La décision du gouvernement des îles Canaries de maintenir plus de 250 enfants migrants non accompagnés dans des refuges non réglementés met ces enfants en danger et menace leur bien-être, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui.
Le rapport de 40 pages, « Eternal Emergency: No End to Unaccompanied Migrant Children's Institutionalization in Canary Islands Emergency Centers » (« Urgence éternelle : le placement sans fin des enfants migrants non accompagnés dans les centres d'accueil d'urgence des îles Canaries »), affirme que les centres ne respectent pas les normes minimales d'accueil pour les enfants migrants et n'ont pas de limites d'occupation. Les quelque cent enfants dans le centre d'accueil d'urgence le plus grand et le plus isolé, La Esperanza, reçoivent une nourriture de mauvaise qualité, ne disposent pas de chauffage, d'eau chaude ni de couvertures en quantité suffisante, et font état de violences fréquentes de la part d'autres enfants.
À la suite de la publication de ce rapport, le gouvernement des îles Canaries a informé Human Rights Watch de vive voix le 15 juin qu'il envisage de fermer le centre d'urgence La Esperanza d'ici décembre 2010 et d'envoyer les enfants dans d'autres centres, notamment les centres d'accueil d'urgence de Tegueste et d'Arinaga. Il ne s'est pas engagé à soumettre ces centres aux normes minimales d'accueil qu'il a lui-même fixées.
« Nous nous réjouissons que le gouvernement des îles Canaries ait l'intention de fermer le pire de ces établissements, où les enfants sont en danger », a déclaré Simone Troller, chercheuse sur les droits des enfants à Human Rights Watch. « Nous souhaitons voir cette intention se traduire par un plan ferme et des mesures concrètes pour garantir que le centre soit effectivement fermé. En même temps, le gouvernement devrait mettre fin au régime d'urgence dans son intégralité et mettre tous les refuges pour enfants non accompagnés en conformité avec les normes d'accueil communément admises. »
Les centres d'accueil urgence ont été créés en 2006 comme mesure temporaire en réponse à l'arrivée d'une quantité sans précédent d'enfants migrants non-accompagnés sur les iles.
Les nouvelles constatations de Human Rights Watch arrivent trois ans après que l'organisation a enquêté pour la première fois sur de graves allégations de mauvais traitements infligés par le personnel aux enfants dans les centres, de surpeuplement et de non-conformité des infrastructures, de violences d'enfants plus âgés à l'encontre des plus jeunes, ainsi que de manque de contrôle par les organismes concernés. Les résultats de cette première enquête ont été publiés dans un rapport de juin 2007, « Responsabilités fâcheuses : L'Espagne échoue à protéger les droits des enfants migrants non accompagnés aux îles Canaries ».
Certaines conditions se sont améliorées depuis 2007, a remarqué Human Rights Watch. Les enfants ont accès à des possibilités d'éducation et de formation en dehors de leurs résidences, et les visites de contrôle par des institutions chargées de surveiller les conditions semblent être plus fréquentes. Human Rights Watch a constaté que les conditions au centre d'Arinaga en particulier se sont améliorées, en grande partie parce que moins d'enfants y sont logés. Human Rights Watch craint que, en l'absence d'une planification rigoureuse et de normes d'accueil obligatoires, le transfert d'un nombre important d'enfants de La Esperanza vers Arinaga ne compromette les progrès réalisés.
D'autres graves préoccupations perdurent également dans les centres d'urgence, a indiqué Human Rights Watch. Il s'agit notamment de l'absence d'un système effectif de dépôt de plaintes confidentielles, du mélange d'enfants jeunes avec des enfants plus âgés dans le même centre d'accueil d'urgence, de l'accès insuffisant au système de demande d'asile, de l'absence de limites d'occupation, et des possibilités limitées d'insertion dans la communauté. En outre, les conditions de vie médiocres au centre La Esperanza menacent le bien-être des enfants.
Un enfant de 16 ans a décrit les conditions à La Esperanza : « C'est très dur, surtout en hiver... Bien sur j'ai froid la nuit. J'ai une couverture... il est inutile de demander une autre couverture. Ils ne vous la donneront pas. Personne n'a deux couvertures.... Parfois il fait si froid que l'on ne peut pas dormir. »
Human Rights Watch a appelé le gouvernement des îles Canaries à faire de la fermeture de La Esperanza une priorité et à mettre toutes les structures restantes en conformité avec les normes minimales des îles Canaries et les normes minimales d'occupation pour les centres accueillant des enfants migrants non-accompagnés.
À l'époque où les centres d'urgence ont été créés en 2006, des migrants sans papiers sont arrivés en grand nombre de l'Afrique de l'Ouest, dont un millier enfants non accompagnés cette année-là. Le flux des arrivées a ralenti depuis.
Les îles Canaries avaient été confrontées à des arrivées d'enfants migrants non accompagnés avant 2006, et disposaient d'un réseau fonctionnel de foyers réglementés, plus petits, qui continuent d'accueillir et de fournir des possibilités d'insertion pour un total de 250 enfants à la fois. Cependant, une fois ce nombre atteint, les enfants migrants non accompagnés qui arrivent sont envoyés dans les centres d'urgence non réglementés.
Le gouvernement des îles Canaries affirme qu'il a essayé de créer davantage de petits centres qui seraient conformes aux normes minimales existantes, mais il s'est heurté à de la résistance de la part des municipalités locales. Toutefois, cela n'explique pas pourquoi il a fermé certains petits centres existants, tout en maintenant La Esperanza en fonctionnement.
Le personnel des centres, les organisations non gouvernementales et les procureurs publics dans les îles interrogés par Human Rights Watch ont attribué le manque de progrès au gouvernement, en affirmant qu'il n'avait pas la volonté politique d'accorder un meilleurs accueil aux enfants ou qu'il maintenait les centres d'urgence ouverts comme un moyen de faire pression sur le gouvernement central de Madrid afin que celui-ci augmente le financement ou transfère des enfants vers d'autres parties de l'Espagne.
Le gouvernement central de Madrid a intensifié ses contributions financières pour les îles Canaries ces dernières années et a fourni plus de la moitié du budget de 26 millions d'euros de l'archipel consacré à l'accueil des enfants migrants en 2009. Il a également aidé à organiser et financer le transfert des enfants vers d'autres régions d'Espagne.
Le gouvernement de Madrid devrait exiger du gouvernement des îles Canaries à la fois qu'il fournisse un accueil approprié et qu'il élabore un plan concret de fermeture des centres comme condition de son aide financière, a déclaré Human Rights Watch.
L'état des droits des enfants en Espagne sera soumis à un examen plus approfondi cette année. L'Espagne a évoqué le sort des enfants migrants non accompagnés comme une question prioritaire lors de sa présidence de l'Union Européenne, et elle doit rendre compte de l'état de ses propres droits des enfants au Comité des Nations Unies sur les droits de l'enfant à l'automne de cette année.
« L'Espagne a introduit le sort des enfants migrants dans l'agenda politique de l'UE au cours de sa présidence de l'UE », a conclu Simone Troller. « Elle devrait montrer l'exemple et assurer une protection adéquate dans les îles Canaries pour ces enfants. »
Source : Site de Human Rights Watch
"Maroc: Femmes et défis" est le thème central d'un séminaire international prévu les 29 et 30 juin courant à Séville (Sud de l'Espagne) à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, apprend-on mardi auprès des organisateurs.
Organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", inauguré fin mai à Séville par la Fondation, cette rencontre connaîtra la participation de femmes marocaines et espagnoles chercheurs, intellectuelles, universitaires, artistes et venant d'autres horizons, souligne-t-on de même source.
L'accent sera mis sur plusieurs aspects relatifs à la femme marocaine contemporaine et à sa situation, notamment les avancées et les acquis qu'elle a réalisés dans divers domaines et les défis qu'elle a réussi à relever durant les dernières années.
Il sera question aussi de l'évolution de la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et de son rôle dans l'essor artistique et culturel du Royaume.
L'objectif de ce séminaire est d'exposer la réalité de la femme marocaine "loin des stéréotypes et des simplifications excessives souvent diffusés par les média", soulignent les organisateurs.
"Femmes et espaces culturels", "femmes et dignité humaine" et "femmes et pouvoir", sont des sous thèmes qui seront évoqués à cette occasion.
Le thème de la femme occupe une place importante dans le cadre du cycle "Maroc en trois cultures", à travers les séminaires et activités artistiques programmés.
Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, le cycle "Maroc en trois cultures" a été ouvert le 26 mai dernier à Séville par un concert offert par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente.
Cette soirée musicale a marqué le début de ce cycle d'activités culturelles qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle au Maroc".
Les organisateurs ont, dans ce sens, élaboré un riche programme qui se poursuivra jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, des expositions, des défilés de mode, des concerts de musique et des concours gastronomique.
Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.
Source : MAP
L'accord donné vendredi par le gouvernement à la régularisation des salariés sans papiers est une "avancée significative", ont jugé mardi les onze syndicats et associations, demandant son application "loyale" en vue d'une levée de tous les piquets de grève.
Le texte rendu public par le ministère de l'Immigration "représente une avancée significative", selon un communiqué commun des syndicats CGT, CFDT, UNSA, Sud, FSU ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme, la Cimade, RESF, Autremonde, Femmes Egalité, Droits Devant.
"Désormais, les travailleurs et travailleuses sans papiers sont regardés par les pouvoirs publics eux-mêmes, non plus comme des migrants illégaux, mais comme des salariés qui remplissent une fonction positive dans notre économie, qui ne prennent le travail de personne, et qui doivent se voir reconnaître la totalité de leurs droits de salariés", se réjouissent les Onze.
"Ce résultat, est dû avant tout au courage des 6.250 grévistes" qui ont multiplié les mouvements dont le point d'orgue a été l'occupation durant trois semaines de la Place de la Bastille à Paris, évacuée immédiatement après l'accord.
Après neuf mois de bras de fer, le gouvernement a accepté des "ajustements" pour harmoniser les critères de régularisation par le travail à l'application problématique selon les syndicats et une partie du patronat.
Mais les onze organisations soupçonnent le ministère de l'Immigration de vouloir ajouter "un critère relatif à la durée du séjour en France", estimant qu'il serait "contradictoire avec la logique du texte, qui repose exclusivement à juste titre sur la prise en compte de l'activité salariée".
"Le sujet maintenant c'est de trouver les voies et moyens pour que les grévistes puissent reprendre le travail. Pour le moment, on ne lève pas les piquets de grève, il en reste 25 et c'est le seul endroit où les salariés sans papiers sont en sécurité tant qu'ils n'ont pas leur autorisation provisoire de séjour (APS)", a précisé à l'AFP Francine Blanche (CGT).
Pour être régularisé, le salarié sans papiers devra désormais justifier de 12 mois d'activité salariée dans les 18 derniers mois avant le dépôt (au lieu de 12 mois d'activité continue dans les 12 derniers mois), dont six mois d'activité salariée dans les douze derniers mois.
Les intérimaires, pour lesquels la régularisation était quasi impossible, devront justifier de 12 mois d'activité dans les 24 derniers mois, dont six dans les 12 derniers mois.
Le demandeur, notamment dans le nettoyage et l'aide à la personne, pourra se prévaloir de documents émanant de plusieurs employeurs. Il pourra également fournir plusieurs promesses d'embauche et pourra prétendre à une régularisation pourvu qu'en cumul des heures proposées, le salaire mensuel atteigne au moins le Smic.
Les syndicats seront associés au suivi du dispositif, piloté par un groupe de travail permanent de la Direction de l'Immigration et celle du Travail.
Source : AFP
Après avoir ouvert ses portes à la rentrée 2009, le campus privé de Mundiapolis a été inauguré officiellement ce lundi 21 juin. Ce projet mise sur l'excellence et l'ouverture à l'international – qui intéresse déjà des compétences MRE. Mais il se situe également dans une vision d'innovation de l'enseignement supérieur au Maroc, avec un chantier de taille : casser la séparation entre enseignement supérieur public et privé.
C'est une enseigne universitaire de taille et aux facettes multiples qui a été présentée lundi 21 juin, lors d'une conférence de presse précédant l'inauguration officielle de ce nouveau campus privé de Mundiapolis.
Le campus lui-même tente de réunir les meilleures conditions matérielles possibles. Pour cela, la direction a fait le choix de se situer loin des troubles du centre ville de Casablanca, près de l'aéroport Mohamed V. Mais le campus – construit avec une poche d'investissements de 90 millions de dirhams sur un terrain mis à disposition par l'Office Nationale des Aéroports (ONDA) – vaut le détour. Il offre toutes les installations dont un étudiant peut avoir besoin – amphithéâtre, bibliothèque, cafétéria, superette – et plus encore. Un tiers de la surface est affecté aux équipements sportifs et ludiques.
Côté formation, trois facultés (pôles gestion, génie et arts et métiers), accueillent depuis la rentrée 2009-2010 les étudiants et offrent 10 diplômes universitaires de technologie (DUT), 14 licences professionnelles, 16 masters et 6 masters spécialisés. 16 partenariats internationaux avec des universités en France, au Canada et en Angleterre rendent déjà possible des parcours à l'international, une école doctorale accueille un troisième cycle avec 6 domaines doctoraux, et pour les professionnels, des formations du soir sont offertes en fonction de leurs besoin.
Une formation à l'écoute des marchés et des besoins du Maroc
Savoir répondre aux besoins, c'est une capacité que le président fondateur de Mundiapolis, M.Abderahmane Lahlou, a affirmé être une des caractéristiques de cet établissement privé. Lors de la conférence de presse, il a ainsi expliqué que Mundiapolis était une université à l'écoute du marché, aux « grandes oreilles », qui pouvait adapter rapidement ses formations s'il y a besoin. Une flexibilité qui, selon M. Lahlou, devra également permettre de répondre aux besoins spécifiques du Maroc tels que définis dans les plans gouvernementaux (Azur, Emergence...).
Mundiapolis est flexible également sur un autre aspect : le dossier épineux de la séparation du public et du privé qui caractérise le paysage de l'enseignement supérieur au Maroc. Selon M. Lahlou, l'université privée tente de casser cette séparation en étant parmi les premières à déposer un dossier d'accréditation auprès du ministère de l'Education nationale, une fois que cette procédure, en discussion depuis presque 10 ans, sera opérationnelle. La dénomination « université privée » devrait ainsi être accordée à Mundiapolis, et les diplômes reconnus par les universités publiques.
Un campus pour les « classes moyennes 'plus' »
Ceci pourrait concerner quelques uns des 1000 étudiants qui bénéficient déjà des formations sur le campus. Le nombre d'étudiants inscrits devrait augmenter rapidement pour atteindre 1500, et, à terme même jusqu'à 7000 étudiants. Cependant, la formation à Mundiapolis n'est pas donnée à tout le monde. Les frais de scolarité se situent entre 26 000 et 31 000 dirhams par semestre. Un système de crédits pour étudiants se met progressivement en place et un système de bourses permet d'avoir un financement entre 20 et 100% des frais. Mais le président de Mundiapolis était néanmoins clair à ce sujet : les formations s'adressent aux « classes moyennes, classes moyennes plus... ».
Géographiquement, Mundiapolis souhaite internationaliser ses effectifs. Actuellement, environ 80% des étudiants inscrits viennent de Casablanca, 10-15% sont Marocains d'autres régions du Maroc, et 8 % viennent d'Afrique subsaharienne. L'objectif pour 2015 est d'atteindre 20% d'étudiants internationaux pour 2015, et en venir à égaliser le nombre d'étudiants Casaouis et des étudiants s'installant dans la métropole pour les études.
Un appel d'air des compétences Marocains résidant à l’étranger
Si cet établissement n'est à priori pas conçu pour attirer des étudiants Marocains résidant à l’étranger, M. Lahlou espère tout de même qu'à travers des filières intégrées telle que la nouvelle filière Mundiapolis – Sciences Po Bordeaux, certains étudiants d'origine marocaine pourraient se retrouver sur le campus privé à Casablanca. Mais c'est surtout du côté des professeurs et enseignants potentiels que Mundiapolis peut intéresser les Marocains résidant à l’étranger. Selon M. Lahlou, il existerait un véritable appel d'air de la part d'universitaires Marocains résidant à l’étranger qui souhaiteraient revenir au Maroc. Mais l'offre adéquate manque, les conditions de travail et les salaires correspondent pas aux attentes de chercheurs MRE. Des établissements tels que Mundiapolis, mais aussi l'Université internationale de Rabat qui prévoit d'ouvrir ses portes à la rentrée 2010-2011, peuvent pallier à ce manque. La preuve : aujourd’hui, parmi 10 directeurs de section à Mundiapolis, 4 sont des MRE revenus au Maroc.
Source : Yabiladi
Ils sont rentrés d'Espagne rien que pour participer au 11e Trophée Hassan II des arts équestres traditionnels. Ils ? Ce sont les cavaliers de la troupe de Fkih Bensaleh, province de Béni Mellal.
Epris de tbourida, ce groupe de jeunes Marocains résidents à l'étranger a mis en veilleuse ses activités économiques au pays d'accueil pour pouvoir être présent à ce rendez-vous équestre qui se déroule du 14 juin au 11 juin à Dar Essalam.
«Ce n'est pas le travail en Europe qui nous empêchera de vivre notre passion pour les arts équestres traditionnels. Avant d'immigrer en Espagne, on pratiquait ce sport, et à chaque fois qu'on rentrait au Maroc, on ne manquait pas l'occasion de le pratiquer, surtout lors des moussems. Donc pour nous, ce trophée est une belle opportunité pour vivre des moments intenses de plaisir et pour partager avec nos concitoyens la joie de pratiquer un sport traditionnel séculaire», explique le Moqadem Kaddour El Walid, 42 ans, commerçant établi en Espagne.
Pour El walid, comme pour les autres éléments de sa troupe, rentrer au Maroc pour pratiquer tbourida est une manière d'exprimer leur «attachement au pays et leur fierté de sa culture».
Ces MRE vivent chacun dans une région en Espagne. La distance qui les sépare dépasse parfois 500 km. Mais leur amour pour le cheval et leur attachement au patrimoine équestre du Maroc les réunissent souvent.
Au début des années 1990, quand ils venaient de s'installer en Espagne, il n'était pas évident pour eux de concilier engagement professionnel et passion de tbourida. Certains d'entre eux ont dû mettre leurs activités équestres entre parenthèse, pendant des années. Mais ce n'était que partie remise. Il en est ainsi du Moqaddem de la «sorba».
Après son installation en Espagne, au début des années 1990, il a cessé de monter à cheval. Mais son cœur n'a jamais cessé de battre pour cet animal noble et pour les tirs de baroud qui ont bercé son enfance. C'était une question de temps car «mon attachement pour le cheval est resté intact. En 2005, j'ai enfin pu reprendre la tbourida. C'est un savoir-faire qu'on ne perd jamais même après des années d'arrêt», explique-t-il.
A présent, la plupart des membres de ce groupe travaillent pour leurs propres comptes dans le domaine du commerce. Ils arrivent souvent à se libérer pour rentrer au Maroc, le temps d'un moussem ou d'une fête qui se tient au village natal. Etant tous originaires de la même région, Fkih Bensaleh, ils ont développé une solidarité quasi fraternelle. «Nous nous arrangeons pour rentrer au Maroc à l'occasion des moussems afin de pouvoir assouvir notre soif pour l'équitation traditionnelle. De là est née l'idée de prendre part à la Semaine du cheval. Ensemble, nous avons joué les phases qualificatives au niveau régional et nous avons pu atteindre les phases finales. C'est un grand succès pour nous », raconte non sans fierté, Hicham El Khattabi, 30 ans, membre de la troupe. Mais, le succès de cette troupe ne se mesure pas uniquement à l'aune des résultats réalisés. Il se mesure aussi en termes de l'image qu'elle véhicule du Maroc et de sa culture.
Les éléments de cette troupe peuvent être considérés à juste titre comme des ambassadeurs de ce sport traditionnel en Espagne. Car, selon Abdelkarim El Hassani, 30 ans, beaucoup d'Espagnols ne savent pas que le Maroc possède une culture équestre aussi riche et aussi pittoresque.
Patrimoine culturel
Selon Abdelkarim El Hassani, commerçant marocain établi en Espagne, tbourdia reflète l'attachement des Marocains –où qu'ils soient - à leurs traditions et à leur culture. C'est pourquoi, dit-il, nous sommes particulièrement ravis de servir de trait d'union entre les deux bords et de pouvoir montrer aux Espagnols une des multiples facettes de la culture marocaine. «Nous sommes Marocains, et fiers de l'être. Nous sommes attachés à nos valeurs, à notre identité et à notre patrimoine. Même si nous sommes immigrés en Espagne, nous tenons à perpétuer les traditions que nos ancêtres nous ont léguées». Pour Hicham Khettabi (30 ans), comme pour le reste des membres de sa «sorba», l'équitation est une passion, un sport et un héritage. «Parfois, je viens au Maroc 4 à 5 fois, rien que pour pratiquer tbourida à l'occasion des moussems et des festivals».
Source : Le Matin
Le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger (MCCMRE) a organisé une conférence de presse lundi à Casablanca, pour présenter le programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales de l’année 2010. L’occasion a été saisie pour exposer également le dispositif de veille juridique sur les droits des migrants (VJDM) au sein du MCMRE.
Concrètement, cette veille juridique consistera surtout à assurer le suivi et l’écoute des doléances des MRE, a précisé le ministère. Il s’agira aussi de faire un suivi législatif et règlementaire, dans les pays de résidence où il y a une « insuffisance des droits » et/ou les « droits ne sont pas respectés ». Ces différents suivis permettront au département de Mohamed Ameur de « favoriser sa réactivité face aux différentes situations ».
La veille sera-t-elle dématérialisée grâce à l’internet et les consulats seront-ils associés pour faire remonter par exemple les dossiers et plaintes vers le MCCMRE ? Selon ce dernier, le département réfléchi aux moyens de faire participer à son projet, les universitaires et les spécialistes des nouvelles technologies d’information et de communication. De même, le dispositif devrait être exécuté en collaboration avec les départements ministériels concernés, les missions diplomatiques et consulaires, les institutions juridictionnelles et la société civile. Reste à établir les modalités et la participation de tous ces acteurs.
Quant au programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales, en plus de la traditionnelle Opération de transit, il s’étale cette année sur 4 volets : administratif et juridique ; culturel ; économique et développement ; information et communication.
Le premier portera sur le renforcement des structures déjà en place au ministère, la tenue d’ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille et l’activation du comité central interministériel pour le traitement des requêtes. Le volet culturel concerne les Universités été, la participation des MRE à la fête du Trône et au forum des jeunes MRE. Il concerne aussi l’organisation du rallye Raid des Marocains du monde.
S’agissant du volet économie et développement, le MCCMRE tentera de profiter de la période estival pour encourager les investisseurs MRE. Concrètement, le ministère offre de les accompagner dans le cadre du « MDM Invest » et dans le cadre du programme de soutien de la création de 1000 PME par les MRE au Maroc, en partenariat avec l’Agence Française du Développement. Quant à l’information et la communication, le point phare sera le lancement du nouveau portail du ministère et l’organisation des rencontres avec les MRE dans certaines villes marocaines.
Source : Yabikadi
Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.
Le nombre des marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, à fin mai dernier, 231.681 travailleurs, suivis des Equatoriens (176.566) et des Colombiens (114.679), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.
La même source précise que la Catalogne (417.230 affiliés) et Madrid (398.627 affiliés) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.
Le département du Travail et de l'immigration note que le système de sécurité sociale en Espagne compte, jusqu'à fin mai dernier, 1.883.538 de travailleurs étrangers, ajoutant que 686.425 sont originaires de pays de l'Union Européenne (UE), alors que 1.197.113 issus d'autres communautés.
Source : MAP
Le projet de loi controversé sur l'interdiction en France du port du voile islamique intégral dans l'espace public commencera à être examiné mercredi par les députés, a indiqué l'Assemblée nationale…Suite
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger(CCME), organise, les 24 et 25 juin à Rabat, une conférence internationale sur le thème « Langues en immigration: mutations et nouveaux enjeux». A travers cette conférence, le CCME…Suite
Des milliers d'immigrés au chômage en Espagne, dont la carte de séjour est arrivée à expiration et qui ne peuvent la renouveler car ne disposant de nouveaux contrats de travail, pourraient se voir interdire le retour en Espagne…Suite
Pour concrétiser l'Initiative conjointe migration et développement au Maroc, le Groupe thématique «Migration du système des Nations unies» organise un atelier de travail et de réflexion le jeudi 24 juin. Sept projets seront exposés en présence des partenaires et d'autres membres de la société civile, ainsi que des institutions et des autorités concernées.
Source : Le Soir échos
Présentation à Casablanca du programme national d'accompagnement des Marocains résidant à l'étranger
Les principaux axes du programme national d'accompagnement des Marocains Résidant à l'Etranger (MRE) ainsi que les différentes manifestations et activités mises en oeuvre à leur profit durant l'été 2010 ont été présentés lundi à Casablanca.
Lors d'une rencontre avec la presse, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a passé en revue les faits marquants de l'opération transit 2010, dont la mise en service du port de Tanger-Med qui permettra l'amélioration de la qualité des services, le lancement du passeport biométrique et la mise en oeuvre d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules.
Il s'agit également de l'amélioration des conditions d'accueil dans les ports et les aéroports, le renforcement de la liaison routière entre la ville de Tanger et le port Tanger Med, le renforcement du contrôle technique des navires et des véhicules de transport international et le renforcement de la sécurité au niveau des postes aux frontières et dans les aires de repos.
Parmi les mesures prises figurent également la mobilisation du personnel médical et la mise à disposition des ambulances au niveau des principaux réseaux routiers au Maroc, la création de cellules sous l'autorité directe des Wallis et des Gouverneurs afin de résoudre les problèmes urgents des MRE et la mobilisation exceptionnelle des postes consulaires.
M. Ameur a aussi indiqué que son département a mis en place cette année un programme axé sur 4 volets, administratif et juridique, culturel, économique et de développement, et information-communication.
Le ministre a notamment fait part, dans le cadre du volet culturel et récréatif, de la participation de plusieurs groupes de jeunes marocains résidant à l'étranger, venus de 42 pays, à la célébration du 11-ème anniversaire de la Fête du Trône, de la tenue du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l'étranger et d'autres du Maroc, et l'organisation du 7-ème Raid des Marocains du monde, avec la participation d'une centaine de participants, ainsi que des Universités d'été.
Quant au volet économique et de développement, il porte notamment sur la mise en place du Fonds "MDM Invest", dans le cadre de la promotion des investissements des MRE, le lancement du programme de création de 1.000 PME au Maroc par les MRE, l'implication stratégique des MRE dans le programme de Développement territorial durable des Provinces du Sud (Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa-Zag et Tarfaya) et l'élargissement aux MRE du mécanisme "Damane assakane" pour le crédit logement.
M. Ameur a, par ailleurs, fait part de la célébration de la Journée nationale du Migrant, le 10 août 2010, sous le thème de la protection des droits des MRE, et de l'organisation d'une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, durant ces vacances d'été, et ce dans le cadre de la politique de proximité adoptée par son département.
Source : MAP
Dans le but de faciliter les démarches administratives pour les citoyens marocains vivant dans cette région, le Royaume ouvrira bientôt un nouveau consulat dans la région de Murcie (sud-est de l’Espagne). Les immigrés marocains dans cette région sont estimés à près de 69 000 par les autorités locales.
Bonne nouvelle pour les MRE de Murcie. En visite ce dimanche dans cette région, Hassan Dahman, Consul marocain à Valence, a annoncé l’ouverture d’un nouveau consulat dans la région, comme le rapporte La Verdad, quotidien régional, sur son site internet.
Aucune date n’a été avancée, mais les démarches ont été engagées. Le nouveau consulat sera évidemment bien accueilli par les citoyens marocains de la région qui à l’heure actuelles, doivent faire le déplacement 230 km au Nord jusqu’à Valence pour remplir les formalités consulaires.
Par ailleurs, la création d’une nouvelle représentation diplomatique était devenue une nécessité, étant donné l’importance de la communauté marocaine dans la région : selon La Verdad, les citoyens marocains, avec 68 567 habitants, constituent la communauté d’immigrés la plus importante de Murcie.
Il y a donc matière à satisfaction surtout lorsqu’on sait qu’en 2008, l’Association des travailleurs immigrés Marocains (ATIME) avait prévu une manifestation pour réclamer l’ouverture d’un consulat dans la région.
Source : Yabiladi
Le réseau Euro-Marocain Migration et Développement organise sa 3eme rencontre les 23-24 Juillet 2010 à Larache. Cette session, en mémoire de Feu Mohamed Aouad, cofondateur du réseau et fondateur du FONORD, suit les précédentes rencontres, notamment celle de l’année dernière, la consultation des ONG de la société civile au Maroc sur le Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD/GFMD) qui a eu lieu les 27-28 juillet 2009 à Asilah. Vous trouverez en fichier joint l’affiche de cette rencontre.
Nous vous invitions à vous joindre à cette consultation en partageant avec les différents participants votre expérience et à profiter de l’expertise des intervenants. Cette rencontre sera autour des thèmes:
I Forum Mondial Migration et Développement (FMMD) : Droits de l’Homme, Migration et Développement:Trois ans après, quels Bilan, Suivi et Perspectives en vue de l’édition 2010 ?
II Europe, Migration et Crises : Quelles Conséquences pour les Migrants ?
III Au Maroc, Quels Droits et Quelle Citoyenneté des Emigrants ?
IV Migration et Développement :Etat de Lieu, Prospectives et Perspectives
Aussi, en parallèle de ces thèmes, nous avons prévu un espace d’échange et désirerions savoir si vous voulez que l’on vous réserve un stand pour votre organisation.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, nous vous remercionsd’avance et espérons vous compter parmi les participants. Vous trouverez ci-joint le coupon-réponse à nous faire parvenir avant le 10Juillet.
Source : emarrakech
Un vol direct de Casablanca à Berlin, qui permettra d'assurer une liaison régulière entre les deux villes trois fois par semaine, a été lancé lundi.
L'administration de l'Aéroport (Tegel) à Berlin, a organisé, à cette occasion, une réception à l'occasion de l'arrivée à Berlin d'un avion appartenant à Royal Air Maroc(RAM).
Cette réception a réuni, en particulier, certains hauts fonctionnaires de Berlin Airports Company - Schoenefeld, le délégué de la RAM en Allemagne, des représentants des principales Agences de Voyage allemandes ainsi que des médias spécialisés dans le voyage et le tourisme.
Le lancement de ce vol direct, qui effectuera la liaison Berlin-Casablanca, trois jours par semaine (lundi, mercredi et vendredi), intervient après l'inauguration, en avril dernier, de la ligne aérienne Munich-Marrakech qui assure deux vols par semaine (jeudi et samedi).
Ces nouveaux vols viennent s'ajouter aux vols de la RAM reliant Francfort à Casablanca, Francfort à Nador et Düsseldorf à Nador.
M. Farid Zamakhchari, délégué de la Royal Air Maroc (RAM) en Allemagne, a déclaré à la MAP, que cette nouvelle ligne aérienne Berlin-Casablanca sera principalement destinée aux touristes allemands, à la communauté marocaine résidant à Berlin et dans les villes voisines, ainsi qu'à la communauté africaine.
M. Zamakhchari a ajouté que cette ligne aérienne Casablanca-Berlin s'assigne pour objectif d'atteindre, fin 2010, un taux de remplissage de plus de 70 pc, précisant que la liaison Casablanca-Berlin contribuera aussi à accroître le flux des touristes allemands vers les villes marocaines et à promouvoir la destination Maroc sur le marché allemand.
Source : MAP
La sixième édition de la foire Hispa-Maroc se tiendra en décembre prochain à Malaga (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès des organisateurs.
La Foire, une référence dans le monde de l'entreprise artisane et un lieu d'échange entre les entreprises opérant dans le secteur de l'artisanat en Andalousie et au Maroc, ouvrira ses portes, du 4 au 8 décembre prochain, au Palais des foires et des congrès de la ville, avec la participation de professionnels Marocains et Espagnols.
Cette manifestation, centrée sur la richesse et la diversité culturelle du Maroc et de l'Espagne, se veut un espace de rencontre et une plate-forme commerciale destinée à faciliter les contacts et à créer de nouveaux canaux de commercialisation des produits entre les deux rives du Détroit.
Les organisateurs ont décidé, à cette occasion, d'étendre les activités de la foire pour englober d'autres secteurs comme l'art, la culture, la gastronomie, les destinations touristiques du Maroc et les offres du secteur immobilier Marocain, dans le but "de rapprocher l'essence du Maroc du public Espagnol " et "d'intensifier les relations commerciales entre les deux pays".
Pour ce faire, les organisateurs ont décidé, vu le succès remporté par les précédentes éditions, de monter "une véritable Médina Marocaine" au palais des foires et des congrès de Malaga, où les visiteurs peuvent découvrir le Royaume et son riche patrimoine artisanal.
La Foire sera également une occasion pour le grand public de découvrir des produits de la décoration Marocaine, des espèces aromatiques, des habits typiques du Royaume, ainsi que de la maroquinerie, les tapis, la bijouterie, le mobilier artisanal et le fer forgé.
Lors de la 5ème édition de la foire Hispa-Maroc, plus de 70 exposants en provenance de plusieurs villes du Maroc notamment de Tanger, Tétouan, Marrakech, Casablanca, Rabat, Fès et Meknès, avaient participé à cette manifestation pour présenter les dernières créations et innovations de l'artisanat marocain.
Source : MAP
La France, où résident 150.000 réfugiés venus de tous les continents, va réformer la procédure de "réunification familiale" pour les personnes élues au droit d'asile sur son territoire et faciliter leur naturalisation, a annoncé lundi le ministre de l'Immigration Eric Besson.
"J'ai décidé d'améliorer les procédures de réunification familiale dont les délais sont trop longs" et "la réforme est en cours d'élaboration", a déclaré M. Besson en accueillant des réfugiés dans son ministère à l'occasion de la journée mondiale du réfugié (20 juin).
La procédure de "réunification familiale" permet à un réfugié de faire venir sa famille auprès de lui. Elle est plus souple que celle du "regroupement familial" appliquée aux immigrés, puisqu'elle dispense le demandeur des conditions de salaire et de logement.
M. Besson a aussi indiqué que l'accès des réfugiés à la nationalité française était "facilité", s'engageant à une "action déterminée pour l'intégration réussie des réfugiés dans notre pays".
Le représentant du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Paris, Francisco Galindo, a salué la politique de la France en la matière, en soulignant que si "beaucoup de pays accueillent des réfugiés, tous ne leur donnent pas la possibilité d'intégration".
Il a rappelé que la France avait accueilli un millier de chrétiens d'Irak après s'être engagée à en recevoir 500, qu'elle s'était montrée solidaire avec Malte en accueillant 80 réfugiés qui se trouvaient sur cette île de la Méditerranée et qu'elle avait conclu avec le HCR un accord de réinstallation de 100 réfugiés par an.
Les demandes d'asile, qui avaient connu une baisse entre 2005 et 2007 en France, sont en hausse ces dernières années, avec pour la première fois les Kosovars en tête en 2009, selon le rapport annuel de l'Office français pour la protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
Sur les 150.000 réfugiés accueillis en France, 40% viennent d'Asie, 29% d'Europe, 27% d'Afrique et 3% d'Amérique. Avec 20.000 personnes, les Sri-Lankais constituent la communauté des étrangers la plus importante.
M. Besson a observé qu'on assistait aujourd'hui à une "montée en puissance des problématiques d'ordre social (excision, mariages forcés)" à l'appui des demandes d'asile alors que les "persécutions politiques et religieuses étaient prépondérantes dans les années 70 et 80" et que "les conflits ethniques se sont développés dans les années 90".
Source : AFP
A la fin 2009, 1'680'197 étrangers résidaient en Suisse, ce qui représente 21,6% de l'ensemble de la population. Plus de 60% proviennent de l'UE/AELE. L'immigration des pays européens a augmenté de 3,9% par rapport à 2008, alors que le nombre de ressortissants d'autres pays a progressé de 0,3%.
Les 1,68 million d'étrangers résidant en Suisse ne comprennent ni les quelque 27'000 fonctionnaires internationaux, ni les 48'000 personnes titulaires d'une autorisation de séjour de moins de 12 mois, ni les 40'319 personnes en procédure d'asile.
La plus grande part des ressortissants étrangers provient d'Italie avec 298'111 personnes (17,7%). Viennent ensuite les Allemands avec 250'471 personnes (14,4%) et les Portugais avec 205'255 personnes (12,2%).
En comparaison avec l'année précédente, la plus grande croissance concerne les ressortissants du Kosovo. Cela s'explique notamment par le grand nombre de Kosovars résidant en Suisse qui se sont fait enregistrer sous la nationalité kosovare. Corollaire de cette hausse, le nombre de ressortissants serbes a nettement diminué (-31'093).
En 2009, 90'215 ressortissants d'Etats membres de l'UE/AELE ont immigré en Suisse, dont près de 63% afin d'y exercer une activité lucrative.
L'an dernier, 44'948 personnes ont par ailleurs obtenu la nationalité suisse, soit 357 de moins qu'en 2008. Le nombre de requérants d'asile s'est élevé quant à lui à 16'005, ce qui représente une diminution de 3,6% (-601) par rapport à l'année précédente.
Source : Romandie
La Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, tiendra ce mardi, ~une réunion consacrée à l'étude des mesures prises par le gouvernement concernant l'opération transit 2010, en présence du ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger, Mohamed Ameur.
La question de l'opération de transit de la Communauté marocaine résidant à l'étranger au titre de cette année, a suscité l'intérêt des différents groupes parlementaires, qui ont soulevé divers aspects liés à cette opération lors des séances des questions orales aux deux Chambres.
Source : Le Soir échos
Quel enseignement arabe dans les pays d’immigration ? La question fera l’objet d’une conférence internationale les 24 et 25 juin à Rabat, à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). La rencontre, qui se tient sous le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », vise à lancer le débat sur les problématiques de la communauté marocaine à l’étranger dont la question de la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse…Un parterre de personnalités, de chercheurs, de responsables publics, de représentants des gouvernements étrangers partenaires ainsi que d’acteurs de la société civile y prendra part. Au total, Près d’une centaine de participants en provenance des différents pays d’immigration, aussi bien d’Europe que d’Amérique du Nord (France, Italie, Belgique, Allemagne, Royaume Uni, Etats-Unis, Canada…). Les participants se pencheront sur l’enseignement marocain de la langue arabe et les expériences pédagogiques publiques et privées.
La rencontre sera l’occasion d’évaluer les enseignements dispensés aux MRE dans leur pays d’accueil.
Pour rappel, des centaines d’enseignants sont envoyés dans les pays d’accueil des MRE pour enseigner la langue maternelle à leurs enfants. En outre, des cours sont dispensés dans les lieux de culte, par des associations. L’offre privée est également présente. Des institutions privées pullulent, la demande étant grande. Cette offre, publique et privée, répond-t-elle aux besoins des MRE ? Est-t-elle adaptée aux mutations que connaît l’immigration ? L’évaluation de ces enseignements s’impose. La rencontre de Rabat permettra de dresser le bilan et de déterminer les modalités de renforcement de ces enseignements.
Source : Le Soir échos
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