vendredi 5 juillet 2024 10:20

Le Gouvernement espagnol examine actuellement la possibilité de prolonger l'autorisation de résidence aux immigrants en situation régulière qui ont perdu leur poste de travail en raison de la crise économique, a déclaré le ministre à la Radio Nationale d'Espagne (RNE).

Le fait qu'un immigrant légal qui disposait d'un contrat de travail se trouve soudain dans une situation irrégulière après avoir perdu son emploi "n'est pas raisonnable", a estimé M. Corbacho, soulignant que face à cette situation, "il est nécessaire de trouver une solution transitoire afin que ces immigrés ne soient pas confrontés à un vide juridique".

"Il semble qu'il est logique qu'il faut accorder un certain temps aux immigrés concernés pour leur permettre de rester en Espagne. Mais si, après une période déterminée, ils ne peuvent pas disposer d'un contrat de travail, ils seront considérés comme étant en situation illégale", a toutefois précisé le ministre, cité par les agences de presse espagnoles.

En vue de la loi espagnole régissant le séjour et le travail des étrangers, les immigrés en situation régulière désireux de renouveler leur carte de séjour sont tenus de prouver qu'ils disposent d'un emploi ou d'une offre d'emploi.

Selon les dernières statistiques, l'Espagne abrite 2,2 millions immigrés extra-communautaires dont plus de 750 mille ressortissants marocains.

Source : Casafree

Alors que le droit du sol est à nouveau remis en cause par une partie de l’UMP, une mission sur l’accès à la nationalité française a été mise en place à l’Assemblée nationale.

Début 2010, le lancement d’une grande consultation sur l’identité nationale avait créé la polémique. Elle n’aura pourtant aidé ni le gouvernement ni les députés à trancher sur les éventuelles mesures à prendre sur cette question délicate.
Alors que vote solennel du projet de loi relatif à « l’immigration, l’intégration et la nationalité » doit avoir lieu mardi 12 octobre, une mission d’information sur l’accès à la citoyenneté française a été mise en place à l’initiative de la commission des lois de l’assemblée nationale.

Nicolas Sarkozy, de son côté, a décidé de nommer dans les jours qui viennent une « commission » présidée par une personnalité pour examiner la question de l’automaticité de l’accès à la nationalité des « jeunes nés sur le sol français de parents étrangers » dans le cas où ils seraient des «délinquants multirécidivistes». Une occasion saisie par l’aile droite de l’UMP pour relancer le débat sur le droit du sol et demander au gouvernement d’adopter des mesures concrètes dans ce domaine.

Une période d’essai serait "inutile" et "coûterait cher au contribuable"

Le député UMP des Alpes- Maritimes, Lionnel Luca, a notamment défendu, au cours de l’examen du texte, un amendement en faveur de la suppression de l’automaticité de l’acquisition de la nationalité des enfants né en France et de parents étrangers. Il n’a pas été adopté. Embarrassé sur une question qui divise la majorité, le rapporteur de la loi, Thierry Mariani, pourtant favorable à cette proposition, a préféré suspendre son avis en attendant les conclusions de la mission parlementaire. Avant d’ajouter : « Je fais partie de ceux qui pensent qu’aujourd’hui, on ne peut pas devenir Français sans le vouloir ou sans le savoir ».

Une telle disposition, pourtant, n’aurait rien de très nouveau. En 1993, la loi sur l’immigration impulsée par Charles Pasqua avait déjà mis en œuvre cette remise en cause partielle du droit du sol. Pendant cinq ans, les mineurs nés en France de parents étrangers ont dû manifester leur volonté de devenir Français avant d’être naturalisés. En 1998, la gauche de retour au pouvoir a rétabli l’automaticité de la naturalisation, à condition toutefois que le jeune ait vécu en France au moins cinq ans depuis l’âge de 11 ans.

Selon le spécialiste du droit de la nationalité Paul Lagarde, cette période d’essai n’aurait cependant guère porté ses fruits. « Cela nous a permis d’observer que quasiment la totalité des enfants d’étrangers manifestaient leur volonté de devenir Français, explique l’universitaire. Or, mettre en place une option que tout le monde choisit devient par définition inutile, d’autant plus qu’elle implique la mise en place d’une bureaucratie et d’une comptabilité qui coûte cher au contribuable. »

Un message : nul, pendant son intégration, ne doit se poser en ennemi de l’État

Pour le juriste, modifier le droit du sol uniquement, sans prendre en compte tous les critères objectifs qui constituent l’identité française, pourrait en outre créer des inégalités de traitement. « Le descendant d’un Français vivant à l’étranger, et qui par conséquent acquiert la nationalité par le droit du sang peut très bien ne jamais avoir reçu d’héritage culturel français », argumente-t-il.

Un sujet qui devrait revenir sur le devant de la scène dans les mois qui viennent puisque le vote définitif de la loi sur l’immigration, qui doit encore être examiné au Sénat, n’interviendra pas avant le printemps 2011. Pour l’heure, le projet de loi discuté dans l’hémicycle n’aborde qu’à la marge les conditions d’accès à la citoyenneté. Le texte prévoit que toute personne désireuse de devenir Française devra signer une « charte des droits et des devoirs » qui l’engage à respecter les valeurs de la République.


Faute de dire comment obtenir la nationalité, le législateur, à l’inverse, précise qui ne pourra plus la garder. Les députés se sont en effet exprimés en faveur de l’amendement sur la déchéance de la nationalité, qui vise les Français naturalisés depuis moins de dix ans ayant porté atteinte à la vie d’un « dépositaire de l’autorité publique ».

Symbolique, du fait que le nombre de personnes concernées devrait rester extrêmement limité, la mesure consiste surtout à transmettre un message : nul, pendant son intégration, ne doit se poser en ennemi de l’État.

Source : La Croix/AFP

La justice française est, pour des raisons historiques, coupée en deux : justice judiciaire et justice administrative. Les juges administratifs sont majoritairement représentés par le Syndicat de la juridiction administrative (SJA), qui s'exprime ici. Le SJA est opposé à l'actuel projet de loi sur l'entrée et le séjour des étrangers. Certes, ce projet de loi constitue, pour partie une transposition de la directive européenne "retour" du 16 décembre 2008, mais pour partie seulement. Puisque tout n'est pas couvert par la directive, le débat en France reste ouvert.

LE JUGE JUDICIAIRE TOUCHÉ

Les deux ordres de juridiction, qui se partagent le contentieux des étrangers, sont tous les deux concernés par la réforme. Le tribunal administratif (TA) est compétent pour le refus de séjour, l'obligation de quitter le territoire français (OQTF) et la décision initiale de placement dans un centre de rétention administrative. L'autorité judiciaire étant la "gardienne de la liberté individuelle", le juge des libertés et de la détention (JLD) est compétent pour la prolongation de la rétention.

Ce système fonctionnait assez bien : les escortes de police et les greffes des deux juridictions avaient acquis l'expérience de la nécessaire coordination des procédures. Mais après la libération par le JLD de ressortissants afghans interpellés lors du démantèlement de la jungle de Calais, ce partage des compétences a été critiqué par le président de la République dans un entretien au Figaro du 16 octobre 2009. Celui-ci a souhaité une unification de la procédure devant un seul juge. Cette réforme sonnait comme une punition infligée au juge judiciaire accusé d'annuler de nombreuses procédures. Cette réforme de l'unification aurait cependant nécessité une révision constitutionnelle et a été provisoirement abandonnée.

Avec le projet de loi Besson, la réforme avortée de l'unification du contentieux des étrangers refait surface de façon insidieuse. Par un dispositif chronologique astucieux, l'intervention du JLD se révélera sans intérêt en pratique : le juge judiciaire est sournoisement contourné. Le gouvernement veut, en effet, porter de 48 heures à 5 jours le délai de la rétention administrative initiale non soumise à l'autorisation préalable du JLD. Donc, pendant ce délai, les conditions de l'interpellation ne feront pas l'objet d'une décision judiciaire, ce qui laisse le temps à la préfecture d'organiser le départ de l'étranger. L'autorité judiciaire est ensuite éclipsée. Le chêne de justice est un peu taillé en bonsaï comme pour décorer l'Etat de droit.

L'idée qui sous-tend la réforme n'est pas flatteuse pour le juge administratif qui est considéré comme moins "gênant" que le juge judiciaire par le gouvernement. Pourtant, le juge administratif a conquis de haute lutte une indépendance qui ne lui est pas encore garantie par la Constitution. Le juge administratif va de nouveau passer pour un serviteur de l'administration plutôt que de la loi. Le sous-entendu selon lequel nous serions plus "conciliants" avec les préfectures que le juge judiciaire porte atteinte à notre honneur de magistrat. Cette idée fausse tient à la différence des taux d'annulation. Mais les deux juges ne contrôlent pas l'application de la même législation : le juge administratif doit appliquer une législation sur le séjour des étrangers qui est relativement rigoureuse, alors que le juge judiciaire applique la procédure pénale en matière de contrôles d'identité, laquelle est plus protectrice.

LE JUGE ADMINISTRATIF COULÉ

La mise hors jeu du juge judiciaire par le projet de loi Besson, va provisoirement créer un vide juridique. Le juge administratif va être conduit d'une façon ou d'une autre à s'emparer du dossier du contrôle d'identité. Ce qui est certain, c'est que le contentieux administratif de la décision initiale de placement en rétention, qui était jusqu'à présent marginal, va connaître un engouement inattendu. L'escamotage du juge judiciaire va donc entraîner un transfert de charge très important au juge administratif qui est déjà très fortement sollicité.

Mais il y a pire. La précédente réforme, à savoir la loi Sarkozy du 24 juillet 2006 complétée par la loi Hortefeux du 20 novembre 2007, avait compliqué la procédure administrative tout en imposant au juge administratif un délai de trois mois pour juger les refus de séjour. L'effet de la réforme est aujourd'hui indiscutable : le contentieux a augmenté et le but de respecter le délai de trois mois a été atteint au détriment des autres matières.

Or, la nouvelle loi complexifie encore davantage le système. Elle crée de nouvelles décisions comme l'interdiction de retour sur le territoire français et son abrogation, en relation avec une autre nouveauté : la décision de ne pas accorder le délai de départ volontaire de trente jours. Il n'y a pas eu d'étude d'impact sur le contentieux administratif. Il est pourtant certain que la réforme aura un impact encore plus lourd que la précédente. Pourvu que cette bataille navale ne soit pas occultée par des questions plus médiatiques comme la déchéance de nationalité, car l'accès au juge pour les étrangers n'a pas moins d'importance, de même d'ailleurs que la possibilité pour tous les autres justiciables de voir leurs affaires jugées dans des délais raisonnables.

Laurent Gros, Syndicat de la Juridiction Administrative En charge des questions de droit des étrangers.

Source : Le Monde

De la fromagerie dans les montagnes d'Algérie à la cantine d'école au Burkina-Faso, la première phase d'un programme de soutien aux projets de développement conduits par des immigrés installés en France a été lancée lundi par le ministre de l'Immigration, Eric Besson.

Ce nouveau programme vise à apporter "un soutien financier et technique à des projets de développement des pays sources d'immigration portés par des personnes immigrées en France", selon un document de présentation du ministère.
L'ensemble du programme est doté d'une subvention de 1,4 million d'euros. Les 33 bénéficiaires de la première tranche de ce chantier vont se partager une subvention de 700.000 euros. Un second appel à projets doté de 725.000 euros désignera, dès le 16 décembre, les 38 bénéficiaires suivants.

Parmi les premiers lauréats figurent ainsi une Congolaise mettant en place un atelier de formation en couture pour des filles-mères à Kinshasa (RDCCongo) ou un Laotien souhaitant remédier aux problèmes de l'exode rural dans son pays.
"Aider au développement de son pays d'origine me semble constituer un formidable moyen de se sentir encore mieux intégré en France, voire, pour certains d'entre vous, encore plus français", a jugé dans une allocution Eric Besson.
Son ministère, a-t-il indiqué, "investit chaque année plus de 30 millions d'euros dans des projets de développement solidaire, dans les grands pays sources d'immigration".

"Nous avons investi plus de 2,5 millions d'euros au Maroc pour le développement de l'emploi et de la création d'entreprises. En trois ans, nous avons investi avec nos partenaires locaux près de 30 millions d'euros dans le domaine de la formation professionnelle en Tunisie. Nous investirons plus de 7 millions d'euros au Bénin pour la formation des médecins", a-t-il dit.

Source : Les Echos

La liste des polémiques autour du thème de l’immigration s’allonge en Allemagne. Horst Seehofer, le dirigeant de la CSU, le parti frère bavarois de la CDU de la chancelière, a déclaré ce week-end que son pays ne devrait plus accepter d’immigrés provenant de certaines cultures étrangères, comme “les Turcs et les Arabes”. Les propos de Horst Seehofer ont provoqué de vives réactions, y compris chez les conservateurs. “J’ai parlé des grands succès de l’intégration aussi en Bavière, mais j’ai dit également que la population posait la question suivante: qu’est-ce qui se passe avec ceux qui refusent de s’intégrer?” s’est défendu Horst Seehofer.

Les Verts et les sociaux-démocrates l’ont accusé de “flatter bassement le populisme d’extrême-droite”. Le co-président des Verts Cem Özdemir qui est d’origine turc, s’est dit “étonné que Seehofer fasse partie des experts en intégration. En Allemagne il existe deux thèmes dont les 82 millions d’habitants sont experts : le foot et l’intégration. Je trouve que l‘équipe nationale de football a apporté une bonne contribution dans le débat sur l’intégration avec le but de Mesut Özil”.

Mesut Özil, qui est d’origine turc a marqué le second but de l’Allemagne face à la Turquie vendredi soir à Berlin.
Samedi, la chancelière allemande et son homologue turc se sont engagés à faire davantage pour l’intégration des Turcs en Allemagne.

11/10/2010

Source : Euronews

Chacun se réjouit de l’existence et de la pérennité du beau trimestriel qu’est « Le Magazine littéraire du Maroc ». On regrette seulement que tarde à paraître sa version en langue arabe, promise par son fondateur Abdeslam Cheddadi. Si mon « Anthologie des écrivains marocains de l’émigration » (La Croisée des chemins, 2010) y a pâti d’une recension inepte, au printemps, il n’empêche que le numéro consacré cet été aux écrivains de la diaspora marocaine avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger est réussi.

Les sommaires du MLM sont souvent riches. Malheureusement, une certaine complaisance est à déplorer qui fait voisiner, de gré ou de force, des auteurs médiocres qu’on exalte à tort et d’autres remarquables qui doivent supporter la lourdeur de textes niais. Il m’a semblé que ce défaut de sélection, rédhibitoire et récurrent, n’entachait pas trop ce numéro hors-série. Le ton de Bouthaina Azami Tawil dans « Mamou, histoire d’un enfant-soldat », est sans doute trop élégiaque, mais des émotions, des douleurs et des drames sont rendus perceptibles. In fine, le lecteur est touché.

Des dessins et des peintures, ce numéro du MLM en est plein, grâce aux reproductions d’œuvres de Aïssa Ikken. C’est un plaisir pour les yeux.

On s’est amusé à lire Allal Bourqia évoquant Amir Satli, parlementaire de la région de Bruxelles : «Il ne m’avait pas pardonné d’avoir collé sa photo de manière inclinée dans l’une des circonscriptions électorales».

Bourqia semble avoir parfaitement connaissance du destin des écrivains, puisqu’il cite le proverbe lourd de reproches : «Sept métiers et pas de gagne-pain».

On quitte la Belgique pour Montréal avec « Halloween orientale » de Kamal Benkirane qui montre un vrai tempérament de nouvelliste : il a le sens de la chute. « Quand la chance tourne » de Laïla Lalami, écrit en anglais, renouvelle la preuve que cette nouvelliste sait faire montre de tact lorsqu’elle met en scène des personnes cherchant à s’en sortir par tous les moyens.

Dans « Ti t’appelles Aïcha, pas Jouzifine », Mina Oualedhadj, native d’Al Hoceima et vivant en Belgique, sait raconter avec un mélange de verve et de tendresse, donner à sympathiser.

Une des réussites de ce numéro est d’accueillir dix contributions de femmes pour onze contributions d’hommes. Il faut reconnaître qu’avec le chapitre extrait du « Ciel, Hassan II et maman France » de Mohamed Hmoudane qui vient de paraître à la Différence, on change tout à fait de catégorie. Bien qu’ayant physiquement l’apparence d’un freluquet, Hmoudane est un poids-lourd dans son genre, ricaneur et intrépide, doué d’un vrai sens de la langue et usant de la liberté d’écrire sur ce qu’il vit, sur qu’il fut et qui sont les autres. Les Belgo-marocains sont très nombreux au sommaire qui accueille le « Good night Mr. Magritte ! » de Issa Aït Bélize, extrait d’un roman à paraître qui semble bel et bien, cette fois, plus décidément belge que marocain. Mais attendons d’en découvrir la suite !

Bavard et bien peu efficace, le « Jamais sans mon foulard » de Rachida M’Feddel qui vit au Canada.

Tandis que Abdellah Taïa donne un texte de 2005 où il tâche de dire ses trente ans en même temps qu’il affirme : «En juillet dernier, Dostoïevski et Jean Genet sont redevenus mes écrivains préférés», le meilleur du texte de Tahar Ben Jelloun est justement une citation de Genet : «On n’est pas artiste sans qu’un grand malheur s’en soit mêlé». Il serait temps que notre cher Tahar lise Réjean Ducharme afin de ne plus écrire que le Canada «peut séduire par ses grands espaces, par sa neige et ses rigueurs, mais ne suscite pas de grands romans». Je lui recommande donc « L’Hiver de force » (Gallimard) de Ducharme ! Deux textes beaucoup plus convaincants succèdent aux arguties plus au moins lyriques de TBJ. « De l’exil comme plus que patrie » par Tahar Adnan (traduit de l’arabe par Jalal El Gharbi) est une réflexion sur l’exil et l’écriture qui me séduit plus que ses poèmes. En écho et comme si Adnan dialoguait avec lui, on appréciera la réflexion de Fouad Laroui « Etre soi-même ou jouer un rôle : le dilemme de l’écrivain migrant ». Enfin ! C’est dit !

Les lecteurs du MLM auront le privilège de découvrir la prose de Fawzi Boubia avec « Les Métamorphoses de l’aigle allemand » (traduit de l’allemand).

Le texte de Siham Bouhlal « Poésie et langue » est un éloge exalté de la supposée toute puissance de la poésie tandis que Abdelhak Serhane livre une sorte d’autobiographie littéraire et politique : « Le devoir d’insolence ». Enfin, vous lirez « L’Arabe » de Samira El Ayachi, un texte brouillon et brûlant qui contient des passages d’une vraie force, comme si écrire était le raccourci emprunté
pour crier.

11 octobre 2010

Source : Le Soir Echos

Après quelques années d'études il l'étranger. ils sont revenus travailler au Maroc. Ils se  confient au quotidien Aufait…Suite

Sur le vieux continuant, l’extrême droite remonte et la droite se porte bien. L’une multiplie  les succèes, l’autre se radicalise sans complexe. Les raisons d’un tel virage…Suite

Les personnes appartenant à une minorité dans les pays européens sont plus susceptibles de faire l'objet d'un contrôle de police, selon un rapport publié lundi de l'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), dont le siège est à Vienne.

"Les résultats montrent que dans plusieurs Etats membres de l'UE, une personne qui appartient à une minorité est plus susceptible d'être arrêtée par la police qu'une personne appartenant à la majorité de la population", a déclaré le directeur de la FRA Morten Kjaerum dans un communiqué.

"Le profilage discriminatoire a un effet social négatif, puisqu'il peut détruire la confiance des minorités dans la police et dans un traitement équitable", a-t-il poursuivi.

La FRA a également publié lundi un autre rapport, un guide pour lutter contre le profilage discriminatoire.

"Quand une décision d'arrêter un individu est motivée uniquement ou principalement par la race, l'ethnicité ou la religion de cet individu, cela constitue du profilage discriminatoire ethnique", précise la FRA.

La FRA a interrogé 23.500 personnes appartenant à une minorité ethnique ou issues de l'immigration, et à titre de comparaison a interrogé la population dans dix pays de l'UE.

En Grèce, 56% des Roms ont été contrôlés par la police au cours des douze derniers mois, contre 23% pour l'ensemble de la population.

En Espagne, il s'agit de 42% des Maghrébins, contre 12% dans la population globale.

Sur les 27 pays de l'UE, seul le Royaume-Uni collecte et publie de manière systématique des données sur les arrestations, dont des données sur l'ethnicité, a précisé la FRA.

11.10.10

Source : Le Monde/AFP

Sans apport migratoire, la population active allemande risque de chuter de près de 50% d'ici à 2050, selon les estimations du patron de l'Agence allemande pour l'emploi, Frank-Jürgen Weise. "Aujourd'hui, nous comptons 44 millions d'actifs. Sans immigration, en 2050, ils seront 26 millions", a déclaré M. Weise, dans un entretien avec le quotidien "Süddeutsche Zeitung".

M. Weise a affirmé que l'Allemagne avait besoin d'une "immigration contrôlée", avec "l'aide d'une sorte de système de points comme au Canada, pour mieux évaluer les diplômes étrangers".

Il estime toutefois que rien n'assure que les étrangers aient envie de venir travailler en Allemagne.

"Pourquoi quelqu'un de bien qualifié, voudrait-il venir chez nous? De nombreuses entreprises, à l'étranger, sont très actives et proposent aussi des emplois intéressants".

Depuis 2003, l'Allemagne, qui souffre d'une natalité très faible, voit sa population continuellement décroître.

En début d'année, l'office fédéral allemand des statistiques, Destatis, avait annoncé une baisse de la population sous la barre des 82 millions d'habitants -à environ 81,7 millions- en 2009 et annoncé s'attendre à ce que le nombre d'habitants s'établisse entre 65 et 70 millions d'ici à 2060.

Source : Romandie/AFP

La France, pays de l’illégalité et des expulsions ! Telles sont les conclusions qu’on tire en jetant  un coup d’œil sur le rapport 2009 de la Cimade (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Evacués) sur les « Centres et locaux de rétention administrative ». La politique du chiffre en termes d’expulsion d’étrangers a fini par aveugler l’Etat français à tel point que les droits humains les plus élémentaires sont bafoués aux pays des Lumières. Synthèse.

Expulser à tout prix pour atteindre les objectifs fixés. Depuis 2004 avec l’instauration de la politique de reconduction aux frontières, la France ne cesse d’augmenter le nombre d’étrangers qu’elle expulse annuellement. Un nombre qui a atteint la barre des 30.000 en 2009. Cette obsession de chiffres choque autant que les procédés utilisés pour expulser les étrangers.

Ainsi, dans cette logique, le gouvernement français est allé jusqu’à adresser des circulaires à une catégorie d’agents de la fonction publique afin qu’ils contribuent au contrôle des étrangers. Ces agents  étaient invités, à chaque fois qu’un travailleur se présente au guichet, à le faire patienter pour contrôler l’authenticité de son titre de séjour !

Des Marocains arrêtés en quittant la France

Toujours dans son obsession d’atteindre ses objectifs, l’Etat français s’est même permis d’arrêter aux frontières des étrangers qui rentraient définitivement chez eux. C’est le cas de dizaines de Marocains, constate la Cimade, arrêtés à la frontière espagnole et retenus dans le centre de rétention de Perpignan alors qu’ils revenaient s’installer définitivement au Maroc.

L’année 2009 a également vu l’expulsion de 12.000 Afghans, venus se réfugier en Europe en raison du chaos qui règne dans leur pays. Les Roms ne sont pas en reste, bien qu’étant issus de pays qui ont intégrés l’UE depuis 2007 (Roumanie et Bulgarie). Depuis 2004 les Roms constituent 30% des expulsés. Le gouvernement français ne se gène pas par ailleurs d’avoir battu le record l’année dernière de rétention de mineurs (enfants) : 300 sont passés par les centres de rétention, parmi eux… des nourrissons !

En outre, la durée de rétention ne cesse d’augmenter. Jadis seulement de 5 jours, un nouveau projet de loi, la cinquième en sept ans,  risque de l’allonger à 45, soit 12 jours de plus que les 32 actuels. Ce qui ne permet toutefois pas au juge des libertés de pouvoir se prononcer sur leurs cas. La loi ayant prévu de bien restreindre les pouvoir du juge des libertés, un des rares recours qui puisse se prononcer sur la légalité de leur détention.

Ces mesures restrictives et d’exclusion que la Cimade qualifie « d’inhumaines » sont bien évidemment motivées par des considérations électorales, dernière carte d’un gouvernement qui peine à satisfaire son opinion publique.

Source : Yabiladi

S'il manquait un site qui parle de mode, de santé et bien être, de culture, de mariage, de célibat et de sexualité sans tabous… Hijab and the city fait son apparition sur la toile à l'initiative de deux sœurs : Mariame, urbaniste et Khadija diplômé de sociologie économique, ciblant les femmes notamment musulmanes.

Hijab and the city se veut comme le premier webzine dédié aux citadines de culture musulmane. Un espace interactif ouvert à celles qui assument pleinement leur féminité, leur double culture, occidentale et musulmane, des femmes de toutes origines qui s'intéressent aussi bien au développement spirituel qu'à la mode…Suite

Le vernissage de l'exposition "Résonances, artistes marocains du monde" a eu lieu, samedi soir au musée de Marrakech, en présence notamment de MM. Bensalem Himmich, ministre de la Culture, Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), et Mohamed Mhidia, wali de la région Marrakech-Tensift-Al Haouz.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI et initiée par le CCME, cette manifestation artistique riche en couleurs réunit les Âœuvres de 15 artistes marocains contemporains du monde et s'insère dans le cadre de "Marrakech Art Fair", première foire d'art contemporain marocain.

Aux yeux de ses initiateurs, cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 7 décembre prochain, témoigne "des mutations de l'émigration et de la création marocaines, (...) et de ces identités plurielles, mixtes, assumées".

La richesse des œuvres proposées au public sous différents supports (peinture, vidéo, photographie, dessin et installation), le nombre de créateurs et la diversité de leurs parcours font de cette exposition une avant-première, estiment-ils.

L'exposition renferme plus de 50 Âœuvres des artistes Aziza Alaoui (Mexique), Wafae Ahalouch El Keriasti (Pays-Bas, Allemagne), Chourouk Hriech (France), Charif Benhelima (Belgique), Fouad Bellamine (Maroc, France), Hicham Benohoud (France), Mohamed El Baz (Maroc, France), Lalla Essaydi (Etats-Unis), Mounir Fatmi (France, Maroc), Bouchra Khalili (France), Najia Mehadji (France, Maroc), Malik Nejmi (France), Abderrahim Yamou (France, Maroc), Ilias Selfati (Espagne, France, Etats-Unis) et Mohamed Ezoubeiri (Etats-Unis).

La convergence de destins de ces créateurs montre que ces artistes n'ont pas oublié leurs racines, a déclaré M. Himmich, faisant observer que leurs compétences et capacités dans le domaine des arts plastiques et l'art en général mettent en évidence leur identité et leur appartenance.

Dans le même ordre d'idées, M. El Yazami a souligné que l'organisation de cet événement artistique phare tend à faire connaître les travaux de ces artistes peintes au grand public marocain eu égard aux transformations qui s'opèrent aujourd'hui dans la migration et la création marocaines.

De par ses missions de prospective et de conseil sur la question de l'émigration, le CCME encourage les initiatives permettant de faire connaître, au sein des communautés marocaines, le patrimoine culturel dans sa diversité ainsi que la création plurielle au sens large.

Source : MAP

Le rideau a été levé vendredi soir dans l'un des prestigieux palaces de la cité ocre, sur la première édition de " Marrakech Art Fair ", une foire internationale inédite, dédiée à l'art moderne et celui contemporain du Maroc.

Cette messe de l'art et de la créativité se veut une véritable plateforme entre marchands, artistes, collectionneurs et amateurs d'art, et constitue désormais un rendez-vous incontournable entre nombre de galeristes internationaux pour venir nombrer se ressourcer dans la cité ocre.

La cérémonie inaugurale de ce rendez-vous artistique riche en couleurs, s'est déroulée en présence, notamment du wali de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, M. Mohamed Mhidia, l'ambassadeur de France à Rabat, M. Bruno Joubert, ainsi que d'autres personnalités du monde de l'art, de la culture et de la littérature, des représentants des médias, et des acteurs associatifs.

Cet événement phare qui se poursuivra jusqu'au 11 octobre, est appelé à devenir une rencontre d'exception, dans le paysage international des manifestations dédiées à l'art moderne et contemporain, en développant un concept basé à la fois sur le marché de l'art et sur la découverte culturelle, expliquent les organisateurs.

Cette édition a la particularité de proposer un parcours culturel, à travers la ville et deux grands espaces d'exposition à savoir : les stands des galeries qui investissent le Palace Es Saadi, une trentaine au total, pour constituer un ensemble du meilleur niveau entre Orient et Occident, et une quinzaine de galeries qui présentent un projet thématique au sein du Ballroom à l'intérieur du Palace, sur l'histoire de l'art, de l'orientalisme à nos jours, relèvent les organisateurs.

Au menu de cette exposition, aménagée sur une superficie totale de 2.000 m2 répartis sur 50 espaces d'exposition de toiles et d'Âœuvres artistiques marocaines, africaines, arabes, et européennes, figurent des tables rondes organisées avec le concours de spécialistes du marché de l'art international.

"Le marché de l'art dans le monde arabe ", " le rôle des mécènes et des collectionneurs " et, " l'art au Maroc à l'ère de la globalisation ", sont les principaux thèmes autour desquels s'articuleront les débats.

A fin de permettre aux mordus de ces arts nobles de vivre aux rythmes de la création contemporaine, les organisateurs ont prévu parallèlement à la foire, un parcours culturel pour révéler aux visiteurs la richesse artistique et culturelle de Marrakech, et engager, avec les acteurs locaux, une réflexion sérieuse sur l'art, tel que le conçoivent les artistes arabes d'aujourd'hui.

Ce parcours culturel ouvrira les portes des Fondations, des Riads et des Ateliers d'artistes, invitant les amateurs à découvrir des lieux a grande portée à la fois historique et civilisationnelle de cette ville millénaire.

Les visiteurs pourront également apprécier une série d'expositions organisées dans le cadre de " Marrakech Art Fair ", entre autres, "Résonances : artistes contemporains marocains du monde" au musée de Marrakech, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) " l'art contemporain Africain " (collection André Magnin), et " Autour de l'arbre à Palabres ".

Source : MAP

Le réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed a reçu, vendredi soir, le Bayard d'or du meilleur scénario pour son long métrage "la mosquée" en compétition officielle au festival international du film francophone de Namur (1-8 octobre).

La Mosquée est une fiction montée à partir d'un fait. Sa thématique centrale est l'interprétation des textes sacrés selon l'entendement de chacun, elle invite également à la découverte de la beauté du Maroc profond et au mode de vie de ses habitants notamment à Zagora , Timettigue, Adra Oughlal et Tamegroute.

Quinze films représentant les pays de la francophonie, dont le Maroc, la Palestine, le Liban et le Sénégal mais aussi la Belgique, la France, l'Allemagne et le Canada, la Roumanie et la Suisse notamment, étaient en compétition officielle au cours de cette 25ème édition du festival international du film francophone.

Le jury présidé par le cinéaste belge Joachim Lafosse a décerné au film roumain "Mardi après Noël" réalisé par Radu Muntean "le Bayard d'or du meilleur film du festival " et "les amours imaginaires" du québécois Xavier Dolan " le prix spécial du jury ".

Le jury a également sacré meilleure comédienne la belge Anne Coessens pour son interprétation dans " illégal " film traitant de l'immigration clandestine et meilleur comédien le roumain Mimi Branescu dans sa prestation " mardi après noël ". Les Bayard d'or étaient assortis d'un montant total de 70.000 euros.

Considéré comme le plus grand festival du film francophone, le Festival de Namur a été créé en 1986 pour promouvoir la francophonie dans sa diversité et faire rencontrer tous les acteurs de la création cinématographique francophone: réalisateurs, distributeurs, producteurs, directeurs de castings, scénaristes et comédiens.

Source : MAP

La chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan se sont engagés samedi à faire davantage pour l'intégration des quelque 2,5 millions de Turcs en Allemagne, chroniquement dénoncée comme insuffisante.

"Concernant l'intégration, il y a encore clairement des problèmes que nous voulons résoudre", a reconnu Mme Merkel devant la presse après avoir reçu M. Erdogan.

"Du côté turc, il y a une forte volonté d'aider autant que possible, et d'être à notre côté de façon constructive", a-t-elle assuré.

"Je suis évidemment favorable à ce que les personnes turques présentes ici en Allemagne s'intègrent, pour leur propre bien-être et pour le bien-être et l'avenir de la société allemande", a déclaré pour sa part M. Erdogan.

"S'ils sont en Allemagne depuis 50 ans, c'est bien évidemment nécessaire, pour que tout le monde puisse vivre ensemble harmonieusement".

Les deux chefs de gouvernement ont annoncé vouloir profiter du 50e anniversaire de l'accord de 1961 sur les "travailleurs invités" (Gastarbeiter), qui avait largement ouvert les portes de l'Allemagne de l'ouest à l'immigration turque, désireuse de profiter de la reconstruction d'après-Guerre. M. Erdogan a indiqué qu'il reviendrait en Allemagne pour cet anniversaire.

"Nous proposons que dans chaque ville où il y a des personnes d'origine turque, nous profitions de cet événement pour faire le point, voir où on en est et ce qui doit encore être fait", a expliqué Mme Merkel.

Le Premier ministre turc a pourtant à plusieurs reprises défendu des positions qui ont provoqué un tollé en Allemagne.

"Personne ne peut exiger (des Turcs) l'assimilation", qui est un "crime contre l'Humanité" parce qu'elle revient à "obliger" une personne à abandonner sa culture et ses traditions, avait-il ainsi déclaré en février 2008 dans un discours à Cologne (ouest).

Samedi, il a pris soin de souligner la différence entre assimilation et intégration.

L'intégration des immigrés, particulièrement des musulmans, est un sujet brûlant en Allemagne actuellement, depuis la parution en août du pamphlet d'un ancien dirigeant de la Banque centrale allemande, où il estime notamment que les musulmans improductifs et mal éduqués rendent l'Allemagne "plus stupide".

Le gouvernement a reconnu des ratés dans l'intégration ces dernières années, des statistiques montrant les difficultés scolaires puis sur le marché du travail des immigrés, générant souvent un sentiment d'exclusion.

Le débat s'est à nouveau enflammé lorsque le président de la République, Christian Wulff, a déclaré que l'islam faisait partie de l'Allemagne, dans son discours à l'occasion des 20 ans de la Réunification, le 3 octobre.

Cette phrase lui avait valu de nombreuses critiques issues du parti conservateur CDU de la chancelière, dont il fait également partie.

Le chef de la CSU, aile bavaroise et plus conservatrice de la CDU, a déclaré dans l'hebdomadaire Focus paru samedi que son pays n'avait "plus besoin d'immigrants de pays aux cultures différentes, comme les Turcs et les Arabes", car s'intégrer "est au final plus difficile" pour eux.

Et cette semaine la presse ironisait sur le "match à l'extérieur", remporté 3 à 0 vendredi par l'équipe allemande de football face à la Turquie, dans un Stade olympique de Berlin rempli pour plus de la moitié de supporteurs aux couleurs rouge et blanc des visiteurs.

Source : AFP

Le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM) et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organisent à partir du 14 octobre, une grande exposition itinérante sur les relations historiques entre le Maroc et l’Europe, dénommée « le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre ». Ce grand voyage débutera dans la capitale belge avant de faire escale à Rabat puis dans d’autres villes européennes et à New-York.

C'est une exposition d'envergure et à vocation internationale que le CCME et le CCJM ont élaboré. L'exposition se présente en sept modules distincts, représentant différentes époques historiques, des « Traces du Passé » (période avant le 16ème siècle) jusqu'au présent. Seront présentés aux visiteurs, des manuscrits anciens  et récits de voyage illustrés, des publications et imprimés, des tableaux et dessins, des photographies originales, des objets d’art et d’artisanat, des documents diplomatiques issus de tous les pays concernés, des gravures anciennes, …

Une importante programmation est prévue pour accompagner l'exposition. Il y aura entre autres, un colloque  international réunissant des historiens, politologues, sociologues, psychanalystes et philosophes des deux rives de la Méditerranée, des conférences-débats mais aussi un concert-débat et une projection-débat sur des sujets liés à l'exposition.

Après Bruxelles, l’exposition mettra le cap sur la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc à Rabat (24 novembre au 31 décembre). Elle voyagera ensuite à Anvers (27 janvier au 20 février 2011) et à Séville (8 au 31 mars 2011). Enfin, l’exposition sera accueillie durant  le reste de l’année  2011  à Paris,  à Londres, à Amsterdam et à New York.

09.10.2010

Source : Yabiladi

A l'heure où les députés français s'apprêtent à voter pour ou contre la loi Besson sur l'immigration, la Cimade publie Chroniques de rétention (Solin-Actes Sud, 24,50 euros), un recueil de témoignages d'intervenants de l'association d'aide et de défense des étrangers. Quelques histoires courtes pour rappeler que derrière la politique du chiffre voulue par le gouvernement sont visés des hommes, des femmes et des enfants intégrés dans la société française. Des individus en situation de faiblesse qui affrontent souvent une administration déshumanisée.

La Cimade raconte ainsi le calvaire des familles Idalov et Saidullaev, comptant respectivement cinq et trois enfants. Des Tchétchènes reconduits en... Pologne, où ils n'ont rien ni personne. Quelques pages pour l'histoire étonnante du couple Al-Damas, des touristes libano-syriens enfermés, séparés et empêchés de prendre leur avion de retour car leur visa avait expiré quelques heures avant le décollage pour la Syrie. Il y a également Omar, arrêté sur son lieu de travail à Lyon. En France depuis 2001, après dix ans de vie commune avec une Française, le couple se sépare. La préfecture décide alors de ne plus renouveler son titre de séjour et le reconduit à Alger.

Le recueil évoque également les histoires de MM. Diakité, Kouyaté, Tawad, Wahad, Matondo... Des vies écartelées par une administration kafkaïenne. "En 2009, le ministère de l'immigration a procédé à l'expulsion de 29 000 personnes, dépassant son objectif fixé à 27 000 ; 28 000 sont prévues en 2010." Le livre dresse parallèlement l'état des lieux des moyens mis en œuvre par l'Etat français pour atteindre des objectifs chiffrés, "rafles, souricières à la sortie des écoles ou dans les hôpitaux". Des méthodes inquiétantes qui font écho à une "période que l'on pensait, que l'on souhaiterait révolue". La Cimade n'est pas la seule à s'émouvoir des dérives de l'administration française. Le Conseil de l'Europe a dénoncé ces méthodes concernant l'enfermement des enfants ainsi que sa politique du chiffre. Ses avertissements sont restés vains.

L'Assemblée nationale s'apprête, pour sa part, à voter la limitation du rôle du juge judiciaire afin de faciliter les mesures de reconduction, un "délit d'escroquerie sentimentale" et la possibilité de renvoyer une personne gravement malade dans un pays où ellel ne recevra pas les soins médicaux nécessaires. De ces vies déchirées, "il est important de laisser une trace écrite", écrivent les auteurs.

Source : le Monde.fr

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le ministère du Développement social, de la famille et de la solidarité lancent, lundi, la Caravane de l'égalité et la citoyenneté.

Un communiqué conjoint des deux ministères indique que cette caravane organisée en partenariat avec le ministère de la Justice, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération et la Fondation Ytto, vise à sensibiliser la communauté marocaine résidant à l'étranger aux dispositions du Code de la Famille pour garantir un meilleur équilibre aux relations matrimoniales, consolider la cellule familiale, sa cohésion et sa pérennité.

Cette caravane qui se rendra notamment en France, en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, entre octobre 2010 et décembre 2012, s'inscrit dans le cadre d'un plan gouvernemental visant à renforcer les droits des femmes marocaines et euro-marocaines, ajoute le communiqué.

Participeront à cette caravane plusieurs responsables de différents départements, des intellectuels, des juristes et des acteurs oeuvrant dans le domaine social ainsi que des défenseurs des droits des femmes et des artistes, précise la même source.

Cette caravane sera ponctuée par des débats, des conférences, des événements culturels et des rencontres avec des associations et des élus, ainsi que par des actions et des ateliers de sensibilisation et de formation menés par la Fondation Ytto.

Source : MAP

 

Le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Jean-Pierre Dubois, est venu apporter son soutien samedi aux 500 travailleurs sans papiers grévistes qui occupent depuis jeudi la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, à Paris, a constaté un journaliste de l'AFP. «La LDH sera à vos côtés tant qu'on n'obtiendra pas la régularisation de tous les sans-papiers dans ce pays», a-t-il lancé sur le perron du bâtiment.

Environ 500 personnes occupent depuis jeudi matin les locaux de la Cité de l'Immigration (Paris XIIe), avec l'appui de la CGT. Elles réclament l'application d'un accord conclu en juin avec le ministère de l'Immigration nationale prévoyant la régularisation des travailleurs sans papiers qui en feraient la demande, a expliqué à l'AFP Raymond Chauveau, coordinateur CGT de la grève entamée le 12 octobre 2009 par des salariés sans-papiers.

Source : AFP

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