Tout le Programme
عبد القادر الرتناني: رجل الكتب
L'envie de retourner au bled après plusieurs années de séparation de sa patrie et le désir de rentrer définitivement au pays d'origine en vue d'y travailler ou d'investir, font que plusieurs MRE décident de plier bagage et oser l'aventure, malgré les contraintes y afférentes…Suite
Le segment des Marocains du monde continue à être disputé entre les banques marocaines. Elles déploient des offres commerciales tout en couleur dans l'espoir de séduire les «Marocains du monde» ou «Marocains sans frontière»…Suite
Les nouveaux Marocains du monde, 4,2 millions selon le ministère chargé de MRE et 3,6 millions selon le ministère des Affaires étrangères, sont arrivés…Suite
Entretien avec Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger…Suite
BARCELONE, Bruxelles, Montréal, Amsterdam, Dubai, Shangai ... Les Marocains du monde portent bien leur nom…Suite
Quand on est citoyen lambda, originaire du Maroc, et que l'on désire obtenir la nationalité espagnole, la procédure peut s'avérer très longue. La donne change, si que le gouvernement espagnol vous juge « susceptibles d’accroître la compétitivité de l’Espagne à l’échelle internationale ». C’est notamment le cas pour les athlètes de haut niveau.
Lors du dernier Meeting international d'athlétisme de Barcelone, le 22 juillet dernier, plusieurs sportifs marocains se sont illustrés. Cependant, ils ne défendaient pas tous les couleurs du Maroc. La victoire de Yahya Berrabah en saut en longueur a permis au Royaume de décrocher une victoire à Barcelone. Mais la récolte du Maroc aurait pu être plus fructueuse, en comptant les athlètes marocains qui ont couru pour l'Espagne.
Ainsi, chez les dames, Hasna Bahom s’est imposée dans l’épreuve du 1000 mètres, dans la catégorie des locaux (athlètes affiliés en Espagne). Moins chanceux chez les hommes, Abdelaziz Merzougui, Mechaal Abel, Mohamed Marhoum n'ont pu décrocher de place sur les podiums de leurs disciplines respectives. Malgré leurs fortunes diverses à Barcelone, tous ces athlètes ont la particularité d’être des Marocains naturalisés Espagnols.
Nous parlions récemment de l’aspect discriminatoire du processus d’obtention de la nationalité espagnole, qui se trouve très long pour les Marocains. Si pour certains citoyens d’Amérique latine, la minimale de résidence est fixée à deux ans seulement, les Marocains peuvent y prétendre après 10 ans de résidence continue sur le sol espagnol.
Excepté pour les sportifs de haut niveau : ils peuvent être naturalisés sur décret royal espagnol, si l’on réunit des « circonstances exceptionnelles ». Dans le cas de ces athlètes il est question de leur aptitude à remporter des titres au nom de l’Espagne. Marhoum, naturalisé en juin dernier, s'était distingué lors des championnats scolaires de cross-country, alors que Hasna Bahom avait remporté plusieurs semi-marathon en Catalogne.
Notons que l'Espagne n'est pas le seul pays à faciliter la naturalisation des sportifs de haut niveau. En France par exemple, le footballeur Larbi Benbarek né à Casablanca, fera sa carrière internationale sous le maillot français entre 1938 et 1954. De même pour Abdelatif Benazzi : né à Oujda, il fut capitaine de l'équipe de France de Rugby en 1996.
27/7/2011
Source : Yabiladi
C'est au lendemain de la seconde guerre mondiale, avec ses trente millions de déplacés de force, et après le drame de la Shoah et ses six millions de morts, qu'à l'initiative des Etats-nations européens fut adoptée à Genève, le 28 juillet 1951, la convention des Nations unies définissant le statut de réfugié. Son article premier stipulait :
"Le terme 'réfugié' s'appliquera à toute personne (…) qui craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n'a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner."
Le droit d'asile, au principe du statut du réfugié, avait été inscrit quelques années plus tôt, dans la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. A lire de près ces deux textes à vocation universaliste, on mesure le gouffre qui les sépare de la politique d'asile des pays européens aujourd'hui.
Rétrospectivement se dévoile ainsi la relativité de l'universalisme – une relativité toute politique en l'occurrence : l'adoption de la convention de Genève de 1951 s'inscrivait dans le nouveau contexte de la guerre froide qui culmina avec la construction du mur de Berlin en 1961. L'Ouest endossait la posture du monde libre et créait le cadre général au sein duquel prenait sens l'accueil de tous ceux qui étaient renvoyés par le bloc soviétique ou parvenaient à s'en échapper.
Puis les décolonisations, la fin de la guerre froide et la mondialisation accélérée ont marqué la période allant de 1960 à 2000 : un tournant radical s'est produit dans les sphères gouvernementales européennes, vers une conception et une gestion de plus en plus classificatoires et fragmentées des "autres" (réfugiés, migrants, étrangers…). Dès les années 1960, les principaux pays européens conçoivent une politique anti-migratoire qui sera mise en œuvre progressivement, d'abord dirigée contre les "indigènes" et "sujets" des anciennes colonies, ou leurs descendants, puis en général vers tous les migrants des pays du Sud. Si le droit des réfugiés semble avoir un temps résisté à cette politique montante de repli sur soi des pays riches (par exemple pour ce qui concerne les réfugiés angolais, vietnamiens ou afghans des années 1970-1980), c'est l'attitude sécuritaire qui s'impose quand la mondialisation s'accélère. Sur les ruines de l'affrontement Est-Ouest, les années 1990 voient en effet les zones les plus prospères de la planète chercher à contrôler une géopolitique devenue mondiale, et non plus régionale ou inter-nationale. Selon une vision idyllique et apparemment humaniste de la fin de la guerre froide, certains croient voir venir la "fin de l'histoire" et l'avènement de l'humain unifié, dans un monde homogène et obsédé par le consensus, ou un "village planétaire". En fait, et selon un paradoxe juste apparent, l'unité proclamée de la planète va se faire au détriment de ses "restes" : des millions de vies en reste ("wasted lives" selon Z. Bauman) de plus en plus nombreuses et diverses sont rejetées et plus ou moins visibles à cette échelle-là, planétaire.
Dans ce nouveau cadre, celui d'une mondialisation fragmentaire et inégale, ce sont les pays du Sud qui fournissent, par comparaison, le plus grand contingent de vies fragiles et d'indésirables. L'argument prophylactique et sécuritaire – se protéger d'une "misère du monde" soi-disant envahissante – trouve sa place dans ce contexte-là et se substitue à la rhétorique universaliste, devenue encombrante alors même qu'elle devrait trouver dans l'échelle de la planète le périmètre naturel de son action. La compassion – souffrir soi-même du spectacle de la souffrance de l'autre – devient une vertu officielle qui a pour fin de déléguer au loin et aux organisations non gouvernementales le soin de gérer les indésirables. Le gouvernement humanitaire et sans citoyens qui se développe dans ces hors-lieux qu'une frontière renforcée sépare des zones les plus riches et mondialisées, porte en lui la garantie de leur maintien à l'écart, et ainsi d'une paix humanitaire autant injuste qu'intenable. Ces derniers mois la réaction européenne aux printemps arabes fut de ce point de vue un cas d'école. En particulier lorsque le 11 mars 2011 à Bruxelles le président français Nicolas Sarkozy, s'appuyant sur une prétendue menace d'invasion migratoire en Europe, a proposé à ses collègues européens la création en Afrique du Nord de "zones humanitaires" pour "contrôler tranquillement les flux migratoires", accrochant ainsi la bannière humanitaire aux velléités politiques de contrôle de la mobilité humaine…
A partir de la fin des années 1990 et jusqu'à aujourd'hui, les principaux gouvernements européens se sont appuyés sur le "scandale" de l'existence durable – et surtout visible – du centre de transit et d'hébergement de la Croix-Rouge de Sangatte (1999-2002) pour mieux coordonner leurs actions contre des migrants dont bon nombre pouvaient se réclamer du droit d'asile. Il fut alors question de supprimer ou réformer la convention de Genève, ce qui finalement n'a pas été fait pour ne pas afficher publiquement le fait que le droit d'asile et le statut de réfugié étaient devenus dérangeants pour ces politiques.
Les politiques restrictives à l'égard des migrations ont eu pour effet de favoriser tant l'immigration dite "clandestine" que la suspicion à l'égard du droit d'asile. Devenir réfugié apparaît comme une sorte de privilège dérisoire, mais désiré, éventuellement négociable. Pour écarter et tenir à distance ce droit "universel" de l'asile sans le supprimer officiellement, des modalités du traitement de l'asile et de l'immigration hors des frontières de l'Europe ont été adoptées par les pays européens. Et des "accords de réadmission" se sont multipliés entre l'Union européenne – ou certains des pays-membres – et des pays de provenance des migrants (Libye, Sri Lanka, Pakistan, Albanie, Maroc, Sénégal, etc.) pour pouvoir renvoyer sans délai les gens dans ces pays, contre le principe de la Convention de Genève de 1951.
Dans ce cadre soupçonneux et dominé par la peur de l'étranger – un nouvel étranger, global et sans identité –, le droit d'asile est devenu inséparable des politiques de contrôle des flux migratoires : en Europe le taux d'acceptation des demandes d'asile est passé de 85 % au début des années 1990 à moins de 15 % au milieu des années 2000. Et le 20 juin 2011, le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, António Guterres, a déclaré : "La dynamique globale de l'asile est en train de changer. Le nombre de demandes d'asile dans les pays industrialisés est beaucoup plus bas qu'il y a dix ans". Le même jour, le HCR annonçait qu'en 2010 "80 % des réfugiés dans le monde avaient été hébergés dans des pays en développement".
La dernière période a vu se développer un anti-universalisme au nom du pragmatisme et de la soi-disant real politik. Si dans le même temps l'universalisme s'est aussi développé, c'est de manière de plus en plus théorique et délocalisée (dans les débats intellectuels ou parmi les organisations et les assemblées internationales), et ce fut sans véritable effet gouvernemental ; car son lieu étant le monde entier, il n'y a toujours trouvé que les Etats-nations, sans territoire propre donc. Son contraire, lui, s'est incarné sur le terrain de la gouvernance territoriale, qui est précisément celle des Etats-nations. Les gouvernements nationaux semblent trouver tout le fondement de leur légitimité dans l'opposition à la mondialisation, voire dans la "protection" des populations contre les effets néfastes de cette mondialisation. Le réfugié, le migrant dit "clandestin" ou le sans-papiers représenteraient ainsi la face négative d'une mondialisation moins visible sur les autres plans. Mais cette place symbolique de l'indésirable est celle d'un étranger global au sens où, ne trouvant de place nulle part, son altérité reste inexplorée : le mur qui le tient à l'écart empêche toute expérience de cette altérité.
On sait pourtant que le monde en tant que contexte commun existe bien sur les plans économique, financier, communicationnel, médiatique ou politique. Les Etats ayant déjà cédé sur l'essentiel de leurs prérogatives, tout se passe comme si leurs gouvernants retrouvaient jouissance pleine et entière de leur souveraineté dans la lutte contre la mondialisation humaine et contre ses plus fragiles manifestations : le corps des migrants les plus pauvres et des réfugiés, ou leurs descendants. A armes inégales, la puissance publique traque des individus et fait tenir désormais dans cette police désincarnée tout le sens de l'Etat. Cette (im)puissance s'énonce dans une nationalité dont la frontière devrait être sans cesse colmatée. Triple frontière. Celle du lieu : c'est le périmètre géographique et juridique de la nation avec ses traductions dans le rétablissement des contrôles aux frontières (jusqu'au sein de l'Europe de Schengen comme on l'a vu récemment) et dans les objectifs chiffrés à l'avance de "reconduites à la frontière" des étrangers. Celle de la culture, qui inclut par exemple, en France, les pratiques religieuses, vestimentaires ou alimentaires. Celle enfin de l'identité nationale promue contre ses altérations venues de l'extérieur et de l'intérieur, ce qui finit par ouvrir la voie largement aux conceptions ethno-nationales voire raciales. La virulence raciste, en France, des ministres de l'intérieur successifs depuis 2007 n'est donc pas anecdotique mais bien une part de leur fonction gouvernementale. Plus généralement, le tournant anti-universaliste des Etats européens a favorisé dans les années 2000 la montée des extrêmes-droites qui confortent celui-ci en retour.
L'asile est un idée à double face : dérangeante aujourd'hui pour les Etats-nations qui veulent se protéger des zones du monde les plus précaires et troublées, il représente l'ultime recours autorisant des personnes en danger dans des pays lointains à se déplacer… au risque de leur renvoi, de leur enfermement ou même de leur mort (selon le HCR, 1 500 personnes sont mortes noyées en Méditerranée entre janvier et juin 2011 alors qu'elles tentaient de rejoindre un asile européen).
Faut-il enterrer ou modifier la convention de Genève au motif que le droit d'asile et le statut de réfugié n'auraient presque plus d'effets pratiques ? On peut au contraire s'en saisir et tenir plus que jamais au mot et à l'idée d'asile. Avec quelques autres qui peuvent lui être associés – "hospitalité" sur le plan anthropologique, "droit naturel" sur le plan juridique, "monde commun" sur le plan philosophique… – ces mots sont opposables à ceux qui prévalent aujourd'hui. Il s'agit non pas de changer le droit mais de changer la politique.
Michel Agier (Ethnologue)
28/7/2011
Source : Le Monde
Entre satisfaction et mécontentement, le retour des enfants du pays à la métropole en ce mois estival se fait entendre…Suite
Le responsable socialiste Alain Vidalies a dénoncé mardi le projet d'arrêté ministériel fixant la nouvelle liste des métiers "en tension", ouverts aux étrangers non communautaires, parlant d'une action "en catimini en plein cœur de l'été" de la part de Claude Guéant. "Après avoir annoncé, il y a quelques mois, sa volonté de diminuer l'immigration légale, le ministre de l'Intérieur et de l'Immigration passe aux actes en catimini en plein cœur de l'été", déplore dans un communiqué Alain Vidalies, secrétaire national PS chargé du travail et de l'emploi.
Cette liste sera publiée après le 8 août, date butoir pour que les syndicats puissent faire connaître leurs observations, selon un projet d'arrêté obtenu mardi auprès du ministère de l'Intérieur. Le projet d'arrêté réduit d'une petite moitié la liste des 30 familles de métiers actuellement ouverts aux non-européens, créée en janvier 2008. Sont considérés comme "en tension" les métiers pour lesquels il est difficile de trouver des candidats sur le marché classique du travail.
26/7/2011
Source : Europe 1
Le Maroc participe au Salon de l’Habitat organisé à Valence en Espagne du 28 septembre au 2 octobre prochain. A cette occasion, les organisateurs du salon ont présenté leur projet devant une cinquantaine d’entreprises marocaines jeudi à Casablanca.
Lors de cette présentation, les nouveautés et opportunités d’affaires du salon de l’habitat de Valence ont été exposés aux nombreux invités. Rendez-vous de l’architecture d’intérieur espagnole, le salon se propose comme une plateforme d’affaires dédiée aux professionnels du secteur.
Le Maroc, "terre d’accueil" des investissements étrangers avec sa main d’œuvre bon marché et sa proximité avec l’Europe, explique la démarche des organisateurs du salon. Ceux-ci espère en effet, et grâce à cette présentation, attirer un maximum d’entreprises et de professionnels marocains lors de l’évènement.
26/7/2011
Source : Bladi.net
L'ambassadeur du Maroc au Pérou, Mme Oumama Aouad, a animé, récemment, une conférence sur "la présence arabe dans la littérature latino-américaine", dans le cadre de la 16ème édition de la Foire internationale du livre de Lima (FILL), qui se déroule du 20 juillet au 2 août.
La conférencière a dressé, devant un parterre d'intellectuels, d'universitaires et de diplomates, les différentes facettes du discours littéraire latino-américains sur la culture arabe, ainsi que les grandes étapes de son évolution chez différentes générations d'écrivains.
Ainsi a-t-elle noté que l'image montrée par les auteurs du 19ème siècle à travers les récits de voyages au monde arabe, particulièrement au Maroc, était marquée par une vision plutôt orientaliste et romantique.
Cette image, a-t-elle indiqué, a été approfondie par les autres générations d'auteurs, dont l'argentin Jorge Luis Borges, qui ont entamé le dialogue interculturel entre la culture arabo-musulmane et celle de pays latino-américains particulièrement le Mexique, l'Argentine et le Pérou.
Cette vision a été affinée par la présence d'immigrés arabes dans le sous-continent, notamment ceux qui se sont installés dans des pays tels comme l'Argentine, le Brésil ou la Colombie, a-t-elle expliqué.
Elle a relevé que la littérature d'Almahjar a constitué un véritable pont culturel entre les deux mondes, rappelant que les écrivains appartenant à ce courant littéraire ont décrit, de manière détaillée, les difficultés d'adaptation à la langue et au climat des pays d'accueil.
Mme Aouad a également abordé l'évolution de l'image de l'"Arabe" dans la littérature latino-américaine, d'une vision initiale exotique et de représentations qui rappellent les "Mille et une nuits", vers une perception différente de l' "Autre", plus proche et plus réelle du monde arabo-musulman.
Dans le cadre de la FILL, Mme Aouad a également participé à une table-ronde sous le thème "le Maroc dans la littérature mexicaine", à laquelle a pris part l'écrivain mexicain Alberto Ruy Sanchez, connu pour sa passion pour la culture, la littérature et l'art marocains.
26/7/2011
Source : MAP
Une école pour enseigner la langue Arabe aux enfants de la communauté Marocaine vient d'ouvrir ses portes dans la localité Catalane de Malgrat Del Mar à Gérone dans le Nord est de l'Espagne, apprend-on auprès de ses promoteurs.
L'école, une initiative de la Ligue Marocaine pour l'éducation de base et la lutte contre l'analphabétisme, se propose d'enseigner la langue Arabe aux enfants de la communauté Marocaine établie dans cette localité Catalane et de dispenser des cours d'alphabétisation aux adultes.
L'école vise à combler le vide constaté en matière d'enseignement de la langue Arabe aux enfants Marocains établis dans cette localité de Catalogne où réside une forte communauté Marocaine, a indiqué à MAP-Madrid, le président de la Ligue Marocaine pour l'éducation de base et la lutte contre l'analphabétisme section Catalogne, Mohamed Lakhlifi, en précisant que ces cours seront dispensés de façon gratuite.
Cette initiative, qui a reçu le soutien de la municipalité de Malgrat Del Mar, se propose aussi de dispenser des cours d'Arabe aux citoyens Espagnols désireux se familiariser avec cette langue, a-t-il dit, ajoutant que diverses activités culturelles seront également organisées dans le cadre de cette initiative pour rapprocher les Espagnols de la culture et de la civilisation Marocaine.
Il a enfin exprimé l'espoir que cette initiative puisse bénéficier du soutien des autorités Marocaines pour lui assurer succès et continuité.
26/7/2011
Source : MAP
La Fondation "Trois Cultures de la Méditerranée", basée à Séville en Andalousie, a concocté une riche programmation culturelle au Maroc pour célébrer la fête du Trône, apprend-on mardi auprès de la Fondation.
Parmi les activités phares de cette célébration figurent une exposition de photos "Andalous et Marocains" de la collection Française "Lévy Compagnie", qui sera inaugurée ce mardi dans la soirée et un spectacle de Flamenco de la jeune danseuse Lidia Valle qui aura lieu mercredi, a précisé la Fondation dans un communiqué transmis à MAP.
L'exposition "Andalous et Marocains" propose à travers des instantanés une vision conjointe de la société Andalouse et Marocaine en accordant un intérêt particulier aux villes Espagnoles de Cadiz, Séville, Cordoue et Grenade et celles Marocaines de Tanger et de Tétouan, durant la seconde moitié du XIXème siècle.
De même qu'elle entend véhiculer "un message de solidarité entre les deux peuples en mettant l'accent sur le côté humain de deux sociétés séparées par le Détroit de Gibraltar mais qui présentent plus de similitudes que l'on puisse imaginer".
L'ensemble de cette programmation culturelle, initiée en collaboration avec la Fondation Marocaine Sedraoui, aura lieu dans le centre de Formation aux métiers du Tourisme de M'Diq en collaboration avec la commune urbaine de la ville, la direction générale de la Culture à Tanger-Tétouan et la préfecture de M'Diq-Fnideq.
A cette occasion, les deux Fondations Trois Cultures et Sedraoui vont signer une convention-cadre pour la réalisation d'activités culturelles conjointes et de projets d'intérêts communs pour la promotion d'une meilleure connaissance de la communauté marocaine en Andalousie et en Espagne en accordant la priorité aux projets visant l'intégration sociale et dans le monde du travail des femmes et des jeunes, souligne-t-on de même source.
La Fondation Trois cultures de la Méditerranée, une initiative conjointe du Maroc, de l'Espagne et du gouvernement autonome de l'Andalousie, a été créée en 1998 à Séville dans le but d'ancrer les principes de paix, de tolérance, de dialogue et de respect mutuel et de promouvoir le rapprochement entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
26/7/2011
Source : MAP
C’est officiel. Le Franco-Marocain Faycal Fajr a signé pour l’équipe de Caen, pour trois ans. Le jeune joueur évoluait depuis 2009 au sein de Fréjus, club de National (3ème division française). Le transfert a été annoncé ce matin sur le site Internet du club. « Le SM Caen est un club que j’apprécie depuis longtemps. J’ai découvert un groupe familial. Ce n’est que du bonheur d’être ici », a déclaré la nouvelle recrue.
Originaire de Rouen, ce milieu offensif de 22 ans réputé pour être spécialiste des coups de pieds arrêtés faisait l'objet de convoitises. Certains clubs comme Laval, Metz, Monaco, sans oublier Caen s'intéressaient déjà à lui il y a quelques semaines. Il a terminé la saison dernière avec 7 buts à son compteur en 31 apparitions.
26/7/2011
Source : Yabiladi
Faire une procuration depuis la France, pour qu’elle soit valable au Maroc n’est pas chose facile. Entre la première authentification en France et l’homologation au Maroc, chaque étape est capitale. Selon que vous choisissez de faire authentifier votre procuration dans une mairie ou dans un consulat marocain, les exigences administratives diffèrent. Détails autour d’un cas particulier.
«Je devais faire 80 km aller et autant au retour, entre Saïdia et Nador, pour faire homologuer la signature du consulat de Paris», explique Marouane. Développeur web à Casablanca, il a acheté un appartement à Saïdia et un ami, acheteur comme lui, qui habite à Paris, lui a donné procuration pour signer deux documents à sa place, samedi 23 juillet. « Pour la première signature du contrat final de vente : pas de problème, mais quand je signerai pour moi-même et pour cet ami à la conservation foncière pour obtenir les titres de propriété, il faudra que je fasse homologuer la signature du consulat auparavant », continue Marouane.
Les procurations, réalisées dans les consulats marocains à l’étranger, ne sont valables au Maroc qu’à condition que la signature du document par le consul ou le vice consul soit elle même homologuée, ensuite, dans les bureaux des délégations régionales du ministère des Affaires étrangères. « Le ministère des affaires étrangères dispose de plusieurs délégations régionales, à Nador, Tanger, Agadir, Rabat, Tanger et Beni Mellal », précise Riad Ramzi, divisionnaire des Affaires consulaires et sociales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. En dehors de ces villes point de salut.
Imbroglio administratif
Ces procurations peuvent aussi s’obtenir dans une mairie française. « Lorsque je suis allé signer l’acte final de vente pour mon ami et moi, le promoteur immobilier et le notaire m’ont expliqué que cette procuration n’était pas valable sans homologation auprès de la conservation foncière parce qu’elle avait été faite dans un consulat. Au contraire, si mon ami l’avait faite dans une mairie de Paris, elle aurait été immédiatement valable, sans homologation », assure Marouane. Deux explications possibles : soit les consulats et les délégations régionales n’ont aucun moyen de vérifier la validité des signatures des mairies françaises, soit les falsifications de leurs documents sont moins nombreuses et donc les documents plus fiables.
Contrairement à ce qu’affirment le notaire et le promoteur immobilier, Riad Ramzi assure que « les procurations réalisées dans les mairies françaises doivent, elles, être homologuées dans les consulats marocains en France ou, exceptionnellement, dans les délégations régionales du ministère, au Maroc. » L’imbroglio administratif se resserre : Pourquoi l’homologation faite par le consulat, dans ce dernier cas, serait valable au Maroc, alors que sa simple signature doit être, dans le premier cas, soumise à homologation dans les délégations régionales du ministère, au Maroc ?
« Le promoteur et le notaire m’ont expliqué que l’homologation au Maroc, dans les délégations régionales du ministère des Affaires étrangères, consistait à comparer la signature posée sur la procuration par le consul ou le vice-consul à un fichier comprenant toutes les signatures des consuls et vice-consuls, pour vérifier qu’elles étaient bien identiques », explique Marouane. Cependant, une procuration en France, peut être signée par n’importe quel agent de la mairie. Comment le consulat peut-il homologuer sa signature, dans ce cas ? Peut-on réellement imaginer que les consulats aient un fichier comprenant les signatures de tous les agents de toutes les mairies recensées sur le territoire de leur circonscription ? Autant de questionnement qui se démultiplieront si les MRE obtiennent le droit de voter au Maroc par procuration.
26/7/2011
Source : Yabiladi
Réduire la liste des métiers ouverts aux candidats à la régularisation par le travail car en manque de postulants, c'est le projet que le gouvernement compte mettre en œuvre. Avec, comme objet, la baisse du chômage.
Réduire l'immigration légale annuelle de 20.000 cartes de séjour (sur 200.000 environ au total), c'est l'objectif Guéant. La méthode Guéant ensuite : faire baisser l'immigration professionnelle (environ 20.000 visas de travail) en jouant sur la fameuse liste des métiers dits « en tension », ces emplois difficilement pourvus et ouverts aux ressortissants non-européens. Le gouvernement va donc réduire de moitié cette liste de 30 familles de métiers établie en 2008, selon une information des Echos confirmée mardi par le gouvernement. Résultat : l'immigration professionnelle ne concernerait plus que 10.000 personnes chaque année d'après le quotidien financier.
« Il s'agit de circonscrire cette liste aux métiers les plus qualifiés ou les plus spécifiques, correspondant à des besoins significatifs de main d'œuvre », qui seraient impossibles à pourvoir à court terme avec des travailleurs déjà présents en France, précise le courrier de la Délégation générale de l'emploi (DGEFP), qui a été adressé aux syndicats. Moins de main d'oeuvre étrangère, moins de chômage, le projet d'arrêté gouvernemental se veut cohérent. Et souple, puisqu'il devrait permettre aux préfets eux-mêmes de décider d'exclure certains métiers qui ne seraient pas en tension sur leur territoire, précise Les Echos. Les syndicats, eux, n'applaudissent pas. Ils avaient même dénoncé un projet « nationaliste » quand le patronat se montrait sceptique.
Coup de rabot sur le BTP et l'informatique
Quels métiers feront les frais de cette nouvelle liste ? « Installateur en ascenseur », « géomètre », « conseiller en crédit bancaire » pour n'en citer que quelques-uns. Mais le BTP et l'informatique sont les secteurs les plus touchés. Dans le premier, les postes de chefs de chantier, conducteurs de travaux, chargés d'études sortiront de la liste. Seul le poste de dessinateur industriel restera réservé aux ressortissants non-communautaires. En informatique, seuls les experts seront recrutés parmi les non-européens.
Les emplois qui échappent au coup de rabot concernent les emplois en production chimique, en pharmaceutique, téléconseil, ingénierie de l'information, audit et contrôle comptable, technique du bois et de la transformation du verre. La sélection définitive des 15 familles de métiers doit être publiée après le 8 août.
Un impact marginal ?
Toutefois, la modification de la liste pourrait toutefois n'avoir un impact que limité sur la baisse des permis de travail et les flux migratoires. Parce que la liste des 30, comme présenté ci-dessus, cible des métiers souvent très qualifiés (géomètre, conseiller en crédit bancaire) « pour lesquels l'immigration liée au travail était déjà inexistante », souligne Les Echos.
Et parce que, selon Libération, d'autres listes seraient appliquées. Une liste de 150 métiers en manque de candidats, dans les secteurs du BTP ou des services, ouvert aux ressortissants Bulgares et Roumains. Et d'autres listes encore, résultant d'accords bilatéraux entre la France et des pays non-communautaires comme le Sénégal, le Bénin, la Tunisie. Et si le candidat au permis de travail ne rentre dans aucune de ces listes, précise le quotidien, il peut quand même obtenir un titre de séjour s'il relève de la liste ajoutée en annexe au « guide des bonnes pratiques » des préfectures en juin 2010. Une annexe ajoutée sous les pressions des syndicats après des mois de grève de travailleurs sans-papiers, écrit Libération.
27/7/2011
Source : France soir
Nicolas Lebourg, chercheur à l'université de Perpignan, est spécialiste de l'extrême droite et de la violence politique…Suite
Sur la base des statistiques relatives à la situation du marché du travail en Espagne, en juin dernier, les marocains représentent 45% des étrangers en chômage recensés officiellement…Suite
Près de 8.000 participants ont pris part aux différentes compétitions de la première édition de la journée des sports "Sports day", qui a réuni dimanche à Tanger les Marocains du monde et leurs compatriotes du Royaume.
Dans une déclaration à la MAP, Ayman Ramdani, un marocain établi en Belgique qui organise cette manifestation en collaboration avec l'association "Femmes réalisations et valeurs", que préside l'ancienne championne du monde du 400m haies, Mme Nezha Bidouane, a souligné que cette initiative sportive et culturelle a été un succès, ajoutant que la course sur route a connu la participation d'environ 3.000 personnes, alors que le nombre des concurrents dans les différentes disciplines a atteint 5.000 participants.
Des Marocains établis aux Etats-Unis, en Norvège, Suède, Belgique, Italie et en France ont pris part à cette manifestation qui a été une véritable fête sportive entre les Marocains du monde, a-t-il dit.
Cette manifestation sportive aspire à devenir un espace de rencontres entre les Marocains établis l'étranger, dans une ambiance sportive et de fête, lors de la période d'été marquée par le retour des immigrés à leur pays, a-t-il ajouté.
Au programme de cet événement figuraient des matches de basketball, handball, beach-soccer, beach-volley, disputés sur la corniche de la ville du Détroit, ainsi qu'une course internationale des Marocains du monde sur une distance de 5 km, et qui a été réservée aux femmes et aux enfants à l'instar de la Course féminine de la Victoire, qui se déroule dans la ville de Rabat.
Cette manifestation a été également marquée par des démonstrations dans les disciplines de Judo, Escrime, Kick-boxing, et Skate et roller.
25/7/2011
Source : MAP
Les participants à la troisième édition des universités d'été, dont les travaux ont pris fin lundi à Marrakech, se sont félicités de la profondeur des réformes apportées par la nouvelle Constitution.
Les intervenants lors de la séance de clôture de cette 3ème édition (15 au 25 juillet) ont souligné que cette nouvelle loi fondamentale, fruit d'une concertation entre les différentes composantes de la société, est à même de placer le Maroc au rang des pays de longue tradition démocratique.
S'exprimant à cette occasion, le président de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), Abdellatif Miraoui, a fait savoir que tous les Marocains sont appelés à contribuer à ce changement positif que connaît le Maroc, relevant que le Royaume avance à pas sûrs sur la voie de la consolidation d'une société démocratique et moderniste, dont les grandes lignes ont été tracées par la nouvelle loi fondamentale.
Il a, en outre, mis en avant le rôle primordial que jouent les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger notamment, dans l'édification d'une véritable économie nationale ou encore dans la gestion des grands dossiers intéressant la nation.
Pour sa part, Ghita Mdrarhi Alaoui du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a indiqué que les MRE sont des ambassadeurs du Royaume dans leurs pays d'accueil, et ont, de ce fait, le devoir d'œuvrer pour présenter la vraie image du Maroc et de faire connaître la richesse et la diversité de sa culture et de son patrimoine, estimant que les universités d'été sont l'occasion pour les jeunes marocains de se frotter à l'histoire et à la culture du Maroc.
De son côté, Amaallam Mourad, marocain résidant en France et participant à cette édition, a affirmé que les universités d'été constituent avant tout un événement phare destiné à permettre aux marocains résidant à l'étranger de revenir au Maroc et de constater de visu l'évolution réalisée dans nombre de domaines.
Un groupe composé de quelque 89 jeunes (étudiants et étudiantes) marocains du Monde avait effectué du 15 au 25 juillet courant, une visite à Marrakech, dans le cadre de la 3ème édition des universités d'été.
Lors de leur séjour dans la cité ocre, ces jeunes MRE ont pris part à une série de rencontres interactives traitant de plusieurs questions d'actualité se rapportant, entre autres, à "la femme à travers le proverbe populaire marocain", "la régionalisation avancée et les réformes constitutionnelles au Maroc", "les grands projets au Maroc", "l'initiative d'autonomie au Sahara marocain" et à "l'histoire de l'immigration marocaine".
Quelque 500 jeunes résidant à l'étranger, âgés de 18 à 25 ans venant de différents pays d'accueil ont participé à la 3ème édition des universités d'été qui s'est tenue dans sept sites universitaires à savoir : Essaâdi-Tétouan, Cadi Ayyad-Marrakech, Ibn Zohr-Agadir, Mohammed 1er-Oujda, Mohammed V-Rabat, Hassan II-Casablanca et Mohammedia.
25/7/2011
Source : MAP
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