Tout le Programme
عبد القادر الرتناني: رجل الكتب
L'Association "Obour" pour la communauté marocaine résidant à l'étranger et les Œuvres sociales organise, le 9 juillet courant à Sidi Bennour, la 1-ère édition du forum des associations de la société civile, en collaboration avec la province de Sidi Bennour et le Conseil municipal de la ville.
Au menu de cette manifestation, figurent l'organisation de festivités, d'actions de bénévolat et des hommages à certaines personnalités locales, a indiqué l'association.
Source : MAP
Connu pour la diversité de ses tendances musicales, cet événement offrira au public le meilleur de la musique amazighe et des musiques du monde avec des artistes en provenance des Pays-Bas, de France, Haïti…Suite
Aucun pays d’Afrique n’a jamais réussi à atteindre la finale d’une coupe du Monde. Le Royaume lui, n’y a plus participé depuis 1998. Le hasard fait cependant bien les choses, puisque Khalid Boulahrouz et Ibrahim Afellay seront les premiers Marocains en finale d’une coupe du Monde - dans le maillot Oranje.
A défaut de supporter le Maroc qui n’a pas pu se qualifier pour cette Coupe du Monde, de nombreux supporters marocains ont dû trouver d'autres équipes sur lesquelles se rabattre. Une bonne alternative ces temps-ci est la sélection Hollandaise, qui compte dans ses rangs, les seuls joueurs d’origine marocaine à disputer ce tournoi. Satisfaction supplémentaire pour ces supporters, les Pays-Bas, qualifiés pour la finale, viennent d’envoyer par ricochet, les deux premiers (Hollando-)Marocains en finale d’une coupe du Monde.
Ce moment d’émotion sera forcément particulier pour Khalid Boulahrouz, qui a de fortes chances de fouler la pelouse lors de cette finale, alors qu’Ibrahim Afellay reste cantonné à un rôle de joker par le sélectionneur des Oranje, Bert Van Marwijk. Profitant de l’absence du latéral droit Gregory Van Der Wiel, Boulahrouz a ainsi été titularisé mardi dernier, lors de la demi-finale contre l’Uruguay, et s’est illustré en contenant les attaques du virevoltant Alvaro Pereira au long des 90 minutes.
Surnommé « Le Cannibale » pour ses tacles très engagés et son goût pour les contacts rudes (Cristiano Ronaldo en sait quelque chose), il fait ses débuts de footballeur dans la ville de Maassluis (sud-ouest Pays-bas), sa ville de naissance. Après des passages dans plusieurs équipes de jeunes dont celle de l’Ajax Amsterdam, il signe en 2001 son premier contrat professionnel avec le RKC Waalwijk. Khalid n'a que 20 ans, mais démontre déjà de bonnes dispositions. Avec le RKC Waalwijk, il disputera 72 rencontres, et inscrira 5 buts en 3 saisons. Ce seront d’ailleurs ses seules années dans le championnat néerlandais.
En 2004, Marco Van Basten, sélectionneur des Oranje, va lui donner sa chance en équipe nationale, alors qu’il est ignoré par le Maroc. Cette année, il rejoint le championnat d’Allemagne et Hambourg, dont il devient l’un des cadres d’une défense qui sera la meilleure du championnat d’Allemagne lors de la saison 2005/2006.
C’est alors qu’il est remarqué par Chelsea, entraîné par un certain José Mourinho. Il y dispute la saison 2006/2007, mais n’est pas un titulaire indiscutable dans l’effectif du Special One. Il est donc prêté au FC Séville la saison suivante, mais là non plus il ne bénéficie pas d’un temps de jeu plus conséquent. Le 21 Juillet 2008, il finit par retourner en Allemagne, le pays de ses meilleures performances, où il s’engage avec le Vfb Stuttgart, son employeur actuel.
Notons que depuis 2004, Boulahrouz est régulièrement convoqué en sélection hollandaise, avec qui il dispute notamment la Coupe du Monde 2006, et l’Euro 2008.
En sélection Boulahrouz côtoie régulièrement Ibrahim Afellay, le meneur de jeu du PSV Eindhoven (1ère division hollandaise). Afellay choisi les Pays-Bas en 2007, après avoir reçu des propositions de la fédération marocaine. Si son choix a attristé de nombreux Marocains, il permet aujourd’hui au jeune milieu de terrain (24 ans) de s’approcher du sacre mondial, le rêve de tout footballeur.
Source : Yabiladi
Indemnisations en cas de retards ou d'annulations, prises en charge de frais d'hôtel, services pour passagers à mobilité réduite : a partir de 2012, les compagnies maritimes devront assurer aux passagers un « niveau minimal de protection ». Les compagnies opérant sur le détroit de Gibraltar font partie des « transporteurs de l'Union » à qui s'applique la nouvelle réglementation européenne.
Le texte a été adopté mardi 6 juillet, par le parlement européen à Strasbourg. Il porte sur « les droits des passagers voyageant par mer ou par voie de navigation intérieure », et vise à aligner ces droits sur ceux que possèdent déjà les passagers d'avions et de trains au sein de l'Union Européenne.
Ainsi, en cas d'annulation de voyages ou de retards supérieurs à 90 minutes causés par les compagnies maritimes, les passagers auront le droit d'être réacheminés ou de se faire rembourser le prix du billet. Des collations ou des repas doivent également, dans la mesure du possible, être servis aux passagers.
De plus, une grille d'indemnisations a été adoptée par les parlementaires, qui force les compagnies maritimes sous certaines conditions à verser 25% ou même 50% du prix du billet aux passagers (voir encadré). Si, à cause d'un retard ou d'une annulation, le passager est forcé de passer la nuit à l'hôtel, cette nuitée doit être remboursée également par les compagnies maritimes, à hauteur maximale de 80 euros par personne par nuit.
L'accent a également été mis sur le renforcement des droits des voyageurs à mobilité réduite ou présentant un handicap. Selon le texte, une compagnie ne pourra plus refuser l'embarquement à un passager à titre d'un handicap. En avertissant la compagnie au moins 48 heures avant l'embarquement, un passager à mobilité réduite aura droit également à une assistance gratuite dans les ports.
Entrant en vigueur en 2012, ces nouvelles règles s'appliqueront à tous bateaux transportant plus de 12 personnes, avec certaines exceptions telles que les excursions et les visites touristiques. Et, aspect important, comme l'indique le texte, « la protection des passagers devrait s'étendre […] aussi aux services de transport de passagers entre [des ports situés sur le territoire des États membres] et des ports situés hors du territoire des États membres, compte tenu des risques de distorsion de concurrence sur le marché du transport de passagers. »
Par conséquent, les compagnies du détroit de Gibraltar font partie des « transporteurs de l'Union » visés par le texte et devront ainsi également se plier au nouveau règlement. Sauf, et ceci y est également consacré, si, à cause de conditions météorologiques « exceptionnelles », la responsabilité des compagnies ne peut être établie. Mais il s'agit là tout de même d'une avancée considérable, compte tenu de la situation de force qu'occupent les compagnies maritimes qui se partagent les traversées du détroit de Gibraltar. Cette position de force se traduit aujourd'hui par des tarifs très élevés, mais aussi par un manque de transparence dans le service aux passagers, auquel le parlement européen oppose son nouveau texte.
Source : Yabiladi
Jean-François Copé a créé la surprise, mercredi 7 juillet, en annonçant, face aux craintes récurrentes de la gauche sur la constitutionnalité d'une interdiction générale du voile intégral, la saisine du Conseil constitutionnel, un pari risqué mais qui vise à légitimer la démarche.
"Je souhaite que la loi votée soit, avant sa promulgation, soumise au Conseil constitutionnel afin que son application ne puisse être contestée", a déclaré le patron des députés UMP en lançant à la gauche : "Ce sera une bonne manière de clore les polémiques." Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), a ensuite confirmé qu'il saisirait le Conseil constitutionnel pour "lever toute incertitude" sur la constitutionnalité de l'interdiction générale du voile intégral.
M. Accoyer saisira les "sages" "au terme de la procédure législative", c'est-à-dire après son adoption définitive. Le texte, dont l'examen a pris fin mercredi, doit être adopté mardi lors d'un vote solennel, puis transmis au Sénat début septembre.
PROHIBER LA "DISSIMULATION DU VISAGE"
Le PS, redoutant après les réserves émises par le Conseil d'Etat que les "sages" jugent inconstitutionnelle une interdiction du voile intégral dans tout l'espace public, avait d'ailleurs annoncé dès le mois de mai qu'il ne saisirait pas le Conseil constitutionnel. "C'est un risque", a lancé à plusieurs reprises Jean Glavany (PS). "Ce risque est limité", lui a répondu le rapporteur UMP du texte, Jean-Paul Garraud.
Le texte de Michèle Alliot-Marie, dont l'examen devait s'achever mercredi soir avant un vote solennel le 13 juillet, ne vise pas spécifiquement le voile intégral mais prohibe "la dissimulation du visage". Il interdit de fait le port du niqab ou de la burqa dans tout l'espace public, sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Les sanctions entreront en vigueur au printemps 2011, après six mois de "pédagogie".
Toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d'un an de prison et 30 000 euros d'amende, selon un nouveau délit qui entrera en vigueur, lui, sitôt la loi promulguée. Des peines doublées quand la victime est mineure, selon un amendement adopté en commission à l'initiative du PS, qui a évolué dans son positionnement.
"UNE LOI INTELLIGENTE DE PROTECTION ET DE LIBÉRATION DE LA FEMME"
André Gerin (PCF), initiateur du débat sur le voile intégral il y a plus d'un an, a défendu avec passion le principe d'une interdiction générale. "Il faut dire stop à la dérive" de l'intégrisme islamique, a-t-il dit, "stop d'une seule voix républicaine". "Nous sommes en phase avec les voix qui s'élèvent aujourd'hui contre l'intégrisme islamique dans le monde arabe et musulman", a-t-il ajouté. S'adressant à une partie de la gauche, il a lancé : "Oui, c'est une loi intelligente de protection et de libération de la femme. Non au relativisme culturel et religieux. Sous cette couverture-là, nous accepterions l'inacceptable, le triomphe de la barbarie sur la civilisation."
Pour le PS, qui, au nom de la "responsabilité", a déjà annoncé qu'il ne s'opposerait pas au texte, Julien Dray a pourtant regretté un texte qui "n'atteindra pas les objectifs fixés au départ". "Nous sommes contre le port du voile, a-t-il dit, mais je crois que votre loi restera partielle et parcellaire. Il manque une grande loi positive qui redéfinissent les principes de la laïcité et, à partir de là, les droits des citoyens."
George Pau-Langevin (PS) a noté que les femmes portant le voile intégral "nous adressent un message et nous avons le devoir de le décrypter", comparant leur attitude à celles des Noirs américains qui portaient leurs cheveux longs et crépus dans les années 70.
Source : Le Monde
Le Réseau Euro-Marocain Migration et Développement organise sa 3ème rencontre les Vendredi 23 et Samedi 24 Juillet 2010 à Larache (Maroc). une session, en mémoire de Feu Mohamed Aouad, cofondateur du réseau et fondateur du FONORD et qui traitera des thématiques suivantes
I - Forum Mondial Migration et Développement (FMMD) : Droits de l’Homme, Migration et Développement :
Trois ans après, quels Bilan, Suivi et Perspectives en vue de l’édition 2010?
II - Europe, Migration et Crises : Quelles Conséquences pour les Migrants?
III - Au Maroc, *Quels Droits et Quelle Citoyenneté des Emigrants?
IV - Migration et Développement: Etat de Lieu, Prospectives et Perspectives
En parallèle de ces thèmes de discussion et de débat, ces journées seront également l’occasion de mettre en
place un Espace : Partenariat, Echange entre Acteurs de la Société Civile ici et ailleurs
Contexte de la 3éme Rencontre Du Réseau Euro-Marocain Migration et Développement
Le Réseau Euro-Marocain Migration et Développement lors de sa troisième session se concentrera sur des thèmes d’actualité au niveau global, Européen et Marocain. Comme son nom l’indique ces thèmes seront directement lies aux questions de Migration et Développement et comprennent ce qui touche directement a l’ensemble des personnes impliquées, migrants et société civile, ainsi que les institutions, étatiques, européennes, et internationales.
Les coorganisateurs de cette session sont le Centre Euro-méditerranéen de Migration et Développement
(EMCEMO), le FONORD, le Collectif des Associations Démocratiques Marocaines en Europe, le Collectif Marocain Migration et Développement et le Réseau Marocain pour une Citoyenneté Effective des Marocains du Monde au Maroc.
Parmi les personnalités qui interviendront a cette rencontre, nous compterons des chercheurs universitaires spécialisés en questions relatives a la migration, des représentants de la société civile marocaine au Maroc et a l’étranger, ainsi que des responsables d’organisations internationales, entre autres.
Source : LesMarocainsdumonde
Les députés ont entamé hier l'examen du projet de loi sur l'interdiction du voile intégral, dans un climat électrisé par l'affaire Woerth.
Les députés avaient-ils vraiment la tête au niqab? Hier soir, à l'Assemblée Nationale, s'est ouvert l'examen du projet de loi sur «l'interdiction de se dissimuler le visage», dans une ambiance encore électrique après un après-midi agité: le nom d'Eric Woerth est revenu avec insistance et les élus socialistes ont fini par quitter la séance.
Ce projet de loi s'appuie en grande partie sur les conclusions de la mission présidée par le députée PCF du Rhône, André Gerin, même si la question de la religion apparaît aujourd'hui au second plan après avoir été au cœur des débats. Il faut dire que le 30 mars dernier, le Conseil d'Etat, saisi à titre consultatif, a émis de sérieux doutes quant à la possibilité légale d'interdire le voile intégral sur d'autres motifs que l'ordre public.
La garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie a ouvert le débat en insistant donc sur le caractère profondément républicain d'une loi qui n'est affaire «ni de sécurité ni de religion» mais «d'ordre public social ou immatériel» avec une triple visée de «dignité», «d'égalité» (des sexes) et de «transparence». Explicitation et slogan de la ministre : «La République se vit à visage découvert.»
Boycott socialiste
Lors de sa présentation, MAM a estimé que le projet présentait un «bon équilibre entre prévention et sanctions» tout en espérant un consensus entre la majorité et l'opposition. Raté! Les députés socialistes, plutôt nombreux dans l'hémicycle, ont déposé une motion de rejet par l'intermédiaire de Jean-Marc Ayrault, leur président. Plus tôt dans la journée, ils avaient fait part de leur volonté de ne pas participer au vote, mardi prochain.
Jean Glavany (PS), membre de la mission parlementaire, a expliqué la défiance de son camp vis-à-vis de cette loi en provoquant l'ire de la droite. L'élu des Hautes-Pyrénées a justifié ce boycott par deux raisons: le caractère inopportun de la loi et le risque d'un retoquage au niveau supérieur, qui serait un «formidable cadeau pour les intégristes». Au nom de son parti, Jean Glavany a assuré n'avoir aucune indulgence pour le voile intégral tout en regrettant que le projet s'inscrive «dans la continuité du débat sur l'identité nationale».
Le socialiste a ensuite accusé Jean-François Copé d'avoir parasité les discussions par «ses oukases» et «ses diktats» ravivant des braises encore chaudes. Le chef de file des députés UMP, porte drapeau des anti-burqa, avait souhaité présenter une proposition de loi sur la question en janvier dernier.
L'argument central du PS concerne les limites d'application de l'interdiction de se dissimuler, arguant qu'une prohibition totale exposerait l'Assemblée à cinglant revers de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) notamment. Enfin, les noms d'oiseaux ont fusé lorsque Jean Glavany a lâché: «Les Français sont plus préoccupés par autre chose en ce moment» ; invoquant ensuite «la crise économique, politique et morale».
«Vous êtes bien énervé»
Excédés, les députés de la majorité ont répondu qu'il fallait que le groupe socialiste aille au fond de sa démarche et s'oppose à la loi. «Ils n'en sont pas capables car ils savent que les Français sont avec nous», a jugé un élu de la majorité. «Vous êtes bien énervés aujourd'hui», a ironisé l'ancien ministre de l'Agriculture sous Jospin. Au PS, quelques voix discordantes se sont néanmoins manifestées plus tôt dans la journée: Manuel Valls, Jean-Michel Boucheron ou Aurélie Filipetti, ont annoncé leur attention de voter pour.
Excepté André Gerin, les communistes s'abstiendront avec les socialistes. Tandis que chez les Verts, Noël Mamère a défendu une mention de renvoi en commission et critiqué un projet de loi «ostracisant» à l'encontre des musulmans de France. Le maire de Bègles estime qu'il existe déjà des «dispositifs permettant l'interdiction du voile intégral». C'est pourquoi il votera contre. L'examen reprendra cet après-midi et le vote aura lieu mardi prochain. L’accalmie n'est pas au programme.
Source : Libération.fr
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a critiqué mardi à Genève l'annonce par le gouvernement britannique d'un plafonnement du nombre des immigrés non originaires de l'Union européenne…Suite
Des artistes marocains de la musique gnaouie prendront part à la 13ème édition du Festival des Traditions du Monde de Sherbrooke (Canada), qui ouvrira ses portes en août prochain à tous ceux et celles qui cherchent à voir le monde d'un autre œil.
Cette invitation a été l'objet d'un accord de partenariat signé entre l'association "Yerma Gnaoua" et les organisateurs du festival des Traditions du Monde de Sherbrooke (FTMS), en marge du festival "Gnaoua et musiques du monde", organisé en juin dernier à Essaouira, a confié à la MAP la présidente du FTMS, Mme Malika Bajjaje.
Fidèle à sa mission d'harmonisation des relations interethniques par la valorisation et la célébration des traditions du monde, cette 13 ème édition du festival (11-15 août) sera dédiée à la musique gnaouie et à sa capacité fascinante d'aller à la rencontre des musiques du monde, a ajouté Mme Bajjaje.
A Sherbrooke, le Palais de l'Orient se transformera en Ryad des maâlems Gnaouis, lors de cette grande fête des cultures du monde entier, lieu de découvertes, de surprises et d'heureuses rencontres avec des maîtres de l'art gnaoui, dont Mohamed Kouyou et Abdeslam Alikane, a ajouté la présidente du FTMS.
Par le truchement de dégustations culinaires, de créations artistiques et d'expositions artisanales, les différentes communautés culturelles oeuvrent à faire connaître, lors de cet événement de cinq jours, toute la richesse de leurs créations et de leurs patrimoines culturels.
Source : MAP
Plus de 51.000 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont été enregistrés à l'entrée de Bab Sebta depuis le lancement, le 5 juin dernier, de l'opération Marhaba 2010, a-t-on appris mardi auprès des services de douanes.
e nombre de voitures et de bus enregistrés au niveau de ce poste durant la même période, s'élève respectivement à plus de 14.000 et plus de 20, a-t-on précisé de même source.
A signaler que les autorités ont pris cette année toutes les mesures nécessaires en vue de faciliter l'accueil des MRE, notamment avec la mobilisation de plus de 130 douaniers et douanières.
Ces derniers ont reçu au préalable des séances de formation en matière d'accueil, de contrôle et d'information.
L'administration de la douane a, par ailleurs, mis sur place une cellule d'accueil pour informer les MRE de tout ce qui a trait au domaine douanier, et recevoir leurs doléances en vue de les aider à résoudre les problèmes qui peuvent surgir.
Parmi les autres mesures prises par la douane au niveau de Bab Sebta, figurent l'ouverture de couloirs réservés aux MRE et l'équipement de ce poste en ordinateurs dernière génération afin de permettre la célérité et la fluidité du passage.
Rappelons que l'accueil des MRE en provenance d'Algésiras se fera pour la première fois au Port Tanger-Med ouvert le 17 mai dernier.
L'opération transit 2010 qui prendra fin le 15 septembre prochain, est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.
Source : MAP
Un total de 148.322 Marocains résidant à l'étranger (MRE) sont entrés au Maroc via le port Tanger Med Passagers depuis le lancement de l'opération Transit 2010.
Les MRE sont arrivés à bord de 41.682 véhicules et 341 autocars, depuis le début de cette opération le 5 juin dernier et jusqu'à lundi.
Depuis début juillet, la cadence des arrivées a connu une nette augmentation, le weekend dernier (samedi et dimanche seulement) ayant enregistré le passage de 41.340 MRE à bord de 10.806 véhicules et 55 autocars.
Côté départ, quelque 18.519 MRE ont choisi Tanger Med Passagers pour quitter le Maroc depuis le début de l'opération, à bord de 5.774 véhicules et 224 autocars.
L'opération Transit 2010 se déroule dans des conditions optimales de souplesse grâce aux équipements et au système de gestion moderne mis en place au niveau du port Tanger Med Passagers. Ces atouts ont permis de diminuer considérablement la durée des procédures administratives et douanières.
Le port est notamment doté de huit postes à quais et d'une gare maritime moderne dont la capacité d'accueil dépasse le volume des mouvements des passagers entre les deux rives du Détroit de Gibraltar.
Pour Transit 2010, douze navires, dont trois fast ferries, assurent le transport des passagers entre les ports d'Algésiras et de Tanger Med Passagers, avec une cadence d'un voyage toutes les demi-heures pendant les périodes de pointe, ce qui permet de garantir une meilleure gestion du flux.
Par ailleurs, depuis le début de l'opération Marhaba 2010, les éléments de la Fondation Mohammed V pour la solidarité veillent à apporter l'assistance nécessaire aux MRE empruntant cette nouvelle plate-forme portuaire.
La fondation a ainsi effectué, jusqu'à mardi matin, 5.262 interventions, réparties sur l'orientation (1.280 interventions), l'assistance médicale (281) et le transport et la facilitation des procédures administratives et douanières (1.347) en plus de 3.567 interventions diverses.
Source : MAP
Les positions de chaque formation politique se sont affinées mardi soir sur la question de la burqa, alors que l'examen du projet de loi sur l'interdiction du port du voile intégral a débuté à l'Assemblée nationale.
Après la séance des questions au gouvernement très mouvementée de mardi après-midi, conséquence de l'affaire Woerth, les députés de l'opposition sont revenus dans l'hémicycle du Palais Bourbon pour une séance de nuit consacrée à la burqa. Les bancs et les tribunes de l'Assemblée nationale étaient d'ailleurs inhabituellement garnis pour l'occasion. Et dans cette ambiance tendue a débuté l'examen du projet de loi sur l'interdiction du port du voile intégral.
Mardi, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, avait précisé qu'il ne ferait "pas obstacle" à l'adoption, du projet de loi, mais que ses députés ne participeront pas au vote du texte si celui-ci "ne bouge pas" au cours des débats. La position ne fait toutefois pas l'unanimité au sein du PS. Deux députés socialistes, Manuel Valls et Jean-Michel Boucheron, comptent voter pour. Aurélie Filippetti pourrait les imiter. A l'inverse, Jean-Jacques Urvoas rejettera par son vote le projet de loi. Sans entrer dans le débat de fond, l'élu du Finistère regrette la position de son "groupe" dans Les Echos, mercredi: "Comment le PS peut-il ne pas prendre part au vote? On est pour ou contre une loi! "
Les élus communistes, qui qualifient ce texte "d'opération politicienne", exprimeront leur position avant de quitter l'hémicycle et ne participeront pas au scrutin. Seul André Gérin du PCF, qui avait présidé la commission d'enquête sur le voile intégral, votera le projet de loi. Les Verts sont, eux, bien présents, mais, selon Noël Mamère, ils devraient voter contre. La quasi-totalité des dix députés radicaux de gauche émettront en revanche un vote positif.
L'examen du texte se prolongera jusqu'à vendredi, se clôturant par un vote solennel le 13 juillet avant d'être envoyé au Sénat.
Source : JDD
L'Administration US veut ester en justice l'Etat de l'Arizona (sud des Etats Unis) dans le but de contester la constitutionnalité d'une loi sur l'immigration, rapporte, mardi, la presse américaine.
Le ministère de la Justice veut démontrer que l'autorité fédérale est usurpée par cette nouvelle loi qui autorise la police locale à interroger, voire arrêter des immigrés illégaux, sur la base d'un soupçon sur leur statut, explique-t-on de même source.
L'action du Département de la Justice était attendue depuis plusieurs semaines, le Président ayant qualifié cette loi de texte "mal guidé", alors que d'autres estiment qu'il s'agit d'une mesure en réaction à l'"inaction" du gouvernement fédéral face à l'immigration illégale.
Promulguée le 23 avril dernier par la gouverneure républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, cette loi donne l'autorisation aux policiers de contrôler les résidents sur la base d'un "soupçon raisonnable" au sujet de leur statut. Beaucoup de détracteurs de ce texte n'ont pas hésité à évoquer le délit de faciès.
Source : Aufait/MAP
Le nombre de résidents étrangers au Japon a baissé de 1,4% en 2009, une première en 48 ans, en raison du départ de nombreux travailleurs étrangers précaires et d'expatriés trop coûteux, selon les derniers chiffres publiés mercredi par le bureau de l'immigration du ministère de la Justice.
Le Japon totalisait fin décembre dernier 2.186.121 immigrés enregistrés, 31.305 de moins qu'un an plus tôt.
Les étrangers au Japon ne représentaient ainsi plus que 1,71% de la population (127,5 millions d'habitants recensés), soit 0,03 point de moins que fin 2008.
Le recul enregistré en 2009 est le premier depuis 1961, selon les statistiques du bureau, lequel souligne néanmoins que le nombre d'immigrés au Japon a très fortement augmenté en une décennie.
"Si l'on compare les chiffres actuels à ceux d'il y a dix ans, la population immigrée a augmenté de 40,5%", a-t-il rappelé.
Le reflux de 2009 concerne surtout des travailleurs immigrés sud-américains, descendants de Japonais qui avaient émigré au Brésil ou au Pérou.
Ces derniers, venus dans la patrie de leurs aïeux, étaient souvent employés dans des usines comme salariés temporaires. Ils ont perdu leur travail au plus fort de la crise fin 2008 ou début 2009, avant d'être incités par les autorités nippones à retourner dans leur pays.
La baisse notable du nombre d'immigrés brésiliens ou péruviens dans les régions où sont concentrées des usines d'assemblage de pièces d'automobiles ou d'électronique confirme l'impact de la crise sur ces communautés.
Des expatriés d'entreprises étrangères ont également été rappelés en raison de la récession, de la cherté du yen et de mesures de réduction de coûts appliquées dans de nombreuses sociétés de pays riches.
En revanche, le nombre de Chinois ou de Philippins au Japon a continué de croître en 2009.
La communauté chinoise est de loin la plus importante dans l'archipel, représentant presque un tiers du total des immigrés.
Les Coréens viennent en deuxième place (26,5% du total), devant les Brésiliens (12,2%), Philippins (9,7%), Péruviens (2,6%) et Américains (2,4%).
Source : AFP
Le gouvernement n'en a fait, c'est un euphémisme, aucune publicité excessive. L'accord, adopté le 18 juin, entre le ministère de l'immigration et la CGT pourrait pourtant bien constituer un tournant dans la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy. Obtenu après huit mois de grève de travailleurs sans papiers, soutenus très efficacement par l'organisation syndicale, l'accord assouplit notablement les critères de régularisation par le travail. Officiellement en vigueur jusqu'en mars 2011, il ouvre la voie à la régularisation de dizaines de milliers de travailleurs déclarés par leurs employeurs et qui travaillaient jusqu'ici avec des faux papiers. En ce sens, il entame singulièrement le dogme sarkozyste de non-régularisation des clandestins.
En 2002, quand il arrive au ministère de l'intérieur, Nicolas Sarkozy semble d'abord hésiter sur la question des régularisations. Lors de l'adoption de sa première loi sur l'immigration, en 2003, il n'abroge pas le dispositif de régularisation au fil de l'eau institué par la gauche en 1998 : 80 000 étrangers devenus ni expulsables ni régularisables par les lois Pasqua avaient ainsi obtenu des papiers au début des années 2000. En maintenant cette procédure qui permettait la régularisation après dix ans de séjour illégal, il sort avec succès du premier conflit de sans-papiers auquel il est confronté.
Le revirement qu'il effectue en 2005 n'en est que plus spectaculaire. Alors que la concurrence à droite se durcit dans la perspective de la présidentielle, il prône, lors d'une convention UMP, l'abandon de tout mécanisme de régularisation automatique - désormais présenté comme une incitation à la criminalité des passeurs clandestins. M. Sarkozy théorise alors l'idée d'une immigration choisie - celle d'étrangers qualifiés qu'il peine pourtant à attirer - qu'il oppose à l'immigration subie - familiale notamment, alors qu'elle est légale et protégée par les conventions internationales. La lutte contre l'immigration clandestine est érigée en priorité : en 2006, une loi durcit sensiblement les conditions de régularisation individuelle.
Cela n'empêchera pas M. Sarkozy, la même année, d'accorder des papiers à une partie des parents d'enfants étrangers scolarisés. Il minimise aussitôt la portée de son geste, en affirmant que seules 6 000 personnes seront régularisées - sur 30 000 au total. Ce coup de canif dans le contrat sera vite effacé une fois accédé à l'Elysée. Le président de la République communique sur l'objectif de 27 000 reconduites à la frontière qu'il impose au nouveau ministre de l'immigration, Brice Hortefeux. Pas un mot, en revanche, sur la contradiction qui consiste à faire régulariser dans le même temps et de façon discrétionnaire des milliers d'étrangers - souvent les mêmes que ceux expulsés -, au titre notamment du respect de la vie familiale et du travail. Le ministère de l'immigration, qui ne communique jamais sur le sujet, tient secret le nombre des régularisations annuelles.
Depuis 2007, en toute discrétion, le gouvernement a ainsi ouvert, par le travail, un moyen de régularisation régulière qui ne dit pas son nom. L'article 40 de la loi Hortefeux accorde, sous conditions, le droit au séjour aux travailleurs sans papiers qui exercent une profession dans laquelle il existe des difficultés de recrutement. Une fenêtre s'est entrouverte dans laquelle s'engouffrent des milliers de sans-papiers, soutenus par la CGT. La première année d'application, la loi Hortefeux a permis la régularisation de 2 800 étrangers : mais devant les disparités d'application entre préfectures, la CGT lance un nouveau mouvement de grève à l'automne 2009. Fait nouveau, elle est rejointe par une frange du patronat qui reconnaît ainsi implicitement le rôle de variable d'ajustement que jouent les immigrés dans l'économie, notamment dans des secteurs non qualifiés et-ou pénibles comme la restauration ou le bâtiment et les travaux publics.
Après huit mois de conflit, l'organisation syndicale, très en pointe dans ce combat - elle tient désormais la place que la CFDT occupait dans les années 1970 et 1980 sur ce sujet -, vient d'obtenir "une avancée significative". Selon l'accord, les sans-papiers qui justifient de douze mois d'activité salariée dans les dix-huit derniers mois peuvent prétendre à une régularisation. L'accord concerne les intérimaires et les nounous sans papiers dont la régularisation était jusqu'ici quasi impossible. Au total, les nouveaux critères ouvrent la voie à la régularisation de plusieurs milliers de clandestins.
Certes, le gouvernement ne parle pas de mouvement de régularisation. Mais en desserrant l'étau qui pèse sur les travailleurs clandestins, il affiche mezzo voce son pragmatisme. Toute l'histoire de la politique migratoire le prouve : il vaut mieux, pour un gouvernement, se doter d'un dispositif solide de régularisation continue plutôt que de devoir accepter tous les dix ans et sous la pression sociale des campagnes de régularisation "massive" aux multiples effets pervers - désorganisation de l'administration, afflux de candidats à la régularisation venus de pays voisins. N'en déplaise à la politique de coups de menton sur l'immigration clandestine, l'accord du 18 juin semble signer le ralliement de Nicolas Sarkozy à un certain principe de réalité.
Source : Le Monde
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème “sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels”.
Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l’étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l’immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960, indique, jeudi, un communiqué du CCME.
Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des Fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s’articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l’éclosion et au développement du sport national marocain.
Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l’immigration et les choix qu’ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu’ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.
Source : Marocains du Monde
Amnesty International a demandé lundi aux députés qui vont examiner mardi le texte sur l'interdiction du port du voile intégral de "rejeter ce projet de loi".
Dans un communiqué, John Dalhuisen, expert d'Amnesty International sur les discriminations en Europe, estime qu'"une interdiction complète de la dissimulation du visage violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui portent la burqa ou le niqab en public en tant qu'expression de leur identité ou de leurs convictions".
"Le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative française, a déjà exprimé de sérieuses réserves quant à la compatibilité d'une telle interdiction générale avec la jurisprudence actuelle du Conseil constitutionnel et avec les obligations du pays en matière de droit international des droits humains", ajoute AI.
"Ne pas tenir compte de l'avis du Conseil d'Etat sur cette question serait trahir une indifférence au droit des droits humains en général et aux droits des femmes musulmanes qui choisissent de porter le voile intégral, en particulier", ajoute M. Dalhuisen.
L'examen par l'Assemblée de ce projet de loi doit commencer mardi, et durer deux ou trois jours, avant le scrutin solennel le 13 juillet.
Le texte sera ensuite débattu au Sénat en septembre. Gouvernement et UMP misent sur un vote conforme qui entraînera l'adoption définitive du texte.
Source : La Croix/AFP
Le Festival de la culture Amazighe, avec sa 6ème édition placée sous le signe de l'implication du phénomène de la migration dans la composante identitaire du socle multiculturel marocain…Suite
En Allemagne, la littérature chrétienne pour enfants est abondante, mais les parents musulmans ne peuvent pas s'appuyer sur un grand choix de livres pour l'éducation religieuse de leurs enfants. La maison d'édition allemande Salam veut combler ce manque de livres pour enfants musulmans, et proposer des approches indépendantes pour répondre aux questions fondamentales que peuvent se poser de jeunes musulmans.
Selon le directeur général des éditions Salam, Ahmad Milad Karimi, un million d'enfants et de jeunes reçoivent une éducation musulmane en Allemagne sans pouvoir retrouver les éléments centraux et les questions que se posent les jeunes dans des livres jeunesse. Pour avoir des réponses à des questions telles que « Qui était Mohamed ? Qu'est-ce le Coran ? Pourquoi je fais mes prières ? Pourquoi les musulmans ne boivent-ils pas d'alcool ? », les jeunes musulmans n'ont souvent comme seul référent les parents. A travers les éditions Salam, lL'éditeur veut en créer d'autres, en proposant des réponses plurielles, indépendantes, et qui font découvrir aux jeunes l'Islam dans sa diversité.
Karimi, philosophe, poète, dessinateur et auteur d'une traduction allemande du Coran, est né à Kabul, d'où sa famille a fui quand il avait 12 ans. Il a ensuite grandi en Allemagne. En phase finale d'un thèse de doctorat sur la philosophie de Hegel, il est actuellement installé à Fribourg en Brisgau, où il est devenu directeur général des éditions Salam, fondées en 2009 par Andreas Hodeige, PDG de la maison Rombach. Comme le rapporte le quotidien Badische Zeitung, Karimi considère que son travail sera de démontrer que « l'Islam a un grand cœur », assez grand pour contredire les affirmations selon lesquelles l'Islam et la société occidentale seraient incompatibles.
Un premier pas devra être franchi cet automne, où les 5 premiers ouvrages jeunesse devraient être présentés au célèbre salon du livre à Francfort. Parmi eux se trouvera éventuellement le premier prix d'un concours d'écriture lancé par l'éditeur sur le thème de « qui était Mohamed » ? Des auteurs de toute l'Allemagne avaient jusqu'au 1er juillet pour soumettre leurs récits axés sur un public jeune, et le meilleur sera publié par les éditions Salam.
Un autre moyen de mettre en avant et œuvrer pour l'ouverture de l'Islam en Allemagne sera la publication d'ouvrages bilingues, en Arabe et en Allemand. Cela devra aider à surmonter les incompréhensions qui peuvent être liées à la langue, même entre parents (arabophones ou autre) et enfants (germanophones). Incompréhensions que les éditions tentent de minimiser en se basant un deuxième volet du travail éditorial sur les livres d'apprentissage des principales langues de l'Islam : l'Arabe, le Turc, le Persan, l'Urdu et l'Indonésien. L'apprentissage de ces langues n'est pas assez valorisée en Allemagne, mais serait important, surtout pour les enfants dont ce sont les langues d'origine, pour profiter de l'interaction culturelle existante sur le sol allemand.
En proposant ce deuxième pilier, Karimi entend aussi se démarquer des organisations islamiques existantes en Allemagne. Il veut proposer des livres et, par là, un enseignement indépendant des différents courants de l'Islam en Allemagne. Et pourquoi pas éditer les livres scolaires, quand l'Islam deviendra matière à part entière dans les lycées allemands?
Source : Yabiladi
05.07.2010
Débuté le 5 juin dernier, l’Opération Transit 2010 se déroule dans des bonnes conditions et dépasse même les espérances. Un mois jour pour jour après son lancement, les ports de Tanger Med et de Sebta continuent d’attirer la majorité des voyageurs, avec cependant la première place pour le nouveau port tangérois.
Selon le ministre espagnol de l’Intérieur, le temps d’attente dans les ports ibériques est entrain de diminuer et les responsables espagnols viseraient désormais un temps d’attente zéro dans les ports. En attendant, il est à retenir que les vacanciers ont débarqué massivement à Tanger Med et à Sebta, et que le nombre de passagers a augmenté par rapport à la même période de l’année 2009.
Mais entre les deux plateformes, nombreux sont les vacanciers à choisir le nouveau port de Tanger Med passagers pour leur retour au Maroc. Moins de deux mois donc après son ouverture, le géant de la Méditerranée secoue énormément le port de la ville de Sebta. Ce qui est dû comme nous l’annoncions il y a peu, au fait que les Marocains voyageant avec leurs véhicules se dirigeaient le plus souvent vers Tanger Med.
Du 5 juin au 4 juillet, 123 236 personnes ont embarqué à Tanger Med, contre 104 932 pour Sebta, selon un rapport bilan (du 4 juillet) de la protection civile espagnole. De même, concernant le trafic de véhicules, les chiffres sont respectivement de 45 808 et 21 844 véhicules débarqués à Tanger Med et à Sebta. Tanger Med a enregistré plus du double (42,8%) de l’ensemble des arrivées depuis les ports espagnols(compte tenu des départs vers l'Algérie, 5,6% du total) , contre 20,4% pour Sebta. Un pic a été enregistré ce week-end, avec environ 43 000 arrivées en provenance d'Espagne pour la seule journée du dimanche, 4 juillet.
Source : Yabiladi
05.07.2010
Innondations en Espagne
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