mercredi 27 novembre 2024 09:45

Tout le Programme

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عبد القادر الرتناني: رجل الكتب

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Un vol direct de Casablanca à Berlin, qui permettra d'assurer une liaison régulière entre les deux villes trois fois par semaine, a été lancé lundi.

L'administration de l'Aéroport (Tegel) à Berlin, a organisé, à cette occasion, une réception à l'occasion de l'arrivée à Berlin d'un avion appartenant à Royal Air Maroc(RAM).

Cette réception a réuni, en particulier, certains hauts fonctionnaires de Berlin Airports Company - Schoenefeld, le délégué de la RAM en Allemagne, des représentants des principales Agences de Voyage allemandes ainsi que des médias spécialisés dans le voyage et le tourisme.

Le lancement de ce vol direct, qui effectuera la liaison Berlin-Casablanca, trois jours par semaine (lundi, mercredi et vendredi), intervient après l'inauguration, en avril dernier, de la ligne aérienne Munich-Marrakech qui assure deux vols par semaine (jeudi et samedi).

Ces nouveaux vols viennent s'ajouter aux vols de la RAM reliant Francfort à Casablanca, Francfort à Nador et Düsseldorf à Nador.

M. Farid Zamakhchari, délégué de la Royal Air Maroc (RAM) en Allemagne, a déclaré à la MAP, que cette nouvelle ligne aérienne Berlin-Casablanca sera principalement destinée aux touristes allemands, à la communauté marocaine résidant à Berlin et dans les villes voisines, ainsi qu'à la communauté africaine.

M. Zamakhchari a ajouté que cette ligne aérienne Casablanca-Berlin s'assigne pour objectif d'atteindre, fin 2010, un taux de remplissage de plus de 70 pc, précisant que la liaison Casablanca-Berlin contribuera aussi à accroître le flux des touristes allemands vers les villes marocaines et à promouvoir la destination Maroc sur le marché allemand.

Source : MAP

La sixième édition de la foire Hispa-Maroc se tiendra en décembre prochain à Malaga (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès des organisateurs.

La Foire, une référence dans le monde de l'entreprise artisane et un lieu d'échange entre les entreprises opérant dans le secteur de l'artisanat en Andalousie et au Maroc, ouvrira ses portes, du 4 au 8 décembre prochain, au Palais des foires et des congrès de la ville, avec la participation de professionnels Marocains et Espagnols.

Cette manifestation, centrée sur la richesse et la diversité culturelle du Maroc et de l'Espagne, se veut un espace de rencontre et une plate-forme commerciale destinée à faciliter les contacts et à créer de nouveaux canaux de commercialisation des produits entre les deux rives du Détroit.

Les organisateurs ont décidé, à cette occasion, d'étendre les activités de la foire pour englober d'autres secteurs comme l'art, la culture, la gastronomie, les destinations touristiques du Maroc et les offres du secteur immobilier Marocain, dans le but "de rapprocher l'essence du Maroc du public Espagnol " et "d'intensifier les relations commerciales entre les deux pays".

Pour ce faire, les organisateurs ont décidé, vu le succès remporté par les précédentes éditions, de monter "une véritable Médina Marocaine" au palais des foires et des congrès de Malaga, où les visiteurs peuvent découvrir le Royaume et son riche patrimoine artisanal.

La Foire sera également une occasion pour le grand public de découvrir des produits de la décoration Marocaine, des espèces aromatiques, des habits typiques du Royaume, ainsi que de la maroquinerie, les tapis, la bijouterie, le mobilier artisanal et le fer forgé.

Lors de la 5ème édition de la foire Hispa-Maroc, plus de 70 exposants en provenance de plusieurs villes du Maroc notamment de Tanger, Tétouan, Marrakech, Casablanca, Rabat, Fès et Meknès, avaient participé à cette manifestation pour présenter les dernières créations et innovations de l'artisanat marocain.

Source : MAP

La France, où résident 150.000 réfugiés venus de tous les continents, va réformer la procédure de "réunification familiale" pour les personnes élues au droit d'asile sur son territoire et faciliter leur naturalisation, a annoncé lundi le ministre de l'Immigration Eric Besson.

"J'ai décidé d'améliorer les procédures de réunification familiale dont les délais sont trop longs" et "la réforme est en cours d'élaboration", a déclaré M. Besson en accueillant des réfugiés dans son ministère à l'occasion de la journée mondiale du réfugié (20 juin).

La procédure de "réunification familiale" permet à un réfugié de faire venir sa famille auprès de lui. Elle est plus souple que celle du "regroupement familial" appliquée aux immigrés, puisqu'elle dispense le demandeur des conditions de salaire et de logement.

M. Besson a aussi indiqué que l'accès des réfugiés à la nationalité française était "facilité", s'engageant à une "action déterminée pour l'intégration réussie des réfugiés dans notre pays".

Le représentant du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Paris, Francisco Galindo, a salué la politique de la France en la matière, en soulignant que si "beaucoup de pays accueillent des réfugiés, tous ne leur donnent pas la possibilité d'intégration".

Il a rappelé que la France avait accueilli un millier de chrétiens d'Irak après s'être engagée à en recevoir 500, qu'elle s'était montrée solidaire avec Malte en accueillant 80 réfugiés qui se trouvaient sur cette île de la Méditerranée et qu'elle avait conclu avec le HCR un accord de réinstallation de 100 réfugiés par an.

Les demandes d'asile, qui avaient connu une baisse entre 2005 et 2007 en France, sont en hausse ces dernières années, avec pour la première fois les Kosovars en tête en 2009, selon le rapport annuel de l'Office français pour la protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).

Sur les 150.000 réfugiés accueillis en France, 40% viennent d'Asie, 29% d'Europe, 27% d'Afrique et 3% d'Amérique. Avec 20.000 personnes, les Sri-Lankais constituent la communauté des étrangers la plus importante.

M. Besson a observé qu'on assistait aujourd'hui à une "montée en puissance des problématiques d'ordre social (excision, mariages forcés)" à l'appui des demandes d'asile alors que les "persécutions politiques et religieuses étaient prépondérantes dans les années 70 et 80" et que "les conflits ethniques se sont développés dans les années 90".

Source : AFP

A la fin 2009, 1'680'197 étrangers résidaient en Suisse, ce qui représente 21,6% de l'ensemble de la population. Plus de 60% proviennent de l'UE/AELE. L'immigration des pays européens a augmenté de 3,9% par rapport à 2008, alors que le nombre de ressortissants d'autres pays a progressé de 0,3%.

Les 1,68 million d'étrangers résidant en Suisse ne comprennent ni les quelque 27'000 fonctionnaires internationaux, ni les 48'000 personnes titulaires d'une autorisation de séjour de moins de 12 mois, ni les 40'319 personnes en procédure d'asile.

La plus grande part des ressortissants étrangers provient d'Italie avec 298'111 personnes (17,7%). Viennent ensuite les Allemands avec 250'471 personnes (14,4%) et les Portugais avec 205'255 personnes (12,2%).

En comparaison avec l'année précédente, la plus grande croissance concerne les ressortissants du Kosovo. Cela s'explique notamment par le grand nombre de Kosovars résidant en Suisse qui se sont fait enregistrer sous la nationalité kosovare. Corollaire de cette hausse, le nombre de ressortissants serbes a nettement diminué (-31'093).

En 2009, 90'215 ressortissants d'Etats membres de l'UE/AELE ont immigré en Suisse, dont près de 63% afin d'y exercer une activité lucrative.

L'an dernier, 44'948 personnes ont par ailleurs obtenu la nationalité suisse, soit 357 de moins qu'en 2008. Le nombre de requérants d'asile s'est élevé quant à lui à 16'005, ce qui représente une diminution de 3,6% (-601) par rapport à l'année précédente.

Source : Romandie

La Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, tiendra ce mardi, ~une réunion consacrée à l'étude des mesures prises par le gouvernement concernant l'opération transit 2010, en présence du ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger, Mohamed Ameur.

La question de l'opération de transit de la Communauté marocaine résidant à l'étranger au titre de cette année, a suscité l'intérêt des différents groupes parlementaires, qui ont soulevé divers aspects liés à cette opération lors des séances des questions orales aux deux Chambres.

Source : Le Soir échos

Quel enseignement arabe dans les pays d’immigration ? La question fera l’objet d’une conférence internationale les 24 et 25 juin à Rabat, à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). La rencontre, qui se tient sous le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », vise à lancer le débat sur les problématiques de la communauté marocaine à l’étranger dont la question de la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse…Un parterre de personnalités, de chercheurs, de responsables publics, de représentants des gouvernements étrangers partenaires ainsi que d’acteurs de la société civile y prendra part. Au total, Près d’une centaine de participants en provenance des différents pays d’immigration, aussi bien d’Europe que d’Amérique du Nord (France, Italie, Belgique, Allemagne, Royaume Uni, Etats-Unis, Canada…). Les participants se pencheront sur l’enseignement marocain de la langue arabe et les expériences pédagogiques publiques et privées.

La rencontre sera l’occasion d’évaluer les enseignements dispensés aux MRE dans leur pays d’accueil.

Pour rappel, des centaines d’enseignants sont envoyés dans les pays d’accueil des MRE pour enseigner la langue maternelle à leurs enfants. En outre, des cours sont dispensés dans les lieux de culte, par des associations. L’offre privée est également présente. Des institutions privées pullulent, la demande étant grande.  Cette offre, publique et privée, répond-t-elle aux besoins des MRE ? Est-t-elle adaptée aux mutations que connaît l’immigration ? L’évaluation de ces enseignements s’impose. La rencontre de Rabat permettra de dresser le bilan et de déterminer les modalités de renforcement de ces enseignements.

Source : Le Soir échos

Les principaux axes du programme national d'accompagnement des Marocains résidant à l’étranger pendant la période estivale au pays, seront présentés lors d'une conférence de presse, lundi à Casablanca, du ministère chargé de la Communauté Marocaine Résident à l'Etranger (MRE).

Selon un communiqué du ministère, cette rencontre sera également l'occasion d'exposer les différentes manifestations et activités programmées dans ce cadre.

Prendront part à cette conférence de presse des responsables des différents départements et institutions intervenant dans la gestion des affaires de la communauté marocaine établie à l'étranger, précise la même source.

Source : MAP

Après huit mois de conflit, les quelque 6.000 travailleurs sans-papiers en grève depuis octobre ont obtenu vendredi une profonde clarification des procédures de régularisation par le travail. Sitôt connue, la nouvelle a été accueillie par une clameur de joie place de la Bastille, à Paris, où plusieurs centaines de personnes attendaient le résultat de la négociation syndicats-pouvoirs publics.

Il est vrai que l'affaire n'était pas gagnée d'avance. Fin novembre, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, avait publié une circulaire censée aplanir les difficultés d'obtention d'un permis de travail pour les salariés déclarés par leur employeur, donc payant impôts et cotisations sociales, mais sans titre de séjour valide. Les 11 organisations soutenant le mouvement (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires, Ligue des droits de l'homme, Cimade, Organisation de femmes Egalité, Réseau éducation sans frontières, Autre Monde, Droits devant) avaient aussitôt dénoncé un texte jugé trop flou.

Eric Besson avait, depuis, campé sur ses positions, refusant même de prendre en compte la « position commune » à laquelle avaient abouti les syndicats et certains dirigeants patronaux - au premier rang desquels Sophie de Menthon, la présidente d'Ethic. Le dossier s'est débloqué lorsque le cabinet du ministre a laissé la main à son administration et que le ministère du Travail est aussi entré dans le jeu. Les discussions avec les syndicats ont redémarré le 14 mai et abouti vendredi à un texte qualifié de «  correct » par la CGT.

Liste de métiers assouplie

La circulaire de novembre dernier ne sera pas modifiée, mais complétée par un « addendum au guide des bonnes pratiques », évitant ainsi à Eric Besson de se déjuger. Ces « ajustements techniques » s'imposeront aux préfectures. Un comité de suivi trimestriel est créé, où seront intégrés les syndicats, mais aussi les représentants des employeurs.

Le texte comporte plusieurs dispositions nouvelles. Ainsi, si la demande est appuyée par un syndicat, elle ne se fera plus à la préfecture du domicile du salarié, mais à celle de son lieu de travail - et non pas au service d'accueil des étrangers, mais à celui de la main-d'oeuvre étrangère, qui dépend du ministère du Travail. Concernant les critères, les 12 bulletins de salaire à fournir pourront émaner de plusieurs employeurs, le cas des intérimaires est pris en compte et la liste des métiers permettant la régularisation est assouplie. Mais la principale nouveauté concerne les services à la personne : une voie y est ouverte à la régularisation du travail au noir.

S'il est assoupli, ce dispositif n'aura cependant qu'une durée de vie a priori limitée : l'addendum précise qu'il « vise exclusivement les dossiers individuels déposés du 1er juillet 2010 au 11 mars 2011 ».

Source : Les Echos.fr

Quelque 16.650 Marocains résidant à l'étranger ont regagné le Maroc via le port de Tanger ville depuis le début de l'opération transit-2010, le 5 juin dernier, selon les statistiques établies par les autorités portuaires.

Les MRE de retour au pays pour les vacances d'été en provenance de différents pays européens sont arrivés à bord de près de 6.600 véhicules, précise la même source.

Le port de Tanger ville assure tout au long de l'opération Transit 2010 le traitement des 4 lignes fast ferrys reliant Tanger à Tarifa (Espagne), ainsi que les liaisons ferry desservant Sète (France), Barcelone et Gênes (Italie).

Dès octobre prochain, ces lignes seront traitées au niveau du port Tanger Med Passagers, dans le cadre du transfert des activités du port de Tanger ville vers la nouvelle plateforme portuaire. Deux lignes vers Tarifa seront toutefois maintenue à Tanger ville.

La totalité des liaisons ferry/fast-ferry desservant Algésiras (Espagne) ont été, de leur côté, transférées au port Tanger Med Passagers le 17 mai dernier.

Les autorités du port Tanger ville ont entrepris plusieurs mesures pour assurer la fluidité du trafic, et Œuvrent, en coordination avec les services de police et des douanes et la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, pour assurer les meilleures conditions au déroulement de l'opération.

Des signalisations spécifiques et un plan de circulation au sein de l'enceinte portuaire ont été mis en place en perspective de l'augmentation du nombre des arrivées dans les prochains jours.

Source : MAP

Le bateau " Volcan Tejeda " de la compagnie de transport maritime " Naviera Armas ", a accosté, dimanche, au port de Laâyoune, marquant ainsi l'ouverture de la ligne maritime de transport des passagers reliant les villes de Las Palmas (Iles Canaries) et Laâyoune.

Le bateau "Volcan Tejeda", qui assurera cette desserte, est parti samedi à minuit du port de Las Palmas, avec à bord 323 passagers et 141 véhicules.

L'ouverture de cette nouvelle liaison entre les villes de Laâyoune et Las Palmas a été accueillie avec grande satisfaction par les acteurs locaux et les membres de la communauté marocaine établie aux Iles Canaries.

Selon le chef des services de douane à Laâyoune, M. Mohamed Ahdidane, cette nouvelle ligne permettra aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) et aux ressortissants de certains pays africains résidant aux Iles Canaries de raccourcir le trajet et la durée de leur voyage.

Pour sa part, le vice-président du conseil municipal d'El Mersa, M. Mohamed Rouzma, a indiqué que cette ligne maritime contribuera au développement économique de la région et au renforcement des liens d'échange entre les Iles Canaries et les provinces du sud du Maroc.

Le "Volcan Tejeda est un ferry polyvalent de 120 mètres de longueur et d'une capacité de 350 passagers et 1.200 mètres linéaires de charge.

La compagnie avait indiqué en mars dernier lors de l'annonce de cette nouvelle ligne, que cette liaison permettra le déplacement au Maroc de voyageurs à bord de leurs voitures et offrira également l'occasion à nombre de touristes qui se déplacent depuis l'Europe à l'Afrique via le Détroit de faire un saut aussi sur les Iles Canaries à bord de ce bateau.

Depuis sa création en 1941, "Naviera Armas" est devenue parmi les plus importantes compagnies maritimes dans l'archipel des Canaries et dans la Péninsule ibérique. Elle assure actuellement des dessertes entre les îles de l'Archipel canarien et avec le Portugal et l'île de Madère.

Source : MAP

L'ONG Migreurop, qui regroupe plusieurs dizaines d'associations européennes et africaines, demande la fermeture des "camps de migrants" en Europe et dans les pays frontaliers, les jugeant inefficaces dans la lutte contre l'immigration clandestine, dans un communiqué publié vendredi. "Dans les États membres de l'Union européenne et dans les pays situés à ses frontières (Libye, Maroc, Turquie, Ukraine) voire au-delà (Mauritanie, Liban), les lieux d'enfermement pour étrangers, dont le nombre n'a cessé de croître à partir de la fin du 20ème siècle, dissimulent des objectifs contraires aux engagements internationaux auxquels certains de ces mêmes États ont adhéré", déplore l'ONG. Migreurop regroupe des associations comme la Cimade en France, la Ligue des droits de l'homme en Belgique, l'association Arci en Italie ou la Cear en Espagne. Selon l'ONG, des personnes dont des migrants sauvés en mer "sont détenues sans condamnation ni jugement, dans des conditions de type carcéral allant parfois jusqu'au confinement en cellules, au seul motif qu'elles n'ont pas respecté les règles relatives au franchissement des frontières et au séjour". Dans certains de ces lieux, "les violences physiques ou psychologiques constituent l'ordinaire" et les incidents sont fréquents (émeutes, grèves de la faim, incendies volontaires), parfois dramatiques (suicides, décès), observe l'ONG. Considérant que "l'enfermement massif de migrants" n'est pas en mesure d'enrayer le phénomène de l'immigration irrégulière", l'ONG demande que l'on cesse "d'utiliser la détention à des fins de contrôle migratoire" et appelle "les opinions publiques à refuser toutes les logiques d'enfermement des étrangers". En France, 32.284 personnes de 163 nationalités ont été enfermées de 24H00 à 32 jours dans les Centres de rétention administrative (Cra).

Source : Le Monde

Une journée d'étude sous le thème "Les enfants en situation précaire : dimensions de la problématique et programmes d'insertion", a été organisée, samedi à Rabat, à l'initiative du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part des universitaires, des chercheurs des cadres du ministère de l'enseignement et des représentants d'associations de défense des droit de l'Homme, vise à jeter la lumière sur la problématique des enfants en situation difficile, dans la perspective du colloque méditerranéen qui se tiendra en octobre prochain à Tanger sous le signe "Les enfants en situation précaire et les enfants de l'émigration clandestine".

La ministre d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Labida, a indiqué, dans une allocation lue en son nom par M. Khalid Fares, inspecteur général des affaires pédagogiques, que cette journée d'étude constitue une opportunité pour faire le point sur la problématique, préciser les axes principaux de ce colloque, ses objectifs et ses dimensions, et présenter les premiers résultats des recherches concernant le thème du colloque.

Cette rencontre représente une occasion pour élargir le cercle de dialogue et de concertation, approfondir la réflexion dans le but d'améliorer les conditions de vie de ces enfants et mettre fin à leur précarité à travers une coopération entre les départements gouvernementaux concernés, la société civile et les organisations internationales.

Lors de cette journée d'étude, initiée en collaboration avec la série "Al Maarifa Lil Jamii" ), des exposés ont été présentés notamment sur les thèmes "les enfants de la rue : réalité du phénomène et formes de son traitement", "La seconde chance de l'intégration des enfants en situation précaire".

Les participants à cette rencontre ont planché sur trois aspects de ce phénomène à travers trois tables rondes sous les thèmes "La dimension juridico-légale", "La dimension psycho-social", "la dimension pédagogique et insertion ".

Source : MAP

La chancelière allemande Angela Merkel a estimé dimanche que l'équipe d'Allemagne engagée au Mondial-2010 était un modèle en matière d'intégration et "pour tout le pays", avec 11 joueurs sur 23 nés hors d'Allemagne ou d'origine étrangère."C'est un exemple de la manière dont on peut créer des modèles, des modèles pour tout notre pays, pour ceux qui sont de souche allemande comme pour ceux qui veulent s'intégrer", a-t-elle dit sur la chaîne de télévision ARD.C'est la première fois que la "Nationalmannschaft" compte une telle proportion de joueurs d'origine étrangère.Le pourcentage est "certainement plus élevé dans le football" qu'au sein de la population totale "mais ces joueurs sont nos idoles communes", a dit Mme Merkel.

Lukas Podolski et Miroslav Klose, tous deux d'origine polonaise, ont notamment inscrit un but contre l'Australie (4-0), lors de l'entrée en lice des Allemands (groupe D).L'équipe d'Allemagne compte aussi dans ses rangs Cacau, Brésilien naturalisé allemand, Mesut Özil et Serdar Tasci, fils d'immigrés turcs, Sami Khedira, de père tunisien, Marko Marin, né en Bosnie, Dennis Aogo, d'origine nigériane, et Jérôme Boateng, d'origine ghanéenne.Ils ont ainsi rejoint Klose, Podolski, Piotr Trochowski, lui aussi d'origine polonaise, ainsi que Mario Gomez, de père espagnol et de mère allemande, déjà présents à l'Euro-2008.

Source : Libération/AP

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organisera les 24 et 25 juin 2010 à Rabat une conférence internationale sous le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux ». Des représentants de huit pays, en plus du Maroc y sont attendus.

Dans un communiqué, le CCME a indiqué que l’un des objectifs de la conférence était de poursuivre la réflexion sur quelques unes des problématiques qui découlent de l’émigration marocaine, à savoir par exemple,  la transmission de la langue maternelle aux nouvelles générations issues de cette émigration, ou encore, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse.

Le constat dressé par le CCME fait état d’une nouvelle génération de Marocains nés dans les pays de résidence, et pour qui la nécessité d’apprendre la langue des parents se ferait de plus en grande. Le CCME rappelle dans le communiqué les efforts fournis dans ce sens. Le Maroc envoie notamment des centaines de professeurs pour enseigner la langue et la culture d'origine (ELCO).

Il sera donc aussi question d’évaluer ces efforts, d'en tirer des enseignements, et de les rendre plus efficaces. Sont attendus à cet effet, des chercheurs, des responsables  des gouvernements étrangers représentant la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, les Etats-Unis, et le Canada.

Source : Yabiladi

Radouane Bnou-Nouçair est un auteur qui s’intéresse au monde qui l’entoure. Installé au Québec depuis plusieurs années, il s’était penché, entre autres, sur la condition des immigrés dans la province francophone du Canada en publiant un ouvrage intitulé Atouts et faiblesses de l’immigration au Québec.

Au fond, écrire, c’est aussi partager ses passions avec des personnes qui ont des penchants similaires. Profitant de la coupe du monde de football, dont le coup d’envoi a été donné le 11 juin en Afrique du Sud, premier pays africain à accueillir cet évènement, Radouane Bnou-Nouçair rend hommage à sa manière aux footballeurs africains. Le Mundial 2010 se déroulera jusqu’au 11 juillet. Nous avons rencontré l’auteur à l’occasion de la sortie de son livre Le football africain Biographies, histoire, bilan et perspectives.

Entretien

La publication de votre ouvrage intitulé Le football africain, Biographie, histoire, bilan et perspectives coïncide avec la Coupe du monde 2010, peut-on déduire que cet ouvrage est lié à cet événement international ?

Cet ouvrage n’est pas lié à un événement ; il est le fruit de plus de 10 années de collecte et de stockage d’informations sur le football africain et s’il est sorti en pleine coupe du monde africaine, c’est une belle coïncidence. J’ambitionne de faire de ce livre la grande RÉFÉRENCE en matière de football en Afrique car il concentre les données historiques de base pour entretenir des archives.

Le Hokey a beaucoup de succès au Canada. Pourtant, les jeunes issus de l’immigration, notamment les enfants nés de parents africains s’intéressent beaucoup au football, soccer comme on l’appelle ici, … Y a-t-il une explication à cet engouement ?

Pour jouer au football ou soccer, il suffit d’un peu d’espace et d’un ballon (même en chiffons) ; ce jeu se pratique en plein air et il offre une grande sensation de liberté et beaucoup de plaisir. De plus, la technique s’acquiert individuellement selon les potentialités de chacun. Le Hockey nécessite beaucoup de moyens : de l’équipement (rondelles, bâton, patins, …), une infrastructure adéquate et couteuse (patinoire) sans oublier l’encadrement (c’est impossible d’apprendre le Hockey tout seul !). Le soccer est donc beaucoup plus accessible que le Hockey.

Votre ouvrage retrace l’historique de la coupe africaine des Nations (CAN), depuis sa création en 1957 à 2008. Pouvez-vous brièvement nous en parler ?

Le football africain ne pouvait pas se développer sans une grande compétition continentale ; la coupe du monde étant trop sélective et trop espacée dans le temps (tous les 4 ans). C’est ce qui a motivé un groupe de dirigeants africains à procéder à la création d’un organisme regroupant toutes les fédérations africaine ( La Confédération Africaine de Football ; CAF) et une compétition regroupant les meilleures sélections d’Afrique : la coupe d’Afrique des Nations (CAN). Sa fréquence étant réduite à 2 ans. Cette compétition a permis à de nombreuses nations (Égypte, Ghana, Cameroun, …) et a de beaux joueurs (Laurent POKOU, Alain GOUAMÉNÉ, Chérif SOULEYMANE, Ahmed FARAS, Paul MOUKILA, Rabah MADJER, Mac CARTHY, Malumba NDYAYE, Jay Jay OKOCHA, Samuel ETO’O, …) de s’illustrer.

Le livre offre aux lecteurs, non seulement les résultats de tous les matches, mais aussi les meilleurs buteurs et beaucoup d’informations utiles avec de brefs commentaires sur chacune des 27 éditions (de 1957 à 2010).

Que doit-on retenir de SALIF KEITA, «le Pelé malien», ses dribbles élégants ou ses 30 à 40 buts annuels qui ont fait de son club le triple champion de France, de 1968 à 1970 ?

Pour bien saisir ce que représente Salif KEITA, il faut rappeler que , jusque dans les années 60, la plupart des pays africains étaient colonisés et que de grands joueurs africains (EUSEBIO, BENBAREK, MAHJOUB, MEKHLOUFI,…) jouaient pour des clubs européens avec une nationalité européenne (Française, portugaise, belge, …) Salif KEITA, lui, a rejoint St-Étienne, en tant que Malien, recruté par un club européen. De ce fait, c’est lui qui a ouvert le chemin aux DAHLEB, Abédi PELÉ, Georges WEAH , et, aujourd’hui. Aux ÉTO’O, ADEBAYOR et DROGBA.

De plus, c’est le premier détenteur du titre de meilleur joueur africain concrétisé par un ballon d’or.

SALIF KEITA a été le premier «ballon d’or», selon vous, cette prouesse a-t-elle eu des répercussions sur le football malien ou africain ?

Cette prouesse n’a eu que très peu de répercussions car le football africain était très peu médiatisé à l’époque.Par contre, ce qui va bouleverser le football africain, ce sont les centres de formation qui vont se multiplier en offrant au monde des joueurs africains de grande qualité. Il ya eu le centre de l’ASEC d’Abidjan dirigé par le français GUILLOU puis le centre Chérif SOULEYMANE, en Guinée puis, au Mali, le centre de … Salif KEITA qui a produit, entre autres Seydou KEITA , l’actuel vedette du FC Barcelone, COULIBALY et SIDIBE.

Vous affirmez que « les Africains contribuent de plus en plus efficacement aux performances et résultats professionnels du monde », des noms comme DROGBA, ADEBAYOR, ETO’O, ROOBELAR, DAHLEB, PELLE viennent appuyer votre argumentation. Parlez-nous donc de ces grands footballeurs !

Le livre propose 176 biographies des meilleurs joueurs africains de l’histoire depuis les années 50 à nos jours. Ces joueurs ont été choisis sur la base de critères rigoureux (longévité, qualités techniques, appartenance à un grand club,…) . Les noms que vous avez cités font partie des plus connus mais ils sont loin d’être les seuls.

Il y a :

7 joueurs sud-africains (MAC CARTHY, RADEBE, BARTLETT, …

19 algériens (MADJER, MEKHLOUFI, LALMAS,..)

Le burkinabais DAGANO ;

14 ivoiriens : POKOU, FOFANA, GOUAMENE, GERVINHO,…

20 camerounais (MILLA, NKONO, ABEGA, ETO’O, ENOH …)

14 égyptiens (Hossam HASSAN, CHAZLI, KHATIB, ABOUZID, ABOUTRIKA …)

12 ghanéens (Abedi PELÉ, KUFFOUR, KOFI, ESSIEN, …)

17 marocains (BENBAREK, MAHJOUB, AKESBI, FARAS, HAJJI, ZAKI, DOLMY …)

8 sénégalais (BOCANDE, Cheikh SECK, DIOUF, NIANG…)

11 tunisiens (TARAK, TEMIME, ATTOUGA …)

15 nigérians (OKOCHA, RUFAI, KANU, FINIDI …)…

Soit un total de 176 joueurs représentant 27 pays africains.

C’est ce qui rend ce livre unique à nos jours.

Durant dix ans vous avez été dirigeant d’un grand club de football, peut-on en savoir davantage ?

De 1992 à 1997, j’ai été trésorier adjoint et membre de la commission technique du Raja de Casablanca, le club marocain le plus populaire et un des plus titrés avec 10 titres nationaux, 3 titres africains, une super coupe d’Afrique et une participation à la première coupe du monde des clubs en 2000. C’est avec ce club que j’ai acquis l’expérience nécessaire pour avoir la distance suffisante à traiter objectivement le sujet sensible du football africain.

Source : L’Indépendant

Elles sont vingt-huit femmes aux parcours très différents, mais toutes battantes et bourrées d'énergie. ...

Elles sont françaises, belges, italiennes, et une fois installées dans leur pays d'adoption, se sont heurtées à la barrière de la langue, qui les a éloignées du monde du travail.

C'est pour favoriser l'intégration sociale et professionnelle de ces femmes issues de l'immigration que le projet Leila est né. Leila, comme Liaisons européennes pour l'intégration et l'autonomisation. Une initiative lilloise portée par la Fédération des centres d'insertion (FCI), avec une dimension européenne. « Dans les villes jumelles de Lille que sont Turin et Liège, les femmes issues de l'immigration connaissent les mêmesdifficultés, explique Virginie Tchoffo, conseillère municipale déléguée aux droits des femmes. Nous nous sommes associées dans ce projet : construire une solidarité européenne. » Depuis près de trois ans, une cinquantaine de femmes de Moulins, de Lille-Sud, du Faubourg de Béthune et des Bois-Blancs se sont engagées dans un contrat aidé d'un an, où elles alternent des temps de formation et une immersion dans le monde du travail. Depuis lundi, les vingt-huit femmes intégrées au projet Leila ont partagé leurs expériences respectives, sur l'invitation de la FCI, dans le cadre du projet « Histoires de vies, histoires de femmes ». Dans un français impeccable, Ludmila, 48 ans, d'origine ukrainienne et installée à Liège depuis dix ans, raconte : « C'était le trou noir dans ma vie . Grâce à Leila, j'ai appris le français, mais j'ai surtout découvert à qui m'adresser pour travailler. Lundi, je débute un emploi de secrétaire dans une association. Un contrat d'un an et demi. Ça ne m'est jamais arrivé ! Pour moi, c'est comme une nouvelle naissance . » Bintu, elle, a quitté la Sierra Leone pour s'installer à Lille il y a cinq ans « sans parler du tout le français ». Aujourd'hui, elle travaille comme femme de ménage, et les témoignages des autres femmes lui donnent « encore plus de force pour la suite », dit-elle. Ce dispositif, financé par des fonds européens, est un succès puisqu'à l'issue de leur contrat d'un an, « 60 à 70 % de ces femmes s'orientent vers une formation qualifiante ou un CDD », souligne Virginie Tchoffo.

Source : La Voix du Nord

Brice HORTEFEUX, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales et Mohammed MOUSSAOUI, président du Conseil français du culte musulman, ont signé la convention-cadre pour la mise en oeuvre d'un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France.

Le ministre a tout d'abord indiqué que la signature de ce texte s'inscrit dans le prolongement de l'action conduite depuis 2003, avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM).

Il a souligné que sur les 1 026 faits de violence raciste recensés en 2009, 314 concernaient tout particulièrement nos compatriotes musulmans. Après avoir rappelé que ces actes « heurtent de plein fouet les valeurs de notre pacte républicain » et « n'ont clairement pas leur place sur le territoire de la République », Brice HORTEFEUX a réaffirmé sa totale détermination à les prévenir et à les réprimer, notamment en améliorant les outils de recensement et d'analyse.

C'est tout l'objectif de la convention-cadre conclue avec le CFCM : « mettre en oeuvre un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France » pour « disposer d'une vision tout à la fois exhaustive et partagée ». Ce document prévoit des échanges statistiques entre le Gouvernement, via la délégation aux victimes et le bureau central des cultes du ministère de l'intérieur, et le CFCM sur la base de réunions organisées au moins une fois par trimestre. Brice HORTEFEUX a particulièrement insisté sur « la qualité des partenariats qui devront voir le jour entre les services de l'Etat et les conseils régionaux du culte musulman ».

Enfin, le ministre a tenu à dire que l'État sera toujours aux côtés du CFCM pour dénoncer les extrémismes, d'où qu'ils viennent, et pour combattre toutes les formes de racisme et de xénophobie.

Source : News Press

Après les législatives du 9 juin dernier, l’ombre d'une participation du leader d'extrème droite, Geert Wilders, au gouvernement semble se dissiper. Alors qu'il est difficile de dégager une coalition gouvernementale, le parti chrétien démocrate (CDA) refuserait des négociations avec le « Parti pour la liberté » (PVV) de Wilders.

« Nous avons obtenu le soutien d’un million-et-demi de personnes qui ont choisi plus de sécurité, moins de criminalité, moins d’immigration, et moins d’islam ». Tels étaient les propos de Geert Wilders, à la suite des élections législatives de la semaine dernière, qui ont vu le « Parti pour la liberté » (PVV) quasiment tripler son nombre de sièges au parlement.

De tels résultats et de telles déclarations avaient évidemment de quoi inquiéter la communauté des immigrés établis aux Pays-Bas, musulmane en l’occurrence, au sein de laquelle les MRE sont fortement représentés. Un sentiment qui s’explique, quand on sait que le parti de Wilders est taxé de xénophobie, que son leader est actuellement poursuivi pour ses déclarations qui comparent l’islam au nazisme. Le pire de tout, Geert Wilders prétendait à un poste dans le futur gouvernement de coalition.

En effet, le PVV dont la popularité n’a cessé de croître ces derniers mois, a obtenu 15% des suffrages, et a vu son nombre de sièges au parlement passer de 9 à 24, ce qui en fait la 3e principale formation politique des Pays-Bas. En l’absence d’une majorité claire à la suite des législatives, le prochain gouvernement sera donc issu d’une coalition. Ladite coalition devait donc se former autour des pricipales formations de Droite, à savoir les libéraux du VVD arrivés en tête du scrutin, le VVD de Wilders, et aussi le CDA, parti chrétien démoncrate, dont est issu le Premier ministre sortant.

Cependant, les divergeances entre le VVD et le parti de Wilders, rendaient particulièrement difficile une telle cohabitation. Le CDA aurait même, selon la radio Néerlandaise RNW, refusé de participer aux négociations tant que les deux partis n'auraient pas trouvé de compromis.

Les tractations n'auraient, semble-t-il, finalement débouché sur aucun résultat positif, vu que, toujours selon RNW, le sénateur Uri Rosenthal (VVD), qui dirigeait les négociations pour la future coalition, a conclu que « constituer une coalition avec le PVV, le VVD et le CDA est impossible ». Malgré ses résulats lors des récentes législatives, le PVV devrait donc en faire les frais, et rejoindre l'opposition.

Nadia Bouras, historienne maroco-hollandaise et membre du CCME avait d'ailleurs envisagé la difficulté d'une telle coalition dans une interview qu'elle nous accordait la semaine dernière : « Faisant partie d'une coalition implique faire des compromis. Le PVV ne peut pas garantir à ses électeurs que cette nouvelle coalition ait des opinions typiques du PVV.(…) Des idées typiques du PVV, telles moins d'islam et moins d'immigration, seront difficiles à réaliser (...) Alors, une fois que le PVV fera partie du pouvoir politique il perdra des électeurs ».

Pour sa part, Geert Wilders, crie au sabotge, et dénonce l'attitude des Chrétiens-démocrates qui ont refusé de participé aux négociations en l'absence d'un consensus entre le VVD de Mark Rutte et le VVD. Toujours est-il que, si la coalition tripartie avait été formée, elle aurait emporté la majorité d'un seul petit siège, et se serait trouvé en difficulté au sénat, puisque le parti de Wilders n'y dispose d'aucun siège.

Au courant de la journée du vendredi, une annonce est attendue du leader des négociations, Rosenthal. En attendant, ce sont les immigrés qui devraient être ravi de la tournure qu'ont pris les pourparlers.

Source : Yabiladi

La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger a présenté, début juin 2010 à Rabat, trois  publications qui passent au crible les tendances lourdes d'évolution de l'émigration marocaine dans le monde…Suite

La compagnie maritime "Naviera Armas", basée aux Iles Canaries, a mis en vente les billets de la nouvelle ligne de transports de passagers devant relier les ports de Las Palmas et celui de Laâyoune (sud du Maroc), qui sera ouverte ce samedi.

La compagnie, qui a annoncé la mise en vente de ces billets sur son site "Navieraarmas.com", a fixé à 152,44 euros le prix du billet aller pour chaque passager, qui sera accompagné de sa voiture.

Le prix du billet pour le passager est estimé à 45 euros par trajet. Le premier voyage sera effectué le 19 juin prochain, et tous les billets de cette sortie ont été vendus, soit quelque 230 passagers avec véhicules, a expliqué à la MAP le responsable chargé de la communication au sein de la compagnie maritime.

Le bateau, "Volcan Tejeda", qui assurera cette liaison, prendra le départ chaque samedi à 23h00 du port de Las Palmas pour arriver dimanche matin à 07h00 au port marocain de Laâyoune, pour un trajet de sept heures.

Le retour sera le dimanche à 12h30, lit-on sur le site web de cette société.

La nouvelle ligne maritime tant attendue par les Marocains résidant aux Iles Canaries, devait commencer initialement le 12 juin dernier mais elle a due être retardée pour des raisons techniques.

Le bateau "Volcan de Tejeda" qui desservira cette liaison, avait effectué en mars dernier les manoeuvres d'amarrage avec succès dans le port de Laâyoune, rappelle-t-on.

Le "Volcan Tejeda" est un ferry polyvalent de 120 mètres de longueur et d'une capacité de 350 passagers et 1.200 mètres linéaires de charge.

La compagnie avait indiqué lors de l'annonce de cette nouvelle ligne maritime que cette liaison permettra le déplacement de plusieurs personnes au Maroc à bord de leurs voitures et offrira également l'occasion à nombre de touristes qui se déplacent depuis l'Europe à l'Afrique via le Détroit de faire un saut aussi sur les Iles Canaries à bord de ce bateau.

La ligne permettra en outre aux résidents des Iles Canaries, d'accéder à une zone avec laquelle ils ont une relation traditionnelle et qui offre de nouvelles opportunités de commerce et de loisirs.

L'annonce de la mise en marche de cette nouvelle ligne entre l'Archipel canarien et la ville marocaine de Laâyoune, avait été bien accueillie par les membres de la communauté marocaine établie dans cet archipel, notamment ceux originaires des Provinces du Sud du Royaume, ainsi que par des ressortissants de certains pays africains comme le Sénégal et la Mauritanie.

Ces immigrés éviteront désormais de se déplacer jusqu'à Cadix (sud d´Espagne) ou Portimao (Portugal) pour aller ensuite jusqu'à Algesiras en vue de prendre un bateau pour le Maroc.

Depuis sa création en 1941, "Naviera Armas" est devenue parmi les plus importantes compagnies maritimes dans l'archipel des Canaries et dans la Péninsule ibérique.

Elle assure actuellement des dessertes entre les îles de l'Archipel canarien et avec le Portugal et l'île de Madère.

Source : MAP

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