samedi 6 juillet 2024 02:22

Une enquête sur la diversité des populations en France rendue publique lundi a établi l'existence de très fortes disparités entre les immigrés et la population majoritaire, concernant l'accès aux différentes ressources de la vie sociale (logement, langue et éducation, emploi, loisirs, services publics et prestations sociales).

Plus de 20 000 immigrés et descendants d'immigrés ont été interrogés entre 2008 et 2009 dans le cadre de cette enquête intitulée "Trajectoires et origines: enquête sur la diversité des populations en France", destinée à connaitre les conditions de vie de cette population.

Dès l'école, les chercheurs constatent que les sorties sans diplôme du système éducatif sont plus nombreuses chez les descendants d'immigrés (13 % contre 8 % pour la population majoritaire), en particulier chez les personnes originaires de Turquie, du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne.

En moyenne, les enfants d'immigrés sont moins souvent diplômés du supérieur que la population majoritaire (29 % contre 34 %), même si les filles tirent globalement mieux leur épingle du jeu.

Sur le front de l'emploi, l'enquête montre que le taux de chômage de l'ensemble des hommes immigrés est de 11%, contre 8% pour la population majoritaire homme, mais surtout que la situation est pire pour les hommes enfants d'immigrés que pour les immigrés eux-mêmes, avec 13% de taux de chômage.

On précise ainsi que 21% des enfants (hommes) d'immigrés d'Afrique sub-saharienne et 17% des enfants (hommes) d'immigrés du Maghreb sont au chômage, soit plus du double des hommes de la population majoritaire. Chez les femmes, le taux monte à 29% pour les descendantes d'immigrés d'Afrique sub-saharienne, soit près de trois fois le taux de chômage des femmes de la population majoritaire (10%).

Les immigrés et descendants d'immigrés sont également moins bien payés que la population majoritaire.
Quant à l'expérience directe du racisme, ce sont les descendants d'immigrés, et non les immigrés eux-mêmes, qui affirment en avoir été le plus souvent victimes.

36 % des descendants d'immigrés disent avoir été la cible de propos ou d'attitudes racistes, alors même qu'étant les plus jeunes de l'échantillon, ils ont une expérience de vie plus courte. "La couleur de peau, puis l'origine et la religion constituent les principales sources de stigmatisation", affirme l'étude.

Au niveau familial, l'enquête confirme l'importance des couples mixtes, malgré des pratiques discriminatoires persistantes. Ainsi, 40 % des immigrés vivent en couple avec une personne de la population majoritaire, du côté des descendants, dans 65 % des cas, ils se marient avec un Français de souche. Ceux qui choisissent un conjoint descendant d'un immigré issu du même courant migratoire forment une minorité (9 %).

L'enquête est publiée par les instituts français des statistiques et des études économiques (Insee) et des études démographiques, (Ined)Haut du formulaire

10 jan 2011

Source : APS

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE) et l'Institut Royal de la culture Amazighe (IRCAM) ont annoncé le lancement d'appels à projets destinés aux associations des MRE oeuvrant dans le champ éducatif pour instaurer des cours de langue amazighe au profit des enfants des marocains du monde.

Dans un communiqué conjoint, le ministère chargé des MRE et l'IRCAM ont souligné que cette opération, qui vise dans un premier temps à prendre la mesure des attentes des enfants des MRE, sera généraliser à partir de l'année scolaire 2011-2012.

Les associations des MRE désirant adhérer à ce projet peuvent télécharger le dossier de candidature sur les sites web du ministère chargé des MRE et de l'IRCAM.

Le lancement de ces appels à projets s'inscrit dans le droit fil des orientations de SM le Roi Mohammed VI d'accorder un intérêt particulier au ressortissants marocains résidents à l'étranger et à leurs aspirations culturelles, éducatives et spirituelles.

Il s'insère également dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de partenariat et de coopération signée, en novembre dernier, entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'IRCAM, en vue de promouvoir la langue et la culture amazighes.

7/01/11

Source : MAP

Le ministre grec en charge de l'immigration s'en est pris dimanche à "l'hypocrisie" de certains Etats européens hostiles à son projet d'ériger une clôture à sa frontière turque pour empêcher l'immigration clandestine.

"Dénoncer la Grèce pour défaut de sécurisation de sa frontière selon les règles Schengen, et en même temps nous critiquer parce qu'on tente de renforcer la surveillance à nos frontières, c'est de l'hypocrisie", a déclaré Christos Papoutsis, ministre de la protection du citoyen au quotidien Real News.

"Peut-être certains voudraient-ils que la Grèce devienne une zone de résidence longue durée et un centre de tri des immigrés qui viennent de la planète entière pour gagner d'autres pays européens", a-t-il dit, sans citer un pays européen en particulier.

"Mais la Grèce ne peut pas supporter ce fardeau", a ajouté M. Papoutsis. Il a rappelé que la Grèce réclamait la révision des règles européennes concernant les migrations, baptisées Dublin II, qui limitent les procédures d'asile au pays d'entrée.

Athènes veut ériger une clôture sur un tronçon de sa frontière avec la Turquie long de 12,5 km. C'est eua.elula zone sont arrêtés la plupart des immigrants illégaux - 32.500 entre janvier et début novembre 2010.

Le projet qui suscite des critiques en Grèce et des réserves en Europe, prévoit également des caméras thermiques et des patrouilles renforcées, a précisé dimanche M. Papoutsis.

9/11/2011

Source : Le Monde/AFP

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'inquiète du projet grec d'une clôture anti-immigrés à la frontière avec la Turquie.

La Grèce souhaite, en construisant un mur de 12,5 km de long dans la région d'Evros, empêcher les immigrés d'entrer illégalement sur son territoire. Neuf clandestins sur dix passent par la Grèce pour pénétrer dans l'Union européenne (UE), ce qui pèse considérablement sur les finances, déjà très éprouvées, d'Athènes.

L'agence onusienne dit craindre que ces demandeurs d'asile, qui fuient souvent la violence dans leur pays, ne prennent des chemins encore plus risqués pour entrer dans l'UE et tombent aux mains de 'passeurs' peu scrupuleux.

"Bien que tout pays ait le droit de contrôler ses frontières, il est clair que parmi les personnes traversant la Turquie vers l'Union européenne, un nombre important fuit la violence et la persécution", a dit Melissa Fleming, porte-parole du HCR, lors d'une conférence de presse.

"Nous pensons que construire des clôtures résout rarement le problème sous-jacent qu'est la pression migratoire", a-t-elle ajouté.

Parmi les demandeurs d'asile en Grèce, les Afghans sont les plus nombreux devant les Somaliens, les Irakiens et les Erythréens.

La Commission européenne a déjà dit son scepticisme vis-à-vis de ce projet.

La frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce est en fait longue de plus de 200 km, le long de la rivière Evros. La clôture serait construite à l'endroit où le plus de migrants tentent de passer.

L'immigration devait être au menu de la visite en Turquie vendredi du Premier ministre grec, George Papandreou.

Athènes se plaint depuis longtemps des efforts à ses yeux insuffisants des Turcs pour lutter contre l'immigration mais les deux voisins se sont engagés ces derniers mois à améliorer leur coopération en la matière.

7/11/2011

Source : Nouvel Obs/Reuters

La communauté arabe installée en Espagne constitue un collectif quasi invisible et silencieux. Pour diverses raisons, elle est peu représentée dans le tissu économique, dans la gestion des affaires publiques ou dans la production littéraire. Bien qu’elle compte 841.513 membres, dont 91,24% sont d’origine marocaine selon les statistiques officielles espagnoles actualisées au 16 novembre dernier, elle est principalement composée d’une immigration économique, dans sa majorité peu qualifiée. Pourtant, au plan diplomatique, les relations entre le monde arabe et l’Espagne sont anciennes. Elles sont aussi très fluides et diversifiées pour embrasser l’ensemble des camps de la coopération. D’une part, l’Espagne accorde un intérêt particulier au monde arabe eu égard à un patrimoine culturel commun, à sa politique équilibrée adoptée à l’égard du conflit palestino-israélien et la proximité géographique à travers son voisinage immédiat avec le Maroc. D’autre part, elle abrite des représentations diplomatiques au niveau d’ambassadeurs de la plupart des pays arabes accrédités à Madrid. A ce titre, la mission de la Ligue des Etats Arabes dans la capitale espagnole est l’une des plus anciennes à l’étranger de cette organisation régionale.
Eu égard à la forte présence diplomatique arabe, cette mission assume un rôle de coordination de l’action arabe sur le plan politique par le biais d’un conseil des ambassadeurs arabes qui se réunit chaque mois à son siège. Le rôle de ce conseil consiste à faire, d’une part, le suivi des relations arabo-espagnoles, et d’autre part, de traiter de la situation en Palestine à la lumière du rapport mensuel élaboré et présenté à cette fin par l’ambassadeur palestinien. Ces deux points sont « permanents à l’ordre du jour » du conseil, a expliqué dans un entretien à Al Bayane, Hassine Bouzid, chef de cette mission.

Outre l’aspect diplomatique des relations bilatérales, cet ex-ambassadeur au Brésil et ex-secrétaire général du ministère des affaires étrangères de Tunisie, précise qu’en aucun cas « la mission interfère dans les activités des ambassades ou dans les relations bilatérales entre Etats. Il qualifie, cependant, de fructueuses les relations entre le peuple espagnol et la nation arabe grâce au renforcement des liens culturels et la promotion d’actions et initiatives communes avec les gouvernements des Communautés Autonomes Espagnoles (régions), surtout celles qui fourmillent de monuments de l’époque d’Al Andalous. Des visites des diplomates arabes sont organisées pour connaître in situ dans ces régions les opportunités de coopération dans les domaines, économique, social ou culturel.

Soucieux de la situation de la communauté arabe en Espagne, la plus nombreuse après la latino-américaine (1.458.442 membres, 30,67% du total des étrangers), cet économiste de formation et ex-étudiant à l’Institut du Fonds Monétaire International (FMI), déplore la difficile conjoncture que traverse les immigrés en Espagne, dont près de 35% sont en chômage.
Dans une récente étude, diffusée fin septembre, 47% de la population active marocaine en Espagne étaient sans emplois (dont plus de 60% ont moins de 25 ans). Le nombre d’affiliés marocains à la Sécurité Sociale a également baissé en 2010 de manière qu’au 30 novembre dernier 216.943 parmi eux cotisaient à cet organisme contre 233.484 en 2009 (Algériens: 14.619; Mauritaniens: 3.155; égyptiens: 877 en 2009). Bien que les affaires de chaque communauté arabe  soient gérées par ses propres acteurs, la Ligue Arabe des Etats Arabes réserve un intérêt particulier à l’immigré, comme en témoigne la tenue, il y a un mois au Caire, du Premier Congrès de la Colonie Arabe à l’étranger, dont les recommandations seront débattues au prochain sommet des Chefs d’Etat arabes. De même, en coordination avec le conseil des ambassadeurs, une «journée de l’immigré arabe» est organisée chaque année depuis 2004 dans le but de maintenir les contacts avec les représentants des colonies arabes installées en Espagne.

En général, la communauté arabe est confrontée aux mêmes problèmes que le reste des collectifs étrangers, particulièrement les difficultés d’accéder à un emploi stable, observe Hassine Bouzid qui plaide pour une intégration positive de l’immigré arabe à la société d’accueil. « Nous encourageons l’intégration sur la base de l’attachement de l’immigré arabe à ses origines, à sa patrie et à son identité tout en s’adaptant au nouvel environnement socioprofessionnel du pays d’accueil », a-t-il soutenu. Pour cela, a-t-il noté, l’Espagne est appelée à maintenir sa politique d’ouverture et d’appui des colonies d’immigrés en les faisant bénéficier des mêmes avantages sociaux et conditions de travail que ses nationaux. L’immigré arabe est appelé à son tour à préparer les conditions de retour dans son pays d’origine pour garantir une meilleure réinsertion sociale.

Comme tout arabe, il a, enfin, émis l’espoir que sur le plan politique la question palestinienne sera résolue. « Nous avons beaucoup de déceptions à cause surtout de l’échec des négociations, directes ou indirectes, qui n’ont pas abouti à cause précisément de l’entêtement des israéliens», a-t-il déploré soulignant toutefois la reconnaissance récemment par des Etats d’Amérique Latine de l’Etat palestinien. A ce titre, il a souhaité que «l’Espagne reconnaisse à son tour l’Etat palestinien en 2011, que ce soit dans le cadre de l’Union Européenne ou bien dans un cadre bilatéral».

Les entraves qui se plantent devant une grande visibilité de la communauté arabe sont inhérentes à l’absence d’un modèle migratoire espagnol. En comparaison avec d’autres pays de son entourage européen, il est encore prématuré de voir des étrangers présenter des télé-journaux, siéger au conseil des ministres ou diriger une grande municipalité.

Source : Al Bayane

Il est difficile, depuis la mi-octobre, de ne pas avoir  entendu parler de cette jeune femme de 29 ans, auteure d' Omerta dans la police, livre au sous - titre éloquent : «Abus de pouvoir, homophobie, racisme, sexisme.» . L’Ouvrage s'est déjà vendu à 35000 exemplaires selon l'éditeur, un très bon score pour un témoignage de ce style. Mais, surtout, Pierre Drachline, directeur d'édition au Cherche Midi, confie «n'avoir toujours pas reçu le moindre huissier avec son papier bleu», signal d'une procédl1l'e en diffamation…Suite

Et leur taux d'accès à l'emploi est de 18 points inférieurs à celui des autres, selon une étude de l'Insee, qui explique en partie ces écarts par la discrimination.

Les Français nés de parents originaires du Maghreb trouvent moins de travail et sont en moyenne moins payés que les autres. Ce double constat n'est pas surprenant mais il est maintenant chiffré, et analysé, par une étude de l'Insee (PDF ici) parue ce jeudi dans la revue Economie et statistique.

L'objectif était, selon les auteurs, «d'estimer les parts explicables et plus difficilement explicables des écarts de salaire et de probabilité d'emploi qui existent entre les Français d'origine étrangère et ceux dont les deux parents sont nés Français».

L'équipe a procédé en distinguant trois groupes: un groupe référent constitué de Français nés de parents non-immigrés («Français de la naissance»), un groupe de Français dont au moins l'un des deux parents avait la nationalité d'un pays du Maghreb à la naissance, et un autre groupe de Français dont au moins l'un des deux parents avait la nationalité d'un pays d'Europe du Sud – Espagne, Portugal, Italie. Pour rappel, est défini comme immigré une personne vivant en France et née étrangère à l'étranger.

Les chercheurs ont ensuite examiné les écarts de salaire et d'accès à l'emploi entre ces groupes, en utilisant des données récoltées par l'Insee entre 2005 et 2008, données qui intègrent la nationalité et le lieu de naissance des parents.

Réseau des parents

Résultat? Si les Français issus d'Europe du Sud ont un taux d'emploi égal à celui du groupe référent, «les Français ayant au moins un parent immigré originaire du Maghreb ont des taux d'emploi inférieurs de 18 points et des salaires 13 % inférieurs à ceux des Français dont les deux parents sont Français de naissance». Cela pourrait s'expliquer par des facteurs sociaux (lieu d'habitation, famille monoparentale ou non, âge...) mais «le fait que cette population soit, entre autres, plus jeune et moins diplômée en moyenne, ne rend compte que de 4 des 18 points d'écart de taux d'emploi».

L'écart est donc à chercher ailleurs. Et parmi les explications possibles figure évidemment la discrimination, par ailleurs attestée par de nombreuses opérations de testing, ainsi que le rappelle l'étude.

Source : Libération

Le célèbre acteur français d'origine camerounaise, Eriq Ebouaney, présidera le prochain festival Cinéma-Migration d'Agadir (9-12 février). Une édition dédiée notamment au cinéma et aux problèmes de l'immigration en Afrique, ont annoncé vendredi les organisateurs…Suite

 

Le Maroc fait partie d'une dizaine de pays ayant été les premiers à avoir mis en place des politiques publiques concernant leur diaspora, a souligné le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss el Yazami.

S'exprimant lors d'une rencontre-débat à Rabat, avec des jeunes de différentes associations et Jeunesses de partis politiques, M. el Yazami a tenu a préciser que la question des Marocains résidant à l'étranger doit retenir l'attention des politiques publiques, en raison du boom démographique qu'elle a connu ces dernières années et des nouveaux défis auxquels doit faire face cette communauté.

"Au milieu des années 90 du siècle dernier, ils n'étaient pas plus de 1,5 million de MRE, alors qu'aujourd'hui leur nombre dépasse les trois millions", a-t-il expliqué, précisant que cette évolution démographique est également accompagnée d'une "mondialisation des destinations".

"Bien que 80 pc des MRE sont établis en Europe, il n'en reste pas moins que les flux migratoires s'orientent désormais vers l'Amérique du Nord, les pays arabes, voire même en Afrique", a-t-il dit, soulignant que ce changement des destinations va de pair avec l'évolution des profils des nouveaux migrants.

Le niveau d'instruction des migrants n'est plus le même qu'avant, tout comme on assiste à un autre phénomène nouveau qu'est "la féminisation de l'émigration", a fait remarquer M. el Yazami.

Des profonds changements sociologiques qui s'opèrent au sein de la communauté marocaine à l'étranger, mais qui ne sont pas encore suffisamment étudiés. "En Amérique une nouvelle science est en train de naître. C'est l'étude de la diaspora. Elle ne s'est pas encore vulgarisée en Europe, mais son émergence donne la mesure de l'importance qui doit être accordée à la diaspora", a-t-il poursuivi.

Différents autres thèmes ont été abordés lors de cette rencontre, organisée en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, notamment l'historique de la migration du Maroc vers l'Europe ou encore le rôle dévolu au CCME.

7/01/11

Source : MAP

Au carrefour d'influences multiples, les créations de Sophia se rattachent clairement au grand mouvement de la world music. Sophia se veut citoyenne du monde et sa musique en est la preuve. Il s'agit d'un mélange subtil d'influences venues des quatre coins de la planète. D'abord du Maroc, où Sophia est née et où elle a grandi. De France où elle s'installe bac en poche pour poursuivre ses études. D'Inde où elle voyage. D'Amérique latine, du monde tzigane qu'elle apprécie, de New York et de ses clubs de jazz qu'elle découvre il y a quelques années. Résultat…Suite

Ils sont hindouistes mais adorent fêter Noël, aiment la cuisine locale mais demeurent strictement végétariens, se sont bien intégrés mais restent fidèles à leurs traditions. Zoom sur une communauté présente au Maroc depuis soixante-quinze ans…Suite

Les associations des marocains du monde participent de plus en plus à l'enracinement des marocains dans les pays d'accueil, défendent leurs intérêts, réalisent des activités favorisant le dialogue et le vivre ensemble et prennent part aux projets de co developpement. Cependant, elles ont besoin de soutien et d'accompagnement pour renforcer leurs capacités et leur permettre de mieux se structurer et dynamiser leurs adhérents.

Dans ce cadre, le MCMRE avait lancé un appel à projets en vue de conclure des partenariats en application du programme social et d'une stratégie pour la mobilisation des associations MRE au développement local au Maroc.

Le 12 octobre dernier, 60 associations à travers le monde ont effectivement signé ce partenariat multipartite portant sur la condition de la femme en général, l’accompagnement des jeunes issus de l’immigration, les actions culturelles et l’accompagnement des groupes vulnérables.

Parmi les signataires, l'association AGORA des Deux Rives de la Méditerranée qui vise à favoriser l'insertion socio économique des personnes victimes de la discrimination en les mettant directement en contact avec les entreprises.

SYNERGIES TV a rencontré son président Rachid ALAOUI, docteur en en socio-économie du développement, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, auteur de plusieurs publications sur l’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi des jeunes d’origine étrangère, la gestion de la diversité culturelle et à la lutte contre les discriminations…Suite

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Rachid Badouri, l’occasion de découvrir cet humoriste qui cartonne actuellement au Canada, se présente enfin à Paris dès le jeudi 6 janvier 2011 au théâtre Trévise.

D’origine marocaine et né à Montréal, Rachid Badouri fait partie de cette génération d’humoristes issus d’une double culture. Un atout dont il se sert dans ses shows, au grand bonheur des spectateurs toujours à l’affût de nouveaux comiques qui les fassent rire.

Non sans nous rappeler son aîné Gad El Maleh, Rachid Badouri garde quand même sa touche personnelle et nous entraîne dans une ambiance hilare, à travers un volet de personnages variés tout au long de ses spectacles.

Animateur en parallèle d’une émission à succès : « Peut contenir des Rachid » à l’antenne de la chaîne canadienne TVA, Rachid Badouri est aussi détenteur de plusieurs prix, notamment celui du prestigieux Gala « Juste pour rire ». L'humoriste n’est plus un débutant dans le milieu du spectacle.

Cette année, avec une soixantaine de spectacles prévus, Rachid Badouri s’attaque à la scène française. Il y présente son premier One Man Show lancé en Octobre 2007 : « Arrête ton cinéma ! » qui a battu un record avec 100 000 places vendues au Québec.

L’humoriste et animateur Rachid Badouri est un personnage à connaître, autant pour son humour décapant, que pour sa créativité débordante qu’il partage pleinement avec ses spectateurs.

Source : Yabiladi

Le magazine mensuel «El-Kalima», paraissant à Londres, a consacré dans son édition de janvier 2011 (n 45), un dossier spécial à l'écrivain marocain feu Edmond Amran El Maleh.

Dans ce spécial intitulé «feu Edmond Amran El Maleh, un écrivain hors pair», le critique marocain Abdelhak Mifrani a souligné qu'El Maleh a reflété sa spécificité dans ses écrits, ses positions et ses opinions qui traduisent l'originalité du défunt.

Le magazine relève que le journal britannique «The Independent» a assimilé le défunt au grand romancier irlandais James Joyce, rappelant l'engagement d'Edmond Amran El Maleh, un défenseur résolu de la cause palestinienne, qui a également enrichi la culture marocaine par ses écrits et a toujours milité pour la défense des causes justes.

Parmi ses nombreuses oeuvres figurent «Parcours immobile» (1980), «Ailen ou la nuit du récit» (1983), «Mille ans, un jour» (1986), «Jean Genet, le captif amoureux et autres essais» (1988), «une femme, une mère» (2004), ou encore son dernier ouvrage «Lettres à moi-même»

06/01/11

Source : MAP

Les travailleurs immigrés ont été les principaux bénéficiaires des postes d'emploi crées en Espagne entre avril et septembre 2010, selon les conclusions d'une étude sur le marché du travail dans ce pays, présentée à Barcelone.

Les travailleurs immigrés ont ainsi occupé 109.000 emplois contre 42.000 pour les nationaux, soit 70% du total des postes d'emploi crées durant cette période, a ajouté l'étude réalisée par Manpower, leader mondial des services à l'emploi, sur la base des chiffres publiés par l'Institut national espagnol des statistiques (INE).

L'étude fait également ressortir que les expatriés, qui représentent 17% de l'ensemble de la population active en Espagne, ont fait preuve d'une meilleure capacité d'adaptation à la crise économique par rapport aux nationaux, précisant qu'ils ont été moins touchés par les pertes d'emploi.

Depuis l'éclatement de la crise économique au milieu de l'année 2007, près de 181.000 immigrés ont perdu leur emploi (+9%) sur un total de près de deux millions de personnes, a noté la même source.

Durant les six derniers mois de 2010, les immigrés ont perdu 126.000 emplois (+26%) sur un total de 476.000 postes détruits, a noté l'étude, précisant qu'en dépit de cette situation, les travailleurs étrangers demeurent plus exposés au chômage par rapport aux nationaux.

Selon cette étude, le chômage touche 27% de la population immigrée active contre une moyenne nationale de près de 20%.

L'Espagne compte 5,7 millions d'étrangers, soit 12,2 de la population totale du pays (46.951.532), d'après l'INE.

Source : MAP/Aufait

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Fondation Orient-Occident ont procédé, jeudi à Rabat, à la signature d'une convention-cadre de partenariat pour l'organisation conjointe d'activités culturelles au Maroc.

Cette convention, signée par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur et la présidente de la Fondation Orient-Occident, Yasmine Filali, vise à organiser des activités conjointes qui révèlent les talents de la jeunesse marocaine en matière de science, d'artisanat, d'art et de sport.

Elle a pour objectifs de consolider les liens culturels avec les générations de la diaspora marocaine et de renforcer leur attachement à leur pays d'origine, tout en encourageant leur intégration dans les pays d'accueil.

Outre la collaboration aux éditions des Universités d'été au Maroc, le ministère chargé des MRE et la Fondation Orient-Occident conviennent d'organiser conjointement plusieurs activités culturelles, des cycles de formation et des colloques scientifiques sur des thèmes ayant trait à l'immigration dans la région de la Méditerranée.

La convention s'inscrit dans le cadre de la volonté du ministère chargé des MRE de renforcer le partenariat avec les différents intervenants en faveur des Marocains du monde, notamment les acteurs de la société civile.

6/01/11

Source : MAP

Les sans-papiers ne sont pas égaux face aux régularisations en Suisse, les dérogations autorisées par le gouvernement fédéral répondant à des critères peu précis des pratiques des cantons (républiques) sont très différentes, selon les médias helvétiques.

Ils soulignent que certains sont en Suisse depuis de nombreuses années, ont un travail, sont parfaitement intégrés et finissent par être régularisés, d'autres pas.

Le sort des sans-papiers dépend souvent du bon vouloir des 26 cantons formant la Confédération helvétique et qui ont chacun leur propre constitution, parlement, gouvernement et tribunaux.

Ceux de Vaud et Genève font par exemple régulièrement recours à la législation leur permettant d'invoquer des "cas de rigueur" auprès de la Confédération et d'obtenir ainsi des permis de séjour, mais d'autres ne bougent pas.

A cela s'ajoute le fait que les critères de l'Office fédéral des migrations (ODM) restent flous et laissent une marge d'appréciation. Ainsi, deux étrangers sans statut légal avec exactement le même parcours peuvent, dans un canton, obtenir de séjour avec travail, et dans un autre, être expulsés de force dans leur pays d'origine.

A Berne, capitale fédérale, des voix, particulièrement celles des élus, s'élèvent pour tenter d'imposer des changements pour les personnes (entre 90.000 et 250.000) sans statut légal qui vivraient actuellement en Suisse.

Contrairement à l'Italie ou à l'Espagne, la Suisse ne recourt pas aux régularisations collectives dans ce domaine, mais procède à une analyse de "cas par cas", prévoyant trois types de dérogations aux conditions d'admission.

Une personne sans statut légal peut par exemple recevoir une autorisation de séjour lorsqu'elle arrive à se faire considérer comme un "cas individuel d'une extrême gravité".

La deuxième dérogation consiste en ce que les personnes admises à titre provisoire peuvent, après cinq ans, demander que leur cas soit étudié de "manière approfondie" en vue d'une autorisation de séjour, en fonction de leur niveau d'intégration, leur situation familiale et de l'exigibilité de leur pays de provenance.

Enfin, le fameux article de la loi sur l'asile qui prévoit que "les requérants d'asile peuvent, sur demande du canton, recevoir une autorisation de séjour, s'ils séjournent en Suisse depuis au moins cinq ans et qu'il s'agit d'un cas de rigueur en raison de leur "intégration poussée".

Les élus, toutes tendances confondues, à part la droite sont contre "une volonté politique de ne Pa créer des droits individuels pour les requérants".

Toutefois, les libéraux-radicaux estiment que la Suisse est débordée par des flux perpétuels de migration. Le parti tient à la libre circulation des personnes avec l'Union européenne, mais il propose de limiter l'immigration des pays tiers.

Contrairement à ce que veut faire croire la gauche, le mélange de différentes cultures n'est pas toujours bénéfique pour la Suisse, défend le Parti libéral-radical suisse (PLR).

Le parti bourgeois refuse une politique d'ouverture généralisée des frontières mais il ne veut pas non plus du repli sur soi préconisé par l'Union démocratique du centre (droite conservatrice), préférant un "contrôle pragmatique" de l'immigration.

Source :MAP/Aufait

La Suisse est débordée par des flux perpétuels de migration, estiment les libéraux-radicaux. Le parti tient à la libre circulation des personnes avec l'Union européenne, mais il veut limiter l'immigration des pays tiers.

La Suisse compte tous les ans 80'000 à 100'000 personnes de plus, a rappelé jeudi devant la presse à Berne le conseiller national argovien Philipp Müller. Depuis quelques années, le pays subit une pression migratoire croissante, surtout d'Afrique. Compte tenu de l'évolution démographique attendue, cela ne va pas s'arranger, a averti le parlementaire.

Pas question d'ouvrir toutes les frontières: contrairement à ce que veut faire croire la gauche, le mélange de différentes cultures n'est pas toujours bénéfique pour la Suisse, assure le PLR dans un papier qu'il met en discussion sur www.immigrationpragmatique.ch. Le parti se défend aussi d'appeler au repli sur soi comme l'UDC.

Au nom du "pragmatisme", il appelle à réduire l'immigration des pays hors de l'Union européenne à l'essentiel. "C'est le levier le plus facile à actionner", justifie Philipp Müller. Avec 40'000 à 45'000 arrivées par an, cette catégorie d'étrangers est très importante, or moins de 3000 étaient des travailleurs qualifiés dont des entreprises comme Google ou Microsoft ont vraiment besoin.

Regroupement familial limité

Le PLR propose de limiter le regroupement familial pour les étrangers des pays tiers. Le titulaire d'un permis d'établissement ne doit pouvoir faire venir sa famille que s'il a un logement approprié et ne dépend pas de l'aide sociale.

Cela réduira les problèmes avec une population déjà difficile à intégrer, a plaidé la conseillère d'Etat st-galloise Karin Keller-Sutter en argumentant pour une loi-cadre sur l'intégration. L'enjeu est important: la moitié des ressortissants des pays tiers arrivent en Suisse via le regroupement familial.

06 janvier 2011

Source : ats/Romandie

Pour tous ceux qui rêvent de gagner la forteresse Europe, Istanbul est redevenue la Sublime Porte. Ils sont des centaines chaque jour à tenter de traverser la frontière entre la Turquie et la Grèce, au péril de leur vie…Suite

La Grèce prévoit de construire un mur sur un tronçon de sa frontière avec la Turquie. Objectif : bloquer l’arrivée de migrants clandestins sur le sol européen.

Cette volonté de cloisonnement, qui n’est pas sans rappeler d’autres murs déjà construits ne fait pas l’unanimité notamment auprès de la Commission européenne. Retour sur les tenants et aboutissants d’un tel projet.

Bloquer l’immigration irrégulière, tel est l’objectif affiché par le gouvernement grec qui a confirmé cette semaine son intention de clôturer une partie de sa frontière avec la Turquie. La construction d’un mur de 12,5 km de long est ainsi prévue dans la région du fleuve Evros, située à deux heures d’Istanbul, entre les villes d’Orestiasa et de Vissa. Il s’agirait d’une barrière de barbelés, équipée de caméras thermiques et de capteurs ultrasensibles, destinée à surveiller et stopper l’arrivée des clandestins. Et pour cause, la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie est devenue le point d’entrée principal vers l’Union européenne pour les migrants irréguliers et les demandeurs d’asile. S’expliquant sur le projet, le ministre grec chargé de l’immigration, Christos Papoutsis, a indiqué qu’en 2010, près de 128.000 personnes ont choisi la région d’Evros pour pénétrer clandestinement dans l’espace européen, soit près de la moitié des migrants

clandestins détectés. «La société grecque a dépassé ses limites en matière de capacité d’accueil des migrants clandestins. La Grèce n’en peut plus», a-t-il constaté. La crise économique que traverse le pays ne calme pas les inquiétudes et le contexte a sans aucun doute pesé sur la prise de décision.

Avec ce projet de construction d’un mur frontalier avec la Turquie, la Grèce tire la sonnette d’alarme, après avoir déjà à plusieurs reprises sollicité l’aide de l’Union européenne. En effet, le pays accueille à l’heure actuelle 90% de l’immigration clandestine et ne parvient pas à gérer cet afflux massif. La situation humanitaire est critique du côté grec de la frontière, avec un grand nombre de personnes détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ainsi que l’a récemment souligné le Rapporteur spécial des Nations Unies, Manfred Nowak, après une visite dans cette région.

A la demande d’Athènes, quelque 200 gardes-frontières de l’agence européenne Frontex, en charge de la sécurité des frontières, sont déployés depuis novembre le long des limites orientales du territoire grec. Leur présence a permis de réduire de 44% le nombre d’entrées irrégulières, mais la fin de leur mission est annoncée pour le mois prochain. Autre mesure en cours, la Grèce prévoit également de réformer la procédure d’octroi de l’asile, critiquée vivement depuis des années, notamment par le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Un projet de loi sera déposé dans ce but au Parlement le 11 janvier, préconisant la mise en place d’une autorité indépendante chargée d’examiner les demandes d’asile.

L’absence de politique commune européenne

Le projet de construction d’un mur frontalier entre la Grèce et la Turquie met en évidence l’absence de politique commune européenne en matière d’immigration. Suite aux déclarations grecques sur un tel projet, Bruxelles a émis des réserves. «Les murs ou les grillages sont des mesures à court terme qui ne permettent pas de s’attaquer de manière structurelle à la question de l’immigration clandestine», a déclaré en ce sens Michele Cercone, porte-parole de la commissaire européenne en charge de la sécurité Cecilia Malmström. De son côté, M. Papoutsis dénonce «l’hypocrisie de ceux qui reprochent à la Grèce de ne pas surveiller ses frontières selon les critères de Schengen et qui la jugent alors qu’elle veut logiquement protéger ses frontières». La question se pose en effet à l’échelle européenne, car si la Grèce est devenue la principale porte d’entrée des migrants, c’est en raison du renforcement de la surveillance des frontières de l’Espagne et l’Italie. Les gouvernements espagnols et italiens n’ont pas mis fin à l’immigration avec leurs nouvelles mesures, ont juste contribué à déplacer les routes empruntées par les clandestins en rêve d’Europe.

La construction d’un tel mur interroge également sur les relations entre la Grèce et son voisin turc, souvent houleuses de par le passé en raison de la question chypriote. Athènes s’est déjà plaint à plusieurs reprises du manque d’efforts d’Ankara pour lutter contre l’immigration. Toutefois, les deux voisins se sont engagés au cours des derniers mois à améliorer leur coopération. Christos Papoutsis a souligné que le projet de clôture «n’était en aucune manière dirigé contre la Turquie». Jouant la carte de la compréhension, le vice-Premier ministre turc, Cemil Cicek, a déclaré que «chaque pays a le droit de prendre les mesures nécessaires sur son territoire pour maintenir la sécurité de ses frontières et de lutter contre l’immigration clandestine». Toutefois, la construction d’une barrière à la frontière d’un pays candidat à l’Union européenne pose des questions sur l’avenir de sa candidature et sur le sens du «partenariat privilégié» évoqué avec Ankara.

Source : Le Soir

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