dimanche 7 juillet 2024 16:15

Les Marocains sont toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des chiffres officiels rendus publics mardi.

Avec 211.148 affiliés à la sécurité sociale à fin juillet 2011, les Marocains constituent la première force de travail non communautaire en Espagne, souligne le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration dans un communiqué.

A fin juin dernier, ils étaient 218.481 Marocains à être affiliés à la sécurité sociale en Espagne. Ils sont suivis par les Equatoriens (146.016) et les Colombiens (105.349). Quant aux Roumains, ils constituent le premier collectif travailleur communautaire en Espagne avec 299.006 affiliés en juillet dernier.

Le nombre moyen des étrangers affiliés au régime de sécurité sociale à été de 1.849.761 personnes, soit une baisse de 1.142 travailleurs par rapport au mois de juin dernier.

Ce nombre a baissé de 14 pc depuis 2008, c'est à dire depuis le début de la crise en Espagne, lorsque 2.151.880 travailleurs étrangers étaient inscrits à la sécurité sociale, selon la même source.

Les communautés autonomes, qui concentrent le plus grand nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne, sont la Catalogne (22,7 pc), Madrid (21,04 pc), l'Andalousie (11,25pc) et Valence (10,67 pc).

Selon le ministère, les travailleurs étrangers représentent 10,48 pc de l'ensemble des affiliés à la sécurité sociale en Espagne et dont le nombre était de 17.637.352 personnes à fin juillet dernier.

23/8/2011

Source : MAP

L'actuelle administration américaine a déporté, en moins de trois ans, plus d'un million de migrants clandestins vers le Mexique, a indiqué mardi le gouvernement mexicain.

C'est la première fois que les autorités mexicaines révèlent l'ampleur des déportations de migrants clandestins réalisées par les Etats Unis vers le territoire mexicain.

Le ministère mexicain de l'Intérieur a mis l'accent notamment sur la baisse notable du flux migratoire vers les Etats Unis à partir du Mexique. Il répondait à un article paru le même jour dans le quotidien "El Universal", premier tirage de la presse mexicaine, qui affirmait que 1,4 million de mexicains cherchent à émigrer légalement vers les Etats Unis.

Selon la publication, ce chiffre représente 29 PC de l'ensemble des demandes de migration présentées par les ressortissants de tous les pays du monde.

Le ministère mexicain a expliqué dans un document parvenu à la MAP que la baisse des flux de migrants mexicains s'explique principalement par les difficultés de l'économie américaine à réaliser une croissance à même d'attirer la main d'oeuvre mexicaine et par un "climat hostile" à l'égard des migrants clandestins aux Etats Unis.

Cette ambiance se reflète à travers un discours politique virulent, une opinion publique peu encline à accepter les migrants et des réformes légales dans les Etats fédérés visant à resserrer l'étau sur les personnes venues d'autres horizons.

Et le ministère d'ajouter que les statistiques à sa disposition montrent que le Mexique a cessé de perdre une partie de sa population qui émigre aux Etats Unis, dont le nombre est estimé actuellement à 11,7 millions de personnes.

Les deux recensements de la population réalisés pendant la dernière décennie ont mis en évidence une baisse de 30 PC du nombre de migrants qui prennent le chemin de l'eldorado américain, a poursuivi la même source.

Le document tente aussi une autre explication à cette nouvelle donne : Les migrants illégaux seraient dissuadés à franchir clandestinement la frontière mexico-américaine par le climat d'insécurité qui y règne et les contrôles draconiens des gardes-frontières US.

23/8/2011

Source : Aufait/MAP

Plusieurs organisations, associations et personnalités actives au sein de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont appelé à l'adoption d'une loi réglementaire garantissant la représentativité des MRE au parlement.

Dans un communiqué, parvenu mardi à la MAP, ces acteurs ont également appelé au "respect de la volonté royale, exprimée lors du discours du 20 août 2011, qui est en harmonie avec la volonté des citoyens marocains résidant à l'étranger et qui vise à assurer une mise en oeuvre effective des dispositions de la nouvelle constitution".

Ils ont également plaidé pour l'intégration des marocains du monde dans la liste nationale ou à travers la création d'une liste spéciale en donnant la possibilité aux MRE pour être électeurs et éligibles depuis leurs lieux de résidence, et faire du vote par procuration une exception et non un principe.

Ils ont, en outre, insisté sur l'obligation de respecter rigoureusement les dispositions de la nouvelle constitution qui permettent aux MRE de jouir de tous leurs droits y compris les droits politiques.

Le document a été signé par des représentants de partis politiques à l'étranger et par le Collectif des Associations Démocratiques Marocaines en Europe pour une Citoyenneté Effective Ici et Là-bas.

23/08/11

Source : MAP

Politique d'immigration, lutte contre l'insécurité, rumeurs visant Martine Aubry, rôle auprès de Nicolas Sarkozy,... Claude Guéant s'arrête sur tous les sujets dans un long entretien accordé à L'Express.

Sa voix est encore voilée, après le pontage coronarien qu'il a subi le 12 juillet, et qui lui a valu quatorze jours d'hospitalisation. Mais, à l'approche de la campagne présidentielle, le ministre de l'Intérieur a bien l'intention de se faire entendre. Immigration, communautarisme, insécurité: cherche-t-il à séduire les électeurs du FN? Egalement soupçonné par Martine Aubry d'être à l'origine de rumeurs sur son compte, Claude Guéant contre-attaque. Et évoque son rôle -hier à l'Elysée, aujourd'hui au gouvernement toujours au plus près de Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy s'était félicité d'avoir "tué le job" de ministre de l'Intérieur. Avez-vous l'impression de l'avoir ressuscité?

Je fais le maximum. C'est évidemment difficile d'être son successeur, mais, ayant travaillé avec lui ici, je sais où trouver l'inspiration!

Le jour de votre nomination, le 27 février 2011, Nicolas Sarkozy déclare à la télévision, à propos du printemps arabe: "Nous savons ce que pourraient être les conséquences de telles tragédies sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme." Quelle a été la réalité de ces flux migratoires?

Nous avons été confrontés, très vite, à une arrivée importante de Tunisiens. Ces flux n'étaient pas justifiés par des motifs politiques, puisque la révolution qui était en oeuvre amenait plus de liberté. Près de la moitié des 8000 personnes qui ont été interpellées a été reconduite hors de nos frontières. Il n'y a plus aujourd'hui d'arrivée significative.

Vous avez fixé un objectif record de 30 000 reconduites à la frontière en 2011. La politique du chiffre peut-elle s'appliquer aussi à l'immigration?

Il ne s'agit pas d'une politique du chiffre. Il s'agit simplement d'appliquer la loi de la République. Dans toute organisation, il faut se fixer des règles de fonctionnement et des objectifs. Sinon, on est complètement soumis à l'aléa.

De combien voulez-vous réduire l'immigration légale?

L'immigration légale se monte à environ 200 000 personnes chaque année. J'ai fixé l'objectif de la réduire de 20 000 en un an.

Il s'agit d'un tournant dans la politique menée par la France...

Précisément au nom d'une vision politique de ce que doit être la France. Elle ne peut se résumer à une addition de communautés. Si nous voulons privilégier une France vivant dans l'harmonie, une France fidèle aux valeurs auxquelles nous sommes tous attachés, une France qui intègre, il faut que nous ayons la capacité d'accueillir les étrangers désireux de s'installer sur notre sol. J'observe d'ailleurs que beaucoup de pays européens, de la Grande-Bretagne à l'Espagne, réfléchissent à des évolutions allant dans ce sens.

Y aurait-il, selon vous, trop d'étrangers en France?

Le gouvernement n'a jamais prôné l'immigration zéro. Je dis simplement que, pour que l'intégration soit une réussite, il faut avoir la capacité d'accueillir, c'est-à-dire de former, de donner du travail, de faire partager nos valeurs. J'insiste sur un autre point: la maîtrise de la langue française. Je veux que les connaissances exigées se situent au niveau de celles d'un élève en fin de scolarité obligatoire. Je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes de naturalisation: les conditions de l'assimilation -c'est le mot utilisé par le Code civil- doivent être étroitement vérifiées. Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité.

Les atteintes aux personnes sont en augmentation. C'est même le principal échec de Nicolas Sarkozy. Comment comptez-vous endiguer le phénomène?

Je récuse de façon catégorique cette idée d'échec. Il ne s'agit pas de nier la réalité: les atteintes aux personnes ont augmenté de 20 % depuis 2002. Mais, sous la gauche, c'était 12% par an! La délinquance générale a baissé de 17%, ce qui fait qu'il y a eu l'an dernier 500 000 victimes de moins qu'en 2001. Le nombre d'homicides a très nettement diminué depuis 2002, tout comme les agressions sexuelles. J'observe avec satisfaction que, depuis deux mois, le nombre d'atteintes aux personnes baisse, notamment parce que nous avons réussi à mettre en place une parade efficace pour lutter contre les vols de téléphones mobiles: un portable peut être désactivé dès lors qu'une plainte est déposée par son propriétaire. Son vol ne présente plus d'intérêt.

La France réussirait-elle à faire face à des émeutes similaires à celles qu'a connues la Grande-Bretagne, alors que le nombre de policiers et de gendarmes diminue?

C'est toujours difficile de faire face à de telles situations. Mais nous avons une capacité de réaction supérieure, pour des raisons structurelles. Nous disposons de forces mobiles et notre organisation est nationale. En l'espace de quarante-huit heures, nous pourrions rassembler au moins 20 000 hommes. Quant aux effectifs, la police nationale et la gendarmerie appliquent la règle du non-remplacement de 1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite. Je m'y plie en essayant de valoriser les moyens dont je dispose. La priorité reste de rétablir les finances publiques de notre pays. L'actualité est là pour nous le rappeler.

Le taux d'élucidation des affaires est en nette baisse depuis l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions sur la garde à vue. Faut-il revoir le dispositif?

Depuis deux mois, nous constatons en effet une baisse, limitée mais bien réelle, du taux d'élucidation. Une évaluation est en cours. Tous les officiers de police judiciaire se plaignent du surcroît de formalisme. Je suis à leur écoute. Les relations avec les avocats se révèlent compliquées et -pourquoi le nier?- parfois conflictuelles. Avec le garde des Sceaux, nous ferons des propositions pour améliorer un certain nombre de dispositions législatives, clarifiant notamment le rôle de l'avocat. Le renforcement légitime des droits de la défense ne doit pas conduire à une moindre protection des victimes.

Le 11 septembre 2001, s'ouvrait une ère nouvelle du terrorisme. En mai dernier, Ben Laden était tué. La France est-elle plus en sécurité?

Non. Malgré le symbole puissant que représente la mort de Ben Laden, la menace terroriste reste à un niveau élevé, aussi bien pour nos compatriotes à l'étranger qu'en France. Nous sommes plus vigilants que jamais, notamment face aux filières de formation au djihad à destination du Pakistan et de l'Afghanistan. Depuis 2001, 914 interpellations ont été réalisées dans le domaine de la lutte contre l'islam radical et 224 personnes ont été incarcérées.

Le conflit en Afghanistan attire de plus en plus de jeunes djihadistes, y compris européens. Combien de Français combattent dans les rangs des insurgés?

Quelques dizaines.

Depuis 2007, le recours à des émissaires pour dénouer des crises internationales a pu laisser penser que le gouvernement menait une diplomatie parallèle. Quels services l'homme d'affaires Ziad Takieddine a-t-il rendus à la France?

Avant la libération des infirmières bulgares détenues en Libye, il m'a fait passer des messages sur l'ambiance à Tripoli. Mais il n'a joué aucun rôle dans le dénouement de cette affaire, qui s'est réglée entre votre serviteur, Cécilia Sarkozy et le gouvernement libyen.

Le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale a disparu, mais vous multipliez les polémiques sur le sujet. S'agit-il de ramener vers l'UMP ces électeurs oscillant entre droite et extrême droite?

J'essaie de faire mon travail avec une certaine vision de mon pays. Je veux que l'identité de la France et les choix de vie des Français soient respectés. Il est important de ne pas se cacher les réalités. Il existe une bien-pensance générale: on ne peut plus poser certaines questions sans être accusé de racisme. Un sondage effectué dans plusieurs pays européens indique que l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique. On a le droit de dire cela sans être raciste! Les élites ne se soucient pas suffisamment des préoccupations de nos compatriotes au quotidien.

Nicolas Sarkozy a réussi, en 2007, à faire baisser le FN. Le voilà de nouveau fort. N'est-ce pas la preuve d'un vrai échec?

Le FN séduit des gens déçus par les partis républicains, y compris de droite. A nous de nous montrer à l'écoute et de retrouver la confiance de ceux qui se tournent vers le Front national.

Marine Le Pen fait-elle évoluer le FN?

Le FN n'a pas fondamentalement changé. Mme Le Pen a voulu se montrer comme la championne de toutes les vertus républicaines, mais on déchante assez vite lorsque l'on voit qu'elle a été obligée de faire évacuer tous les skinheads de la fête de Jeanne d'Arc ou que l'on entend les propos de Jean-Marie Le Pen sur la tuerie en Norvège. Mme Le Pen a donné l'impression de vouloir faire évoluer le FN, mais cette évolution est factice. Et la crédibilité de ses propositions est plus que contestable. Sur l'immigration, elle n'apporte aucune idée nouvelle. En économie, elle devient carrément socialiste, elle veut nationaliser des banques ou l'électricité. Et son programme conduirait la France à la ruine.

Vous aviez exprimé des doutes sur le déroulement démocratique de la primaire du PS. Etes-vous maintenant rassuré?

Contrairement à ce qu'il affirme, le PS n'avait fait part d'aucune précaution au ministère de l'Intérieur sur le déroulement de la primaire. Nous aurons, de fait, une liste d'opinions politiques: ceux qui auront souscrit à une déclaration d'adhésion aux valeurs de la gauche et les autres. Cela reste gênant au regard du droit et de nos principes. Je rappelle que les opinions politiques sont sacrées et secrètes. Les socialistes ont maintenant pris des précautions, je demande à voir. Le risque demeure, par exemple dans les petites communes, où les scrutateurs sauront qui a voté et qui n'a pas voté.

Martine Aubry met en cause des fonctionnaires de la Place Beauvau dans la propagation de rumeurs la concernant. Que lui répondez-vous?

Ce genre d'accusations est particulièrement grave. Je n'ai pas de leçon à recevoir de Mme Aubry en ce qui concerne ma déontologie et ma fidélité à nos principes républicains. On a vu surgir beaucoup de rumeurs. Regardez celle propagée par Luc Ferry sur de supposés attentats sexuels d'un ancien ministre sur des mineurs au Maroc. La condamnation a été unanime: quand on sait de manière certaine quelque chose, on le déclare à la justice, sinon on se tait. Je dirai la même chose: si Mme Aubry a des soupçons de quelque chose de sérieux, qu'elle porte plainte. Sinon, qu'elle cesse de porter des accusations qui sont, à ma connaissance, complètement infondées.

Jean-Louis Borloo s'est aussi inquiété d'une campagne présidentielle placée sous le signe des "boules puantes". Comment le rassurer?

Le combat de Nicolas Sarkozy portera sur les idées, et sur rien d'autre. Lui-même a suffisamment souffert de ce type de pratiques pour ne pas y adhérer.

Faut-il convoquer le Congrès pour adopter la règle d'or budgétaire?

La décision appartient au président. Ce dont les acteurs économiques et financiers ont besoin, c'est d'un signe immédiat. François Hollande renvoie cela à la campagne de 2012, mais la loi-cadre permettra, en son temps, de débattre des moyens. Il faut tout de suite que la France unie dise qu'elle est d'accord sur un principe. Ces acteurs sauront ainsi que, quel que soit le résultat des élections, les déficits seront combattus. Je suis confiant dans le maintien de la note française. Il n'empêche que ce serait un grand service rendu à notre pays d'obtenir cette modification de la Constitution.

Depuis votre départ de l'Elysée, certains ministres ou conseillers de Nicolas Sarkozy vous reprochent, pour protéger le président, de l'avoir trop isolé. Avez-vous été trop zélé?

L'organisation des rapports avec le président était celle qu'il me demandait. En quatre ans, j'ai bloqué deux notes -pour protéger, non pas le président, mais leur auteur !

Quelle différence voyez-vous entre le Sarkozy de 2011 et celui de 2007?

L'exercice du pouvoir l'a rendu plus grave.

24/8/2011

Source : L’Express.fr

Damian Green, le ministre britannique pour les Frontières et l'Immigration, était en visite à Calais et Coquelles, hier. Arrivé en début de matinée à la gare TGV de Calais-Fréthun, Damian Green a été accueilli par le sous-préfet de Calais Alain Gérard. Les deux hommes ont ensuite été escortés par des gendarmes jusqu'au port de Calais, où le ministre d'État a rendu visite aux salariés britanniques travaillant sur le port. Il s'agissait pour lui d'observer les agents dans l'exercice de leur fonction aux différents points de contrôle avant l'embarquement, dans une période d'activité très chargée avec les retours de vacances. Les contrôles frontaliers sont en effet conjointement réalisés par la police aux frontières, les douanes et l'United Kingdom Border Agency. Après trente minutes passées au terminal car ferry, le ministre britannique a pris le chemin de Coquelles, où il devait faire une halte dans les locaux de la police aux frontières. Il devait ensuite se rendre sur le site d'Eurotunnel pour une nouvelle visite éclair.

L'année dernière, en juillet 2010, Damian Green avait rencontré à Paris l'ancien ministre de l'Immigration Éric Besson. Les deux ministres avaient alors dressé un bilan des actions engagées pour renforcer la frontière commune à la suite du sommet franco-britannique d'Evian du 6 juillet 2009. Il s'agissait alors de faire le point sur le démantèlement de la « jungle » et des campements illicites le long du littoral de la Manche et de la Mer du Nord. Le centre conjoint de renseignements dédié à la lutte contre les filières d'immigration irrégulière figurait également à l'ordre du jour de cette rencontre en 2010. •

 24.08.2011

Source : La Voix du Nord

Albinfo.ch a adressé trois questions aux Présidents des principales formations politiques suisses sur la publication d’affiches publicitaires de l’UDC intitulée « Des Kosovars poignardent un Suisse! Stopper l’immigration massive », parues dans la presse dominicale.

Sur fond de climat politique électoral fédéral, notre démarche consistait à faire connaître à nos lecteurs le point de vue des formations politiques sur l’annonce en question, mais aussi sur le récent sondage réalisé par « SonntagsBlick » au sujet des étrangers en Suisse.

Nos questions :

- Comment jugez-vous ce lien établi dans cette annonce payante de l’UDC entre les derniers évènements violents commis la semaine dernière par des individus de citoyenneté kosovare à Pfäffikon et à Interlaken et l’initiative de l’UDC « Stopper l’immigration massive » ?

- N’y a-t’il pas dans l’annonce en question un amalgame direct entre la nationalité des auteurs de ces actes violents, alors que les faits en question ont été dénoncés avec force par les associations albanaises de Suisse, par les médias albanophones, par les instances religieuses kosovares, mais aussi les institutions kosovares au Kosovo et celles présentes en Suisse ?

- Que pensez-vous du sondage réalisé pour le «SonntagsBlick» qui dit notamment que 80% des personnes interrogées pensent que l’économie suisse ne serait pas si saine sans étrangers ?

La première réponse nous est parvenue du Parti Socialiste Suisse (PSS), par l’intermédiaire du porte-parole adjoint et secrétaire central romand, M. Jean-Yves Gentil.

S’agissant des réactions des autres formations politiques suisses sollicitées, à savoir, le Parti Libéral-Radical, le Parti Démocratique-Chrétien, le Parti des Verts, l’Union Démocratique du Centre et le Parti Bourgeois Démocratique, nous les publierons au fur et à mesure de leur réception.

Le PS exprime un sentiment d’indignation et met en garde contre le risque de surréaction

« S'agissant de vos questions, nous considérons particulièrement déplorable la récupération opportuniste, par l'UDC, de tragiques faits divers pour nourrir sa nauséabonde propagande en faveur de son initiative contre l'immigration. C'est toutefois loin d'être une première puisque cette formation a déjà employé le même procédé douteux à de multiples reprises. En soutien, par exemple, à une autre de ses initiatives visant plus précisément les délinquant-e-s d'origine étrangère, la provocation xénophobe faisant - quoi qu'il en soit et plus généralement - partie intégrante du fonds de commerce de l'UDC.

Reste que l'existence de précédents ne saurait constituer un quelconque brevet d'autorisation à continuer à creuser dans la même veine, condamnable sur le fond comme sur la forme. D'ailleurs et au delà, justement, de la condamnation sans équivoque du racisme latent de cette annonce, il convient également - dans un contexte purement économique - de rappeler que les étrangers sont des contributeurs nets pour toutes les assurances sociales en Suisse. Mieux, l'afflux de cotisants supplémentaires ces 5 dernières années n'a pas que dopé la croissance et amorti la récession: il a donné un puissant coup de fouet aux finances de l'AVS. Le retour à des contingents de travailleuses et travailleurs étrangers serait ainsi - outre son caractère arbitraire et discriminatoire - tout simplement nuisible à notre pays. Pire encore, il remettrait en cause l'ensemble des bilatérales.

Ceci posé, il ne faut pas pour autant perdre de vue que tout ce qui alimente la polémique autour de telles annonces est exactement le but recherché par l'UDC. Toute discussion supplémentaire revient - aux yeux de ses promoteurs - à en renforcer l'impact, s'apparentant dès lors à un regain de publicité gratuite pour les thèses qu'ils défendent. Un surcroît de prudence s'impose donc dans le calibrage de réactions qui pourraient - in fine - avoir un effet totalement inverse à celui recherché par des personnes ou associations légitimement indignées.

23/08/2011, Bashkim Iseni

Source : Albainfo.ch

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant souhaite que les étrangers voulant s'installer en France aient une "maîtrise de la langue française" comparable à celle "d'un élève en fin de scolarité obligatoire", a-t-il dit dans un entretien à l'Express à paraître mercredi.

"Je veux que les connaissances exigées se situent au niveau de celles d'un élève en fin de scolarité obligatoire", soit un niveau de fin de collège, affirme-t-il dans l'hebdomadaire.

La scolarité en France est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans.

Concernant les naturalisations, "je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes", annonce-t-il, en soulignant que "les conditions de l'assimilation -- c'est le mot utilisé par le Code Civil - doivent être étroitement vérifiées".

"Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité", poursuit-il.

Evoquant le taux d'élucidation des affaires, le ministre admet que le pourcentage a reculé depuis l'entrée en vigueur le 1er juin de la loi renforçant la présence de l'avocat en garde à vue.

"Depuis deux mois nous constatons en effet une baisse limitée mais bien réelle du taux d'élucidation. Une évaluation est en cours", dit-il. "Tous les officiers de police judiciaire se plaignent du surcroît de formalisme", ajoute M Guéant.

"Avec le garde des Sceaux, nous ferons des propositions pour améliorer un certain nombre de disposition législatives, clarifiant notamment le rôle de l'avocat", dit-il encore.

La garde à vue nouvelle formule permet à l'avocat, en plus de l'entretien d'une demi-heure, d'assister à tous les interrogatoires (auditions et confrontations) menés par les enquêteurs, les déclarations hors de cette présence ne pouvant être utilisées en justice. Une réforme critiquée par les syndicats de police.

23/8/2011

Source : AFP

Le gouvernement québécois se rétracte. Il décide d’abandonner sa nouvelle politique d’immigration basée sur le quota…Suite 

« Noches del Ramdan » est un événement espagnol de la Fabrique à idées. Prévu du 1er au 4 septembre à Madrid, cet événement …Suite

Pour fêter ses vingt an qui coïncident avec son quatre  vingtième e numéro, Qantara, magazine des cultures arabe et méditerranéenne publié chaque trimestre avec une belle iconographie en couleur…Suite

Initié par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l’étranger, Marocains du Monde investissement, ou « MDM invest » pour les initiés, est un programme d’aide à l’investissement destiné à encourager la diaspora à injecter de l’argent dans l’économie nationale. Cependant, les facilitations considérables au niveau du financement, et l’offre étudiée pour séduire nos Marocains résidant à l'étranger (MRE) n’ont abouti finalement qu’à des petits résultats. A ce jour, seulement 16 projets ont été agrées par la Caisse centrale de garantie (CCG). Détails.

Quel est le point en commun entre une pizzeria, un centre de mésothérapie et une maison d’hôte ? Tous les trois sont des projets portés par des MRE et financés grâce au fonds « MDM invest ». De l’agro-alimentaire, à l’enseignement supérieur, en passant par l’événementiel, les projets agrées par la Caisse centrale de garantie (CCG) balayent plusieurs secteurs d'activités. L'industrie manufacturière arrive ainsi en tête avec 27% des projets, le secteur du tourisme en deuxième place avec 22%, ensuite vient l'enseignement privé avec 17% et enfin, les activités culturelles et sportives représentent 13% des projets validés.

Des résultats en deçà des attentes

Cependant, à ce jour, seulement 16 projets en tout ont été agrée par la CCG. Un résultat très en deçà des chiffres escomptés. Ce programme ambitieux visait le financement par crédit bancaire à une hauteur maximale de 65%, ainsi qu’une subvention de l’état s’élevant à 10% et plafonnée à 5 millions de dhs. Rien que dans le cadre d’un partenariat France-Maroc, 1 000 PME devaient être créées grâce au fond « MDM invest ».

Comment s’explique cet « échec » ?

La plus grande partie des 16 projets provient donc de la France d’abord, suivie des investisseurs belges, puis les canadiens. Près de 127 millions de dhs ont été injectés dans le financement, soit 52 millions de dhs en crédit bancaire, et 13 millions de dhs octroyées par l’état marocain. Le reste est apporté, obligatoirement en devise, par les entrepreneurs qui ont choisi pour la plupart leur région pour implanter leur projet. La plupart des entreprises sont basées à Casablanca, Meknès et Rabat. Aucun projet n’a été présenté pour les provinces du sud par exemples. Pourtant, un programme spécial avait été prévu dans le cadre d’un projet commun entre l’Agence du sud et le PNUD pour les provinces de Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa–Zag et Tarfaya.

L’écart entre les objectifs du projet et les fonds levés à l’heure qu’il est soulève plusieurs questions. Comment s’explique cet « échec » ? Des conditions très contraignantes pour les investisseurs ? Un programme pas assez adapté ? Ou la crise financière en a-t-elle refroidi plus d’un ? Un problème de communication autour du projet n’est pas non plus à exclure. C'est en tout cas la principale raison évoquée par le ministre, Mohamed Ameur, qui se disait déçu par le faible nombre de projets d'investissements.

22/8/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Le Maroc a été présent avec force ce weekend au 35è "Ethnic Enrichment Festival" de Kansas City, dans le Midwest américain, qui se veut une vitrine sur le patrimoine culturel et ethnique mondial, avec la participation d'une cinquantaine de pays.

La participation marocaine à ce festival, qui attire chaque année quelque 35.000 visiteurs, a porté notamment sur un stand culinaire exposant la richesse et les saveurs de la cuisine marocaine, ainsi que sur des spectacles de musique reflétant les traditions et les danses folkloriques du Royaume.

Plus d'une centaine de Marocains résidant dans la région ont également pris part au festival annuel de Kansas City, représentés notamment par l'association "MoroccoTomorrow", qui réunit de jeunes professionnels marocains établis aux Etats-Unis, au Canada et en Europe, selon un communiqué de ladite association.

Les participants marocains ont par ailleurs profité de cette occasion pour célébrer la Fête de la Jeunesse et l'anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, et réitéré leur attachement à leur pays d'origine, selon la même source.

Ils ont également rappelé à cette occasion les relations privilégiées qui lient le Maroc et les Etats-Unis depuis 1777, date à laquelle le Royaume est devenu le premier pays du monde à reconnaitre l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique de la couronne britannique.

22/08/11

Source : MAP

Le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 58-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, réaffirme la pleine citoyenneté des Marocains résidant à l'étranger consacrée par la nouvelle constitution, s'est félicité un collectif d'associations de MRE.

"Le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI réaffirme sans aucune ambiguité la pleine citoyenneté et les droits à la participation optimale des MRE aux institutions nationales et à la gestion des affaires publiques en s'appuyant sur la nouvelle constitution, ce qui confirme la volonté de notre Souverain à permettre aux MRE une implication la plus large possible à l'édification du nouveau Maroc", relève le collectif "Cap Sud MRE" et Génération France Maroc dans un communiqué dont copie est parvenue lundi à la MAP.

La sollicitude royale "nous procure une motivation supplémentaire et nous impose une plus grande mobilisation à faire entendre notre voix auprès des différents acteurs politiques de la nation", a noté le président de l'Association CAP SUD MRE, SALEM Fkire.

CAP SUD MRE, Génération France Maroc et les associations qui lui sont affiliées ont établi, a-t-il dit, onze points relatifs à la participation des Marocains résidant à l'étranger à la vie publique et compte les soumettre à différentes formations politiques "afin qu'ils aient la même démarche constructive".

Selon ses fondateurs, CAP Sud MRE a été créée en mai 2010 à Agadir par un groupe de chefs d'entreprises MRE ayant fait le choix d'investir au Maroc et participer activement à la dynamique économique des deux rives.

22/08/11

Source : MAP

 

Quelque 40 mille marocains démunis résidant dans 12 pays d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du nord bénéficient de "L'opération Ramadan 2010-2011".

Il s'agit de Marocains résidant en France, Italie, Belgique, Espagne, Allemagne, en Grèce, aux Pays-Bas, en Tunisie, au Sénégal, en Gambie, au Canada et aux Etats-Unis, précise un communiqué du ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger.

Cette opération prévoit la distribution de plus de 400.000 ftour et 2.000 denrées, ainsi que l'organisation de plus de 400 cérémonies à cratères culturel et spirituel à l'occasion de la nuit sacrée du destin et de l'Aïd al Fitr.

Elle est destinée aux couches vulnérables en l'occurrence des veuves, des enfants mineurs, des personnes incarcérées, des étudiants, des retraités, des anciens combattants et des résidants dans des centre d'accueil.

Cette opération de solidarité est organisée en partenariat avec 50 associations de MRE et en coordination avec les centres consulaires concernés.

Le budget alloué à cette opération s'élève à 9 millions de dirhams dont 6,5 millions de dirhams versés par le ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger.

22/08/11

Source : MAP

En anglais, « blender » signifie mixeur. L'artiste japonaise Hidemi Takagi n'a pas trouvé meilleur mot pour décrire le melting-pot des cultures à New York. Elle l'a représenté par des emballages de produits alimentaires venus des quatre coins du monde. Tous, sans exception, trouvés dans la ville américaine. Un travail de collecte qui a duré cinq ans, et qu'elle expose en photos à Times Square.

95 images d'emballages de nourriture – barres chocolatées, bonbons, biscuits – de 47 pays différents, récoltés dans les magasins de 35 quartiers new yorkais. Depuis le 1er août, c'est le Times Square Visitor Center qui accueille « le projet Blender », et ce jusqu'à la fin du mois.

Les photographies ont également envahi 25 poubelles des places piétonnes de Broadway, de quoi contraster avec le paysage ambiant. Glenn Weiss de la Times Square Alliance, cité par Art Daily, explique :

« Dans cet endroit dominé par des images gigantesques de produits et de marques mondiales, ces petits produits rappellent avec émotion le lien au pays d'origine de nombreux New Yorkais venus d'Egypte, Colombie, Serbie, Pakistan, Thaïlande, Sénégal et 40 autres Etats. »

Née à Tokyo, Hidemi Takagi arrive aux Etats-Unis en 1997. Elle observe New York petit à petit, en utilisant les transports en commun. Découvre les quartiers les plus métissés. Elle raconte :

« Parfois, je prends le bus, et je commence à observer les changements de paysage. Je ne sais pas où le bus m'emmène. C'est comme ça que j'ai commencé à découvrir des endroits ayant une forte population d'immigrés. Sur les marchés, j'ai pu voir de nombreux produits venus de plusieurs pays. »

La nourriture, première piqûre de rappel de la culture d'origine

Ces emballages, Hidemi Takagi les trouve drôles, beaux, colorés. Le charme de l'ancien, du démodé. Parmi les premiers qui retiennent son attention, une barre de chocolat russe Alenka trouvée sur un marché de Brighton Beach, à la pointe sud de New York. Elle y découvre d'autres emballages venus des anciens Etats de l'Union soviétique, et commence la collecte. Nous sommes alors en 2006.

« Je viens du Japon, où tout paraît soigné, parfait, high-tech. J'aime les choses qui s'y opposent », confie la photographe. Ces caractéristiques de la culture nippone, Hidemi Takagi les retrouve sans grande surprise aux Etats-Unis. Du coup, elle se plaît à sillonner des quartiers et magasins « un peu à l'écart des habitudes du New Yorkais » :

« Ils me demandent pourquoi je vais là-bas et ce que j'y recherche. Parfois j'explique mon projet, mais je ne suis pas sûre du nombre de personnes qui l'ait vraiment compris ».

L'idée de la photographe surprend :

« Les gens me demandent pourquoi je vais là-bas, et ce que j'y recherche. Je ne suis pas sûre que beaucoup comprennent vraiment le projet. »

Pourquoi, en effet, utiliser des emballages de produits alimentaires pour représenter la diversité des populations à New York ? L'artiste a tout simplement pris ce qui lui semblait « le plus essentiel à la vie », la nourriture. La première chose qui, donc, rappellerait la culture d'origine :

« Je peux porter des vêtements américains sans problème, mais il est difficile de s'adapter à de nouvelles habitudes culinaires. Chaque semaine, je fais mes courses à l'épicerie japonaise, cuisine japonais chez moi. Je ne sais pas pourquoi je préfère la mayonnaise japonaise à l'américaine, mais c'est comme ça. »

« A New York, chacun a une histoire liée à l'immigration »

Quand on lui demande quels sont, pour elle, les quartiers immigrés les plus emblématiques de la ville, Hidemi Takagi répond : « Little India à Jackson Heights, Chinatown et Koreatown à Flushing. » Tous sont situés dans le Queens, où Hidemi Takagi remarque aussi la présence de communautés russes et polonaises.

A Brighton Beach – là où elle a récolté ses premiers emballages venus de l'ex-URSS –, l'artiste décrit « le sentiment d'être dans une autre ville ».

Son endroit préféré ? Ridgewood, toujours dans le Queens. « Historiquement, c'est un quartier allemand. Mais aujourd'hui, il est aussi diversifié que n'importe quel quartier de l'arrondissement » constate la photographe. « Il y a entre autres une importante enclave polonaise, et une poignée d'anciens Yougoslaves là-bas ».

Hidemi Takagi reconnaît avoir une petite préférence pour les magasins polonais et balkanique du quartier, « sobres, discrets et jamais bondés ».

Du Queens à Manhattan, du « jamais bondé » au jamais vide, ce n'est donc pas sans raison que ses travaux sont exposés à Times Square. Le lieu est parfait pour rencontrer des touristes venus du monde entier. L'artiste espère ainsi surprendre des New Yorkais, pas toujours au courant de qui sont leurs voisins et d'où ils viennent :

« Une fois qu'ils sont attirés par la couleur des photos, ils seront amenés à lire les textes qui se trouvent en dessous. Ils en apprendront plus sur ces histoires d'immigration, sur ces quartiers. Ce ne serait pas génial si ces personnes prenaient le train pour visiter l'un d'eux ? »

22/8/2011, Valentine Pasquesoone

Source : Rue 89

Placée sous le signe de l’entraide, de la solidarité active, la rentrée universitaire 2011-2012 des étudiants africains et étrangers au Maroc, sous la houlette de l’Agence marocaine de coopération internationale, renforce plus que jamais le rôle tampon du Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine. Un fléau qui préoccupe tous les gouvernants d’Afrique Subsaharienne. Et la jeunesse africaine, en bute à une formation et éducation adéquates dans leur pays, voit dans le système universitaire marocain une opportunité pour ne pas tomber dans la déchéance de l’immigration clandestine, faute de ne pas bénéficier d’un environnement idoine à son cursus universitaire dans sa terre natale.

En la matière, l’AMCI (née de l’Agence maroco-mauritanienne de coopération-AMAMCO et de l’Agence guinéo-marocaine de coopération-AGUIMCO dont la fusion a abouti à l’Agence marocaine de coopération-ACI pour devenir plus tard l’AMCI), qui, depuis plus d’un quart de siècle ne cesse de déployer des efforts inestimés, dans le cadre de la coopération de la coopération bilatérale ou multilatérale, est plus en plus sollicitée pour donner une chance à cette jeunesse africaine, véritable creuset du renouveau africain. Déjà, ils sont plus de 8000, majoritairement africains, dont plus de la moitié bénéficie d’une bourse octroyée par l’Agence. Et la nouvelle rentrée, près de 1500 nouveaux bacheliers seront accueillis dans les écoles, facultés, instituts et autres filières de formations valorisées.

En plus de cet effort colossal et appréciable, le Maroc est également le premier investisseur maghrébin en Afrique de l’Ouest à travers ses entreprises citoyennes. Sans compter que l’Agence est également présente sur loe continent à travers des projets socio-éducatifs tels la construction d’écoles, de cités universitaires, des centres de santé et même des adductions d’eau potables.
Pour réussir le pari de la rentrée académique, chaque année, l’AMCI procède à une sélection rigoureuse des candidats dans leur pays respectifs grâce à des missions de prospections et d’études des cas en étroite collaboration avec les hautes autorités des Etats, faisant ainsi des relations Maroc-Afrique un modèle de coopération Sud-Sud.

Dans les chancelleries africaines à Rabat, on se félicite des actions menées par l’Agence en donnant une seconde chance à cette jeunesse africaine en quête du savoir valorisée, contribuant ainsi, malgré elle puisque ce n’est pas sa vocation, à la lutte contre l’immigration clandestine.

Mais on peut aisément apprécier cette valeur ajoutée quand on sait que l’AMCI place le capital humain au cœur de sa stratégie de partenariat en faveur d’un développement économique et social durable et constitue l’instrument de mise en œuvre des programmes de coopération Sud-Sud du Royaume. Sans doute, c’est dans cette perspective que la rentrée 2011-2012 constituera un tournant majeur en raison des attentes et des sollicitudes qui sont on ne peut plus nombreuses.
L’Agence, face à cette forte demande exprimée, multiplie les efforts pour que l’ouverture prochaine soit un bon cru, dédié à la fraternité, l’amitié et l’entraide mutuelle au grand bonheur des futurs cadres africains.

22/8/2011

Source : L’Opinion

Ils viennent de la Zup à Montbéliard, de Champvallon à Bethoncourt et des Résidences à Belfort. Et ils ont cartonné à l’examen de la fac de médecine. Portraits croisés, loin des clichés.

«Les deux tiers des enfants d’immigrés sont en échec scolaire». Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, mai 2011.

«Le modèle de l’intégration à la française est un échec», Nicolas Sarkozy, discours de Grenoble, août 2010. A Montbéliard, Bethoncourt et Belfort, Myriam, Fatima et Youcef ne sont pas mécontents de faire mentir nos éminents gouvernants. Et de bousculer, par la même occasion, quelques clichés à la peau dure.

La première, Myriam Akodad, 23 ans, est d’origine marocaine. Elle a grandi à la Petite-Hollande à Montbéliard et s’est classée première de la fac de médecine de Besançon au concours sanctionnant les six années d’étude. Elle est aussi arrivée, au plan national, 21 e sur 7.774! A la rentrée, elle entamera cinq années de spécialisation, en radiologie ou en médecine interne.

La deuxième, Fatima Kocak, a grandi dans une famille turque de Champvallon à Bethoncourt. Ses parents ne savent ni lire, ni écrire le français. Elle s’est classée 4 e de l’académie de Besançon, 142 e au plan national et veut être radiologue. Le troisième, Youcef Lounes, 25 ans, est d’origine algérienne, élevé dans une famille nombreuse des Résidences. Il est 2.262 e et se destine à une carrière de chirurgien.

Myriam et ses amis de la fac ne tirent pas gloriole de leur parcours universitaire brillant.

Mais ils se sentent «exemplaires»  d’une génération bien décidée à faire voler en éclats beaucoup d’idées reçues. «Je suis issue d’une famille de huit enfants», raconte Myriam. «Mon père fait les marchés, il vend du bazar oriental. Avant, il a fait plein de petits boulots, notamment chez Peugeot. Je l’ai toujours vu travailler dur, il avait envie de s’en sortir, et ce sont des valeurs qu’il a transmises à ses enfants».

Pour autant, le fait de poursuivre ses études n’était pas acquis. «Mon père pensait que les études n’étaient pas faites pour les gens modestes comme nous, il n’y croyait pas. Il estimait qu’il fallait trouver un travail le plus tôt possible». C’est la grande sœur de Myriam, Hayate, qui forcera le destin. Aujourd’hui médecin urgentiste, également championne du monde de boxe et élue à Besançon, elle convainc le chef de famille qu’étudier n’est pas vain. Médecins, ingénieur, juriste les plus jeunes de la fratrie ont tous de belles situations. «Moins le droit à l’erreur» Youcef, dont le parcours est similaire, le reconnaît volontiers «En France, on est gâtés, on a plein d’atouts pour réussir. L’ascenseur social existe encore. Il faut juste vouloir monter dedans et que dans les quartiers, les jeunes en aient conscience.

Peut-être qu’on ne leur tend pas assez la main, qu’on ne les informe pas assez. Et peut-être qu’ils ne font pas toujours ce qu’il faut non plus». Myriam se souvient avoir eu «le cul entre deux chaises», entre le jugement de ses camarades de la Zup qui la traitaient «d’intello», et les autres, pour qui elle ne se sentait «pas légitime». «J’ai l’impression qu’on nous en demande un peu plus pour être considérés comme les autres, comme si nous devions convaincre». «La discrimination existe», complète Youcef. «On a le sentiment qu’on a moins le droit à l’erreur que les autres».

Myriam accueille toujours avec circonspection les propos stigmatisant les jeunes d’origine étrangère. «Ce n’est pas juste. On met l’accent sur ceux qui font des bêtises, on montre rarement ceux qui s’en sortent. Pourtant, il y en a plein», résume-t-elle. Pour les étudiants, «les quartiers et les communautés d’origine immigrée ne sont pas assez représentés dans les hautes sphères de la société.

Mais ça viendra, c’est une question de génération».

23/8/2011, Serge LACROIX

Source : L’Est Républicain

Mellilia veut entrer dans la cour des grands ports de la Méditerranée. Les responsables de ce port ont mis en place un projet d'autoroute de la mer en collaboration avec divers ports du sud de l'Europe dont celui de Sète en France et Cartagena en Espagne. En gros, selon les médias espagnols qui se sont fait l'écho de ce projet, il s'agit pour le port de Melilia d'accaparer une part du trafic de la Ligne Tanger-Sète…Suite

Attiré depuis de nombreuses années par l’humour américain, Mustapha El Atrassi marche depuis peu, sur les traces des idoles de son adolescence. C’est ainsi que, depuis le début de l’été il est l’une des têtes d’affiche de la Laugh Factory (Usine du rire) d’Hollywood.

 « Le stand-up, c'est ma vie », déclarait récemment Mustapha El Atrassi. Cette forme d’expression comique, qui consiste en des sketches joués sur fond de conversation avec le public, a fait en France la renommée de comédiens comme Gad El Maleh ou encore Jamel Debbouze. A 25 ans, Mustapha El Atrassi a lui, choisi d’aller à la conquête du Nouveau Monde.

Le Franco-Marocain enchante depuis fin juillet, le public hollywoodien de la Laugh Factory, en anglais ! « Je sais ce qui les fait rire, ce qui marche ou pas », du coup, même son accent français passe inaperçu. Passionné de stand-up depuis ses plus jeunes années, il vit un véritable rêve depuis qu’il a traversé l’atlantique. « Aller écouter des comiques à la Laugh Factory c'était déjà émouvant. Mais pouvoir y jouer et avoir mon nom sur la façade, c'est incroyable », résume-t-il.

Le début très anecdotique de son rêve américain, commence lors de ses vacances l’été dernier. « Comme je suis incapable de rester sans rien faire, je me suis senti obligé de faire des auditions pour jouer sur scène », commente-il. Son coup d’essai a visiblement été très convaincant, vu qu’il est choisi parmi 50 autres candidats. S’étant mis le public hollywoodien dans la poche après quelques spectacles, la « Laugh Factory » lui fait signer un contrat pour l’été 2011. C’est ainsi que depuis le début de l’été, il fait admirer les subtilités de son humour à la française.

Sur les traces de ses idoles

Si son humour est contagieux, il a lui-même contracté le virus très tôt. Enfant, il est passionné de théâtre. Il découvre l’univers du stand-up lors d’un voyage scolaire à Londres. « J'ai vu un comédien arriver sur scène avec une barbe de trois jours, une chemise froissée, il a pris le micro et commencé à s'adresser directement au public (…) je me suis dit si on peut faire du théâtre comme ça, c'est ce que j'ai envie de faire ».

Si c’est l’humour anglais qui a fait naitre chez lui la passion du stand-up, ce sont cependant les artistes américains qu’il prend pour modèle à ses débuts. « J’ai grandi avec l’humour américain » a-t-il récemment reconnu. « J’ai regardé des heures et des heures les shows de Dave Chapelle, de Georges Carlin, Chris Rock, Jerry Seinfeld… Je suis super calé, jusqu’à même pouvoir épater les Américains », a-t-il poursuivi. Pas étonnant dès lors que le public outre-Atlantique l’ait si facilement adopté. Le public Marocain a d’ailleurs pu avoir un aperçu de son talent en 2003, alors qu’il participait à « 15 ans 15 talents » un concours d’humoristes organisé par 2M.

20/8/2011, Yann Ngomo

Source : Yabiladi

A l'occasion du mois sacré de Ramadan, le Groupe de presse "Atlas Média" a organisé, dimanche, pour la septième année consécutive, son "Iftar du Dialogue" sous le signe "Amitié, citoyenneté et vivre-ensemble".

Cette manifestation, qui a réuni des représentants de différentes communautés culturelles et confessionnelles, "s'assigne pour objectif de démontrer que la coexistence dans un même espace peut se transformer en cohabitation et permettre l'avènement d'un vivre-ensemble harmonieux dans une société canadienne et québécoise où la fracture religieuse et ethno-culturelle semble prendre une importance démesurée", selon les organisateurs.

Dans cette septième édition, le Groupe Atlas media considère qu'"il est temps de passer du Dialogue à l'amitié et la coopération", appelant les acteurs associatifs et les membres de la communauté marocaine établis au Canada à soutenir et à contribuer aux efforts de développement dans leur pays d'origine.

Lors de cette cérémonie, placée sous la présidence de Mme Kathleen Weil, ministre de l'immigration et des Communautés culturelles du Québec, plusieurs personnalités ont été honorées pour "leurs actions au service de l'amitié et de la coopération maroco-canadienne à travers leur soutien citoyen au segment marocain de la grande communauté canadienne, québécoise et montréalaise".

Il s'agit de M. Jason Kenney, ministre canadien de l'Immigration et de la Citoyenneté (représenté par M. Tim Uppal, ministre d'Etat à la réforme démocratique, M. Raymond Bachand, ministre des Finances, ministre du revenu, ministre responsable de la région de Montréal, Mme Annie Samson, Maire de Saint Michel-Villeray-Parc extension, M. Dominique Larson, président du Rotary Club, et Mme Hélène Parent, directrice de Radio Canada International.

La rencontre, à laquelle ont été conviées plusieurs personnalités représentant des milieux politiques fédéral, provincial, municipal, des milieux associatif et des médias a débuté par un Iftar respectant les traditions gastronomiques ramadanesques marocaines. Elle s'est achevée par un programme d'animation artistique illustrant la richesse des apports culturels maghrébins et marocains à la société dans laquelle ils ont choisi de vivre

22/08/11

Source : MAP

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