Des intellectuels, des journalistes, des politiques et des militants des Droits de l'Homme des deux rives de la Méditerranée dont des Marocains, vont se réunir, en mai prochain à Madrid, pour débattre du vent du changement qui souffle sur le monde arabe.
La rencontre, qui aura lieu les 3 et 4 mai prochain à l'initiative de la Fondation "Casa Arabe" et l'Institut français de Madrid en collaboration avec des centres de recherche Français et Espagnols, rassemblera également des représentants des réseaux sociaux des jeunes pour "analyser les origines et spécificités des révolutions arabes en prenant en considération le contexte local".
Selon un communiqué de l'Institut français de Madrid parvenu à la MAP, la rencontre, dont la tenue coïncidera avec la célébration de la Journée Mondiale de la liberté de la presse, s'interrogera également sur "les perspectives de ce printemps arabe pour la démocratie et la paix dans la région, ainsi que sur le rôle de l'Union Européenne".
Ainsi, plusieurs intellectuels et experts de renom vont animer aux côtés d'hommes politiques, de militants des droits de l'Homme, de représentants des réseaux sociaux des jeunes venus des deux rives de la Méditerranée, des tables rondes thématiques portant notamment sur "les origines et les spécificités des révolutions arabe: le rôle de la nouvelle génération", "les femmes et le printemps arabe", "quel rôle doit et peut jouer l'Union Européenne dans le nouvel ordre Méditerranée", "quelles perspectives pour la démocratie et la paix dans la région" et "les nouveaux équilibres régionaux".
13/4/2011
Source : MAP
AmalJOB.com a tenu à célébrer la Journée mondiale de la femme en effectuant un sondage intitulé « Le 8 mars aux femmes » sur la situation de l'emploi de la femme au Maroc. Le sondage a tenté de scruter de façon séparée l'opinion des femmes sur elles-mêmes mais aussi la perception des hommes à leur égard. Le résultat de l'enquête a été dévoilé à l'opinion publique à l'occasion d'une rencontre-débat organisée à Casablanca le 05 avril dernier…Suite
Les révolutions en Tunisie et en Égypte ont offert l'exemple de transitions de pouvoir essentiellement pacifiques, après des décennies d'un ordre politique autoritaire et inflexible. Et pourtant, ces changements, et ceux dans d'autres pays arabes, ont pris le monde par surprise. La question du « printemps arabe» domine les médias et le débat politique des pays occidentaux depuis des mois. De nombreux musulmans vivant dans ces pays suivent aussi de très près les événements dans la région, en espérant que leurs coreligionnaires puissent bientôt bénéficier d'une liberté, d'une protection et de droits plus importants, comme eux-mêmes en profitent depuis plusieurs décennies.
Mais rien ne garantit que ces changements auront une issue pacifique. En fait, la situation actuelle en Libye, au Bahreïn et au Yémen est extrêmement préoccupante et trouver des solutions politiques viables dans ces pays présentera des difficultés non seulement pour le monde musulman, mais également pour les pays occidentaux et la communauté internationale en général. Il serait toutefois faux de limiter la relation entre le monde islamique et l'Occident aux soulèvements populaires actuels du monde arabe. Un autre aspect important de cette relation est l'Islam au sein des pays occidentaux – c'est-à-dire les questions concernant les musulmans vivant dans les sociétés occidentales, en Europe en particulier. Un rapport publié en mai 2010 par le Conseil de l'Europe, intitulé L'Islam, l'islamisme et l'islamophobie en Europe, reconnaît la présence des musulmans en Europe depuis plusieurs siècles et la contribution de la civilisation islamique à la culture européenne.
Et pourtant, comme ce rapport le relève également, les musulmans vivant en Europe se sentent aujourd'hui exclus, stigmatisés et victimes de discriminations. Ils sont devenus les boucs émissaires de stéréotypes liés à leurs traditions religieuses et culturelles. Une vague montante de rhétorique islamophobe s'affiche dans la presse généraliste européenne et au sein de certains partis politiques – notamment le Parti populaire danois, le Front national français, le Parti pour la liberté néerlandais, l'Union démocratique du centre en Suisse, La Ligue de défense anglaise, la Ligue du Nord italienne, et le Parti autrichien de la liberté. Des partis de même obédience existent ou émergent ailleurs en Europe. Cette situation reflète la méconnaissance de la part de nombreux Européens des racines communes et des liens historiques entre le monde islamique et l'Occident. Elle montre aussi qu'il est nécessaire d'établir une nouvelle relation, basée sur la compréhension, la tolérance et le respect de la diversité culturelle. Selon un rapport de la Pew Foundation de septembre 2010 sur La religion dans la vie publique, le nombre de musulmans dans les pays d'Europe occidentale s'élève à 17 millions.
Dans des pays comme l'Autriche, la Belgique, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse, les musulmans représentent 5 pour cent ou plus de la population. Ils doivent être encouragés à jouer un rôle à part entière au sein de leur collectivité et dans la vie publique. Seconde organisation intergouvernementale mondiale en ordre d'importance, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) s'attache à coopérer avec la communauté internationale pour promouvoir et consolider la paix, la stabilité, l'harmonie, la sécurité et le développement. Comme je l'ai souligné à de nombreuses reprises, l'OCI est guidée par les principes de modération et de modernisation. Les principaux documents de travail de l'OCI, tels que son Programme d'action décennal et sa nouvelle Charte, sont autant de feuilles de route visionnaires destinées à relever les défis auxquels l'Islam est confronté en ce début du XXIe siècle. Les différentes cultures doivent se compléter et s'enrichir mutuellement.
La tolérance, la stabilité et la prospérité dépendent de la capacité des communautés et des cultures à se respecter et à communiquer entre elles. S'opposer à l'islamophobie ne revient pas à nier l'existence de sentiments haineux à l'encontre d'autres religions et nous, musulmans, devons prêter main forte à la lutte contre l'antisémitisme, la christianophobie, et les idées fausses concernant la culture occidentale. Nous ne devons pas devenir les otages de nos extrémistes. Alors que l'ensemble de la communauté internationale combat aujourd'hui la radicalisation et le terrorisme, nous pensons fermement que cet effort doit participer d'une entreprise globale visant à établir un monde meilleur, basé sur la diversité culturelle et dans lequel la dignité humaine, les droits humains et le droit fondamental à la liberté doivent être pleinement respectés. Lorsque Barack Obama est devenu président des Etats-Unis, il s'est engagé à ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre le monde islamique et l'Occident. Lors de sa première visite à l'étranger en tant que président, il a dit lors d'une allocution devant le Parlement turc, que :
« Les Etats-Unis ne sont pas, et ne seront jamais, en guerre contre l'Islam… La relation des Etats-Unis avec la communauté musulmane, le monde musulman, ne peut pas, et ne sera pas, uniquement basée sur la lutte contre le terrorisme. Nous voulons un engagement plus large basé sur des intérêts et un respect mutuels. Nous écouterons attentivement, nous dépasserons les malentendus, et nous chercherons un terrain d'entente. Nous ferons preuve de respect, même si nous ne sommes pas toujours d'accord. Nous ferons connaître notre profonde appréciation pour la foi islamique, qui a tant fait au cours des siècles pour façonner le monde – y compris mon propre pays ». Même si de nombreux obstacles se sont dressés sur la route de relations harmonieuses, cette année-ci pourrait offrir une occasion unique pour forger un nouveau discours de tolérance et de compréhension entre les peuples du monde islamique et de l'Occident.
Nous devrons peut-être nous tourner vers les communautés musulmanes des sociétés occidentales pour qu'elles nous indiquent la voie à suivre à l'avenir. D'autres occasions d'échanges approfondis entre musulmans et non musulmans doivent être trouvées et encouragées, à la fois aux niveau individuel et institutionnel. À la lumière du nouveau climat potentiel d'ouverture politique dans les pays à majorité musulmane, ces échanges devraient être plus possibles que jamais auparavant. De manière plus importante, les organisations et les particuliers engagés doivent s'unir et se mobiliser pour isoler les extrémistes – et rester unis pour développer la culture de tolérance et de respect nécessaire à la pleine jouissance de nos droits. Cette voie est la seule voie d'avenir pour le monde islamique et pour l'Occident – et pour l'islam au sein des pays occidentaux.
14/4/2011, Ekmeleddin Ihsanoglu
Source : Le Matin
Les propos du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, sur «l’accroissement» des musulmans en France vont-ils provoquer une nouvelle flambée d’islamophobie ? D’après des chiffres que Libération s’est procurés, les agressions antimusulmanes sont en hausse. Alors que 109 actes visant les fidèles de l’islam avaient été répertoriés par la sous-direction de l’Information générale (ex-Renseignements généraux) pour 2010, le chiffre est déjà de 45 pour le premier trimestre : essentiellement des inscriptions, tracts, courriers et dégradations. Mais pas d’atteintes aux personnes.
«Débats». Ces données sont probablement sous-estimées. Pour que ces actes soient répertoriés, il faut que les victimes portent plainte, que le commissariat enregistre ces faits comme «antimusulmans» et qu’il les fasse remonter au ministère.
Elles confirment en tout cas la tendance relevée par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) dans son rapport 2010, rendu public hier : «une hausse des atteintes à la communauté musulmane». Treize lieux de culte musulmans ont été visés contre six en 2009. Explication de la CNCDH : «La fin 2009 et l’année 2010 ont été ponctuées par des débats de société sur la construction de minarets, le port du voile intégral et l’identité nationale, ce qui a pu alimenter un sentiment antimusulman.»
Cette augmentation des actes islamophobes est d’autant notable qu’elle s’inscrit dans un contexte de baisse des actes racistes. Alors que «l’année 2009 avait été marquée par une augmentation importante des actes et menaces à caractère raciste, 2010 marque un recul», relève la CNCDH. En baisse de 13,6% par rapport à 2009, 886 faits à caractère raciste et xénophobe ont été dénombrés. L’antisémitisme a diminué alors qu’il avait très fortement augmenté en 2009 après l’offensive israélienne sur la bande de Gaza.
Comme chaque année, le rapport comprend un sondage. Les résultats sont inquiétants. Alors que la CNCDH soulignait dans son rapport 2009 que «les préjugés racistes n’augmentaient pas en France», l’analyse des enquêtes des instituts Sofres (1) et CSA (2) montre, «pour la première fois depuis plusieurs années», une hausse de l’intolérance. La méfiance envers les musulmans augmente, comme le rejet des étrangers, et le sentiment que l’intégration est un échec.
«Décomplexion».Et les politiques n’y sont pas pour rien. Martine Brousse, vice-présidente de la CNCDH, déplore «une forme de décomplexion [du racisme] dans le discours politique». Pour Régis de Gouttes, de la CNCDH, «il faut que les hommes politiques prennent conscience de l’impact de leurs déclarations sur la cohésion sociale».
13/4/2011, Catherine Coroller
Source : Libération
Les sénateurs ont rétabli mercredi, lors de l'examen en seconde lecture du projet sur l'immigration, un dispositif visant à encadrer la possibilité du droit au séjour pour les sans-papiers atteints de pathologies graves.
Les sénateurs se sont prononcés par 169 voix contre 156 en faveur d'un amendement présenté par le rapporteur François-Noël Buffet (UMP), soutenu par l'Union centriste.
Selon cet amendement, le titre de séjour "étrangers malades" ne pourra être accordé qu'en cas d'"absence" du traitement approprié dans le pays d'origine.
Le nouveau texte prévoit cependant que l'autorité administrative pourra prendre en compte des "circonstances humanitaires exceptionnelles" pour l'attribution du titre de séjour, après avoir recueilli l'avis du directeur général de l'agence régionale de santé.
Le dispositif, présenté comme un compromis entre l'UMP et l'Union centriste, avait reçu l'approbation du gouvernement.
Il rétablit donc, en en modifiant la rédaction, l'article 17ter dans le projet de loi.
Cet article, voté en première lecture par les députés, avait été supprimé en première lecture par le Sénat. Rétabli par l'Assemblée le 15 mars dernier, lors de la seconde lecture, il avait été à nouveau retoqué le 30 mars dernier, lors de l'examen en commission des Lois au Sénat.
Selon les associations de défense des étrangers, 28.000 étrangers malades risqueraient aujourd'hui "l'expulsion et une interruption brutale de soins".
13/4/2011
Source : Romandie/AFP
Mémoires d’immigrés, le documentaire de Yamina Benguigui, avait rencontré un franc succès. Jérôme Ruillier s’en inspire aujourd’hui dans une bande-dessinée ludique et pédagogique, Les Mohamed sort aujourd’hui (mercredi)., aux éditions Sarbacane.
L’auteur nous fait redécouvrir l’histoire de l’immigration maghrébine avec talent et poésie, à travers les témoignages poignants de pères, mères, et d’enfants. C’est une façon différente de mieux comprendre les enjeux de la quête d’identité et les effets du racisme au quotidien.
13/4/2011
Source : Terrafémina
La Suisse devrait serrer encore plus la vis en matière d'immigration. Par 96 voix contre 59, le National a transmis mercredi une motion du Conseil des Etats demandant de nouvelles mesures. En ligne de mire de la majorité: la libre circulation et le regroupement familial.
Malgré la crise, l'immigration est restée forte depuis plusieurs années en raison de l'introduction de la libre circulation des personnes avec l'Union européenne, a relevé Yvan Perrin (UDC/NE) au nom de la majorité.
Cette situation provoque une hausse des loyers et une forte pression sur les infrastructures. La droite juge "particulièrement" problématique l'immigration en provenance de pays tiers, en particulier dans le cadre du regroupement familial. Ces personnes et leurs proches ont tendance à ne pas s'intégrer suffisamment, elles contreviennent aux lois davantage que la moyenne et recourent de manière excessive aux prestations des assurances sociales.
Opposition de la gauche
La gauche s'est opposée en vain à un nouveau tour de manivelle. La santé de l'économie suisse dépend fortement de l'immigration. Si l'on peut régler certains problèmes par des mesures appropriées, il n'est pas nécessaire d'imposer des restrictions à tout va, selon Andy Tschümperlin (PS/SZ).
Simonetta Sommaruga a elle aussi critiqué en vain la motion. La Suisse peut procéder à une limitation qualitative des ressortissants de l'UE, mais des restrictions quantitatives ne sont plus possibles que pour la Bulgarie et la Roumanie, a rappelé la conseillère fédérale.
Le nombre de ressortissants européens en Suisse dépend des besoins de l'économie, d'après elle. Et de rappeler que la pratique suisse en matière de regroupement familial est régulièrement jugée trop sévère par les autres pays. L'immigration doit certes être contrôlée, mais il faut également améliorer l'intégration, a lancé la ministre de la justice.
13/4/2011
Source : Rsr/ats
Publication du septième rapport établi en application de l'article L. 111-10 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile relatant les orientations de la politique de l'immigration et les statistiques en matière…Consulter le rapport
Des Marocains installés en Belgique participeront, pour la première fois, au tournoi de football "Schuman Trophy", organisé annuellement par le personnel de la Commission européenne (CE), au profit de l'enfance défavorisée…Suite
"Traces belges au Maroc" Vécu de Belges au Royaume
Du 16 avril au 1er mai 2011, l’exposition itinérante “Traces belges au Maroc” -initiative de l’Association Marocaine des Lauréats de Belgique (AMLB)- se tiendra au Cyber Parc Arsat Moulay Abdeslam de Marrakech.
Si cet intitulé d'exposition vous évoque quelque chose, c'est que celle-ci a été inaugurée en novembre 2009 à l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca, et que depuis, elle a été présentée à Rabat, El Jadida, Bruxelles puis Tanger.
Fragments d'Histoire et d'histoires
“Traces belges au Maroc” relate des faits marquants ou insoupçonnés de la présence belge au Maroc, au travers de photos d’archives.
Ces photographies couvrent la période allant de la fin du XIXe siècle aux années 70, et témoignent de nombreux faits historiques, d’escapades artistiques, d’exploits sportifs ou encore d’aventures insolites dans le Royaume.
Parmi les thèmes évoqués: les missions diplomatiques dépêchées par le roi Léopold II au Sultan du Maroc, les visites incognito et officielles que rendaient les souverains belges au Maroc, l’évasion à Oujda des pilotes de guerre belges en mai 1940, ou encore quelques pages de l’histoire maritime (escales à Casablanca du légendaire navire-école le “Mercator”, traversée mémorable de l’Atlantique en radeau primitif au départ de Safi du téméraire navigateur Fons Oerlemans et de son équipage belgo-marocain...).
Peinture, automobile et betterave...
La fascination qu’exerçait le Maroc sur les artistes-peintres est, quant à elle, illustrée par des photographies rares montrant l’orientaliste Théo Van Rysselberghe à Tanger, et le “grand tour” en moto du flamboyant bohémien Paul De Saedeler.
Le Maroc en tant que destination prisée des adeptes du sport automobile n’est pas absent non plus: des photos illustrent un raid monstre Anvers-Sahara en 1933 ou encore les étapes marocaines d’un raid transafricain en VW “Coccinelle” et Combi en 1950.
Sur un plan agro-industriel, la betterave sucrière fut introduite au Maroc à la fin des années 50, couronnement d’une coopération réussie entre agronomes marocains et belges.
À noter que devant l’intérêt suscité par cette exposition itinérante, Luc Jacobs, Consul Général de Belgique à Casablanca, a commandé la publication d’un livre sur le sujet. Abondamment illustré de gravures, tableaux, cartes, affiches, et photos d’époque, souvent inédits, il paraîtra en juin 2011.
S'y rendre
Vernissage: vendredi 15 avril à 17h00 au Cyber Parc Arsat Moulay Abdeslam, Boulevard Mohammed V à Marrakech.
Exposition visible du 16 avril au 1er mai 2011, tous les jours de 9h à 19h.
13/4/2011,M.T
Source : Aufait
Le gouvernement du Québec rejette catégoriquement l'idée d'interdire le port du voile intégral dans la rue comme l'a décidé la France, cette semaine.
La ministre de l'Immigration et des Communautés Culturelles Kathleen Weil a indiqué clairement, mardi, qu'elle n'a nullement l'intention d'imiter la France qui a appliqué, cette semaine, sa loi qui interdit le port du Niqab ou du Burqa dans les endroits publics et même sur la rue.
La France est le premier pays européen qui applique cette loi votée en octobre dernier. Des incidents sont déjà survenus.
"Le cadre juridique que nous avons est très différent de celui de la France qui est allée légiférer sur l'ordre public", a dit Mme Weil en exprimant clairement qu'il est hors de question d'emboîter le pas.
Loi
Kathleen Weil considère que le projet de Loi 94 balise cette question sur les accommodements raisonnables. Ce projet prévoit que le port du voile intégral est interdit dans l'octroi des services publics mais non dans les endroits publics.
"On ne croit pas que la kippa ou le voile vient interférer d'une manière ou d'une autre avec la neutralité religieuse de l'État. Les gens font beaucoup de confusion, le Québec est un état laïc", a-t-elle indiqué.
"Nous on dit qu'on doit découvrir le visage lorsqu'un service gouvernemental est donné ou reçu. On a besoin de vous voir pour des raisons de communications dans l'espace gouvernemental", explique-t-elle.
"C'est pour des raisons d'identification et de sécurité comme lors des démarches pour les immatriculations, les permis de conduire ou autres", poursuit Mme Weil. "C'est une pratique normée au Québec. On croit à la liberté de religion".
La ministre estime que le Québec intervient, avec son projet de Loi, sur quelque chose de "raisonnable, pré mitoyen qui nous reflète avec notre charte des droits et libertés", exprime-t-elle.
12/4/2011, Annie Saint-Pierre
Source : Journal Québec
Réunis, lundi, les ministres de l’Intérieur et de la justice de l’Union ont rappelé leurs obligations aux autorités italiennes qui refusent de s’occuper des immigrés tunisiens.
L’Italie, si l’on en croit le gouvernement de Silvio Berlusconi, est confrontée à un véritable tsunami d’immigrés illégaux, essentiellement Tunisiens. Elle réclame à cor et à cris un partage du «fardeau» entre les Etats membres de l’Union européenne et menace de laisser ces clandestins passer librement chez ses partenaires en les dotant de «permis temporaires de séjour» valables trois mois ce qui, selon elle, les obligerait à les accueillir…
Lesdits partenaires, en particulier l’Allemagne, l’Autriche et la France, n’ont guère apprécié ce chantage et l’ont clairement exprimé hier, à Luxembourg, lors d’une réunion du Conseil des ministres de la Justice et de l’Intérieur, au représentant italien, Roberto Maroni - membre éminent de la Ligue du Nord, un parti régionaliste et xénophobe.
«Devoir». «Nous ne pouvons accepter que de nombreux migrants économiques viennent en Europe en passant par l’Italie. C’est pourquoi, nous attendons de l’Italie qu’elle respecte les règles juridiques existantes et fasse son devoir», a lancé le ministre allemand de l’Intérieur, Hans-Peter Friedrich, qui s’est dit prêt à rétablir des contrôles aux frontières intérieures de l’UE. Le Français Claude Guéant a annoncé dans la foulée qu’il allait renforcer les contrôles à la frontière franco-italienne afin de renvoyer de l’autre côté des Alpes les clandestins tunisiens. Pas question, donc, de céder au chantage italien. Maroni a laissé éclater sa colère et a franchi un pas de plus dans l’escalade verbale : «L’Italie est laissée seule. […] Je me demande si cela a vraiment un sens, dans cette position, de faire partie de l’UE.»
«Tout cela, c’est de la pure agitation électoraliste, en Italie, mais aussi en France, estime Patrick Weill, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’immigration. Car il n’y a pas d’arrivée massive, contrairement à ce qu’affirme le gouvernement italien et ce que laissent croire les images spectaculaires provenant de l’île de Lampedusa», porte d’entrée de la plupart des sans-papiers tunisiens. De fait, depuis la révolution tunisienne, en janvier, 25 800 personnes ont débarqué sur les côtes italiennes, ce qui est très peu au regard de la situation économique en Tunisie et de la guerre en Libye. Ce chiffre est d’autant moins spectaculaire en ce qui concerne la Botte, que l’Italie - devenue terre d’immigration - a régularisé, en plusieurs vagues, plus d’un million de sans-papiers ces dernières années. La dernière opération de ce genre date de 2009. «Il n’y a en réalité aucun "fardeau" à partager, ironise Patrick Weill, cet afflux est dans la norme et gérable.»
Xénophobie. Mais Rome veut faire de cette question un problème européen, en laissant croire que l’UE est une passoire. Elle fait ainsi coup double en flattant à la fois la xénophobie et l’euroscepticisme d’une partie de l’électorat italien. Or, contrairement à ce que le gouvernement Berlusconi affirme, la délivrance de titres de séjour temporaire ne permet pas de s’installer librement dans un autre pays de l’Union, comme l’a rappelé la Commission européenne, furieuse de ce détournement des règles. En effet, si une directive de 2003 accorde un droit de séjour aux étrangers non communautaires dans l’ensemble de l’UE, c’est à condition qu’ils aient un titre de longue durée (et non de trois mois) et qu’ils aient les moyens de subvenir à leur besoin (travail ou économies). De même, si un étranger non communautaire en situation régulière a le droit de circuler librement dans l’UE, c’est aussi à condition qu’il en ait les moyens. Des étrangers munis de simples autorisations temporaires de séjour et n’ayant pas d’argent pourront donc être renvoyés dans le pays de premier accueil, en l’occurrence l’Italie…
Le fait que les contrôles fixes aient été supprimés entre les Etats membres de l’espace Schengen ne signifie pas non plus que les Etats ont renoncé à tout contrôle : les contrôles mobiles sont parfaitement légaux et, en cas de menace à l’ordre public ou à la sécurité publique, les frontières peuvent être temporairement rétablies. Bref, Claude Guéant sait qu’il joue sur du velours en affirmant qu’il utilisera «tous les moyens de droit pour faire respecter la convention de Schengen».
Coopération. L’Italie est d’autant plus mal venue de critiquer ses partenaires que Frontex peut l’aider à gérer ses frontières. Cette agence européenne permet, en effet, de mutualiser les moyens des différents Etats membres en cas de problème. C’est déjà largement le cas aux frontières orientales de l’UE. D’ailleurs Guéant et Maroni ont convenu, vendredi à Rome, «d’organiser des patrouilles communes sur les côtes tunisiennes pour bloquer les départs», et ce, dans le cadre de Frontex. Enfin, l’UE, qui a promis d’aider financièrement la Tunisie à gérer sa transition, va exiger en contrepartie une coopération des nouvelles autorités dans la lutte contre l’émigration clandestine, ce qu’elles ont déjà commencé à faire. Beaucoup de bruit pour rien ?
12/4/25011, JEAN QUATREMER
Source : Libération France
Le gouvernement devra composer avec sa majorité, notamment sur l'acquisition de la citoyenneté.
Alors que le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a affirmé sa volonté de «réduire le volume de l'immigration légale», suscitant une vive polémique, le projet de loi sur l'immigration, l'intégration et la nationalité est examiné depuis mardi au Sénat en deuxième lecture.
Déjà, le 8 mars, Nicolas Sarkozy, confronté aux critiques de l'aile gauche de sa majorité, avait renoncé à l'une des principales mesures annoncées dans son discours de Grenoble en juillet 2010: l'extension des cas de déchéance de la nationalité aux meurtriers d'un policier ou d'un gendarme.
Le principe «pas de nullité sans grief»
Le gouvernement pourrait être conduit à des concessions supplémentaires en vue d'obtenir l'approbation de la Haute Assemblée, où l'UMP ne dispose plus que d'une majorité relative. D'autant que les sénateurs UMP sont moins disciplinés que leurs collègues députés. La réforme du contentieux de l'éloignement des étrangers en situation irrégulière constitue le cœur du texte. Selon le gouvernement, l'enchevêtrement des compétences entre le juge administratif et le juge judiciaire dans ce domaine contribue au nombre important de reconduites à la frontière annulées par les tribunaux.
Claude Guéant voit manifestement dans le nombre élevé de décisions de justice défavorables à l'administration une sorte de victoire de la chicane. Il souhaite donc limiter la marge d'interprétation des magistrats en inscrivant le principe «pas de nullité sans grief» dans le Code des étrangers. Or, la droite sénatoriale s'y oppose, jugeant illusoire la distinction entre «nullités formelles» et «nullités substantielles» en matière de privation de liberté.
Le ministre de l'intérieur préconise que le juge des libertés et de la détention (JLD) n'intervienne qu'au terme de cinq jours pour autoriser le maintien d'un étranger en situation irrégulière en zone de rétention. Or, les sénateurs souhaitent que le JLD soit saisi après quarante-huit heures.
Une charte rappelant les droits et les devoirs
Claude Guéant recommande que les zones d'attente temporaires, destinées à permettre aux préfets de faire face à l'arrivée d'un nombre important d'étrangers en dehors d'un point de passage frontalier, puissent être créées sans date limite.
Les sénateurs, eux, veulent que ces zones d'attentes temporaires ne puissent excéder vingt-six jours. Les députés ont supprimé le caractère automatique de l'acquisition de la nationalité française des enfants nés en France de parents étrangers et ayant leur résidence habituelle en France, lui préférant une démarche volontaire. Le rapporteur UMP François-Noël Buffet (Rhône) s'y oppose pour des raisons tenant à la procédure législative, et ses collègues centristes y sont hostiles sur le fond.
Plusieurs mesures du texte ont déjà été approuvées par les deux Assemblées. La durée de résidence acquise au moyen d'un mariage frauduleux avec un ressortissant français ne pourra être invoquée à l'appui d'une demande d'attribution d'une carte de résident. Les étrangers sollicitant la naturalisation devront signer une charte rappelant les droits et les devoirs du citoyen français. L'administration évaluera leur niveau de maîtrise du français. Le Sénat devrait se prononcer sur l'ensemble du projet de loi dans la soirée.
12/4/2011
Source : Le Figaro
Face au vieillissement de la population, à la baisse de la population en âge de travailler, à la faiblesse du taux de natalité, le Conseil économique et social basque espagnol pense qu’il faudrait encourager davantage l’immigration. Une décision qui ferait bien des heureux de l’autre côté de la Méditerranée.
Le Pays Basque pourrait recourir à l'immigration. C'est l'une des conclusions de l'étude sur l'impact économique et social de l'évolution démographique de la Communauté autonome basque, rapporte le quotidien El Pais. Elle a été élaborée par le Conseil économique et social basque (CES) et présenté, lundi 11 avril, à Bilbao, par son président, Juan María Otaegui, et l'auteur du rapport, Antonio Corral. Ils ont rappelé que la réduction de la population en âge de travailler et le vieillissement ont un impact sur la viabilité de la Communauté autonome et requièrent une réponse « globale, concrète et transversale ».
A l’horizon 2020, d’après le rapport, la population de plus de 64 ans aura augmenté de 22,7%, tandis que celle en âge de travailler (de 16 à 64 ans) aura diminué de 4%. De plus, le taux de natalité reste faible. Le CES voit dans l'immigration et le développement des politiques de promotion de la natalité un moyen d'inverser cette tendance. Il propose la mise en place d’une politique familiale qui détaille des « mesures effectives de conciliation de la vie personnelle, familiale et de travail ».
Par ailleurs, la diminution de la population en âge de travailler nécessite de repenser les politiques d'emploi, ajoute le rapport. Dans ce sens, l'organisme recommande de développer des mesures qui promeuvent davantage l'intégration des jeunes et des personnes immigrantes sur le marché de travail.
Opportunité
Le Conseil économique et social encourage l’immigration au Pays basque, alors que le mois dernier, les Catalans se plaignaient de l’immigration, disant que celle-ci accentue la crise dans leur région. Des mesures comme la maitrise de la langue catalane pour obtenir un titre de séjour ont même été prises.
Si le rapport était acté par une politique publique réelle, l’occasion serait peut-être donnée aux ressortissants marocains résidants en Catalogne (plus de 200 000) qui n’arrivent pas « maitriser la langue locale » à migrer en terre basque (16 679 Marocains).
12/4/2011, Ristel Edimo
Source : Yabiladi
Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, a annoncé mardi au Sénat, qu'il ferait, "dans les prochains jours", des "propositions de réduction du nombre de titres de séjour".
"Nous devons aujourd'hui nous poser la question d'une nouvelle étape dans la maîtrise de l'immigration légale", a réaffirmé Claude Guéant dans l'hémicycle du Sénat où il défendait le projet de loi sur l'immigration discuté en seconde lecture.
"C'est pourquoi je ferai, dans les prochains jours, des propositions de réduction du nombre de titres de séjour délivrés chaque année", a-t-il dit sans donner pour l'instant plus de détails.
Claude Guéant avait déjà annoncé, la semaine dernière, vouloir réduire l'immigration légale, une première depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007.
Mardi, lors d'un déplacement dans le Val d'Oise, il a confirmé cette volonté de réduire l'immigration légale et de réguler les flux migratoires pour favoriser "l'intégration" des étrangers en France.
"La France doit rester fidèle à elle-même, à ses valeurs. Pour éviter les tensions, les préjugés, voire la xénophobie, les flux migratoires doivent rester proportionnés à ce que notre pays est en mesure d'accueillir", a-t-il ajouté.
Les sénateurs ont entamé mardi après-midi l'examen en seconde lecture du projet de loi sur l'immigration. Ce texte, porté successivement par les ministres Eric Besson, Brice Hortefeux, puis Claude Guéant, a été voté en seconde lecture par l'Assemblée le 15 mars dernier.
Ce nouvel examen au Sénat devrait se terminer mercredi soir.
Concernant la restriction du droit au séjour pour les sans-papiers atteints de pathologies graves, repoussée en première lecture par les sénateurs et à nouveau retoquée en commission le 30 mars, M. Guéant a affirmé qu'il soutiendrait un amendement Hyest-Buffet (UMP) proposant une nouvelle rédaction. "Notre objectif est clair, a-t-il dit, éviter que l'assurance-maladie n'assume les carences d'autres pays".
En revanche, Claude Guéant s'est montré hostile à la décision de la commission des Lois du Sénat sur la réforme du régime de rétention des sans-papiers en instance d'expulsion.
Le 30 mars, les sénateurs étaient en effet convenu de retarder l'intervention du juge des libertés et de la détention (JLD) à quatre jours (au lieu de deux actuellement). Dans le projet de loi initial comme à l'issue des deux lectures de l'Assemblée nationale, il a été prévu que cette intervention du JLD serait repoussée à cinq jours.
"Le report à 5 jours de l'intervention du JLD constitue une réforme proportionnée", a remarqué Claude Guéant.
Par ailleurs, en commission comme au cours de la discussion générale, tous les groupes politiques du Sénat, y compris l'UMP, se sont déclarés opposés à une disposition introduite à l'Assemblée par les députés de la Droite populaire sur l'accès à la nationalité.
Cette mesure supprime l'automaticité de l'acquisition de la nationalité pour les jeunes étrangers de 18 ans nés en France.
12/4/2011
Source : AFP
La réunion des ministres de l'Intérieur des pays de l'Union européenne, lundi 11 avril 2011, s'est achevée sur un échec à définir une stratégie commune face à l'arrivée plus massive ces derniers mois de candidats à l'immigration en provenance du Maghreb. L'Italie, en première ligne pour l'accueil de ces immigrés, s'est plainte de manque de solidarité des autres pays de l'Union.
Cette réunion n’aura produit que de bien minces résultats qui ne suffisent pas à occulter l’embarras des partenaires de l’Italie face au cavalier seul de cette dernière. L'Italie a en effet annoncé son intention d'accorder des visas temporaires aux immigrants tunisiens arrivés depuis le début de l'année. Confronté au refus des autres pays membres de récupérer chez eux une partie des immigrés tunisiens ou libyens, le ministre italien de l’Intérieur, Roberto Maroni, s’est déchaîné à la sortie du conseil : « Je me demande si cela sert véritablement à quelque chose de continuer à faire partie de l’Union européenne, une institution qui se précipite pour sauver les banques et pour déclarer la guerre ; mais quant à exprimer concrètement la solidarité avec un pays en difficulté comme l’Italie, elle se débine. Franchement, mieux vaut être seul que mal accompagné ».
Devant cet échec, la présidence hongroise organise le 12 mai prochain à Bruxelles une réunion extraordinaire des ministres de l'Intérieur.
12/4/2011
Source : RFI
Et si la France pouvait réussir sa politique d'immigration? L'Express livre en avant-première - et soutient - les principales mesures du rapport établi par le Haut Conseil à l'intégration. Des propositions à la fois pragmatiques et iconoclastes. Aux politiques de s'en emparer.
Il est temps d'agir. L'intégration ne s'attend pas, elle se construit, avec des politiques d'éducation et de logement, avec des efforts budgétaires et une mobilisation administrative. Parce que la crise relance les fantasmes et les tensions à l'encontre des immigrés. Parce qu'il advient dans nombre de pays d'émigration des bouleversements politiques qui poussent au départ. Parce que la France sait intégrer ses immigrés, depuis des siècles, mais qu'il lui manque des outils pour mieux assimiler les dernières générations arrivées. Le creuset républicain est là, il faut juste quelques cuillères assez longues pour le remuer!
La France peut-elle réussir sa politique d'intégration?
Les sept mesures-chocs du Haut Conseil à l'intégration
C'est pourquoi L'Express soutient les mesures préconisées par le Haut Conseil à l'intégration (HCI). Loin de l'angélisme souvent pratiqué par les commissions ad hoc, ces revendications pratiques relèvent d'un éminent souci d'efficacité. Non seulement L'Express suggère leur adoption, mais il interrogera les candidats en lice lors de la présidentielle sur leur volonté de les mettre en vigueur au plus vite.
Intégrer sera plus facile si tout le territoire est sollicité
Pour le HCI, il s'agit d'abord de lutter contre l'ignorance: c'est par des statistiques détaillées sur les origines des immigrés que commence la lutte pour l'intégration. Ensuite, il faut combattre la naïveté, et affiner encore l'immigration choisie: si le mot "quota" n'est pas prononcé, tel est l'esprit qui doit baigner cette nouvelle politique. Enfin, on doit agir contre le conservatisme, notamment administratif, et décentraliser la gestion de l'immigration, car intégrer sera plus facile si tout le territoire est sollicité.
La France, construite autour de valeurs partagées sur un même territoire, et non autour de la pureté du sang, a eu le courage et le génie de refuser le communautarisme. Aujourd'hui, pourtant, elle risque d'y tomber sans le vouloir, par la juxtaposition de ghettos construits contre sa volonté souvent, et parfois à cause de sa passivité.
Si une société ne parvient pas à relever le défi de l'intégration, on sait ce qui l'attend: la désintégration.
13/4/2011
Source : L’Express
L'association "CAP SUD MRE" organise, le 20 mai prochain à Agadir, un forum sous le thème "Les marocains résidents à l'étranger, prescripteurs et architectes du nouveau Maroc", qui se veut une rencontre de réflexion et de proposition participative à l'élaboration du grand chantier démocratique annoncé par SM le Roi Mohammed VI dans son discours du 9 Mars.
Ce discours "marque un tournant dans l'histoire du Maroc et une pierre angulaire sur laquelle s'édifiera le Maroc des prochaines décennies. L'ensemble des Marocains sont invités à participer à ce nouveau chantier et la Communauté Marocaine de l'étranger doit impérativement faire partie de la nouvelle architecture politique de la Nation, mais surtout être une force de proposition en se positionnant en tant que prescripteur", indiquent les organisateurs.
L'ambition de l'association est de prendre part à l'élaboration de la nouvelle constitution en éclairant la commission ad hoc pour la révision de la Constitution et les partis politiques sur les attentes de la tranche citoyenne incarnée par les Marocains Résidents à l'étranger.
Ce forum réunira les partis politiques marocains, l'administration ainsi que la société civile marocaine, mais aussi une sélection de l'élite de la communauté marocaine à l'étranger, qui occupe des postes clés et couvrant les champs de la politique, de l'économie, du social et du culturel. Les membres de cette élite sont conscients des enjeux que représente la refonte de la constitution marocaine et leur citoyenneté et sens civique les amènent aujourd'hui à apporter leur pierre à l'édifice, estiment les organisateurs.
"Notre démarche participative est une réponse à l'appel du Discours Royal du 9 Mars 2011 invitant la société civile à s'inscrire dans le processus démocratique amorcé. Elle est aussi une démonstration claire de l'implication des MRE dans la construction du nouveau Maroc", ajoute la même source.
L'association "CAP SUD MRE" a vu le jour en mai 2010 à Agadir, avec l'ambition de servir de passerelle reliant les Marocains Résidents à l'étranger à leur pays d'origine. Elle est la première association représentant les MRE qui a fait le choix de prendre place au Maroc pour une plus grande proximité avec les institutions marocaines. Ses fondateurs, un groupe de chefs d'entreprises MRE, ayant fait le choix d'investir au Maroc et participant activement à la dynamique économique des deux rives. Leur statut leur permet une meilleure appréhension de l'environnement économique et social du Maroc et justifie pleinement leur intervention en tant que porte-parole de la communauté marocaine résidant à l'étranger et souhaitant intervenir pour incarner le rapport des MRE au Maroc.
12/4/2011
Un comité préparatoire pour la création d'une association des Marocains résidant en Egypte a été mis en place lors d'une réunion tenue lundi au Caire.
Ce comité aura pour mission d'élaborer le règlement intérieur et la préparation de l'Assemblée générale de cette instance, dont l'objectif est de défendre les intérêts des Marocains résidant en Egypte, a fait savoir l'ambassadeur du Maroc au Caire, Mohamed Faraj Doukkali lors de cette réunion consacrée à l'examen des problèmes de cette communauté au nombre de 4.600 personnes.
Dans ce sens, le diplomate marocain a exprimé le soutien à de telles initiatives permettant à ces Marocains de s'organiser au sein d'instances en vue de défendre leurs intérêts dans le pays d'accueil.
S'adressant à une vingtaine de Marocains qui avaient organisé auparavant un sit-in au sein de l'ambassade pour réclamer notamment l'amélioration des conditions d'accueil au consulat et l'exonération de certaines catégories des droits de chancellerie, M. Doukkali a rappelé que le soutien et l'accompagnement des associations des Marocains résidant à l'étranger constitue un des piliers de la politique gouvernementale dans le domaine de l'immigration.
A ce propos, il a souligné l'importance de la création de cette association, dont la mission consiste à défendre les intérêts de cette catégorie, exprimant la disposition à apporter, en coordination avec le ministère de la Communauté des Marocains résidant à l'étranger, le soutien nécessaire à cette communauté.
Il a aussi souligné la disposition des services consulaires au Caire d'alléger et de faciliter les procédures de mariage mixte et de délivrance de documents administratifs.
De leur part, les participants, dont la plupart sont des étudiants, ont réclamé des bourses d'études et le soutien de l'ambassade dans l'objectif de créer une instance défendant leurs intérêts, ainsi que des réductions des prix des billets de la Royal air Maroc.
11/4/2011
Source : MAP
De la violence à la persécution, femmes sur la route de l'exil, de Smain laacher paru en 2010 aux éditions la Dispute est un des livres les plus terrifiants qu'on puisse lire. Terrifiant comme «notre» monde tel qu'il est vraiment, c'est-à-dire un patcbwork sanglant d'égoïsmes délirants et destructeurs qu' il nous faut, parait-il, refuser de regarder puisque nous risquerions de vomir sur nos aveuglements, notre indifférence et notre soi-disant impuissance…Suite
Innondations en Espagne
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