Une exposition collective de tableaux d'artistes marocains est organisée depuis le 29 mai courant dans la ville de Villanueva de la Conception (Malaga-Sud de l'Espagne) à l'initiative d'une association culturelle locale.
Baptisée "Al sur del sur" (Au sud du sud), cette exposition regroupe une quarantaine d'oeuvre de dix jeunes artistes-peintres marocains, apprend-on auprès des organisateurs.
Cette exposition, organisée en collaboration avec la municipalité de Villanueva de la Conception, est une sorte de regard sur le Maroc, ses villes ses paysages et ses traditions, souligne la même source.
Elle a pour vocation la promotion d'un panel d'artistes marocains et de la peinture contemporaine marocaine auprès du public espagnol, ainsi que de mettre en exergue toute leurs dimensions moderne et créative.
Les artistes marocains prenant part à cette exposition sont Karim Kharbaoui, Abdellah Ahaddaf, Amina Daghmouni, Amine Bakhti, Abdelkarim Bentato, El Haski Ahmed, Youssef El Hadad, Mahasin Kardoud, Mohamed Benyaich et Samira Amezghar.
Source : MAP
Najlae Benmbarek, journaliste au magazine “Grand Angle” de la chaine de télévision 2M, a remporté le prix “CNN Afrique” pour le meilleur reportage de télévision dans la catégorie francophone.
Pour cette 15ème édition du Prix CNN Afrique, plus de 2000 journalistes africains ont concouru. Seule journaliste-reporter marocaine en compétition, Najlae Benmbarek a été sélectionnée parmi les 27 finalistes de cette édition pour son reportage Les Oubliés de San Nicola, qui relate le quotidien douloureux d’ouvriers agricoles marocains dans les exploitations tenues par des familles mafieuses du sud de l’Italie.
Depuis sa création en janvier 2002 le magazine a été plusieurs fois primé: Grand Prix National de la Presse (2003, 2004, 2005, 2006 et 2008), Prix CNN-Afrique (2006), Prix "Spécial du Jury" Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris (2007) et le Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen Marseille (2009).Le parcours de Najlae Benmbarek
Najlae Benmbarek est une journaliste marocaine de 28 ans. Elle travaille pour l’émission “Grand Angle”, émission de grands reportages de la seconde chaîne de télévision, 2M. Avant, elle a résidé aux Etats-Unis, en Belgique et en France où elle a obtenu respectivement un master en journalisme (spécialité grands reportages) et un master en journalisme des affaires européennes. Son travail est apparu sur ABC News, PBS et CNN.
Source : aufait
L'engagement des femmes dans le développement durable a été au centre d'une rencontre organisée, vendredi à Sherbrooke, par l'Association des Femmes Marocaines du Canada.
Cet événement, qui marque la cinquième édition du "Carrefour d'Affaires au Féminin" vise la création d'une plate-forme de réunions, d'échanges d'informations et de partenariats stratégiques entre plusieurs institutions et entreprises de femmes marocaines et canadiennes, a indiqué Mme Malika Ezzine, présidente de l'Association, dans une déclaration à la MAP.
Pour consolider ce partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties, a expliqué Mme Ezzine, l'Association a invité plusieurs "femmes en affaires d'ici et d'ailleurs", ainsi que des participants des différents milieux politique, social et culturels du Maroc, du Québec et du Canada pour prendre part à ce Carrefour 2010.
L'Association vise, à travers ce forum, à promouvoir les investissements, renforcer des contacts d'affaires et de partenariats et développer le réseau des opérateurs féminins dans divers secteurs, a-t-elle ajouté.
Pour elle, il s'agit aussi de multiplier les possibilités de réseautage, de nouer et d'approfondir des relations professionnelles et de partager des expériences.
A l'occasion de cette rencontre, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a salué les "efforts considérables " des organisatrices de cette manifestation " pour rassembler ce parterre remarquable de femmes venues d'horizon différents pour manifester clairement leur engagement et leur implication réelle et soutenue dans les initiatives visant le développement durable de leurs pays respectif".
La diplomate a également saisi cette occasion pour rappeler que "le Maroc est engagé, depuis quelques années, dans un processus de mutations rapides et de transformations profondes qui ont touché tous les domaines".
Ce processus, a-t-elle expliqué, nécessite la conjugaison des efforts de tous, Etat, collectivités locales, secteur privé et la société civile en vue de relever les défis d'un développement équitable et durable.
L'ambassadeur a aussi appelé les femmes d'affaires marocaines du Canada à consentir davantage d'efforts et à s'impliquer pleinement dans le processus du développement qui s'opère au Maroc dans tous les domaines.
En marge de ce forum, une entente de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce de Sherbrooke, présidée par M. Serge Audet, et le Réseau des Femmes d'Affaires marocaines du Canada, représenté par Mme Ezzine et la présidente régionale Mme Malika Bajjaje.
Les parties signataires ont convenu de monter des projets conjoints de développement de services, de technologie ou d'infrastructures, et d'établir une structure de partenariat permettant de bénéficier des avantages mutuels d'un développement d'une collaboration institutionnelle, scientifique et technologique entre le Maroc et le Canada.
Elles ont aussi affirmé leur volonté d'élaborer et de mettre en œuvre des actions de collaboration à même de contribuer à l'enrichissement des connaissances et au renforcement des échanges.
Dans le même sens, la présidente de l'Union des femmes investisseurs arabes, Mme Hoda Galal Yassa et la présidente du Carrefour d'Affaires au féminin, Mme Malika Ezzine, ont conclu une entente de partenariat visant en particulier la promotion des investissements au Canada et dans le monde arabe, le développement de partenariats entre les entreprises et la mise en place de mécanisme d'échanges d'expertises, en particulier dans le commerce, l'industrie et la technologie.
Etablie en Egypte, l'Union des femmes investisseurs arabes a été créée en 2005 et compte à ce jour 16 pays : Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Egypte, Emirats Arabes Unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Qatar, Soudan, Syrie, Tunisie et le Yémen.
Fondée en 2004 à Montréal, à l'initiative des femmes marocaines, l'Association des Femmes Marocaines du Canada (section Québec), est une structure à but non lucratif, avec comme missions de promouvoir et encourager le développement et le perfectionnement des femmes marocaines du Canada tant au niveau personnel que professionnel.
Elle se fixe comme objectifs notamment de promouvoir l'image et l'expertise des femmes marocaines au Québec, de consolider les valeurs de rapprochement intellectuel entre les québécoises de différentes origines, de favoriser les liens entre les femmes issues des communautés culturelles et des minorités visibles et les femmes du groupe majoritaire et de créer un espace de concertation entre les différentes instances pour aider la femme à mieux s'intégrer dans la société d'accueil outre l'appui à l'entrepreneuriat des femmes immigrantes.
Source : MAP
Les membres de la communauté marocaine établie en Europe ont salué, samedi à Amsterdam, l'Initiative Royale concernant la régionalisation avancée, affichant leur volonté à apporter leur pierre à l'édifice pour réussir cet ambitieux projet qui traduit la volonté de SM le Roi Mohammed VI pour la rénovation et la modernisation des structures de l'Etat.
Des membres de cette communauté représentant notamment les Pays-Bas, la Belgique, la France, l'Espagne et le Danemark ont également mis en exergue l'installation de la Commission Consultative de la Régionalisation (CCR), qualifiant cette initiative Royale de "tournant majeur" en matière de gouvernance territoriale au Maroc.
Intervenant lors cette rencontre organisée sous le thème "Processus de régionalisation avancée au Maroc et rôle des Marocains résidant à l'étranger : citoyenneté, démocratie, développement et appartenance au pays d'origine", le président du Centre euro-méditerranéen de migration et développement (EMCEMO), M. Abdou Menebhi a exprimé la disposition de la communauté marocaine d'Europe à poursuivre son apport pour le développement de son pays d'origine qui a enregistré d'énormes progrès et ouvert de grands chantiers tous azimuts aux niveaux politique, socio-économique et culturel.
Le président du Centre, organisateur de cette manifestation avec le soutien de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger et du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, a, en outre, appelé au renforcement des mécanismes de coordination entre les associations marocaines de la société civile dans le Royaume et à l'étranger en rapport avec les projets liés à la régionalisation élargie.
M. Menebhi a de même appelé à l'organisation de campagnes de communication pour informer davantage sur ce grand projet de société auprès des jeunes marocains issus de l'immigration.
"Les Marocains partout dans le monde gardent un fort attachement à leur pays d'origine et sont disposés, comme ils l'ont toujours été, à contribuer au développement du Maroc. Il est donc nécessaire de les impliquer dans tout projet intéressant ce beau et grand pays", a-t-il dit.
M. Menebhi n'a pas manqué, à cette occasion, de réitérer l'attachement des membres de la communauté marocaine d'Europe à la marocanité du Sahara et leur mobilisation constante et inconditionnelle derrière SM le Roi Mohammed VI.
Pour sa part, l'universitaire et chercheur spécialiste en migrations, M. Abdelkrim Belguendouz a mis en avant la contribution de cette communauté établie dans le Vieux continent dans les projets de développement au Maroc, soulignant l'intérêt qu'accorde SM le Roi Mohammed VI aux ressortissants marocains partout dans le monde.
Il a rappelé, à cet égard, la décision de SM le Roi Mohammed VI prise, le 6 novembre 2005, relative à l'octroi aux MRE du droit de vote et d'éligibilité aux élections nationales, affirmant qu'une telle décision dénote le "courage" du Maroc qui préserve et protège ses citoyens où ils se trouvent en dépit des pressions de certains gouvernements étrangers.
M. Belguendouz a expliqué que cette décision permettra aux jeunes générations nées dans les pays d'accueil de s'acquitter de leur droit de citoyenneté et de participer à la vie politique et active au Maroc tout en étant à l'étranger.
L'universitaire a, par ailleurs, appelé à l'organisation de campagnes de communication pour encourager et fédérer ces compétences autour de cet ambitieux projet de régionalisation.
Quant au coordinateur du réseau euro-marocain de migration et développement, M. Abdelfettah Ezzine, il a mis en relief l'apport et l'action de cette communauté dans le développement du Maroc, appelant à tirer profit de leur expérience et savoir-faire.
M. Ezzine a souligné la nécessité d'impliquer dans ce grand chantier sociétal l'ensemble des membres de la communauté marocaine partout dans le monde notamment ceux établis en Asie, aux Amériques et en Afrique.
Il a, par ailleurs, invité les Marocains d'Europe et d'ailleurs à faire bénéficier leur pays d'origine de leur expérience acquise dans des domaines encore inexplorés au Maroc.
De son côté, le président du Forum des ONG du Nord du Maroc (FONORD), M. Abdelmoumen Sbihi s'est félicité de l'Initiative Royale concernant la régionalisation, soulignant que l'ouverture d'un tel grand chantier de société s'inscrit dans le droit fil d'une série de réformes entamées par le Maroc.
Il a rappelé notamment la mise en place de l'Instance équité et réconciliation et le nouveau Code de la famille, affirmant que le projet de régionalisation reflète une initiative stratégique importante et courageuse.
Cette rencontre a été marquée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc aux Pays Bas, M. Jawad Himdi et 150 représentants d'associations de la communauté marocaine établie en Europe.
Source : MAP
Le CCME été représenté aux travaux de ce Forum par M. Younès Ajarraï, président du Groupe de travail "Cultures, Education, Identités".
Membre de la délégation marocaine, conduite par Mme Akharbach, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Ajarraï a eu des rencontres fructueuses avec les responsables de différentes organisations s'activant dans le domaine de la migration, notamment le directeur général de l'Organisation internationale des migrations, M. Lacy Swing.
"La participation du CCME au forum de Rio est naturelle tant l'immigration est au centre des questions de diversité culturelle et du dialogue entre les cultures abordées par cette rencontre mondiale", a-t-il affirmé.
M. Ajarraï a souligné l'engagement important pris par le Maroc dans le cadre de l'Alliance des civilisations, que le CCME a enrichi par son implication dans la rédaction du Plan d'action national.
Il a signalé que les migrants, de par leur appartenance à leur pays d'origine et à leurs liens avec celui de résidence, sont porteurs d'un message de dialogue entre la culture de la mère patrie et les cultures du monde.
Il a de même insisté dans son intervention devant la session sur les migrations, sur le fait que le respect de cette double appartenance doit s'imposer à tous, aux pays de résidence, certes, mais aussi au pays d'origine et aux organisations internationales".
De ce fait, a-t-il poursuivi, les migrants sont appelés à agir de sorte à faire respecter leur culture, leurs traditions et croyances dans le respect des cultures et des lois en vigueur dans les pays de résidence.
Les migrants peuvent aussi s'avérer des piliers de changement des perceptions et des clichés sur les cultures d'origine dans les pays d'accueil, a-t-il noté, soulignant que le CCME oeuvre à accompagner les millions de Marocains du monde à vivre leur identité dans la quiétude, attachés à leur culture, tout en étant adaptés aux conditions de vie dans les pays de résidence.
M. Ajarraï a, par ailleurs, rappelé que les migrants peuvent être de grands acteurs de développement économique dans les pays d'accueil, ainsi que dans les pays d'origine à travers les transferts financiers, le soutien à la famille restée au pays et l'apport de compétences désormais avérées aux plans économique, scientifique et technique.
Source : MAP
A partir du 1er janvier 2011, les anciens combattants issus des troupes coloniales verront leurs pensions réhaussées pour atteindre celles de leurs homologues français. La différence de traitement remontait à la fin des années 50. Le Maroc a salué samedi cette « bonne nouvelle» .
L’égalité est rétablie. Les anciens combattants originaires des ex-colonies de la France, doivent recevoir les mêmes pensions d’invalidité ou de retraite que les ressortissants français ayant également servi dans l’armée, a décrété le Conseil constitutionnel.
Saisi pour la première fois par de simples citoyens, des Algériens, grâce à la réforme constitutionnelle de 2008, les « sages» ont décidé de contraindre le gouvernement à procéder à cette réforme au plus tard en janvier 2011 selon la décision publiée vendredi. Elle tranche un litige remontant à l’indépendance des colonies.
Le Conseil constitutionnel ne conteste pas totalement que les ressortissants de différents pays ne perçoivent pas tous le même montant, en raison des divergences de pouvoir d’achat, mais juge illégale une discrimination fondée sur la seule nationalité.
En effet, souligne-t-il, un Français résidant en Algérie est par exemple privilégié par rapport aux Algériens. La décision du Conseil entrera en vigueur au 1er janvier 2011, et le gouvernement devra donc d’ici là réformer le système. Des dizaines de milliers de personnes sont concernées.
Les ressortissants des anciennes colonies françaises ont été intégrés en nombre dans les troupes qui ont combattu pour la France durant les deux guerres mondiales mais aussi dans les corps expéditionnaires envoyés dans certains conflits coloniaux, comme celui d’Indochine, de 1945 à 1954.
Leurs pensions avaient été gelées en 1958 et 1959 et elles étaient donc souvent symboliques dans les années 2000. En 1981, sous François Mitterrand, le système avait été rendu moins injuste avec une première augmentation. Puis, sur initiative du gouvernement de gauche de Lionel Jospin et de celui de droite de Jean-Pierre Raffarin, une deuxième réforme avait augmenté les pensions des étrangers, maintenant cependant une inégalité avec celles des Français.
Une troisième réforme avait été menée sous la présidence de Jacques Chirac en 2006, mais elle maintenait toujours une inégalité entre Algériens, ressortissants d’autres anciennes colonies et Français, souligne le Conseil. C’est cette réforme qui est jugée inconstitutionnelle.
C’est une bonne nouvelle» , a déclaré Mohamed Ameur ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. « Cette décision répond à une injustice criante et elle tombe au bon moment car ces anciens combattants sont malades et vivent des conditions difficiles» .
Source : La VieMarocaine/Europe1
Le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a indiqué que cette institution adhère pleinement aux actions des réseaux internationaux et régionaux des instances nationales des droits de l'Homme.
S'exprimant à l'ouverture d'une rencontre initiée à l'occasion du 20ème anniversaire de la création du CCDH, M. Herzenni a souligné que cette institution a pu renforcer sa position au niveau international et consolider ses relations avec les grandes instances internationales des droits humains.
M. Herzenni a souligné que le parcours du CCDH s'est caractérisé, depuis sa création en 1990 et jusqu'à la restructuration en 2001, par l'accompagnement des réformes et initiatives visant à garantir la confiance en l'Etat des institutions et le dépassement des points négatifs du passé.
Cette étape s'est également caractérisée par la mise en place de l'instance indépendante pour la réparation des préjudices causés et des violations passées des droits de l'Homme.
Il a également mis l'accent sur le lancement d'une nouvelle dynamique des droits de l'Homme et des processus de réforme dans le cadre de la dynamisation des recommandations de l'Instance Equité et réconciliation (IER) et l'élaboration de rapports annuels sur les droits de l'Homme, rappelant la publication de rapports sur les prisons et la migration ainsi que l'observation des élections 2007.
M. Herzenni a indiqué que l'action du CCDH a porté sur deux axes relatifs à la culture des droits de l'Homme et le plan national sur la démocratie et les droits de l'homme.
Il a précisé que les missions du CCDH ne se sont pas limités aux droits civils et politiques, elles ont touché aussi les questions économiques, sociales, culturelles et environnementales.
A cette occasion, le wali de Diwan Al Madalim, Moulay M'hamed Laraki, a indiqué que la commémoration de cette anniversaire constitue un moment fort de réflexion, soulignant que la création du CCDH est une étape historique dans le processus de consolidation de la démocratie et la consécration de l'Etat de droit.
De son coté, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami a indiqué, dans une allocution lue en son nom, que la commémoration du 20ème anniversaire de la création du CCDH, est une étape pour passer en revue les réalisations accomplies, rappelant les concertations auxquelles le CCDH a pris part pour la création du CCME.
A cette occasion, le Conseil a organisé une exposition de ses publications ainsi qu'une exposition itinérante de timbres postaux dédiés aux droits de l'Homme, en partenariat avec Poste Maroc.
Le Conseil a également édité une nouvelle publication comprenant une série de documents qui jettent la lumière sur les étapes saillantes qui ont marqué le parcours du CCDH durant deux décennies.
Publiée sous le thème "vingt ans au service des droits de l'Homme", cette publication s'arrête sur les principales étapes qui ont marqué la vie du Conseil depuis sa création, le 8 mai 1990, à travers la présentation d'un certain nombre de documents (discours et lettres Royaux, recommandations, avis consultatifs, textes de lois et textes réglementaires, mémorandums, documents de références, etc.) qui témoignent du parcours d'une institution nationale indépendante et pluraliste ayant joué un rôle central dans le raffermissement du processus de réconciliation, de promotion et de protection des droits de l'Homme au Maroc.
Source : MAP
Le gouvernement américain tente d'empêcher l'Arizona de mettre en oeuvre sa loi qui punit les entreprises employant des immigrants en situation irrégulière. L'administration a encouragé vendredi la Cour suprême à faire obstacle à ce texte qui va à l'encontre des lois fédérales.
La position présentée à la Cour est la même que celle exprimée par Barack Obama à propos de ce texte discriminatoire envers les communautés hispaniques. Quand elle prendra effet fin juillet, la loi de l'Arizona obligera la police à contrôler le statut migratoire des personnes interpellées pour n'importe quel motif.
Le ministère de la Justice a rencontré l'équipe du gouverneur Jan Brewer pour tenter de dissiper le malentendu. L'administration considère que la question doit être réglée nationalement, et non pas au niveau des Etats. Comme dans le cas des lois sur les droits civiques, la règle fédérale devrait primer sur les dispositifs légaux locaux.
Dès lors, si les entreprises de l'Arizona utilisent sciemment des clandestins, elles peuvent se voir sanctionner en perdant leur licence dans les 49 autres Etats américains. Toutefois, les tribunaux locaux ont rendu des décisions en sens inverse.
Source : Chalenge/AP
La ville catalane de Lérida (nord-est) a été vendredi la première en Espagne à prendre un arrêté pour limiter le port du voile intégral, en interdisant son usage dans tous les édifices municipaux, a annoncé la municipalité. Le conseil municipal a voté à une large majorité un texte "limitant l'usage du voile intégral et autres vêtements et accessoires qui couvrent totalement le visage et empêchent l'identification dans les bâtiments et les installations de la municipalité". Cet arrêté municipal, dont le parti nationaliste catalan CiU a pris l'initiative, a reçu le soutien du Parti socialiste qui dirige la mairie et des conservateurs du Parti populaire (PP).
Le texte qui a été approuvé à une confortable majorité (23 voix pour, une contre et deux abstentions) est le premier du genre en Espagne où le voile intégral est relativement peu visible. L'arrêté s'accompagne de l'engagement pris par la municipalité de "sensibiliser" les habitants au "respect de la dignité des femmes et des valeurs d'égalité et de tolérance", selon un communiqué diffusé par la municipalité. CiU avait estimé en rédigeant sa proposition initiale que la présence dans cette ville de représentants salafistes, adeptes d'une doctrine rigoriste de l'islam, avait "facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les principes de l'égalité des sexes et du respect de la femme".
La France et la Belgique débattent
Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol, Celestino Corbacho, avait déclaré lundi être partisan d'une interdiction du voile intégral sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration. "Cacher complètement la femme au moyen d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte violemment notre société et empêche les progrès visant à l'égalité entre les hommes et les femmes", une valeur "qui ne doit pas régresser", avait-il expliqué.
L'Espagne est un pays où l'immigration explose depuis les années 1990. La population issue de pays musulmans, notamment du Maroc, a fortement augmenté. Une importante communauté pakistanaise réside en Catalogne. Une interdiction de ces vêtements islamiques est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique.
Source : Le Point/AFP
M. Saad Eddine El Othmani, président du Conseil National et de la Commission centrale des relations extérieures du Parti Justice et Développement (PJD), s'est félicité, samedi à Rome, du caractère fructueux des contacts établis à divers niveaux par la délégation de son parti, en visite depuis mercredi en Italie.
Dans une déclaration à la MAP, M. El Othmani a souligné l'importance accordée par la partie italienne à l'ensemble des sujets abordés ainsi que l'intérêt tout à fait particulier que la délégation qu'il conduit a eu à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine et de ses préoccupations.
La question de l'intégrité territoriale, la régionalisation, la gestion de la chose locale et la situation de la communauté marocaine immigrée sont, entre autres thèmes, à avoir été au menu des rencontres que la délégation a tenues, jusqu'à présent, à Gênes (nord) et à Rome (centre) avec des responsables régionaux, des élus locaux, des parlementaires, des dirigeants de partis politiques et des acteurs du tissu associatif et syndical.
Les responsables italiens se sont montrés attentifs aux exposés qui leur ont été faits sur tous ces thèmes, a affirmé M. El Othmani en faisant état également de leur compréhension en ce qui concerne les problèmes auxquels les ressortissants marocains sont confrontés en Italie.
Le responsable du PJD s'est réjoui de manière particulière de l'accueil réservé à la délégation par les membres de la commission des droits de l'Homme du Sénat italien qui se sont enquis des derniers développements de la question du Sahara marocain et du plan d'autonomie des provinces du sud.
La commission a été notamment renseignée sur la réalité de la situation dans les provinces du Sud et sur le caractère fallacieux des allégations des ennemis de l'intégrité territoriale qui tentent d'instrumentaliser la question des droits de l'homme pour induire en erreur la communauté internationale.
M.Othmani a précisé, dans ce cadre, avoir lancé une invitation au président de la Commission, Pietro Marcinaro, à se rendre en visite dans les provinces sahariennes pour se rendre compte par lui-même de la réalité de la situation.
Cette rencontre a été également l'occasion pour la délégation du PJD, composée également des députés Nezha El Ouafi et Said Khairoun, de souligner le caractère remarquable des droits de l'homme au Maroc comparativement aux pays de la région et de réitérer sa volonté de renforcer la coopération avec cette importante commission du Sénat italien.
S'agissant des questions touchant à la communauté marocaine, les deux parties ont exprimé la nécessité d'oeuvrer de concert pour le traitement rationnel de ce dossier et d'initier des actions visant à lutter contre la marginalisation notamment des jeunes.
Au nombre des rendez-vous pris par la délégation du PJD, les rencontres tenues avec des responsables de deux des plus importants syndicats italiens, la confédération générale italienne des travailleurs (CGIL) et l'Union italienne du travail (UIL), ont constitué des occasions pour approfondir l'examen des problèmes de l'immigration.
M. El Othmani a souligné, a cet égard, l'importance du renforcement de la coopération avec pareilles organisations en tant qu'outils de pression sur les autorités gouvernementales pouvant mener à l'adoption de politiques favorables à l'immigration.
Le responsable du PJD a mis l'accent également sur les vertus du dialogue et de la coordination des efforts en tant que moyens de trouver des solutions aux problèmes posés, sachant que la communauté marocaine en Italie a, en l'espace de quelques année, connu un important accroissement, atteignant actuellement quelque 470 mille personnes.
Tous les intervenants nationaux dans les questions de l'immigration (gouvernement, parlement, société civile, ambassade et consulats généraux du Royaume) doivent tenir le même discours et avoir une vision claire et homogène pour pouvoir ensuite être persuasifs lors de leur dialogue avec les responsables italiens, a-t-il insisté.
La visite de la délégation marocaine a été marquée, par ailleurs, par la tenue d'une réunion avec des responsables de la fondation italo-européenne de culture politique, un espace de réflexion et de recherche, présidée par M. Massimo D'Alema, anciens président du Conseil Italie et ministre des affaires étrangères.
Lors de son séjour en Italie, qui se poursuivra jusqu'à lundi prochain, la délégation se rendra également à Brescia (nord) et à Turin (nord-ouest) où elle aura des entretiens avec des responsables locaux italiens et avec les représentants de la communauté marocaine.
Source : MAP
La 7ème édition du Salon de l'immobilier marocain "SMAP IMMO", qui s'est tenue du 21 au 24 mai à Paris, a attiré plus de 52.000 visiteurs, confirmant l'attractivité pour l'investissement immobilier au Maroc de la part des Marocains Résidant à l'Etranger, des Français et autres Européens, indiquent les organisateurs.
Durant l'édition 2009, rappelle-t-on, quelque 48.440 visiteurs, dont 20 pc européens, ont fréquenté les espaces du salon, selon des statistiques communiquées par le SMAP Group et certifiées par l'organisme "Expocert".
L'édition 2010, qui s'est déroulée pendant quatre jours pleins au Parc des Expositions de Porte de Versailles, a également connu la participation d'un nombre record d'exposants et de villes représentées, comme elle a constitué un forum où plusieurs ministres marocains ont exposé leur politique sectorielle et la dynamique de développement en cours au Maroc.
Plus de 140 exposants représentant 55 villes de toutes les régions du Royaume ont participé à cette édition, proposant une offre immobilière de plus en plus large et diversifiée, comme de tradition accessible à tous les budgets.
La grande satisfaction des promoteurs après la manifestation est le reflet de la concrétisation d'un nombre important de transactions et/ou de réservations fermes, effectuées par les Marocains mais aussi les nombreux Européens présents en France et jusque dans les pays frontaliers. Un succès qui montre une fois de plus le potentiel extraordinaire que recèle l'immobilier marocain en France et en Europe.
Inaugurée par M. Ahmed Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, accompagné de M. Mostafa El Sahel, Ambassadeur du Maroc en France, cette édition exceptionnelle a été rehaussée par une série de conférences/débats animés par les ministres sur divers thèmes.
S'exprimant sur le thème particulier "Le logement social, pour une stratégie de l'offre", M. Hejira a d'emblée souligné la bonne santé du secteur immobilier marocain, grâce au potentiel important que présente le logement social, mettant l'accent sur la politique déployée par le gouvernement, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI en vue de combler le déficit dans cette filière.
De son coté, M. Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, s'est associé à la conférence sur "Les Marocains du monde, des citoyens à part entière", dans laquelle il a souligné l'apport fort de la communauté marocaine résidant à l'étranger au développement territorial de son pays d'origine, à même de constituer un élément générateur "de cohésion sociale, de solidarité et de lutte contre la précarité".
Pour sa part, Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité a contribué à la réunion autour du sujet "Femmes marocaines, les enjeux de l'égalité", au cours de laquelle elle a exposé les grandes réformes entreprises par le Maroc dans le domaine social, sous l'impulsion de SM le Roi, mettant l'accent sur l'esprit et la portée de cette politique qui vise en premier lieu à réhabiliter la famille marocaine et a ériger un projet sociétal moderniste et démocratique.
Outre la présence de membres du gouvernement, cette édition du SMAP Immo a été aussi marquée par l'organisation, dans l'espace "Media Lounge", de conférences/débats avec des notaires du Maroc, traitant de thèmes intéressant un public nombreux, désireux de s'enquérir des modalités d'investissements immobiliers et de l'environnement juridique en vigueur au Maroc.
Cette année encore, le Salon s'est déroulé sur une surface d'exposition de 15.000 m2 et a pu réunir promoteurs immobiliers, banquiers, agents immobiliers, notaires, conseillers juridiques, architectes, ainsi qu'une multitude de prestataires de services connexes au secteur de l'immobilier.
Enfin, SMAP Immo 2010 a bénéficié d'une large couverture par les médias écrits, électroniques et audiovisuels français, en particulier l'hebdomadaire +Le Nouvel Observateur+, les quotidiens économiques +La Tribune et Les Echos+, et généraliste +Le Figaro+ qui a consacré un spécial à l'immobilier marocain.
Source : MAP
Cette journée d'étude souhaite contribuer à sortir d'une perspective « franco-française » sur « l'identité nationale » , et ouvre un espace de discussion scientifique faisant place aux analyses de ces jeunes chercheurs étrangers - à la fois en tant que chercheurs, et en tant qu'étrangers, sur la France, et sur les différents pays qu'ils étudient. La journée d'études organisée à l'EHESS a ainsi vocation à faire entendre, après « le grand débat » , des voix autres et d'autres accents.
La Journée d'étude aura lieu le Vendredi 04 juin 2010 à Paris.
Source : Calenda
Réclamé depuis des décennies, l'alignement des retraites des anciens combattants issus des troupes coloniales et résidant à l'étranger sur celles de leurs homologues français sera prochainement une réalité, grâce à une décision du Conseil constitutionnel rendue vendredi.
Les neuf sages ont estimé constitutionnel et non contraire au principe d'égalité que les pensions soient différentes, selon que l'ancien combattant réside en France ou à l'étranger.
Mais, répondant pour la première fois à une "Question prioritaire de constitutionnalité" (QPC), ils ont censuré les dispositions législatives qui réservaient un sort différent aux bénéficiaires résidant à l'étranger, selon qu'ils sont aujourd'hui de nationalité française ou étrangère.
Compte tenu de l'enchevêtrement des textes législatifs, trois articles de trois lois ont été censurés.
Mais afin de permettre au législateur "de prendre de nouvelles dispositions, et d'en étendre le bénéfice à tous ceux dont le recours est en cours", le Conseil a fixé au 1er janvier 2011 la date d'abrogation de ces articles.
"Prenant acte" de cette décision, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, s'est engagé "à rédiger de nouvelles dispositions législatives".
"Nous considérons que quelque 30.000 personnes pourraient être concernées", a-t-on indiqué vendredi dans son entourage.
Pour la sénatrice verte Alima Boumedien-Thiery, "cette décision met un terme à une injustice scandaleuse", un "traitement discriminatoire" dénoncé "depuis plusieurs décennies".
En novembre 2006, l'Assemblée nationale avait entériné la revalorisation des pensions des anciens combattants des ex-colonies, un dossier en souffrance depuis 45 ans et débloqué par Jacques Chirac lors de la sortie du film "Indigènes".
Les députés avaient alors adopté à l'unanimité dans le cadre du budget 2007 des Anciens combattants un amendement du gouvernement en ce sens.
Il concrétisait l'engagement pris par le président de la République d'alors à la sortie du film de Rachid Bouchareb qui avait remis au premier plan le sort des anciens combattants d'Afrique, de Madagascar et d'Indochine.
A l'époque, 84.000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devaient en bénéficier, s'ils en faisaient la demande (57.000 au titre des retraites du combattant et 27.000 à celui des pensions d'invalidité).
Mais cette "décristallisation" ne portait que sur "la retraite du combattant", distincte de la pension de retraite et versée au titre de la détention d'une "carte de combattant", et les pensions militaires d'invalidité.
Les pensions de retraites, versées aux anciens militaires en fonction du grade ou de la durée d'engagement sous les drapeaux et concernées par la décision du Conseil constitutionnel de vendredi, n'avaient en revanche été que partiellement alignées.
Cette situation avait encore été pointée par la Cour des comptes dans son rapport 2010 qui parlait d'une "égalité de traitement trop longtemps retardée".
Le gel, ou "cristallisation" des pensions au moment de l'indépendance des colonies françaises, était vécu comme une injustice infligée par la France à l'égard de combattants qui s'étaient battus pour elle pendant les deux guerres mondiales, en Algérie ou Indochine, au prix de la vie de dizaines de milliers d'entre eux.
Source : Le Point/AFP
Jusqu'à 50.000 manifestants étaient attendus samedi à Phoenix, en Arizona, par les organisateurs du boycott d'une loi de lute contre l'immigration clandestine qui doit entrer en vigueur le 29 juillet dans cet Etat frontalier du Mexique. Une contre-manifestation de soutien au texte devait également attirer des milliers de personnes.
Les détracteurs du projet de loi affirment qu'il vise injustement les Hispaniques et pourrait mener à des interpellations motivées par la couleur de peau. Ses partisans affirment que l'Arizona doit agir parce que le gouvernement fédéral ne le fait pas, alors que cela relève de ses prérogatives.
Source : Nouvel Observateur/AP
Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, a proposé vendredi à ses homologues du G6 et des Etats-Unis la création d'une "task force antifilières" euro-américaine pour lutter contre l'immigration clandestine, selon un communiqué de ses services reçu samedi.
Lors d'une réunion du G6 (Allemagne, Espagne, Italie, France, Pologne, Royaume-Uni) plus les Etats-Unis, à Varese (Italie) vendredi, M. Besson a "demandé aux ministres chargés de l'immigration des six principaux pays de l'Union Européenne et des Etats-Unis, de renforcer ensemble la lutte contre les filières d'immigration clandestine dans les principaux pays tiers d'origine et de transit".
Il a proposé la création d'une "task force antifilières" euro-américaine qui serait notamment chargée "de définir des zones géographiques d'action prioritaire", "de mutualiser le renseignement des différents services de police et "d'élaborer un programme conjoint de coopération technique et opérationnelle avec les principaux pays tiers d'origine et de transit", selon ce texte.
Une première séance de travail sur ce thème se tiendra à Paris d'ici à fin juillet, annonce le cabinet du ministre.
En marge de la réunion internationale, M. Besson et Theresa May, nouvelle ministre britannique de l'Intérieur, "ont notamment réitéré l'engagement de la France et du Royaume-Uni à poursuivre avec détermination la lutte contre l'immigration irrégulière le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord", poursuit le communiqué.
Par ailleurs, M. Besson et David Heyman, ministre délégué pour la sécurité intérieure des Etats-Unis, "sont également convenus d'engager de nouvelles coopérations opérationnelles contre le trafic d'êtres humains et dans le domaine de l'intégration".
Ils ont paraphé les bases d'un accord sur la lutte contre l'immigration irrégulière aux frontières aériennes, qui doit être signé à Washington en août prochain, selon la même source.
Source : AFP
La diaspora marocaine trouve progressivement sa place au cœur des partis politiques français. Cela peut donner un nouvel élan aux relations franco-marocaines, car ces hommes et ces femmes gardent des liens étroits avec leur pays d'origine. En témoigne une visite de responsables politiques franco-marocains pour une mission de trois jours au Maroc. Au programme, rencontres, réunions de travail et échanges de bonnes pratiques avec des élus locaux.
L’un des principaux objectifs de la mission est « de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains », a déclaré à la MAP Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.
Cette chargée de mission auprès du Préfet de la région Ile-de-France, conduira une délégation mixte, composée de six autres responsables politiques franco-marocains, représentant de divers partis politiques, à l’instar de Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Parti Nouveau Centre), Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir (Parti communiste).
L’agenda de la délégation qui a atterri mercredi dans la soirée, la conduira à rencontrer des responsables politiques locaux à Rabat et à Fès. Dans la capitale, la délégation rencontrera notamment Fouad Ali El Himma, leader du Parti Authenticité et Modernité, Abdelwahed Radi (USFP). Une rencontre est également prévue avec Mohamed Ameur, responsable de la Communauté des Marocains résidents à l’étranger.
La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, Hamid Chabat, avant de s’envoler depuis l’aéroport de la capitale spirituelle du Royaume le Samedi 29 mai, dans la journée.
Source : Yabiladi
La majorité à l'Assemblée nationale à Paris s'apprête à punir le port de la burqa ou du niqab dans tous les lieux publics. Sans la crise politique qui secoue le pays et le report du débat à une date postérieure aux élections, le Parlement belge aurait déjà adopté un texte semblable prévoyant même des peines de prison.
Dans le nord de l'Italie, certaines collectivités locales appliquent déjà des sanctions contre les femmes qui portent le voile intégral. Ainsi, en prenant appui sur d'anciennes lois antiterroristes, la police municipale de Novara a récemment infligé une amende de 500 euros à une femme musulmane à cause de sa tenue vestimentaire.
Le débat sur l'interdiction de la burqa agite également la Suisse, l'Allemagne et plusieurs autres pays européens. Bien qu'un sentiment d'islamophobie soit parfois sous-jacent, l'un des arguments, qui revient, le plus souvent est qu'il y va de l'intérêt même des femmes. On considère en effet que l'interdiction du voile les aiderait à se libérer.
Cette hypothèse n'est corroborée par aucun fait, aucune étude. L'adoption de lois d'interdiction risque plutôt, en ciblant si ostensiblement les fidèles d'une religion spécifique, de stigmatiser les quelques femmes concernées et de les exclure encore davantage de la société.
Pour aborder le problème sérieusement, il faut évaluer les véritables conséquences des décisions prises dans ce domaine. Par exemple, la proposition d'interdire la présence de femmes portant la burqa ou le niqab dans des établissements publics tels que des hôpitaux ou des administrations peut avoir pour seul résultat de dissuader ces femmes de s'y rendre. Ce n'est pas une libération.
En réalité, l'interdiction pourrait aller à l'encontre des normes établies en matière de droits de l'homme, en particulier le droit au respect de la vie privée et à l'identité personnelle, et la liberté de manifester sa religion ou sa conviction. La Convention européenne des droits de l'homme précise que ces droits ne peuvent faire l'objet d'autres restrictions que celles qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publics, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
Nul n'a réussi à démontrer que le port de la burqa et du niqab représente un quelconque danger pour la démocratie et la sûreté publique ni même qu'il pose un problème de société majeur. Pourtant, on a projeté cette pratique vestimentaire sur le devant de la scène en insistant sur la nécessité d'en débattre et de légiférer d'urgence. Délibérément ou non, d'autres problèmes relatifs aux inégalités et aux tensions interculturelles beaucoup plus graves ont ainsi été mis de côté. Nous nous trompons de débat.
En principe, l'Etat devrait éviter de légiférer sur l'habillement. Néanmoins, dans certains cas, l'intérêt général exige que les gens montrent leur visage pour des raisons de sécurité ou à des fins d'identification. Cela ne prête pas à controverse. D'ailleurs, aucun incident sérieux concernant les quelques femmes qui portent la burqa ou le niqab n'a été signalé à cet égard.
Il ne fait pas de doute que le statut de la femme dans certains groupes religieux est un problème grave qu'il ne faut pas éluder. Toutefois, ce n'est pas en interdisant les vêtements, qui ne sont qu'un symptôme, qu'on s'y attaquera efficacement.
A juste raison, nous réagissons fortement contre les régimes qui imposent aux femmes le port du voile intégral. C'est une mesure foncièrement répressive et inacceptable, mais on ne la combattra pas en interdisant cette tenue en Europe.
Source : Le Monde
Le Maroc représente un modèle en matière de droit de la famille, ont estimé jeudi les participants à un séminaire international, ouvert jeudi à Rome sous le thème "Genre et citoyenneté entre les deux rives de la Méditerranée: quel dialogue?".
Ce séminaire de deux jours vient couronner le projet "Tempus Drive" soutenu par la Commission européenne qui a été à l'origine du lancement, en 2008, à l'Université Abdelmalek Essaadi de Tanger, d'un Master de second niveau destiné à former les professionnels de la justice, particulièrement sur le nouveau Code de la famille et sa mise en oeuvre.
Les participants, dont des professeurs italiens, marocains et français, outre des représentants de l'Institut pour la Méditerranée (IMED-Rome) et de l'Association d'études et de recherches sur les migrations (AMERM-Rabat), ont mis l'accent sur l'importance du nouveau Code de la famille pour le renforcement de l'égalité des sexes et de la démocratie au Maroc.
Les intervenants ont, par ailleurs, émis l'espoir de voir la Méditerranée devenir un lieu de rencontres et de brassage culturel, estimant que les changements de l'univers mondialisé doivent être appréhendées, non seulement sous l'angle économique et marchande, mais doivent favoriser l'échange entre les peuples de la région en matière de compétences et du savoir.
Pour le Pr Malika Benradi, de l'Université Mohammed V de Rabat et membre de l'AMERM, qui analysait la question du genre et la participation politique dans le sud de la Méditerranée, le système des quotas, adopté par le Maroc lors des dernières élections communales, a donné des résultats positifs quant à la représentativité des femmes qui s'élève actuellement à 12 pc.
Le nouveau Code de la famille, a-t-elle noté, a permis de lancer un véritable débat de société sur la situation des femmes et sur la question de l'égalité.
Les autres interventions ont porté sur le statut des femmes, la citoyenneté et la diversité, les droits familiaux de la femme en migration, les aspects culturels des droits des femmes dans le sud de la Méditerranée ou encore les droits des citoyens extracommunautaires en Europe dans la récente jurisprudence.
Le Master, lancé à l'Université Abdelmalek Essaadi, avait bénéficié à 30 étudiants et à cinq auditeurs libres. Il visait à contribuer à améliorer l'offre formative de l'Université et à renforcer la qualification des étudiants en relation avec les besoins d'insertion professionnelle.
Le cursus dispensé a privilégié la méthodologie pluridisciplinaire, liant le thème du droit de la famille et de son application à des thèmes plus généraux, tels les droits de l'Homme et de citoyenneté, les sciences sociales, la philosophie et les langues, outre des thématiques spécifiques comme le phénomène de la migration.
Ce master s'est articulé autour du nouveau Code de la famille au Maroc et approche genre, du droit des femmes entre l'universel et le spécifique et de mise en oeuvre du Code de la famille pour les Marocains de l'étranger, outre un stage de qualification.
Il a réuni, outre l'Université Roma Tre (chef de file) et l'Université Abdelmalek Essaâdi (Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger qui a abrité cette formation), l'Université la Sorbonne, l'Université Toulon-Var (France) et l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fès).
Le Pr Abdellah Ounnir, de l'Université Abdelmalek Essaadi, coordonateur de ce master, a qualifié de "très courageuse" la décision de lancer cette formation par le département chargé de l'Enseignement supérieur dans la mesure où elle a intégré plusieurs matières qui ne figurent pas dans le cursus de la faculté de droit.
Il s'agit d'une formation multidisciplinaire qui a été bien accueillie par les juristes, a-t-il indiqué, précisant que des professeurs marocains et étrangers y ont participé.
M. Ounnir a émis le souhait de voir cette expérience de partenariat et d'échange à l'échelle méditerranéenne reconduite.
Source : MAP
Le livre marocain est représenté par plusieurs Maisons d'édition à la BookExpo America (BEA) 2010 de New York qui s'est ouverte mercredi au Palais des Congrès de Javits, avec la participation de quelque 1.500 éditeurs, imprimeurs et libraires du monde entier.
"Croisées des chemins", "Yanboue Al Kitab", "Aini Bennai", "Afrique Orient", "Marsam", "Malika édition" et "Tarik édition" prennent part, à l'initiative du ministère de la Culture, à ce carrefour de rencontres entre les professionnels du livre, avec des nouveautés et une sélection variée de livres et d'ouvrages dédiés à la jeunesse, aux sciences humaines, à l'art berbère, à la calligraphie, à l'architecture et à la sociologie.
Tous ces ouvrages "reflètent notre culture et notre créativité et ce Salon nous donne l'opportunité d'exposer l'image plurielle du Maroc", a déclaré à la MAP le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, Hassan Nejmi, à l'ouverture de cette exposition de deux jours sous le signe "Matière et Murmure.
Encouragé par une première participation, lors de l'édition 2009, où le monde arabe était l'invité d'honneur, le ministère de la Culture a décidé d'inscrire cet évènement international sur son agenda.
"Faire voyager le livre marocain est essentiel pour véhiculer le patrimoine culturel multiséculaire" de notre pays et "séduire un lectorat à la fois différent, exigeant et curieux de l'autre", a souligné M. Nejmi.
"Notre richesse, c'est notre diversité et elle s'illustre parfaitement dans notre stand", a-t-il fait observer, en présentant un livre sur l'architecture marocaine à un imprimeur américain très intéressé par une approche urbanistique comparée entre Tanger et Casablanca et un ouvrage sur la "Tarika Tijania" réclamé par un éditeur canadien.
Il s'agit pour M. Nejmi de "faire découvrir aux participants le marché de l'édition marocaine et les opportunités qu'il offre, mais également de trouver des débouchés" pour les éditeurs nationaux.
Mais la promotion du livre marocain se fait également "intra-muros" et le Salon international du livre de Casablanca (SIEL) lui semble être un lieu tout indiqué et il le fait savoir.
Le SIEL a "mûri et devenu l'expression de l'innovation féconde locale. Mais, il est également une fenêtre ouverte sur les autres cultures" a-t-il expliqué à l'adresse des nombreux visiteurs qui s'attardent longuement devant le stand.
"Tout le monde peut y trouver sa place", a ajouté M. Nejmi, insistant sur la position du Royaume, carrefour entre l'Europe et l'Afrique, le Machrek et le Maghreb.
D'ailleurs, a-t-il fait savoir, c'est grâce à la dynamique créée par le SIEL que plusieurs Salons régionaux ont d'ores et déjà vu le jour.
Aujourd'hui, justement le stand marocain se veut être l'interprète de ce foisonnement culturel. Une aubaine pour les éditeurs représentés à ce Salon par Yacine Retnani, jeune diplômé dans les métiers du livre, pour qui l'objectif est de mieux faire connaître le livre marocain tout en permettant aux professionnels de nouer des contacts avec leurs homologues étrangers et éventuellement de conclure des contrats.
Il a, en outre, insisté sur l'"offre très diversifiée qui aborde différentes thématiques et se décline en plusieurs langues".
Principale Foire du livre aux Etats-Unis et seconde au niveau mondial après celle de Francfort (Allemagne), BookExpo America est la plus importante en langue anglaise. "Ici, toute la chaîne du livre se côtoie", a-t-il confié à la MAP.
De fait, la foire est le rendez-vous d'un très large public mêlant auteurs et éditeurs, venant négocier droit et licence d'édition, libraires, illustrateurs, journalistes, lecteurs avertis ou simples visiteurs qui sillonnent les quelque 25.000 m2 et neuf pavillons du Javits Center, où l'Espagne est l'invitée d'honneur du Salon.
"Nous sommes présents dans la plupart des Salons de renom, aussi bien en Europe, en Asie qu'en Amérique", a-t-il précisé.
Même si les livres marocains ne s'exportent pas encore en nombre, il se montre optimiste. Le marché de l'édition au Maroc est jeune, pas plus de quarante Maisons d'édition, et saura par conséquent s'adapter rapidement aux exigences du marché pour donner naissance à une véritable industrie du livre, a-t-il estimé.
Source : MAP
D'anciens militaires espagnols ont exprimé, jeudi à Rabat, leur soutien à la proposition d'autonomie marocaine, qualifiant le projet marocain du "plus valable" pour le règlement de la question du Sahara.
Lors d'un entretien avec le Secrétaire Général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, les membres de la délégation, dont la majorité est issue des Iles Canaries, ont estimé que l'autonomie est la meilleure solution qui pourrait garantir la stabilité, précisant que les Iles Canaries n'ont aucun intérêt à voir un micro Etat se constituer dans la région.
Dans une déclaration à la MAP, M. Miguel Otriz Asin, qui conduit cette délégation représentant les derniers espagnols chargés de la direction des affaires du Sahara à l'époque coloniale, a indiqué que cette visite au Maroc, constitue une occasion pour constater de visu les progrès réalisés dans les provinces du sud du Royaume.
M. Otriz Asin a mis en exergue "l'essor économique et social" que connait la région, notamment en matière d'habitat et des infrastructures.
Et d'ajouter que les conditions de vie dans les provinces du Sud se sont beaucoup améliorées et les habitants ont pu tirer profit de ce progrès afin de développer leurs affaires et leur situation économique.
Réunir toutes les familles sahraouies est tributaire du retour de leurs frères à Tindouf à leur patrie, le Maroc, où ils peuvent vivre dans un climat de paix, de liberté et de progrès et bénéficier de ces énormes possibilités d'autonomie offertes par leur pays, a-t-il noté.
Pour sa part, M. Boussouf, a mis l'accent sur la nécessité de maintenir la paix et la stabilité en Afrique du nord, soulignant à cet égard l'importance de l'initiative marocaine.
Cette rencontre, a-t-il indiqué, constitue l'occasion d'encourager l'initiative de ce groupe qui a vécu la période coloniale et celle de l'indépendance du Sahara marocain.
Ce groupe d'anciens militaires espagnols rassemblé dans le cadre d'une ligue de défense du projet d'autonomie proposé par le Maroc, jouera un rôle important dans le cadre de l'action de la société civile en sensibilisant l'opinion publique espagnole sur la réalité et les progrès réalisés dans les provinces du Sud, a-t-il ajouté.
Source : MAP
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