mardi 26 novembre 2024 22:27

Les femmes immigrées dans les pays d'Amérique se sont réunies à Montréal pour améliorer leurs conditions de vie et participer au développement de leur pays.

Le samedi 14 mai, des femmes marocaines venues des Etats Unis, du Maroc, du Canada et bien d'autres pays se sont réunies à Montréal afin d'ouvrir les travaux de la première rencontre des femmes marocaines des Amériques. Ce rendez-vous, qui s'inscrit dans la continuité des éditions précédentes des «Marocaines d'ici et d'ailleurs», organisées par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), est dicté par une conjoncture marquée par une immigration qui se féminise de plus en plus.

«Cet évènement qui représente un premier espace d'écoute, de rencontre et d'échange scientifique et culturel s'est imposé comme un rendez-vous privilégié de croisement de parcours des femmes du Maroc et de l'immigration inscrit selon une approche comparative dans un contexte international», explique Amina Ennceiri, présidente du groupe de travail «Approche genre et nouvelles générations» au CCME.

Il faut dire que les Marocaines migrantes ne se contentent plus aujourd'hui d'accompagner leurs familles. Actives dans plusieurs domaines, elles se battent pour faire parti du changement socioéconomique aussi bien dans leur pays d'origine que dans le pays d'accueil.

Cette double responsabilité les emmène à partager leurs expériences et ambitions mais surtout à œuvrer pour plus d'égalité et lutter contre la discrimination.

«Nous avons rejoint les pays d'Amériques pour des raisons économiques, pour un regroupement familial ou pour les études. Certaines d'entre nous ont rejoint ces pays de façon fortuite ou même sans papiers. Nous y avons apporté notre culture. Beaucoup d'entre nous sont venues pour améliorer leurs compétences et aujourd'hui nous voulons faire partie du changement et on cherche à savoir comment les femmes marocaines migrantes peuvent être un facteur de développement», affirme Nadia Serhani-Eltobgi, résidant à Washington DC, membre du groupe de travail «Administration, droits des usagers et politiques publiques».
En effet, le rôle que jouent les femmes en terre d'exil est important. Plus importantes également sont les discriminations et difficultés auxquelles elles doivent faire face et qui mettent en péril leur stabilité économique et sociale. Cette communauté, aussi nombreuse que diversifiée, a ainsi besoin de faire connaître les contraintes auxquelles elle est confrontée au quotidien et de faire entendre sa voix à l'intérieur et à l'extérieur de son pays d'accueil.

Au niveau du Canada, plusieurs femmes confirment les progrès réalisés pour faciliter l'intégration des immigrantes. «Afin d'améliorer les conditions de vie des immigrées, plusieurs mesures visant à promouvoir l'égalité entre hommes et femmes ont été prises. Il s'agit entre autres du déploiement des mesures «travail / famille» et des congés parentaux, la publication d'un guide d'information intitulé « A part égale à part entière», édité en arabe, en anglais, en français et en espagnol. Des ententes triennales ont été aussi convenues avec six villes du Canada pour favoriser le principe d'égalité.

S'agissant de l'action communautaire, douze projets ont été subventionnés par le gouvernement du Québec dans 5 régions afin de favoriser l'accès des femmes immigrantes à l'égalité et au respect de leurs droits même au sein de leurs familles et de leurs communautés», souligne Fatima Houda-Pépin, première vice-présidente de l'Assemblée nationale Québec et députée de la pinière, Canada. Un constat confirmé par Helene Fotopoulos, responsable du dossier condition féminine à la ville de Montréal, «On a mis en place un programme spécialisé pour les mères et filles migrantes.

A Montréal, véritable ville phare des conditions féminines, nous sommes conscientes qu'aucun développement ne peut se faire sans intégration totale des femmes qui apportent des réformes à la ville, font preuve de solidarité et travaillent ensemble malgré leurs différences ».

Toutefois, il est à noter que plusieurs acteurs associatifs et responsables marocains appellent à davantage d'égalité au Canada, notamment en ce qui concerne l'équivalence des diplômes. «On affirme que le taux de chômage chez les immigrés est de seulement 18%, mais il faut prendre en considération que plusieurs femmes diplômées exercent ici des emplois incompatibles avec leurs compétences», nous confie une membre d'une association d'aide pour immigrés. Pour sa part, Nouzha Chekrouni, Ambassadeur du Maroc au Canada a souligné que l'équivalence des diplômes est le plus grand souci d'intégration qu'affrontent les Marocains au Canada.

Dans ce sens, elle a affirmé que des discussions sont actuellement entamées avec les responsables canadiens afin de trouver une solution à ce problème. L'égalité, la lutte contre la discrimination et la citoyenneté ont été les mots d'ordre de cette rencontre des «Marocaines d'ici et d'ailleurs».

Tous les acteurs, interpellés par ces problématiques de l'immigration, ont passé au peigne fin ces trois axes qui ont été générés par la réflexion sur les nouvelles configurations migratoires féminines et qui méritent une analyse approfondie.
Témoignages

«La contribution dans les pays d'origine est immense»

Aujourd'hui, le Maroc est conscient de l'importance des femmes immigrantes et cherche à les approcher il faut alors qu'elles répondent présentes car les Marocaines d'ici et d'ailleurs pourraient jouer un rôle important dans le processus de démocratisation. En outre, si des projets concrets émergent de ces travaux et que ces femmes souhaitent un appui soit du gouvernement du Québec, soit de l'Assemblée nationale du Québec il me fera plaisir de les approcher pour un éventuel partenariat.

Fatima Houda Pépin • première vice-présidente de l'Assemblée nationale Québec et députée de la pinière, Canada

«Pour la reconnaissance des diplômes marocains»

Si notre immigration regorge de compétences, le taux de chômage parmi les rangs des Maghrébins s'élève parfois jusqu'à 24%. Dans ce cadre j'ai entrepris une initiative, depuis l'année dernière, où une piste de réflexion a été mise en place avec le ministère de l'Immigration pour la reconnaissance des diplômes et des expériences professionnelles. Il y a une volonté d'explorer avec nous les pistes de l'équivalence. Le travail est déjà commencé et j'espère qu'avec le gouvernement du Québec on va parvenir à de bons résultats.

Nouzha Chekrouni • Ambassadeur du Maroc au Canada

16/5/2011, Nadia Ouiddar

Source : Le Matin

Les Marocains de l'étranger et l'immobilier au Maroc, une longue histoire... que déchiffre, sans détours, le nouveau numéro de Yabiladi Mag. Une autre longue histoire a attiré l'attention de la rédaction de mois-ci : la présence portugaise au Maroc, entre guerres et échanges réciproques. Le badminton marocain, une nouvelle initiative européenne sur l'étiquettage du halal en France, et Festimode, sont autant de thèmes qui témoignent de la diversité des sujets traités dans Yabiladi Mag 7 de mai 2011. En France, les élections 2012 approchent à l'horizon, mais notre regard extérieur nous laisse malheureusement présager du bien mauvais temps. Le pays se contorsionne entre perte de repères et quête de nouveaux boucs émissaires….

15/5/2011

Source : Yabiladi

La 3e rencontre des Marocaines d'ici et d'ailleurs organisée par le CCME s'est tenue les 14 et 15 mai à Montréal. Les marocaines d'Amérique ont eu deux journées pour s'exprimer sur des questions liées aux discriminations dont elles pâtissent, à la citoyenneté qu'elles défendent et à l'égalité à laquelle elles aspirent…Suite

Face à l'afflux de clandestins tunisiens et libyens, les gouvernements français et italien tentent de remettre en question la liberté de circulation au sein de l'espace Schengen. À Bruxelles, ils se heurtent à de sérieuses résistances…Suite

La physionomie de l'immigration marocaine à l'étranger a connu une grande mutation, a indiqué samedi Mme Nouzha Chekrouni, Ambassadeur du Maroc au Canada, soulignant que l'on assiste dans le cadre de ce phénomène de la féminisation de l'immigration à la présence dans ses rangs de hautes compétences qui se sont faites une place dans un environnement hautement concurrentiel.

"Aussi était-il opportun de se mettre à l'écoute de cette frange de la communauté marocaine résidant à l'étranger pour se familiariser avec son vécu et apporter les réponses appropriées à ses attentes", a tenu à souligner la diplomate marocaine, lors de la première rencontre des femmes marocaines des Amériques, tenue à Montréal.

Mettre en place cette plate-forme d'échange et la porter vers ses destinatrices en Amérique du Nord en vue d'enrichir le travail de réflexion du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour trouver les voies de mieux servir leurs besoins est l'objectif de cette rencontre, poursuit Mme Chekrouni.

"Au Maroc, que de chemin a été parcouru pour rétablir la femme dans ses droits. Le code de la famille qui constitue un tournant décisif dans la marche vers l'amélioration de la condition de la femme, la réforme du code de la nationalité, l'accès de la femme aux postes de décision, l'adhésion du Royaume à la Convention internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination contre la femme et la levée de réserves y afférent, dénotent cette marche résolue et inébranlable d'être en phase avec une volonté royale et une dynamique sociale en vue d'inscrire le Maroc dans le concert des Nations respectueuses des droits de l'homme", a expliqué la diplomate marocaine.

Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette manifestation fait suite à celle de Bruxelles, tenue en décembre dernier, première initiative d'une série de réunions régionales que le Conseil organise dans le cadre de la troisième édition des "Marocaines d'ici et d'ailleurs".

Cette rencontre a connu la participation notamment de la première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, Mme Fatima Houda-Pépin, de la représentante de la ville de Montréal, Mme Helene Fotopoulos, et de la présidente du groupe de travail "Approche genre et nouvelles générations" au CCME, Mme Amina Ennceiri.

Prenant la parole, Mme Fatima Houda-Pépin, représentante de la ministre de la Culture, des communications et de la condition féminine, a souligné que "quel que soit le pays d'accueil que nous avons choisi dans cette vaste contrée des Amériques, les Marocains et les femmes marocaines, en particulier, demeurent profondément attachées à leur pays d'origine, le Maroc, un pays riche de son histoire et de sa diversité culturelle".

La députée a appelé les "Marocaines d'ici et d'ailleurs" à répondre "présentes" dans le processus de développement national, affirmant que les réformes proposées par SM le Roi Mohammed VI "sont très audacieuses", notamment au chapitre des droits de l'homme et de l'égalité entre les hommes et les femmes.

"Les Marocaines d'ici et d'ailleurs pourraient jouer un rôle important dans le processus de démocratisation engagé au Maroc", poursuit la première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec lors de cette manifestation qui a été rehaussée par la présence notamment de Mme Souriya Otmani, Consule générale du Maroc à Montréal, des membres du CCME et de plusieurs personnalités marocaines et canadiennes.

Cette édition des "Marocaines d'ici et d'ailleurs" regroupe des dizaines de femmes issues du milieu académique, associatif, politique ou économique résidant au Canada et aux Etats-Unis, mais également au Mexique, au Vénézuella, au Chili, en Argentine et au Maroc.

"Agir contre la discrimination", "Agir pour l'égalité" et "Femmes et citoyennes" sont les principaux axes retenus lors de cette manifestation de deux jours qui vise à combler les lacunes en termes de connaissance et d'enjeux, tout en offrant un espace de rencontre, d'échange et de mise en réseau.

14/05/11

Source : MAP

La première rencontre des femmes marocaines des Amériques a ouvert ses portes, samedi à Montréal, dans le but d'apporter un éclairage scientifique et une meilleure compréhension des problématiques spécifiques de l'immigration féminine propre à cette région.

Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette manifestation fait suite à celle de Bruxelles, tenue en décembre dernier, première initiative d'une série de réunions régionales que le Conseil organise dans le cadre de la troisième édition des "Marocaines d'ici et d'ailleurs".

Dans un message adressé aux participantes et participants, le président du CCME, Driss El Yazami, a indiqué que cette première rencontre des femmes marocaines des Amériques se tient alors que le Maroc connaît un vaste chantier de réformes politiques et constitutionnelles qui concernent des domaines aussi divers que les droits de l'homme, la bonne gouvernance et la régionalisation avancée.

Et de préciser que ce chantier a connu une nette accélération depuis le discours royal du 9 mars dernier par le quel SM le Roi Mohammed VI a ouvert le vaste chantier de réforme constitutionnelle et l'installation, dès le 10 mars, de la commission consultative pour la révision de la constitution

Le nouvel élan de réformes a connu aussi une accélération par la création notamment du CNDH, de l'Institution du médiateur, de l'instance centrale de prévision de la corruption et du Conseil de la concurrence, poursuit le président du CCME.

Ces chantiers se passent aussi au moment ou le Maroc connaît en même temps un débat social, politique, pluraliste, pacifique et très large, a-t-il ajouté.

Le seul fait que cette rencontre se tienne montre aussi les mutations en cours dans l'immigration, et témoigne de la mondialisation et de la féminisation rapide de cette immigration, mais aussi de la diversification des profils socioprofessionnels des marocaines et marocains du monde, poursuit M. El Yazami.

Cette rencontre a connu la participation notamment de l'Ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, de la première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, Mme Fatima Houda-Pépin, de la représentante de la ville de Montréal, Mme Helene Fotopoulos, et de la présidente du groupe de travail "Approche genre et nouvelles générations" au CCME, Mme Amina Ennceiri.

Cette manifestation a été rehaussée par la présence notamment de Mme Souriya Otmani, Consule générale du Maroc à Montréal, des membres du CCME et de plusieurs personnalités marocaines et canadiennes.

Dans une allocution de circonstance, Mme Nouzha Chekrouni a indiqué que "la tenue de cette rencontre au Canada, un pays qui salue les avancées considérables du Maroc en matière des droits de la femme, intervient dans un contexte où le Maroc s'ouvre sur de grands chantiers de réformes politique et sociale selon une approche inclusive et responsable".

"D'une immigration de la main d'oeuvre dans les années 60 à celle de hautes compétences à laquelle nous assistons aujourd'hui, force est de constater que cette immigration s'est adapté à la demande internationale. Mais sa caractéristique particulière est toutefois sa féminisation", a souligné la diplomate marocaine.

La contribution de la femme marocaine, "en tant que lien ombilical entre sa famille et son pays d'origine est indéniable", a ajouté Mme Chekrouni, précisant que "le transfert de la culture et des valeurs par la mère crée des repères identitaires autours desquels la personnalité de l'enfant se construit et se développe".

"La protection effective du droit à la non-discrimination et à une égalité équitable en faveur des femmes est impossible sans un réel partenariat et une collaboration totale entre les gouvernements, les pouvoirs locaux et régionaux, les employeurs, les ONG et les syndicats à la fois dans le pays d'origine et les pays d'accueil ", a tenu à préciser l'Ambassadeur du Maroc au Canada.

Les 250 femmes marocaines invitées à cet événement, en provenance du Canada, des Etats-Unis d'Amérique, du Brésil, du Mexique, du Pérou et du Maroc, issues du milieu politique, économique, universitaire, culturels et associatifs, traiteront, deux jours durant, dans une approche axée sur les droits humains et l'égalité, plusieurs questions des "Marocaines d'ici et d'ailleurs".

"Agir contre la discrimination", "Agir pour l'égalité" et "Femmes et citoyennes" sont les principaux axes qui seront examinées par les participants à cette rencontre régionale.

Si l'histoire de l'émigration marocaine aux Amériques remonte au XVIème siècle avec le départ de quelques noyaux de pionniers, ce n'est qu'au début des années 1960 qu'elle prend son véritable essor, et ne cesse de s'amplifier depuis. Aujourd'hui, les Etats-Unis et le Canada, pays de migration de peuplement sélectif et institutionnalisé, sont les destinations privilégiées des Marocain(e)s.

La migration marocaine, féminisée à 42 pc, a connu une croissance très rapide dans ces pays, même si ce phénomène, et notamment sa composante féminine, restent au total insuffisamment étudiés.

15/5/2011

Source : MAP

- Une délégation officielle marocaine a tenu, samedi à Lorca (Sud-est), une réunion avec le délégué du gouvernement central espagnol dans la région de Murcie, Rafael Gonzalez Tovar, axée sur la situation des membres de la communauté marocaine résidant dans cette ville frappée, mercredi dernier, par un séisme d'une magnitude de 5,1 degré sur l'échelle de Richter.

Cette réunion a été tenue dans le cadre de la visite effectuée ce même jour par la délégation marocaine pour s'enquérir de la situation des Marocains affectés par le tremblement de terre qui a fait 9 morts et des centaines de blessés.

Au début de la réunion, la délégation a exprimé ses condoléances au peuple et au gouvernement espagnols ainsi que ses sentiments de solidarité et de compassion dans cette épreuve pénible.

Elle a, par la suite, fait part au responsable espagnol des préoccupations des membres de la communauté marocaine sinistrés, notamment celles relatives aux conditions de leur hébergement, à leurs spécificités socioculturelles et aux moyens de les aider à surmonter les conséquences de cette catastrophe naturelle.

Le délégué du gouvernement central espagnol dans la région de Murcie, Rafael Gonzalez Tovar, s'est montré compréhensif vis-à-vis de ces préoccupations, affirmant la disposition des autorités espagnoles à répondre, dans les plus brefs délais, à ces besoins "logiques".

"Nous considérons que toutes les personnes affectées doivent recevoir une réponse effective et rapide à leurs problèmes provoqués par le séisme, notamment la perte de leurs logements ou les dégâts encaissés par ceux qui peuvent encore être habités ", a-t-il expliqué à ce sujet.

M. Tovar a affirmé, en outre, que les autorités espagnoles veillent à ce que les aides apportées aux sinistrés soient accordées sans aucune discrimination, assurant la délégation marocaine de leur entière disposition à collaborer avec les autorités marocaines concernées pour trouver, le plus tôt possible, des solutions aux problèmes liés aux spécificités du collectif marocain résidant à Lorca.

Dans une déclaration à la MAP, M. Tovar s'est félicité de la contribution importante de la communauté marocaine résidant à Lorca dans le développement économique de cette ville et sa région.

De son côté, l'ambassadeur du Royaume en Espagne, Ahmed Ould Souilem a indiqué que le délégué du gouvernement central espagnol dans la région de Murcie s'est montré compréhensif quant aux remarques de la délégation marocaine, tout en s'engageant à trouver progressivement des solutions aux problèmes rencontrés par la communauté marocaine.

Outre M. Ould Souilem, la délégation marocaine à cette réunion était composée du secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) Abdellah Boussouf, du consul général du Maroc à Valence El Hassan Dahman, du directeur du cabinet du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger Ibrahim Ounnir et du directeur de la Direction des émigrés au ministère Abdelfattah Sahibi.

La délégation s'est enquise samedi à Lorca de la situation des Marocains résidant dans cette ville frappée, mercredi dernier, par un tremblement de terre.

Les membres de cette délégation se sont réunis avec plusieurs Marocains résidant à Lorca qui ont été affectés par le séisme, dans le but de connaître leurs besoins urgents.

Ils ont pu, ainsi, s'arrêter in situ sur les conditions difficiles vécues par les ressortissants marocains installés à Lorca, dont le nombre total s'élève à près de 7.000 personnes, ainsi que sur l'étendu des dommages causés à leurs biens et logements.

Les membres de la communauté marocaine se sont félicités de la visite de la délégation officielle marocaine pour s'enquérir de leur situation, ainsi que de sa volonté d'examiner leurs réclamations et de trouver, dans les plus brefs délais, des solutions à leurs problèmes.

Le séisme a occasionné de considérables dégâts aux infrastructures ainsi qu'aux édifices mais surtout au patrimoine historique de la ville de Lorca, alors que des milliers de personnes ont été évacuées de leurs domiciles après l'effondrement de plusieurs constructions.

Le séisme, précédé d'un mouvement sismique de magnitude 4,5, a été ressenti dans plusieurs localités de la région, ainsi que dans d'autres provinces comme Almeria, Albacete et même à Madrid.

15/5/2011

Source : MAP

Plus de 700 mosquées devraient" participer au élections du Conseil français du culte musulman (CFCM), malgré un appel au report lancé par deux des plus importantes composantes du Conseil, selon une estimation vendredi du ministère de l'Intérieur.

"Au total, plus de 700 mosquées devraient participer au processus électoral, soit plus des deux-tiers" parmi celles qui ont pris part aux élections de 2008, selon la même source.

Cela devrait concerner "3.700 délégués, soit 75,50%" de ceux ayant voté en 2008.

L'UOIF (Union des organisations islamiques de France) ainsi que la Grande mosquée de Paris et sa Fédération nationale ont souhaité le report de ce scrutin.

Pour sa part, l'UOIF avait indiqué qu'elle ne se présenterait pas aux élections de juin, tout en restant intégrée au CFCM.

Malgré ce contexte, "les autres composantes du Conseil ont indiqué, à ce stade, vouloir continuer le processus électoral", note l'Intérieur.

13 Mai 2011

Source : Atlas info

Europe sans frontières remise en cause, tensions entre le Nord et le Sud autour de l'euro, désenchantement à l'égard des institutions bruxelloises dans les capitales tentées de piloter seules l'UE : la construction européenne traverse une passe très difficile.
"Il est impossible de construire l'Europe sur les égoïsmes nationaux", a déploré cette semaine le chef de file des conservateurs au Parlement européen, Joseph Daul.

Projet emblématique de l'intégration européenne pour les citoyens, l'espace sans passeports Schengen inauguré en 1985 vacille.
Le Danemark a annoncé mercredi sans aucune concertation sa décision de rétablir des contrôles à ses frontières avec l'Allemagne et la Suède, sous la pression d'une formation d'extrême droite, le Parti du Peuple danois, qui entend ainsi lutter contre l'immigration illégale et la criminalité organisée.

Copenhague s'est engouffré dans une brèche ouverte par Paris et Rome, en conflit à leur frontière à propos du sort de plusieurs milliers d'immigrants tunisiens arrivés dans l'UE via l'île italienne de Lampedusa, mais souhaitant pour la plupart se rendre en France.
Sous la pression de Paris, l'UE envisage de permettre aux Etats de rétablir plus facilement des contrôles de passeport, en cas d'immigration massive ou si un Etat est jugé défaillant dans la surveillance de ses frontières.

La solution aux problèmes d'immigration en Europe "n'est pas le retour au chacun pour soi ou à une forteresse Europe", a accusé Joseph Daul.

En parallèle, la solidarité européenne est mise à rude épreuve par les crises de la dette en Grèce, au Portugal ou en Irlande.
Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn s'est dit cette semaine "très inquiet" des "divergences" entre le Nord de l'Europe, "où il y a une certaine fatigue à vouloir aider" les pays considérés comme trop dépensiers, et le Sud de l'Europe, "où il y a une certaine fatigue à poursuivre les réformes nécessaires".

Au milieu, les institutions bruxelloises, à commencer par la Commission européenne de José Manuel Barroso censée représenter l'intérêt général des 27, ont bien du mal à peser face aux grands pays qui entendent limiter son rôle et conduire à leur manière les affaires européennes.

L'irritation à l'égard de la Commission, tout comme le refus d'une intégration européenne plus poussée, sont particulièrement perceptibles en Allemagne, où l'idée de réduire des compétences déléguées jusqu'ici au niveau européen, au profit des Etats nationaux, n'est plus taboue.

"Après la deuxième Guerre mondiale, la construction européenne a été portée par un enthousiasme des Etats impensable aujourd'hui", a estimé le ministre allemand de l'Intérieur Hans-Peter Friedrich au cours d'une rencontre avec des journalistes étrangers à Berlin.

"L'esprit de l'époque a fait que nous avons accepté de construire un gros appareil bureaucratique à Bruxelles, de transférer des compétences à Bruxelles, de créer un Parlement européen", dit-il, en prévenant qu'"une nouvelle phase" s'est ouverte à présent où la "subsidiarité" doit primer en Europe.

Autrement dit, les Etats nationaux doivent conserver leurs compétences, voire en reprendre à Bruxelles, s'ils sont mieux à même de traiter certains dossiers que le niveau européen supranational.

Pour le président de la commission des Affaires européennes à la chambre des députés allemande, Gunther Krichbaum, l'évolution à venir ne fait guère de doute.

"Je pense que la politique européenne va être davantage influencée à l'avenir par le Conseil (l'organe représentant les Etats à Bruxelles, NDLR) que par la Commission", estime-t-il. "Le Conseil sera le chef cuisinier et la Commission le serveur" en salle, ajoute-t-il.

14 Mai 2011

Source : Libération

Qu’est-ce que ne ferait pas la droite version UMP et par la force des choses version Sarkozy pour tenter de laver plus blanc que l’extrême droite version Le Pen, père et fille ? L’immigré se trouve malgré lui et en dépit de sa détention de la nationalité française au centre d’un excès de zèle trop intéressé et qui a même déclenché un scandale en équipe nationale tricolore de football, élections obligent. La dernière trouvaille de l’UMP est signée Claude Goasguen, député-maire UMP du 16e arrondissement qui, dans un entretien avec un journal local, prône une limitation de la double nationalité.

Déjà le débat a été lancé avec la question des quotas au sein du onze national français. Et pourtant, la Constitution française stipule que « la France assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine ». Ce projet de suppression ou de limitation de la bi-nationalité comme l’appellent ses défenseurs obéit à des objectifs purement électoraux. Choisir entre son père et sa mère, entre sa grand-mère maternelle ou paternelle est une équation absurde. Certes la France a toujours adopté le principe du jus sanguini (droit du sang), mais elle l’a parfois mâtiné de jus soli (droit du sol), ce qui a donné à ses différentes lois sur la nationalité un caractère particulier, à la fois humaniste et naturaliste. Mais la politique et les élections ont des raisons que la raison n’en a pas. Aujourd’hui, avec les yeux doux de Sarkozy faits à Marine Le Pen, Paris se dit favorable à une «limitation» de la double nationalité. Et relance le débat sur un principe fondamental de la République, à savoir la liberté. Ceux qui défendent ce projet soutiennent qu’il s’agit d’une préservation de «l’identité nationale», affirmant que l’enjeu de la question était de réaffirmer la nationalité française, laquelle a été «complètement fragilisée par la mondialisation». Entre suppression et limitation, un faux débat intéressé et électoraliste est lancé.

Il faut dire qu’il s’agit de centaines de milliers d’immigrés dont quelques dizaines de milliers de Marocains. En pratique, beaucoup se demandent ce qui arrivera et ce qui changera pour eux et la majorité d’entre eux n’ont pas l’intention d’abandonner leur nationalité d’origine. Cette nouvelle loi sera-t-elle rétroactive ? Si jamais elle passe, s’appliquera-t-elle aux nouveaux demandeurs ou également à ceux qui en sont déjà titulaires ? Dans le discours et la vision du député maître Claude Goasguen, les titulaires de plusieurs nationalités ne devraient en choisir qu’une, ou devraient voir leurs droits civiques réduits. Il précise qu’«il est tout de même gênant qu’une personne puisse voter en France et dans un autre État». Le député UMP plaide donc pour «une limitation de la double nationalité par le biais de discussions bilatérales avec les pays». Il va même plus loin, envisageant «une convention internationale au niveau de l’ONU pour élaborer un droit commun de la nationalité».
Pour beaucoup de Français issus de l’immigration, il s’agit d’une parade électoraliste qui vire vers des discours racistes qui s’éclipseront avec la fin des élections. Cet état de fait est reconnu par Claude Goasguen qui pense que la France est confrontée à une recrudescence du racisme. « Notre pays est confronté à une montée du racisme. Dans ce contexte malsain, la France doit s’emparer de cette question de la bi-nationalité. On ne peut pas vouloir réussir l’intégration en l’écartant de la réflexion », a-t-il répliqué. Reste maintenant de savoir si les amendements de l’UMP passeront et quelle serait la position de la société civile et des pays d’origine concernés par cette nouvelle acrobatie politique de la droite française.

14 Mai 2011, KAMAL MOUNTASSIR

Source : Libération.ma

Samedi 14 mai 2011, l'association Défense des enfants international (DEI) organisera le procès fictif de l'État français, cité à comparaître pour avoir, au gré de sa politique migratoire brutale, «privé de liberté des milliers d'enfants, tant dans les zones d'attente aux frontières que dans les centres de rétention administrative».

Samedi 14 mai 2011 de 9 à 18 heures - Institut catholique (21, rue d'Assas, Paris VIe). Aujourd'hui 14 mai 2011, la France est citée à comparaître devant ce tribunal d'opinion. L'État est mis en accusation pour avoir privé de liberté des enfants tant dans les zones d'attente aux frontières que dans les centres de rétention administrative aux fins de les éloigner du territoire.

En France métropolitaine, quelques 1 000 enfants sont chaque année privés de liberté, pour les deux tiers dans les zones d'attente aux frontières, qu'ils soient accompagnés de leurs parents ou seuls - ceux-là, on les appelle les «mineurs isolés étrangers» (MIE), et également dans les centres de rétention adminstrative. Dans ce cas, soit ils sont considérés comme «accompagnant leurs parents», parceque la loi française ne permet pas qu'un mineur fasse l'objet d'une mesure l'éloignement du territoire ou d'une expulsion. On trouve toutefois dans ces centres de rétention des adolescents, déclarés mineurs, que l'État considère comme majeurs à la suite de tests médicaux pourtant réputés peu fiables.

Si l'on compte les territoires d'Outre Mer, ce sont plus de 7 000 enfants qui chaque année sont privés de liberté; rien que sur le territoire de l'île de Mayotte dans l'Océan Indien, ce sont quelques 6 000 enfants qui font l'objet d'arrestations et de départs forcés. Dans les zones d'attente aux frontières, la privation peut se poursuivre pendant 20 jours; et pendant 32 jours dans les centres de rétention. Les associations qui ont l'autorisation d'apporter une aide aux étrangers privés de liberté décrivent des conditions d'arrestation souvent traumatisantes, de multiples formes de violences et d'atteintes à leurs droits au sein des lieux de détention.

Ils y seraient le plus souvent mêlés aux adultes dont ils subissent parfois les comportements perturbés ou violents (automutilations, rixes, cris.., notamment en cas de départ forcé); ils peuvent être confrontés à une conduite intimidante voire abusive des policiers, menottage, fouille à nu etc.; ils ne bénéficient que de peu ou pas d'assistance juridique, de représentation légale efficace ou sont même totalement ignorés par les procédures administratives qui pourtant les concernent. Ils sont régulièrement renvoyés vers des pays qu'ils ont fui, où parfois ils risquent d'être exploités sans que leur situation ait été évaluée et vers certains des pays qu'ils ignorent car ils n'ont fait que les traverser au cours de leur périple.

Il est prétendu que les enfants faisant l'objet de ces mesures d'enfermement seraient sujets à des crises d'angoisses, des troubles du sommeil, des maux de ventre, etc. En effet, des enfants peuvent être ainsi privés de liberté quel que soit leur âge: du nouveau né maintenu dans un centre de rétention administrative avec son (ou ses) parent(s), à l'adolescent qui a franchi des milliers de kilomètres dans des conditions très difficiles pour rejoindre la France ou gagner un autre pays européen.

À plusieurs reprises des institutions comme le Haut commissariat aux réfugiés, le Comité des droits de l'enfant des Nations unies, le Commissaire aux droits le l'homme du conseil de l'Europe, l'UNICEF et de nombreuses associations de défense des droits de l'Homme comme Save the Children, Défense des enfants international, Human Rights Watch, Amnesty international... et bien d'autres, ont atttiré l'attention des États - dont la France - sur la vulnérabilité des enfants et ont insisté sur la règle selon laquelle un enfant ne peut être privé de liberté qu'en cas d'absolue nécessité et pour la durée la plus courte possible et sur l'obligation des États d'assurer prioritairement la protection des enfants dans le respect de leur «intérêt supérieur».

Il est dès lors reproché à l'État de priver abusivement de liberté des enfants, de ne pas leur assurer les droits de se défendre face à l'autorité et de leur infliger des souffrances à un degré tel qu'elles pourraient être qualifiées de traitements humiliants ou dégradants.
C'est pourquoi ce tribunal d'opinion s'attachera à déterminer si en organisant l'enfermement de mineurs en zone d'attente et en centre de rétention, la France contrevient à son droit interne, notamment les règles de protection de l'enfant en difficulté ou en danger, et en droit international à la Convention des droits de l'enfants - et aux recommandations du Comité des droits de l'enfant - , à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales telle qu'elle interprétée par la jurisprudence de la cour européenne des droits de l'homme.

Nous allons d'abord entendre des témoignages de personnes qui pourront expliquer les conditions de leur arrestation et de leur détention, nous entendrons des experts qui décriront les traumatismes éventuels liés à l'enfermement ou aux conditions de celui-ci. D'autres nous rappeleront aussi les principes qui gouvernent les droits de l'enfant au plan international. Nous entendrons enfin les avocats des parties civiles, le réquisitoire du procureur et la plaidorie de l'avocat de l'État qui a été désigné d'office à la demande du tribunal, l'avocat pressenti s'étant désisté et le gouvernement français n'ayant pas répondu à notre invitation. Le tribunal aura à apprécier si:

-la privation de liberté des enfants dans les zones d'attente ou dans les centres de rétention administrative constitue une violation du droit à la liberté;

- si l'enfant privé de liberté dans les circonstances de la migration dispose des garanties d'un procès équitable;

-si l'enfant privé de liberté dans ces circonstances fait l'objet d'un traitement humiliant ou dégradant;

-si, dans certains cas, cette privation de liberté constitue une atteinte au droit à la vie privée et au droit de vivre en famille.

Les organisateurs : Assistance nationale aux étrangers aux frontières (ANAFé), le Groupe de soutien et d'information aux immigrés (GISTI), le Comité inter mouvements auprès des évacués (CIMADE), Hors la rue, Défense des enfants international (DEI-France), SNPES PJJ (FSU), le Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles et Pegc (SNUipp), Syndicat de la magistrature, Réseau éducation sans frontière (RESF), l'association Informations sur les mineurs isolés étrangers (INFOMIE), la Ligue des droits de l'Homme, l'Association pour la défense des mineurs isolés étrangers (ADMIE), l'Association d'accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France (APSR).

Avec le soutien de: UNICEF-France, Le Secours catholique, le groupe des Verts du Parlement européen, le Journal du droit des jeunes, l'École de formation psycho pédagogique (EFPP-Paris), l'Association pour la promotion de la citoyenneté et des jeunes (APCEJ), le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire).

Source : Médiapart

Magnifique destin que celui de Fatema Hal, ambassadrice de la cuisine marocaine dont on peut se délecter de la cuisine au célèbre restaurant « La Mansouria » rue Faidherbe dans le 11e arrondissement de Paris. Fatema Hal avait déjà publié de nombreux ouvrages de recettes cuisine. Cette fois-ci c’est la recette d’une vie réussie qu’elle nous livre avec cette auto biographie.
Né à Oujda, élevée par sa mère Mansouria qui élève difficilement ses enfants en l'absence du père, mariée à 18 ans et rapidement divorcée en charge de 3 enfants, elle entreprend des études dans ce laboratoire d'idées et de foisonnement intellectuel de l'université de Vincennes. Elle prépare des plats selon des recettes familiales pour faire bouillir la marmite avant d'ouvrir, dans des conditions extrêmement difficiles, un restaurant aujourd'hui très couru.

Ce livre est à la fois un hommage aux femmes et au courage qui leur a été nécessaire pour dépasser le sort qui leur était réservé. Fatema Hal narre la malédiction de la répudiation, le sort tragique de celles qui avaient le malheur de n'être pas vierge la nuit du mariage, la tristesse des mariages arrangés, les barrières sociales que l'on ne peut jamais déplacer. Fatema Hal a refusé le destin qui lui était apparemment tout tracé. Sa vie est faite de combats, d'engagements associatifs, de refus de suivre une route tracée à l'avance. Son récit est aussi savoureux que sa cuisine.

Le printemps arabe démontre que les femmes sont partout présentes et luttent en première ligne pour rétablir la dignité de leur peuple. Quel changement par rapport au sort réservé aux femmes lorsqu'elle était enfant. Pour elle, la cuisine a toujours été un creuset de civilisation, le réceptacle de l'histoire grâce aux ingrédients et ustensiles qu'elle utilise mais aussi aux liens qui se nouent lors d'un bon dîner. La cuisine est pour elle un des meilleurs outils diplomatiques, le moyen de connaître une culture différente. La nourriture raconte la culture d'un peuple, la résistance à l'envahisseur, les alliances. Aucun des ingrédients présents dans une recette n'est anodin.

Un livre qui montre que l'on peut surmonter les déterminismes sociaux, que malgré les immenses difficultés à le faire, on peut modifier son destin et refuser d'être assigné à une place. Une formidable leçon de courage, un vrai message d'espoir.

12/5/2011

Source : Le Nouvel Observateur

Un collectif d'ONG catalanes baptisé Plate-forme d'entités chrétiennes de soutien aux Immigrés, a appelé, jeudi, les candidats des partis politiques aux élections municipales prévues en Catalogne et en Espagne le 22 mai à ne pas exploiter le thème de l'immigration à des "fins électoralistes".

"Proposer des solutions populistes aux défis posés par l'immigration pour obtenir des voix lors de ces élections n'est pas sans risques pour la cohésion sociale", a mis en garde la Plate-forme d'entités chrétiennes de soutien aux Immigrés dans un manifeste publié à Barcelone sous l'intitulé "Politiques municipales, immigration et cohésion sociale".

Les candidats et les futurs conseils municipaux qui seront issus des prochaines élections "doivent s'abstenir de tenir des discours populistes (...) et d'exploiter à des fins politiques les peurs ou les préjugés de certaines catégories à l'égard des étrangers établis en Catalogne", a insisté le manifeste, signé par une vingtaine d'ONG chrétiennes.

Les signataires du manifeste ont également souligné la nécessité de "simplifier les démarches bureaucratiques et d'unifier les critères" pour permettre aux étrangers de régulariser leur situation en Espagne, appelant à faciliter les procédures d'inscription des immigrés auprès des municipalités pour pouvoir bénéficier des services sociaux.

Pour sa part, la section catalane d'Amnesty international a accusé certains partis politiques, sans les nommer, de faire

L’amalgame entre immigration et criminalité, invitant les candidats à ce scrutin "à faire preuve de responsabilité".

12/05/2011

Source :MAP

 

New-York accueillera, les 15 et 16 mai prochain, un symposium international placé sous le thème « 2000 ans de la vie juive au Maroc, une histoire épique ». L’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Aziz Mekouar, participera à l’inauguration en compagnie du président de la « American Shepharadi Federation », David Dangoor.

Organisée par la Fédération sépharade américaine, ce colloque dédié à l’histoire du judaïsme au Maroc, verra la participation de plusieurs chercheurs venus du Maroc, de France, du Canada, d’Israël et des Etats-Unis.

12/5/2011

Source : Yabiladi

Mercredi 11 mai, le siège de la Caisse nationale d’assurance vieillesse d’Argenteuil, a été occupé par une quarantaine de militants de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF). Organisé en soutien au retraité marocain El Garouad Belaid qui ne perçoit plus le supplément à sa retraite, depuis 2008, l’objectif de ce rassemblement était aussi de protester contre la politique menée à l’encontre des retraités étrangers en France.

Afin de soutenir un retraité en France d’origine marocaine, l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) a organisé un rassemblement devant le siège de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) d’Argenteuil. 40 militants de l’ATMF se sont mobilisés pour venir en aide à El Garouad Belaid qui ne perçoit plus son allocation supplémentaire de la CNAV depuis le mois d’octobre 2008.

Selon le coordinateur de l’ATMF, Ali El Baz, la CNAV a décidé de suspendre cette allocation quand elle a su que l’intéressé disposait d’une carte de résident retraité. El Garouad Belaid s’est alors adressé à la justice pour réclamer ses allocations. Le 6 mai 2010, l’organisme d’assurance a publié une circulaire qui atteste que les retraités qui possèdent cette carte, ont le droit également de profiter de l’allocation supplémentaire. Cependant, ce vieux retraité n’a toujours rien reçu de la part de la CNAV.

Le dossier est aujourd’hui dans les mains de la justice française, précise un communiqué de l’ATMF. Suite à la demande de la CNAV, l’affaire a été reportée au mois de novembre. L’ATMF qui soutient les retraités maghrébins en France, prévoit d’organiser une manifestation nationale, le 27 juin prochain, pour dénoncer cette fome de « discrimination qui vise particulièrement les vieux migrants démunis », estime Ali El Baz.

12/5/2011, Ghita Ismaili

Source : Yabildi

Des professionnels canado-marocains de l'industrie agroalimentaire ont tenu à exprimer leur engouement pour intégrer le marché national de la production d'aliments "halal", apprend-on auprès du Groupe Zinda Products, exposant au SIAL-Canada, une manifestation internationale dédiée aux professionnels de l'alimentation.

"Nous sommes en train d'investir au Maroc sur la première unité de production de pizza industrielle surgelée qui sera opérationnelle cet été", a confié à la MAP, en marge du Salon, le fondateur du groupe Zinda, M. Abdelmajid Jamaleddine, précisant que cette usine de pizza halal aura une capacité de production de 40 pizzas à la minute.

"Avec la construction de cette première unité au Maroc, nous visons à faire entrer la pizza surgelée halal chez la ménagère marocaine", a-t-il estimé, soulignant que cet investissement est de l'ordre de 45 millions de dirhams.

Son associé M. Said Chergui a pour sa part expliqué qu'outre le marché national, le groupe vise les débouchés Halal en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du nord.

Présent sur le marché canadien depuis 1999, le groupe Zinda détient la plus importante usine en Amérique du Nord pour la production du Couscous avec plus de 10 mille tonnes par année, a indiqué M. Chergui, précisant que son groupe "est le seul qui fait des saveurs infuses au monde" citant le couscous infusé aux tomates, aux épinards et aux herbes, à l'ail rôti et basilic... etc.

"C'est l'esprit de culture et de savoir-faire canado-marocain ", a-t-il tenu à souligner, faisant savoir que son groupe a récemment investi la gastronomie de la mer (Seafood Gastronomy) avec le poisson aliment prolimer citant en particulier la Couronne de saumon fumé Coho et d'autres produits à base de crevettes et de homard.

Le groupe compte près de 130 employés avec trois plans, un à Montréal et deux au Québec, a d'autre part indiqué M. Chergui, précisant que leur stratégie vise le marché de détail, le Food service (marché institutionnel) et le marché industriel.

Il a également fait part de l'élargissement de la gamme des produits avec "l'introduction des olives, de l'huile d'olive et des câpres qui viennent du Maroc, le but étant d'adapter le produit au marché nord-américain".

Il est à rappeler que plusieurs entreprises exportatrices marocaines prennent part, à Toronto, à la 8è édition du SIAL Canada (11-13 mai) et exposent leurs produits sur un stand couvrant près de 300 m2, qui s'est de nouveau distingué cette année par la nette amélioration notamment au niveau de l'organisation, de l'identité visuelle et la gestion de l'espace.

Mardi, le directeur général de Maroc Export, M. Saad Benabdallah, accompagné notamment de l'Ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, s'est rendu au pavillon marocain qui regroupe cette année une dizaine d'exposants, venus présenter leurs produits aux invités de cette manifestation dédiée aux professionnels de l'alimentation. Il s'est aussi rendu au stand Zinda Products, le groupe d'affaires canado-marocain.

En 2009, le salon confirme sa position nationale ainsi que son envergure internationale passant de SIAL Montréal à SIAL Canada.

L'édition 2010 confirme le succès grandissant du salon et dévoile une nouvelle destination marquant ainsi le début de l'alternance entre Montréal (les années paires) et Toronto, province anglophone du Canada (centre, 600 kms de Montréal) pour les années impaires.

En 2010, plus de 540 exposants représentant 37 pays étrangers, dont le Maroc, et plus de 12.500 visiteurs s'y étaient donné rendez-vous à Montréal.

13/05/11

Source : MAP

Le Parlement français a définitivement adopté, mercredi soir, le projet de loi sur l'immigration, l'intégration et la nationalité qui prévoit le durcissement notamment des conditions de séjour des sans papiers, mesure dénoncée par l'opposition qui envisage de saisir le Conseil constitutionnel.

Le texte a été finalement adopté par l'Assemblée dans l'après-midi par 297 voix contre 193, et le Sénat l'a entériné tard dans la soirée par 182 voix contre 151.

Après le retrait, en mars dernier, sous la pression des centristes, de l'extension de déchéance de nationalité, il restait deux enjeux majeurs à ce projet, à savoir, l'encadrement du droit au séjour des sans-papiers atteints de pathologies graves et le contentieux de l'éloignement des sans-papiers placés en rétention.

Le titre de séjour "étrangers malades" ne pourra dorénavant être accordé qu'en cas d'"absence" du traitement approprié dans le pays d'origine.

L'opposition de gauche a pourtant fait valoir que si les traitements ne sont pas "absents", ils n'en sont pas moins, souvent inaccessibles à de nombreux malades, notamment pour des raisons financières ou géographiques.

La nouvelle disposition prévoit la prise en compte de "circonstances humanitaires exceptionnelles" pour l'attribution du titre de séjour, après avis du directeur général de l'Agence régionale de santé.

Concernant la réforme du régime de rétention des sans-papiers en instance d'expulsion, le texte a finalement retenu la version de l'Assemblée et du gouvernement français et l'intervention du juge des libertés et de la détention sera dorénavant repoussée à cinq jours (au lieu de deux actuellement).

Par ailleurs, la loi prévoit une peine de cinq ans de prison et une amende de 15.000 euros contre tout étranger abusant les sentiments d'une personne de nationalité française dans le cadre d'un mariage dit "gris".

L'opposition de gauche a stigmatisé un texte qui aura été "l'occasion de défaire notre pacte républicain" et réitéré son intention de déposer un recours auprès du Conseil constitutionnel.

"Votre texte ne règle rien. Il est inconstitutionnel et n'est pas du tout adapté", a lancé la député du Parti Socialiste Sandrine Mazetier, tandis que le député Europe-écologie-Les verts, Noël Mamère, a accusé la majorité de "braconner sur les terres du Front national (FN, extrême-droite)".

12 Mai 2011

Source : Atlas info

"Les Arabes en Argentine" de l'historien marocain Abdelouahed Akmir a été présenté, jeudi soir à Buenos Aires, au siège du Conseil argentin des relations internationales (CARI).

Coédité par l'Institut des Etudes Hispano-Lusophones (IEHL) et l'Université nationale de Rosario, l'ouvrage a été présenté par la directrice de l'IEHL, Fatiha Benlabbah, qui a donné lecture à un message de l'auteur du livre destiné à l'assistance.

Le livre, qui jette la lumière sur le phénomène migratoire arabe en Argentine au cours de la période allant des années 70 du 19è siècle jusqu'à la fin du 20è siècle, à été présenté devant un parterre d'académiciens, de chercheurs, d'étudiants, en présence du représentant de l'ambassade du Maroc à Buenos Aires, Zakaria Balga, et du recteur de l'université nationale de Rosario, Dario Maiorana.

"Les Arabes en Argentine" se penche également sur les différents aspects du processus migratoire arabe dans le pays sud-américain, notamment économiques, politiques, sociaux et culturels.

La directrice de l'IEHL, qui avait présenté le même livre lundi à Rosario (400 km de Buenos Aires), a par la suite animé une conférence sur le thème "la question féminine dans le monde arabe: analyse de discours, 19è, 20è et 21è siècles".

Professeur d'histoire contemporaine d'Espagne et d'Amérique Latine à l'université Mohammed V de Rabat depuis 1990, M. Abdelouahed Akmir est également directeur du Centre des Etudes Andalouses et Dialogue des Civilisations de Rabat et membre de l'association des historiens du Maroc et Expert de l'UNESCO en migrations, entre autres.

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont "L'émigration vers la mort: l'Espagne et les événements de El Ejido" (2001) et "Les communautés marocaines en Afrique de l'Ouest", ainsi que de plus de 70 articles parus dans différentes revues sur les relations entre le Maroc et l'Espagne, les relations entre le Monde Arabe et l'Amérique Latine, et les relations entre le Monde Arabe et l'Afrique de l'Ouest.

13/05/11

Source : MAP

La Commission européenne a publié l'avis de marché de service de 5 millions d'euros pour le projet Euromed Migration III. Cet appel porte le numéro de référence EuropeAid/131092/C/SER/Multi.

Ce projet a pour objectif global de promouvoir la coopération sur les questions migratoires entre les pays européens et les pays partenaires de l’IEVP-Sud et, entre les pays de l’IEVP-Sud eux-mêmes. Le projet entend également contribuer au développement d’une zone euro méditerranéenne de coopération dans le domaine de la migration.

Le projet s’emploiera à promouvoir les voies d’immigration légales, la mobilité des travailleurs, ainsi que les synergies entre migration et développement. Il soutiendra également la lutte contre l’immigration clandestine (en coopération avec les pays d’origine, de transit et de destination) et le renforcement de la capacité de la gestion frontalière.

Le budget maximum pour ce marché s'élève à 5 millions d’euros et la date limite pour la réception des dossiers a été fixée au 06 juin 2011 à 16 h 00, heure de l’Europe centrale.Le programme sera d’une durée de 36 mois.

Le projets’inscrit dans le prolongement d’Euromed Migration II, mis en œuvre sur la période 2008-2011, et qui visait à renforcer la coopération en matière de gestion desflux migratoires afin de permettre aux partenaires méditerranéens de trouver des solutions plus efficaces, ciblées et globales aux diverses formes de ces migrations.

 

12-05-2011

Source :  ENPI Info Centre

La France se soumet à la justice européenne. Elle ne pourra plus emprisonner des personnes au seul motif qu'elles refusent de partir.

Le ministère de l'Intérieur avait déclaré que l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union européenne, rendu le 28 avril dernier et prévoyant que les pays européens ne devaient plus incarcérer d'étrangers au seul motif du refus de quitter le territoire, ne concernait pas la France.

Cet arrêt, estime en revanche la Chancellerie, ne fait pas obstacle au placement en garde à vue des étrangers, ni aux mesures de rétention qui peuvent en découler.

Afin de se conformer à la décision de la CJUE, la circulaire demande aux parquets de ne placer en garde à vue et de ne poursuivre un étranger qu'en cas de "comportements de violence envers les personnes dépositaires de l'autorité publique ou de fraudes avérées (faux documents administratifs), détachables de l'infraction de séjour irrégulier ou de soustraction à une mesure d'éloignement".

"Il conviendra désormais, avant toute poursuite fondée sur l'article 624-1 du Ceseda de s'attacher à caractériser un défaut manifeste de coopération dans la phase d'identification se déroulant pendant la rétention administrative ou de résistance à l'exécution de la procédure forcée d'éloignement", recommande la circulaire.

Selon le texte, l'arrêt européen a produit "des divergences d'interprétation entre diverses cours d'appel" en France où le séjour illégal et la soustraction à la reconduite sont passibles de prison.

En application de cet arrêt, des décisions favorables aux étrangers ont été rendues à Nîmes, Rennes et Toulouse et d'autres, défavorables, ont été prononcées à Paris et Marseille.

12/05/2011, Laurent Chabrun

Source : L’Express

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