En partenariat avec le CCME, l’Association Conte’Act et le Collectif des Associations de Nador, avec l’appui de l’Agence de développement de l’Oriental, organisent la première édition du Festival des Cultures Immatérielles Méditerranéennes « IMERQANE ». La manifestation placée sous le thème « Patrimoine en partage » se tient à Nador du 15 au 28 juillet.
Pour ce festival, le CCME organise l’exposition « Dakira » qui donne à voir plus de 60 photos rares et de documents d’archives retraçant 40 ans de présence des Marocains aux Pays-Bas. Un documentaire présentant une série de témoignages livrés par des Marocains des Pays-Bas sera aussi projeté lors de cette édition.
M Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME, représente le Conseil dans une table ronde sur « l’immigration, apports et liens entre les régions d’origine et les régions d’accueil » le 27 juillet à 16h, à la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Nador.
Outre la programmation scientifique, le Festival « IMERQANE » comprendra des spectacles de musique, de chants et de théâtre avec la participation d’artistes marocains du monde.
Source : CCME
Dans sa quête – sans grand résultat pour le moment – de promotion de la diversité, l’Etat français vient de connaître une nouvelle ère. Eric Besson, ministre de l’Immigration, a reçu mardi, un rapport sur la promotion de la diversité et la lutte contre les discriminations dans les entreprises, réalisé à la demande de son département. Ce rapport préconise quinze mesures pour encourager la diversité, notamment d'inclure le lieu de résidence dans les critères discriminatoires prohibés par la loi.
L’égalité des chances et la diversité dans les entreprises sont des sujets cher au président Nicolas Sarkozy. C’est ainsi qu’il a émis l’idée de créer un « Label Diversité ». Cette distinction lancée en 2008, a été décernée pour la première fois à sept entreprises françaises en avril 2009, pour une durée de trois ans.
Ce travail de promotion du multiculturalisme ne pouvait se limiter à la distinction des entreprises « engagées dans la prévention des discriminations, d’égalité des chances et de promotion de la diversité dans le cadre de la gestion des ressources humaines ». Ainsi, à l’initiative d’Eric Besson, le Centre d’analyse stratégique (CAS), organisme dépendant de Matignon, avait confié au Cabinet d’études Deloitte en 2009 une étude sur les meilleures pratiques des entreprises en matière de diversité en France et à l’étranger.
Le rapport est intitulé « la Promotion de la diversité dans les entreprises. Les meilleures expériences en France et à l'étranger ». Il a comparé les pratiques françaises en la matière aux cas de six autres pays : l'Allemagne, le Canada (Québec), les Etats-Unis, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède.
L’un des premiers constats qui se dégage de l’étude, est que « les discriminations persistent, sans qu’il soit d’ailleurs possible d’en cerner exactement l’étendue », malgré l’existence de mesures ad hoc pour les combattre. Ces discriminations concernent l’emploi. « Au vu des chiffres disponibles, les populations issues de la diversité peinent toujours à accéder à l’emploi » note l’étude. C’est le cas notamment des personnes issues de l’immigration, des personnes handicapées et des seniors peu qualifiés. Elles « peinent à progresser » quand elles trouvent un emploi, et sont cantonnés dans des « métiers fastidieux et mal rémunérés ».
La plupart des testings (pratique utilisée pour mettre en évidence une discrimination) effectués en France depuis 10 ans ont été catégoriques selon le rapport. « Un homme avec un nom et un prénom maghrébin a, en moyenne, 4 à 5 fois moins de chances qu’un candidat ayant un patronyme français, d’être convoqué à un entretien d’embauche », a-t-il précisé.
Sans grande surprise donc, le taux de chômage des immigrés (15,2 %) s’est révélé être le double de celui des non immigrés (7,3 %). Les jeunes de 15 à 24 ans des zones urbaines sensibles (ZUS), issus en partie de l'immigration, sont les plus touchés par le chômage (22 % contre 11,6 % sur la même tranche d'âge au niveau national). Pourtant, le taux d’immigrés diplômés de l'enseignement supérieur a quadruplé de 1982 à nos jours, passant de 6 % à 24 %, une proportion très proche de celui des non-immigrés (29 %).
Les concepteurs du rapport ont ensuite énuméré ce qu’ils appellent « bonnes pratiques » chez certains groupes en France (l’Oréal, Casino), en Suède (Volvo), aux USA (Johnson & Johnson), avant de faire des recommandations au nombre de quinze. Elles sont classées autour de 3 axes. Premièrement, facilitater l’intégration professionnelle des populations issues de la diversité. Deuxièmement, promouvoir le Label Diversité et renforcer l’articulation entre les dispositifs, et enfin, sensibiliser, informer et mesurer. La recommandation qui a retenu le plus l’attention des médias préconise l’introduction du lieu de résidence dans les critères de discrimination définis par la loi.
Le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, a pris note et Eric Besson s'est engagé à étudier les possibilités de modification de la loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations.
Le rapport complet et sa synthèse sont téléchargeables sur les portails du CAS et du ministère de l’Immigration.
Source : Yabiladi
Une convention de partenariat a été signée, jeudi 15 juillet à Casablanca, entre la Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services de Casablanca (CCISC) et le Club des Investisseurs Marocains de l'Etranger (CIME).
Cette convention, signée par M. Hassane Berkani, président de la CCISC et M. Bouchaib Rami, président du CIME, a pour objectif la création de guichets uniques qui faciliteraient toutes les démarches administratives des MRE et autres investisseurs qui veulent investir au Maroc.
En vertu de cette convention, la CCISC s'engage à accompagner les investisseurs dans toutes leurs démarches, leur faciliter la voie de l'investissement en créant des guichets uniques en vue de répondre à leurs exigences et leur éviter toute sorte d'obstacles.
Elle s'engage également à jouer le rôle d'intermédiaire entre le club et les investisseurs MRE en fournissant le club de toutes les informations concernant les occasions d'investissement dans le territoire relevant de la chambre.
Le CIME s'engage, de son côté, à sensibiliser les réseaux des représentations des MRE, dans le monde entier et les inciter à investir dans le territoire relevant de la CCISC.
Cette convention prévoit également la contribution des deux parties à l'organisation des manifestations et des conférences économiques aussi bien au Maroc qu'à l'étranger et effectuer des études et des recherches concernant l'investissement au territoire relevant de la CCISC.
La convention entre en vigueur pour une période de deux ans à partir de la date de sa signature.
Source : MAP
Une délégation du Cercle des Jeunes Démocrates marocains a été reçue, jeudi, au Congrès américain où elle a eu des entretiens avec des Sénateurs et Congressmen, y compris le chef de la majorité démocrate au Sénat, le Sénateur Harry Reid, et son collègue républicain John Ensign.
Lors de ces entretiens, les membres de la délégation ont informé leurs interlocuteurs au Congrès des avancées que connaît le Maroc à tous les niveaux ainsi que du processus démocratique en cours dans le Royaume.
Ils ont de même exposé la démarche suivie par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara, à travers notamment la proposition du plan d'autonomie sous souveraineté marocaine dans les provinces du sud, a indiqué à la MAP le président du Cercle des Jeunes Démocrates marocains, Mehdi Bensaid.
La délégation marocaine prendra part, par ailleurs, du 16 au 18 juillet à Washington, au Congrès national des Jeunes Démocrates Américains à laquelle elle a été conviée.
Pour sa part, le président du comité des affaires internationales des Jeunes Démocrates Américains, Thione Niang, a indiqué dans une déclaration similaire que la participation des membres de la délégation marocaine à ce conclave leur permettra de s'enquérir et de s'imprégner de l'expérience américaine dans le domaine électoral, notamment à la veille des élections législatives américaines de mi-mandat prévues en novembre prochain.
Niang s'est, d'autre part, dit impressionné par "l'esprit de patriotisme, la fierté et le sentiment d'appartenance qui animent les jeunes marocains", faisant remarquer que la délégation du Cercle des Jeunes Démocrates marocains est la seule de tout le continent africain à être conviée à ce congrès.
En marge de cette rencontre, le Cercle des Jeunes Démocrates marocains va organiser samedi une conférence portant notamment sur la citoyenneté, l'amitié américano-marocaine ainsi que sur le plan d'autonomie pour le Sahara.
Outre Mehdi Bensaid, cette délégation est composée de Réda Bachir, premier vice-président, Aymane El Alj, deuxième vice-président, Mehdi Belhag, membre du Bureau national, et Selma Talha Jebril, responsable du Bureau de Washington du cercle des Jeunes Démocrates marocains.
Source : MAP
Un groupe de 21 jeunes canadiens d'origine marocaine effectue, du 31 juillet au 11 août, un séjour culturel au Maroc destiné à renforcer leurs liens et leur attachement avec le pays d'origine, apprend-on de source officielle jeudi à Montréal.
Entreprise par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Consulat général du Maroc à Montréal, cette initiative permettra également à ces jeunes de découvrir la richesse du patrimoine culturel de leur pays d'origine, sa diversité civilisationnelle et ses potentialités et ses atouts naturels.
"Le fait que nous ayons réussi à réunir un groupe mixte (musulmans et juifs, filles et garçons) constitue une première. Car, il y a aussi l'objectif de rapprochement entre deux composantes d'une même communauté originaire du Maroc et qui ne se connaissent pas pour autant", a déclaré à la MAP la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani.
"Le but est bien-entendu de permettre à ces personnes à découvrir ou redécouvrir le Maroc moderne, ainsi que ses valeurs basées sur le dialogue, la tolérance, l'ouverture et la modernité", a ajouté Mme Otmani.
Outre la dimension humaine et identitaire que revêt cette visite, a-t-elle ajouté, ces jeunes auront toute la latitude d'approfondir leurs connaissances sur le Maroc d'aujourd'hui et les réalités de ses grands chantiers structurants de développement.
Le programme de ce séjour culturel sera marqué notamment par des visites dans les sites touristiques et historiques dans différentes villes du Royaume (Rabat, Meknès, Fès, Marrakech et Casablanca), ainsi que par des rencontres avec plusieurs responsables marocains.
Source : MAP
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