jeudi 28 novembre 2024 19:52

Le nombre de conjoints étrangers de Français obtenant un visa n'a cessé d'augmenter durant le quinquennat et a atteint 36.669 en 2010, soit une hausse de 61% depuis 2006 due à l'augmentation des mariages mixtes, selon le dernier rapport au parlement sur l'immigration.
Dans une interview au Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy a chiffré à "plus de 25.000 chaque année" les "titres de séjour obtenus par le mariage avec un Français", souhaitant que la délivrance de ces titres soit soumise "aux mêmes conditions de logement et de ressources" que le regroupement familial.
Augmentation des mariages entre français et étrangers
En 2006, le nombre de visas délivrés à des conjoints étrangers était de 22.785, en baisse de 12% par rapport à l'année précédente. Ce chiffre a progressé de 30% en 2007 à 29.635, puis de 17,5% en 2008 à 34.819. Cette hausse s'est ralentie en 2009 (+ 2,3%, à 35.611), puis en 2010, avec 36.669 visas délivrés à des conjoints étrangers (+ 3%), selon les chiffres du rapport au Parlement sur "les orientations de la politique de l'immigration et de l'intégration" édité en décembre 2011. Cette hausse s'explique par l'augmentation du nombre de mariages entre français et étrangers.
Ces chiffres portent sur les visas de long séjour valant titre de séjour (VLSTS) d'un an délivrés par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), ainsi que sur les visas de court séjour délivrés aux Algériens en vertu d'un accord bilatéral de 1968.
Selon l'OFII, en 2009, les conjoints ayant bénéficié d'un visa étaient Algériens (28%), Marocains (18,4%), Tunisiens (9%), Turcs (5,3%), Malgaches (2,7%). 58,3% étaient des femmes, 41,7% des hommes. En 2011, selon l'Intérieur, 22.000 personnes ont obtenu leur naturalisation par mariage.
Le nombre d'enfants et de conjoints ayant bénéficié d'un regroupement familial a baissé de 13,4% entre 2006 (16.101) et 2010 (13.943), selon le rapport au parlement, qui mentionne l'instauration de conditions de ressources et de logement en 2007 parmi les raisons expliquant une baisse de 17,8% pour 2009. "Nous avons réformé le regroupement familial, désormais accordé sous conditions de logement et de ressources. Il est passé de 25.000 par an à 15.000", a affirmé M. Sarkozy au Figaro Magazine. Interrogé sur ces chiffres, l'Elysée a renvoyé vers le ministère de l'Intérieur.
Le conjoint bénéficiant d'un visa ou du regroupement familial est soumis dans son pays d'origine à un "test d'évaluation de ses connaissances du français et des valeurs de la République". A son arrivée en France, il signe un contrat d'accueil et d'intégration (CAI), qui l'oblige à suivre une formation civique et linguistique.
9/2/2012
Source : Le Figaro/AFP

Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid a procédé, jeudi à Casablanca, à l’inauguration de la 18e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), organisé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI jusqu’au du 19 courant.
S.A.R. le Prince Moulay Rachid a, à cette occasion, effectué une tournée dans le salon qui se tient sous le thème ‘’ Un temps pour lire, un temps pour vivre’’ et visité plusieurs stands notamment celui du Royaume d’Arabie Saoudite, invitée d’honneur de cette édition, ou sont exposés, entre autres, des publications éditées spécialement pour cette manifestation.
Son Altesse Royale a également visité les stands de Sochepresse, des maisons d’édition Dar Toubkal et Marsam, de la librairie Carrefour des livres et celui du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), qui abrite également l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), le Conseil de la concurrence et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). S.A.R. le Prince Moulay Rachid a, en outre, effectué des visites aux stands de la Bibliothèque nationale, de la Belgique, du ministère de la Culture, de la France, de l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCA), de l’Espagne, de l’Algérie, de l’Amérique Latine, le pavillon collectif monté par l’Italie, le Portugal, l’Allemagne et l’Angleterre et le stand des Émirats arabes unis.
Son Altesse Royale a procédé, par la suite, à la remise des Prix du Maroc du Livre aux lauréats de l’année 2011. Il s’agit de M. Rachid Benhaddou, sacré dans la catégorie Etudes littéraires et artistiques pour son ouvrage ‘’Jamaliyat Albayn-Bayn’’.
Driss Chehhou, auteur de l’ouvrage sur ‘’Les équilibres forestiers environnementaux à l’ouest du Moyen Atlas’’, et Ahmed Sadki, qui a écrit sur ‘’La problématique de l’existence dans la pensée d’Ibn Arabi: recherche dans la phénoménologie de l’absence’’, se sont vu décerner, ex æquo, le prix de la catégorie Sciences humaines et sociales.
Le prix de la Traduction a été attribué, ex æquo, à Azeddine Khattabi pour sa traduction de l’ouvrage de Guillaume Sibertin-Blanc, ‘’La philosophie politique du 19e et 20e siècle’’ et à Hassan Taleb pour sa traduction de ‘’Qu’est-ce que l’histoire littéraire?’’ de l’auteur Clément Mouazan.
Omar Walqadi, auteur du roman ‘’Al Ibhar Ila Ithaqua’’, et Mohamed Zahir, qui a écrit ‘’Voix que je n’ai pas entendue’’, ont reçu, ex æquo, le prix de la catégorie Récit et Narration alors que Hassan Nejmi s’est vu décerner le prix de la Poésie pour son recueil ‘’Un mal comme l’amour’’.
S.A.R. le Prince Moulay Rachid a, ensuite, pris une photo-souvenir avec les écrivains et intellectuels primés.
Sur Haute instruction de S.M. le Roi Mohammed VI, Son Altesse Royale a décoré de Ouissams Royaux 14 personnalités du monde de la culture, marocaines, arabes et étrangères, dont 6 chercheurs et créateurs, 4 éditeurs, 3 bibliothécaires et libraires et une personnalité de la société civile.
Ont été décorés du Ouissam du mérite national de l’ordre d’officier, Driss Méliani, poète, Niimat Allah Al Khatib Boujibar, chercheur en archéologie, Zhour Karam, romancière, critique et universitaire, Mohamed Mestaoui, poète et chercheur dans la culture amazighe, Mohamed Darif, chercheur, Abeljalil Nadim, responsable de la maison d’édition ‘’Dar Toubkal’’, Amina Alaoui Hachimi, directrice aux éditions ‘’Yanbouu Al Kitab’’, Nadia Salmi, directrice de l’institution ‘’Youmad’’, Taieb Habi, directeur de la librairie ‘’les belles images’’, Abdellah Ghouari, libraire spécialisé dans les livres anciens et rares, Othmn Akdim, responsable de la librairie ‘’CDPL/DSM’’ et Abderrahmane Hansal, président de l’Association des librairies rurales.
Mme Margareth Obank, directrice de la revue britannique ‘’Banipal’’ et Bassam Kourdi, responsable des éditions du centre arabe culturel de Casablanca, se sont vu décerner le Ouissam Alaouite de l’ordre de chevalier. S.A.R. le Prince Moulay Rachid a, par la suite, pris une photo-souvenir avec les personnalités décorées.
A son arrivée à l’Office des foires et expositions (OFEC), qui abrite cette manifestation, S.A.R. le Prince Moulay Rachid a passé en revue un détachement des Forces auxiliaires qui rendait les honneurs avant d’être salué par Mohamed Amine Sbihi, ministre de la Culture, le DR Ahmed Mohamed Assaif, vice-ministre de l’Enseignement supérieur du Royaume d’Arabie Saoudite, Mohamed Halab, wali de la région du Grand Casablanca, et Mohamed Chafik Benkirane, président du conseil de la région de Casablanca.
Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid a, également, été salué par le Colonel major Saïd Al Jaouhari, commandant de la place d’armes, Najib Gourani, gouverneur chargé des affaires internes à la wilaya, Mohamed Sajid, président du conseil de la ville, Mohamed Mansar, président du conseil de l’assemblée préfectorale de Casablanca, Omar Touimi, secrétaire général de la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa , Kamal Dissaoui, président du conseil de l’arrondissement de Sidi Belliout, Ahmed Kouitaa, secrétaire général du ministère de la Culture.
S.A.R. le Prince Moulay Rachid a, en outre, été salué par Hassan Al Ouazzani, directeur du livre, des bibliothèques et des archives au ministère de la Culture, Hamid Zakaria, délégué régional du ministère à Casablanca, Saïd Ben Saïd Alaoui, coordinateur général des commissions du prix du Maroc du livre, Rachid Jabouj, coordinateur général du SIEL, et Aziz Al Alami Gouraftei, directeur général de l’OFEC.
Le SIEL, organisé par le ministère de la Culture, avec la coopération de l’OFEC, compte la participation de 40 pays et plus de 700 participants des mondes de l’édition, de la presse, de la diffusion, de la distribution, des bibliothèques, de l’imprimerie et des arts graphiques de la publicité, de la microédition et des multimédias.
9/2/ 2012
Source : MAP

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont transféré à fin 2011, 58,3 milliards de dirhams vers le Maroc, contre 54,3 milliards de dirhams en 2010, soit une augmentation de 7,8%.
La majorité de ces transferts proviennent de France, d’Espagne, d’Italie, des États-Unis et des pays arabes.
Les MRE de France arrivent en tête en matière de transferts d’argent avec 40,9%, soit 22,13 milliards de dirhams en 2010, suivis par l’Espagne avec 5,43 milliards de dirhams, l’Italie 5,4 milliards et les États-Unis avec 2,95 milliards de dirhams.
Les transferts de Marocains résidant en Arabie Saoudite sont estimés à 1,77 milliards de dirhams, de Koweït 441,7 millions de dirhams et du Qatar 299 millions de dirhams.
En 2008 et 2009, les transferts de MRE vers le Maroc avaient enregistré des baisses respectives de 3,5% et de 2,8%, en raison de la crise économique que traversaient plusieurs pays d’accueil des Marocains du monde.
9/2/2012
Source : Bladi.net

Dans un grand entretien accordé au Figaro Magazine, à paraître samedi 11 février, Nicolas Sarkozy, qui n'est toujours pas officiellement candidat, pose les bases de sa future campagne électorale en évoquant ses "valeurs pour la France". Il évoque plusieurs pistes.
Référendum. Alors qu'il n'y a jamais eu recours en cinq ans, M. Sarkozy annonce qu'il veut désormais user du référendum. "Je crois que la meilleure façon de surmonter des blocages dans notre société, c'est de s'adresser directement au peuple français", indique-t-il. Plusieurs des réformes qu'il propose au long de l'entretien pourrait y être soumises, notamment celles sur les droits des chômeurs.
Immigration. Nicolas Sarkozy plaide pour une réforme du droit des étrangers afin de rendre la juridiction administrative seule compétente en matière d'immigration.
M. Sarkozy propose aussi que "les titres de séjour obtenus par le mariage avec un Français (plus de 25 000 chaque année) soient soumis aux mêmes conditions de logement et de ressources" afin de combattre "plus efficacement les fraudes".
Il veut par ailleurs réformer les prestations sociales accordées aux demandeurs de droit d'asile : "Elles seront limitées quand le demandeur ne coopérera pas avec l'administration, quand il déposera sa demande plus de trois mois après son entrée sur le territoire, ou quand il refusera une offre d'hébergement."
Il se redit opposé à la régularisation des étrangers en situation irrégulière qui, selon lui, "créerait immédiatement un appel d'air".
Cette réforme pourrait également être soumise à référendum : "C'est un sujet dont on peut débattre", dit-il…Suite

"My Land" (ma terre), film documentaire à succès du réalisateur marocain Nabil Ayouch sur le conflit israélo-palestinien, sortira mercredi sur les écrans français.
Cette sortie vient couronner un parcours formidable du film, projeté dans plusieurs festivals internationaux et primé notamment au Festival national de Tanger 2011 du prix du montage et du prix de la meilleure musique.
A travers ce documentaire filmé en 2010, Nabil Ayouch revisite le conflit israélo-palestinien sous un angle humain en donnant la parole à de vieux réfugiés palestiniens d'avant 1948, qui vivent dans des camps au Liban, et de jeunes Israéliens de 20 ans qui habitent aujourd'hui sur les mêmes terres que là où habitaient ces Palestiniens.
Les témoignages qu'il recueille, aussi bien dans les camps des réfugiés au Liban qu'en Israël, permettent un dialogue à distance entre les deux parties, confrontant deux mémoires et retraçant une réalité: celle de deux peuples qui se battent pour la même terre.
Né en France en 1969, d'un père musulman marocain et d'une mère juive, d'origine tunisienne, Nabil Ayouch, livre, lui-même, son propre témoignage sur le conflit, en voix off en début du film.
"J'ai souffert d'un conflit qui alimentait toutes les conversations, qui résonnait constamment au sein de mes deux familles. Un conflit, dans une contrée lointaine, entre deux peuples qui se battaient pour la même terre. Ce conflit ne m'a jamais quitté. Il a forgé ma conscience politique, il a éveillé ma capacité de révolte, il a surtout défini la plupart des rapports que j'entretiens avec le monde qui m'entoure", affirme le réalisateur marocain.
"My Land" est le premier film documentaire de Nabil Ayouch qui a à son actif plusieurs oeuvres cinématographiques au rayonnement international reconnu.
Ses films ont été largement primés à travers le monde dans divers festivals et vendus dans de nombreux pays. "Mektoub" et "Ali Zaoua" avaient représenté le Maroc aux Oscars en 1998 et 2001.
Lors du Festival de Cannes 2010, plusieurs professionnels ont adhéré à son projet de film "Les Etoiles de Sidi Moumen", en quête alors de financement dans le cadre de "L'Atelier" de la Cinéfondation du festival.
07/02/2012
Source :  MAPF

Le poète marocain Mohamed Bennis participera, le 14 février au Palais des Beaux-arts de Bruxelles, à une soirée de poésie arabe d'amour et présentera à cette occasion ses…Suite

Le Maroc, les révolutions arabes et le 50ème anniversaire de l' indépendance algérienne seront à l'honneur de la l8e édition du "Maghreb des livres" organisé samedi et dimanche à Paris par l'association Coup de soleil...Suite

L'analyse de la perception sociale de l'immigration révèle l’existence de stéréotypes et préjugés négatifs à l'égard de l’immigration, spécialement, les marocains, lit-on dans l'ouvrage intitulé «Contra el Islam. …Suite

L’islam est devenu un sujet important dans le discours américain qui précède les élections fédérales de 2012. Partout, les candidats se montrent …Suite

En vue de développer les échanges et faciliter la coopération entre les opérateurs économiques des deux pays, le consulat général du Royaume des Pays-Bas et l'Association des femmes chefs d'entreprise du Maroc (AFEM) ont signé, mardi 7 février, une convention de partenariat portant sur la facilitation des procédures d'obtention du visa…Suite

Alors que la Cour européenne a condamné la France pour avoir enfermé les enfants d'un couple de sans papiers kazakhs, RESF lance une pétition contre une pratique «inhumaine» …Suite

Le taux de croissance de la population au Canada pourrait dépendre presque exclusivement de l'immigration d'ici 50 ans, selon des projections publiées mercredi par l'Agence fédérale de la Statistique.
Le scénario de croissance moyenne des projections démographiques, qui suppose un taux d'immigration de 7,5 immigrants pour 1.000 habitants et une fécondité de 1,7 enfant par femme, indique que l'accroissement migratoire pourrait expliquer plus de 80 pc de la croissance démographique canadienne à partir de 2031, comparativement à environ 67 pc actuellement, a notamment indiqué l'Agence de la Statique dans la première publication de ses données du recensement de 2011.
En l'absence d'un niveau d'immigration soutenu ou d'une hausse substantielle de la fécondité, la croissance démographique du Canada pourrait, d'ici 20 ans, être proche de zéro, selon la même source.
Le taux de natalité au pays stagne à environ 1,67 enfant par femme, ce qui est bien en-deçà du minimum de deux enfants par femme nécessaire pour assurer le remplacement naturel de la population, ajoute-t-on, soulignant toutefois que les variations sont marquées d'une région à l'autre du pays.
Depuis le début des années 2000, l'accroissement démographique du Canada est principalement attribuable à l'accroissement migratoire puisque l'accroissement naturel (solde des naissances et des décès) n'explique plus qu'environ le tiers de cette croissance.
Selon les données publiées mercredi, la population du Canada a augmenté de 5,9 pc entre le Recensement de 2006 et celui de 2011, comparativement à une hausse de 5,4 pc au cours de la période quinquennale précédente.
Selon le recensement de 2011, le Canada compte 33 476 688 personnes, contre 31 612 897 en 2006.
09/02/2012
Source : MAPF

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le Conseil de la concurrence (CC), l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) participent par un stand commun à la dix-huitième édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL-2012), prévu du 10 au 19 février à Casablanca.
Les quatre institutions, représentées par près de 250 participants en provenance du Maroc et d'une vingtaine de pays étrangers, ont conçu un programme comprenant une centaine de rencontres et de manifestations, une pièce de théâtre, la projection de documentaires et un récital de la poésie hassani, indique un Communiqué du CNDH.
Ce programme commun s'articule autour de plusieurs "fils rouges", dont les Ecritures au féminin, l'Immigration dans tous ses Etats, le Café des droits, Printemps arabe, Histoire et mémoire et Bonne gouvernance, selon la même source.
Le stand des quatre institutions, érigé sur une superficie de 400 m2, abritera plusieurs activités, notamment des échanges entre les créatrices marocaines du monde et leurs consÂœurs du Maroc, plusieurs débats sur les dispositions de la nouvelle constitution en matière des droits de l'Homme, de bonne gouvernance et de démocratie participative, des tables rondes sur la situation de l'immigration marocaine dans les pays de résidence et des conférences des présidents des quatre institutions.
Ainsi, des chercheurs et acteurs venant de Syrie, du Yémen, de Tunisie, de Libye et d'Egypte, mais aussi de France, de Suisse et des Etats-Unis feront le bilan des soulèvements, à la fois communs et dissemblables, qui ont secoué la région arabe, ajoute le communiqué, précisant que tous les matins, un programme jeunesse est proposé au public scolaire avec des animations spécifiques autour des thématiques des droits de l'Homme, de la gouvernance et de la citoyenneté.
Plusieurs rencontres sur les problématiques de l'histoire, des archives et de la mémoire sont également programmées.
Ce stand, soutenu par la Caisse de Dépô t et de Gestion (CDG), sera également l'occasion d'exposer une librairie riche de plus de 2.000 titres. Le public y trouvera toutes les publications des institutions partenaires, mais aussi des centaines d'ouvrages en lien avec l'immigration, les droits de l'Homme, la citoyenneté et la bonne gouvernance, indique le communiqué.
"En conjuguant leurs efforts, les quatre institutions entendent célébrer avec le public et les exposants cette grande fête populaire de la culture et de la citoyenneté. La fréquentation massive du SIEL exprime une conviction largement partagée. C'est par l'éducation et le savoir, la fréquentation du livre et la création libre et sans entraves que l'avenir de ce pays se construit. Nos institutions se devaient d'être au rendez-vous avec cet élan populaire", ont indiqué, dans une déclaration commune, MM. Abdeslam Aboudrar, président de l'ICPC, Abdelali Benamour, président du CC et Driss El Yazami, président du CNDH, cités par le communiqué.
 08/02/2012
Source : MAP

L’actrice belgo-marocaine Lubna Azabal a été sacrée meilleure actrice en Belgique pour son rôle dans le film «Incendies», du Québécois Denis Villeneuve.
L’actrice a reçu cette distinction lors de la deuxième cérémonie des «Magritte du cinéma», qui s’est déroulée samedi soir à Bruxelles, et a dédié son prix «aux femmes du Printemps arabe».
Lubna Azabal est née à Bruxelles en 1973 de père marocain et de mère espagnole. Après le Conservatoire royal de Bruxelles, elle débute sa carrière au théâtre. En 1997, elle obtient son premier rôle au cinéma, dans le court métrage «J’adore le cinéma». Elle a tourné dans une douzaine de films, et semble toujours privilégier le cinéma d’auteur, qu’il soit l’œuvre de réalisateurs reconnus ou de jeunes cinéastes. Son interprétation stupéfiante de force et d'émotion dans « Incendies » marque à coup sûr le sommet (provisoire) de son itinéraire artistique. Ce personnage de Nawal, mère libanaise martyrisée puis contrainte à l'exil et conservant les lourds secrets du passé enfouis en elle pour épargner ses enfants, l'actrice belgo-marocaine avoue qu'il l'a bousculée.
Bouleversée par la lecture du scénario de Denis Villeneuve, puis par celle de la pièce de Wajdi Mouawad dont il s'inspire, Lubna Azabal a immédiatement succombé à une écriture, à une poésie tragique, qui ose la beauté dans la douleur. Après le choc, ce fut l'attente de la comédienne qui rêve jour et nuit d'avoir ce rôle, une attente de plusieurs mois. Et une fois le rôle obtenu... ce fut la trouille, une peur monstrueuse, l'angoisse de rendre son personnage crédible.
Dans sa préparation, Azabal s'est employée à toujours tout ramener au concret, sans se laisser aller, sans s'abandonner à la beauté tragique du personnage de Nawal mais en se concentrant sur ce qu'avait pu être sa souffrance concrète. L'actrice est entrée en immersion, tout en dialoguant avec un réalisateur qu'elle décrit comme un vrai capitaine. Denis a su tout à la fois respecter et conserver l'essence même de la pièce, et mettre, avec élégance et pudeur, une distance indispensable par rapport à une structure très théâtrale pour que la matière soit vivante, cinématographique.
Le contexte historique, celui de la guerre au Liban, de la problématique israélo-palestinienne, Lubna le connaissait déjà, et s'en est logiquement nourrie. Et quoi de plus universel que cette sensation que l'on a de se retrouver face à la bête humaine, assoiffée de haine et de sang? Quoi de plus universel que ce cercle vicieux de la colère? Et quoi de plus universel que de vouloir, comme le fait cette femme, couper ce fil, interrompre la transmission de cette colère? Quoi de plus universel que ce magnifique portrait de femme, qui est en même temps portrait des femmes?
Pour Nawal, c'est peut-être 70% des femmes sur cette terre, confrontées aux guerres, à la violence, à la misère. Il y a chez les femmes un instinct de survie qui est extraordinaire. Est-ce parce qu’elles portent la vie que leurs forces se décuplent ainsi? Est-ce parce qu’elles portent ces responsabilités à la fois de mère, d'épouse, de maîtresse? Toujours est-il que ce sont les femmes qui restent, qui survivent à la faim, au viol, qui trouvent de quoi manger à leurs enfants. Il y a quelque chose d'animal, elles se transforment en lionnes dans ces circonstances que tant et tant d'entre elles connaissent malheureusement. Lubna Azabal sait qu’elle a eu la chance de naître où il faut et d’avoir eu une vie relativement heureuse par rapport à celle de toutes ces femmes, mais elle n'en ressent pas moins les choses...
Son discours à propos de ce film s'enflamme comme le fait, sur l'écran, son interprétation de Nawal, jeune fille trahie, enfermée, suppliciée, chassée, puis mère courage rattrapée par un passé terrible. Un rôle vécu autant qu'il est joué, dans un film qui ne peut laisser indifférent.
Les «Magritte du cinéma», rappelle-t-on, sont des prix qui récompensent les meilleures productions du cinéma belge francophone. Le nom choisi pour ce prix est un hommage au peintre surréaliste belge, René Magritte. La première cérémonie avait eu lieu en février 2011.
21 récompenses ont été attribuées cette année, lors de la deuxième cérémonie, par les membres de l'Académie André Delvaux baptisée du nom d'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma belge et qui veut remettre au goût du jour le 7ème art du Plat Pays. Surtout que plus rien de tel n'existait en Belgique francophone depuis la suppression des Prix Joseph Plateau, en 2007.
8/2/2012, B.M
Source : Libération

Passionnée par la photographie, Leila Alaoui travaille essentiellement sur les portraits, les spécificités culturelles et la migration. Avec plusieurs réalisations à son actif, elle revient avec le projet «Crossings» dans le cadre de la Biennale-off à Marrakech.

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) va soumettre "50 propositions pour une France plus fraternelle", aux candidats à la présidentielle "sur fond d'une crise morale, économique et financière sans égale depuis 1929". Tous les candidats sont concernés, sauf Marine Le Pen.
 « La campagne présidentielle s'ouvre sur fond d'une crise morale, économique et financière sans égale depuis 1929 », a déclaré Alain Jakubowicz, président de la Licra. Et d'ajouter : « Ces périodes sont celles de tous les dangers extrémistes et notamment celui de la xénophobie avec son funeste corollaire, les boucs émissaires. » Pour tendre vers une France plus apaisée, la Licra va soumettre quelques pistes de réflexion aux candidats à la présidentielle.
Voici quelques une de ces 50 propositions : « La remise de l'éducation civique au cœur du système scolaire ». La Ligue estime que c'est fondamentale. Puis, la Journée Défense et Citoyenneté qui deviendrait « un rendez-vous de trois jours pleins incluant une journée de sensibilisation aux valeurs de la République et une cérémonie de remise de la carte d'électeur ».
Disparition du mot "race" de la Constitution
La Licra demande aussi que le mot « race » disparaisse de l'article premier de la Constitution de 1958. Elle préconise également « la remise d'un récépissé lors d'un contrôle d'identité par la police ou la gendarmerie » et « de revoir le fonctionnement du service public des étrangers dans les préfectures », « soumis à des files d'attente interminables ».
Alain Jakubowicz propose d'« étendre le champ d'intervention de la Commission d'indemnisation des victimes d'infractions (CIVI) et du fonds de garantie à toutes les infractions à caractère raciste et antisémite ». L'association appelle à « dépénaliser le séjour irrégulier des étrangers » et « à accorder les droits de vote et d'éligibilité, aux élections municipales et européennes, aux résidents étrangers non ressortissants de l'Union Européenne ».
Les actes racistes pénalisés dans le sport
Dans le domaine du sport, elle préconise qu'« un article spécifique distinguant et pénalisant les actes racistes, homophobes ou sexistes soit adopté dans les règlements de chaque fédération ». Enfin, la Ligue propose d'intégrer au bilan social des entreprises de plus de 250 salariés « un bilan annuel antidiscrimination ». Bref, un petit programme en soi.
9/2/2012
Source : France-Soir

L’immobilier marocain été à l’honneur à Bruxelles, du 4 au 6 février 2012. Très prisé par la diaspora marocaine ainsi que les étrangers surtout les seniors belges et ceux ou celles mariés à des MRE, il a attiré un nombre important de visiteurs, lors de la 6e édition du Salon de l’immobilier marocain à Bruxelles (SMABXL) qui s’est tenu dans la salle d’exposition « Tours & Taxi ». Durant les trois jours d’exposition, malgré la neige et le froid (jusqu’à moins 10°), près de 40.000 personnes se sont déplacées pour s’enquérir de l’offre proposée par une vingtaine de promoteurs représentant 22 villes, qui englobe des logements haut de gamme dont les prix peuvent atteindre jusqu’à 7 millions de dirhams, de l’habitat intermédiaire et du logement social.
Une fois encore les logements
sociaux plafonnés à 250.000 DH/HT raflent la mise. Une grosse demande a été exprimée pour ce segment très porteur. Rappelons à cet effet, que le nouveau gouvernement avait annoncé qu’un quota sera réservé aux Marocains du monde au niveau de tous les projets immobiliers publics, en l’occurrence ceux réalisés par Al Omrane et Dyar Al Mansour (filiale de la CDG).
Et ce n’est pas pour rien que le groupe Al Omrane a volé la vedette, lors de cette édition. Le stand n’a pas désempli durant les trois jours. Une longue file d’attente a été observée durant les deux premiers jours surtout (samedi et dimanche). Les personnes intéressées ont dû attendre jusqu’à 1h15 avant d’être reçues par les commerciaux du groupe public. « Les clients veulent acquérir des logements sociaux surtout et des logements moyen standing avec une préférence pour les villes de Casablanca et Oujda. Concernant les villas, nous avons recensé quelques demandes », nous a confié Mohamed Kaidi, commercial. Côté budget, la plupart cherchaient des unités ne dépassant pas 300.000 DH, crise oblige. Une offre quasi-inexistante sur le marché national actuellement. « Nous voulons acheter un logement économique à Casablanca ou à El-Jadida, mais nous n’arrivons pas à trouver ce que nous recherchons. À part le logement social, situé dans les quartiers périphériques, aucune offre n’est proposée », déclare Mohamed, un quadragénaire accompagné de son épouse et de ses enfants.
D’autres sont contents de l’offre proposée. « Vu la crise, nous préférons rester vigilants, d’où notre décision d’acquérir un logement à 250.000 DH soit à Tanger où à Fnideq », affirme Mohamed.
Du côté des étrangers, ils étaient un peu plus nombreux que l’édition 2011. Ce sont surtout les seniors qui veulent acheter une résidence au Maroc pour profiter du soleil et passer de bons moments au Royaume. «Nous sommes venus au SMABXL car nous sommes intéressés par l’acquisition d’un pied-à-terre au Maroc. Les offres exposées sont tellement fort intéressantes que nous comptons venir dans les prochaines semaines sur place pour concrétiser l’achat », a souligné un couple belge âgé de 66 ans. D’autres Belges ou Européens mariés à des MRE étaient également de la partie.
Ils recherchent une résidence secondaire de haut standing voire même de moyen standing pour y passer les vacances.
Côté réalisations, des exposants ont même finalisé des transactions et sont partis avec des commandes fermes. D’autres ont établi le premier contact et attendent que ces clients repartent au Maroc pour concrétiser leur achat.
« Nous sommes satisfaits du SMABXL qui a su drainer suffisamment de Marocains résidents à l’étranger qui sont intéressés par l’investissement. Généralement, la plupart des demandes convergent vers un segment de marché orienté social et vers l’investissement dans le lotissement à vocation sociale », a affirmé Rachid M’ghari, directeur général de City Cap. Et d’ajouter : « Tous les exposants ont fait de bonnes affaires et ont eu des prescripteurs qui ont concrétisé un certain nombre d’achats ». À noter que ce jeune groupe immobilier, qui propose des logements sociaux à Meknès et des lots à Fès, a établi plus d’une centaine de contacts avec des acheteurs potentiels.
De son côté, Kenza Zerrou, responsable commerciale du pôle touristique et balnéaire de Novalys, filiale de Onapar Holding affiche sa satisfaction. « Durant ces trois jours, nous avons reçu la visite de clients intéressants et fort intéressés pour acquérir un logement de luxe au Maroc.
Ce sont surtout des couples belges, mais également des Marocains résidant en Belgique ».
Même son de cloche auprès de Mohamed Saoud, dont le groupe fait la promotion de la troisième tranche de son projet haut standing à Larache « Cœur de ville » qui a changé le centre de cette ville. « Nous sommes satisfaits de ce Salon. Nos objectifs ont été atteints et nous avons enregistré plusieurs demandes ».
In fine, ce Salon profite de la dynamique que connaît le secteur de l’immobilier et surtout de l’engouement de la diaspora marocaine pour l’acquisition d’un logement au Maroc dont la stabilité économique et politique a fait l’exception. Résultat : des jeunes, des seniors, des couples répondent toujours présents lors de ces événements. Les promoteurs immobiliers se frottent déjà les mains en attendant l’arrivée des Marocains du monde durant l’été.
Le Nord à l’honneur
Les provinces du Sud ont été à l’honneur au SMABXL 2012. Les visiteurs étaient nombreux à s’enquérir des opportunités d’investissement dans la région auprès du stand de l’Agence de développement des provinces du Nord (APDN). Les représentants de cet organisme public ont joué le rôle de conseiller auprès de la diaspora et des étrangers intéressés par l’investissement dans la région mettant en avant le Nord en tant que modèle de développement régional durable et de locomotive économique nationale. Le but est de donner une visibilité sur cette partie du Royaume et de promouvoir les potentialités de cette dernière. L’APDN, créée en 1996, est la première agence nationale de développement à vocation territoriale. Elle couvre deux régions du Nord (Tanger-Tétouan et Taza-Al Hoceima-Taounate) regroupant 11 provinces et préfectures. Elle compte 5 millions d’habitants et s’étale sur une superficie de 35.973 km2, dont 400 km2 de littoral.
Avis du spécialiste
Brahim Abouyoub, directeur de Banque Chaabi du Maroc
«La préférence des clients est orientée vers le logement social»
Quel bilan faites-vous de la participation de Banque Chaabi du Maroc aux Salons immobiliers marocains à l’étranger ?
Nous participons à cinq à Salons par an, en l’occurrence ceux de Paris, Bruxelles, Marseille, Barcelone, Milan et Lyon. Nous sommes satisfaits des résultats obtenus jusqu’à présent.
Dans le cadre de ces Salons, nous essayons d’assurer le maximum de services. Naturellement, nous proposons le financement des projets immobiliers, qui est l’activité principale lors de ces manifestations et accessoirement nous vendons d’autres services, crédits à la consommation pour financer les investissements, des ouvertures de compte, etc. Nous effectuons également des simulations sur place et nous conseillons notre clientèle.
Quels sont les segments prisés par la diaspora marocaine ?
La préférence des clients est orientée vers le logement social et à moindre mesure économique. Le haut standing étant hors de la portée de la majorité de la diaspora vu les effets de la crise économique sur l’Europe.
De notre côté, pour encourager la clientèle, nous lui proposons un taux promotionnel de 6,5% HT, lors des Salons dédiés à l’immobilier.
L’artisanat mis en exergue
Durant les trois jours de l’exposition, l’animation a battu son plein. C’est grâce aux efforts consentis par la « Maison de l’artisan » qui a occupé un pavillon de 300 m2 regroupant des artisans (sculpteurs sur bois, sculpteurs sur marbre et spécialistes de zellige) en plus de commerçants venant faire la promotion des produits de l’artisanat marocain. Ce stand commun met en avant le savoir-faire millénaire et l’excellence des artisans et décorateurs marocains, le tout dans une ambiance musicale typiquement marocaine. À noter que la « Maison de l’artisan » prend en charge 80 % du coût des stands et les exposants les 20 % restants. « Nous sommes contents de notre participation pour la deuxième fois au SMABXL.
Cette année nous avons pris un pavillon de 300 m2 et nous comptons l’année prochaine renforcer notre présence à ce Salon professionnel qui est incontournable », a affirmé Abdellah Aadnani, directeur général de la « Maison de l’artisan », organisme
public en charge de la promotion de l’artisanat au Maroc et à l’étranger.
Avis du spécialiste
Lotfi Chelbat, directeur général de Smabxl
«Le bilan est très positif»
Quel est le premier bilan du salon ?
La 6e édition du Smabxl a très bien marché. Nous avons enregistré quasiment 40.000 visiteurs. Côté exposants, nous avons réuni trente-cinq exposants représentant 22 villes. Nous sommes contents de recevoir autant de monde malgré les conditions climatiques qui étaient sévères. Cette année, la plupart des exposants m’ont affirmé leur intention de participer à la prochaine édition de 2013. Nous avions eu des promoteurs qui proposent des logements entre 5 et 7 millions de DH et qui en ont vendu trois unités. Des ventes exceptionnelles malgré la crise. Il y a eu beaucoup de demandes sur le social. Les promoteurs issus des provinces du Nord ont également cartonné. Pour moi, le bilan est très positif.
Quelles sont les raisons du report de l’édition de Rotterdam ?
Nous venons à peine de boucler le Smabxl 2012. Nous préférons donner plus de temps aux promoteurs pour pouvoir nous organiser et souffler avant d’entamer un deuxième périple. Pour le moment aucune date n’est fixée, mais la première édition du Smabxl à Rotterdam sera tenue courant 2012.
8/2/ 2012,Nadia DREF
Source : LE MATIN

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