne se plaint, ou alors en silence. « Alors, au lieu de râler devant plus souffreteux que soi, on mord le mouchoir et on trime du matin au soir. Pour beaucoup, vivre se résume à essayer de vivre ».

Lamine et Issa laisseront leurs jeunes épouses, Coumba et Daba, derrière eux. Bercées de rêves et d'amour comme toute jeune fille, leur quotidien est autre. Les devoirs imposés aux belles-filles ne sont pas de tout repos. Cuisiner, laver, nettoyer pour toute la famille et sans jamais broncher. L'Europe est la femme rivale qui leur a prise leur mari. Les mères trompent leur peur de ne pas voir revenir les fils, les jeunes épouses attendent la présence de leur mari... Un seul mot pour elles - attendre - qui se décline au fil des saisons. Les années passent, Issa et Lamine ne sont toujours pas revenus. Mais la vie n'attend pas, le fils d'Issa grandit et Daba voudrait connaître l'amour. Issa et Lamine découvrent la condition d'être clandestin en Espagne : la quête aux papiers et au travail. Derrière les émigrés, les amours varient, les secrets de famille affleurent ; les petites et grandes trahisons vont alimenter la chronique sociale du village et déterminer la nature des retrouvailles.

Le visage qu'on retrouve n'est pas forcément celui qu'on attendait.

Pas de jérémiades ou de complaintes, Fatou Diome décrit avec une verve ardente les travers des situations économiques de ce monde. Quand elle parle de son pays, c'est toujours avec amour et avec le recul qui lui permet de pointer du doigt les failles. De son écriture, coulent beaucoup de constats amers ou remplis de sagesse, mais toujours très justes. Ce livre est un hymne à ces femmes et on ne peut que se sentir humble et respectueux devant elles. Nul doute qu'il sera encore bien accueilli, comme les autres de cet auteur. Fatou Diome est née au Sénégal. Elle arrive en France en 1994 et vit, depuis, à Strasbourg. Elle est l'auteur d'un recueil de nouvelles ''La Préférence nationale'' (2001), ainsi que de trois romans ''Le Ventre de l'Atlantique'' (2003), ''Kétala'' (2006) et ''Inassouvies, nos vies'' (2008).

Source : Le Messager

La communauté marocaine établie en France vit le mois de Ramadan au rythme de la spiritualité, le recueillement et la convivialité.

Pour mieux vivre ce mois sacré, de nombreux Marocains résidant à l'étranger (MRE) qui étaient en vacances dans leur pays natal ont regagné la France ces derniers jours. Plusieurs d'entre eux ont dû prendre des congés en juillet en prévision du Ramadan. Cette année, les départs en vacances ont commencé début juin avec un retour fin juillet ou début août. La Fondation Mohammed V pour la Solidarité qui se charge de l'accueil des MRE avait d'ailleurs anticipé ce mouvement en lançant son opération «Marhaba» dès le 5 juin. Le pic de retour en Europe a d'ailleurs été enregistré entre le 6 et 9 août 2010. Ainsi, du 15 juillet au 9 août, quelque 478 904 MRE ont quitté le Maroc pour rejoindre leur pays de résidence alors qu'ils n'étaient que 343 213 à la même période en 2009.

Le Ramadan a incontestablement influé sur ces retours anticipés. Un grand nombre des départs des Marocains de France a été enregistré en fin juin, avec un retour en fin août-début septembre. Quand on les interroge, les Marocains de France répondent qu'ils n'envisageaient pas de jeûner au Maroc, car, pour eux, le retour au pays est avant tout synonyme de sortie à la plage, au restaurant et de visite à la famille. Activités difficilement compatible avec les jeunes de la troisième génération. Dans la pratique, les MRE préfèrent préparer le jeûne chez eux plutôt que dans leurs maisons de vacances. Ils déplorent le fait qu'il n'existe aucune formule de séjour dans les hôtels classés au Maroc qui proposeraient un séjour avec ftour, shour et activités culturelles en adéquation avec le mois sacré du Ramadan. Ils expliquent aussi qu'ils préfèrent jeûner en France où la chaleur est moins forte et travailler car l'activité fait passer le temps plus vite sans trop penser à la faim et à la soif. A Mantes La Jolie, grande ville de l'ouest parisien qui compte une forte communauté marocaine (environ 10 000 Marocains), le marché de vendredi, d'ordinaire désert au mois d'août, est très fréquenté et bien achalandé, cette année.

Les vendeurs essentiellement marocains proposent à leurs clients une grande variété de dattes, pâtisseries, msemens et autres délices. En ce mois d'août, le marché et le centre commercial n'ont rien à envier à un souk marocain. A l'instar de ce qui se passe au Maroc, les deux principales mosquées sont pleines chaque soir malgré l'heure tardive de la prière Al Ichaa vers 22h40, suivi du rituel des Tarawih. A Mantes La Jolie, la communauté marocaine vit pleinement le Ramadan. A l'heure du ftour, les familles (souvent plusieurs générations) se retrouvent devant l'incontournable harira (soupe). Les tables regorgeant de chebbakiyat, de chhiwates et les écrans de télé, grâce aux paraboles, diffusent les programmes ramadanesques de la RTM et de 2M. Période de recueillement, de remise en question, de charité, le Ramadan est aussi pour les Marocains de France un moment de retrouvailles en famille, entre amis et compatriotes.

19.08.2010

Source : Le Matin

 

La phase retour de l'opération de transit des marocains résidant à l'étranger "Marhaba 2010" a enregistré, à la date du 16 août, le transit de 344.611 MRE via les différents passages aériens, maritimes et terrestres de la région du nord-est, soit +5 pc par rapport à la même période de l'année précédente (326.949 personnes).

Ce chiffre représente 28 pc du total des MRE ayant quitté le Royaume au niveau national, indique un rapport de la direction des douanes de la région du nord-est sur l'état d'avancement de l'opération Marhaba 2010.

Au cours de cette phase, le port de Nador a attiré le plus grand nombre de passagers avec 137.845 personnes, suivi de Bab Melillia (89.361), l'Aéroport Nador Al Aroui (55.174), l'aéroport d'Oujda Angad (45.349) et la gare maritime et aéroport Charif Al Idrissi d'Al Hoceima avec respectivement 11.413 et 5.469 personnes.

Selon la même source, le mouvement des véhicules a enregistré lors de la phase retour le transit via les trois points de passage terrestres (port de Nador, Bab Melillia et Port d'Al Hoiceima) de quelques 42.546 véhicules, soit 22 pc du total national.

Par ailleurs, la phase "aller" de l'opération, qui a débuté le 5 juin et se poursuivra jusqu'au 15 septembre, avait enregistré l'entrée de 478.883 MRE via les différents accès de la région nord-est, soit moins de 3 pc que la campagne précédente (495.232 MRE).
Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement et le succès de l'opération de transit des marocains résidant à l'étranger "Marhaba 2010", au niveau de la région du nord-est.

La direction régionale des douanes avait procédé au redéploiement et au renforcement de ses effectifs dans les différents points de passage de la région. Un total de 124 éléments supplémentaires ont été, en effet, mobilisés pour la circonstance, portant les effectifs opérationnels au niveau de l'ensemble des points d'accès de la région à 311 cadres et agents.

Parmi les renforts figurent également 27 agents navigants assurant la prise en charge des passagers à bord des bateaux et 23 opérateurs de saisie à terre, l'objectif étant de réduire les délais d'attente et de traiter les voyageurs et véhicules avec la célérité requise.
Par ailleurs, un comité d'accueil et un autre d'éthique ont été mis en place pour superviser l'opération Marhaba, accorder assistance aux MRE et assurer l'encadrement nécessaire aux agents chargés des formalités de passage en douane.

Source : MAP

Les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger ont connu une hausse de 11,5% par rapport à la même période de 2009.

Les Marocains établis en Europe subissent la crise de plein fouet. Cette fois-ci, ce sont les dernières déclarations de l’Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME) qui le confirment. Selon l’association, près de 43% des Marocains résidents en Espagne sont au chômage, soit 350.000 personnes. Alors que seuls 16% des Marocains étaient sans emploi il y a trois ans. D’ailleurs, depuis le début de 2009, près de 150.000 Marocains sont retournés dans leur pays d’origine dans l’attente que s’atténuent les effets de la crise économique en Espagne, indique l’association. Le chômage qui frappe la communauté marocaine résidant en Espagne, remet sur le tapis la question des transferts des MRE d’Europe. Ces derniers seront-ils touchés ? Difficile de répondre à cette question, d’autant plus que plusieurs pays européens sont encore impactés par la crise. Cette délicate conjoncture était prévue par la Banque Mondiale qui avait établi des scénarios de baisses considérables des transferts de fonds dans le monde en 2009 d’au moins 7,3%, pour atteindre 304 milliards de dollars. Pour ce qui est de l’année 2010, les choses semblent bien se présenter pour le Maroc. En effet, au terme des six premiers mois de l’année en cours, le niveau des transferts des MRE a connu une hausse de 11,5% par rapport à la même période de l’année 2009. C’est ce que font ressortir les dernières statistiques de l’Office des changes. Ainsi, les transferts des MRE vers le royaume, à fin juin 2010, ont enregistré un volume de 25,13 millions de DH. En hausse de près de 2,58 millions de DH par rapport à 2009, une année au cours de laquelle la crise battait son plein. Notons que par rapport à la moyenne des premiers semestres des années 2005 à 2009, ces recettes se sont accrûes de 11,8% soit 22,479 millions de DH,. Il est à signaler que les fonds transférés par les MRE, dont 43,2% (soit 5,15 millions de DH) proviennent de France, constituent la deuxième source de devises au Maroc après le tourisme. Les fonds transférés par les Marocains résidents en Espagne représentent, quant à eux, 10,6% (soit 1,26 million de DH) des recettes globales, suivis de ceux d’Italie (9,9% s’établissant à 1,17 million de DH), indiquent les derniers chiffres de l’Office des changes.

20 août 2010

Source : Le Soir

Une employée du parc d'attractions Disneyland d'Anaheim (sud de la Californie) a porté plainte mercredi contre le géant du divertissement, qu'elle accuse de l'empêcher de porter le voile sur son lieu de travail, a annoncé le syndicat auquel est affiliée la jeune femme.

Imane Boudlal, une étudiante de 26 ans d'origine marocaine, travaille depuis plus de deux ans dans l'un des nombreux restaurants du parc d'attractions.

"Depuis qu'elle travaille ici, elle enlève son hijab avant d'aller travailler car (le port du voile) contrevient au règlement de Disney", a déclaré dans un communiqué Leigh Shelton, porte-parole du syndicat Unite Here.

"Mais récemment, elle a vécu plusieurs expériences qui lui ont ouvert les yeux, et elle a décidé de contester le règlement, car il est illégal et injuste", dit-elle.

Il y a plusieurs mois, Imane Boudlal a fait une demande de citoyenneté américaine qui lui a été accordée en juin et ses cours sur le Premier Amendement de la Constitution américaine, qui défend notamment la liberté de culte, ont changé son point de vue sur le port du voile, selon Mme Shelton.

La porte-parole de Disneyland, Suzi Brown, assure de son côté que le parc a proposé "une solution raisonnable" à la jeune femme pour pouvoir continuer à travailler, "mais elle ne l'a pas acceptée".

Selon Mme Shelton, la solution en question constituait à faire travailler Imane Boudlal dans les arrières, à l'abri des regards de la clientèle.

"Leur proposition de me faire travailler dans les arrières est humiliante", déclare la jeune femme dans un communiqué. "Ils me proposent ça car je suis arabe, marocaine et musulmane. Ils ne veulent pas me voir", dit-elle.

Disneyland "valorise la diversité et applique de longue date une politique anti-discrimination", se défend Suzi Brown.

Source : Libération/AFP

Près de 400.000 étrangers ont été expulsés des Etats-Unis en 2009, dont près de 130.000 ayant commis des crimes ou des délits, selon un rapport publié mercredi par le département de la Sécurité intérieure. Au total, "393.000 étrangers ont été expulsés des Etats-Unis" au cours de l'exercice fiscal 2009, dont 128.000 ayant eu maille à partir avec la justice pour des actes allant généralement du trafic de drogue à de simples infractions routières, selon le rapport.

La grande majorité des étrangers expulsés au cours de l'exercice allant du 1er octobre 2008 au 30 septembre 2009 étaient mexicains (72%), suivis de loin par les Guatémaltèques (7%) et les Honduriens (7%). Sur la même période, 613.000 étrangers étaient incarcérés aux Etats-Unis, dont 86% de Mexicains.

Le nombre d'expulsions en 2009 a constitué un record pour la septième année consécutive, souligne le rapport. La communauté hispanique et plusieurs organisations non gouvernementales ont dénoncé l'augmentation des expulsions, soulignant qu'elles séparaient des familles, et demandant à l'administration Obama de les suspendre en attendant la vaste réforme de l'immigration promise.

Le gouvernement américain souhaite régulariser la situation des quelque 11 millions de sans-papiers, en grande majorité latino-américains, qui vivent dans le pays, mais la réforme se heurte au Congrès à une forte opposition conservatrice.

Source : RTLinfo.be

 

En prévision de la réunion des ministres de l'Intérieur du Royaume du Maroc et d'Espagne le 23 aout 2010, une réunion s'est tenue, ce mercredi au siège du ministère de l'Intérieur, coprésidée par M. Brahim Boufous, Wali, Directeur Général des Affaires Intérieures, et M. Francisco Javier Velazquez, Directeur Général de la Police et de la Grade Civile, indique un communiqué conjoint rendu public au terme de la réunion.

Ont pris part à cette réunion, le Général de Corps d'Armée Housni Benslimane, Commandant la Gendarmerie Royale, et M. Charki Drais, Directeur Général de la Sûreté Nationale, et M. Khalid Zerouali, Directeur de la Migration et de la Surveillance des Frontières.
L'ordre du jour a porté sur : le terrorisme, la migration illégale, le trafic de drogue, la coopération sécuritaire et les questions d'intérêt commun, ajoute le communiqué.

Lors de cette réunion, les deux parties se sont félicitées de la qualité de la coopération entre les différents services qui reflète les relations distinguées entre le Royaume du Maroc et l'Espagne, et qui ont permis d'atteindre des résultats probants dans les domaines susmentionnés.

Dans ce sens, précise le communiqué, il sera soumis à Messieurs les Ministres des propositions et des axes de coopération susceptibles de rehausser les actions communes.

Source : MAP

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