mercredi 27 novembre 2024 19:48

Le sociologue Mohamed Hamadi Bekouchi explique les enjeux de son nouvel ouvrage «Marocains d'ailleurs, identités et diversité culturelle»…Suite

Le Parlement régional catalan a rejeté jeudi dans la confusion une motion en faveur de l'interdiction totale du port du voile islamique intégral dans toute cette région du nord-est de l'Espagne, après l'avoir adoptée dans un premier temps.

La motion, présentée par les conservateurs catalans soutenus par les nationalistes de centre-droit, a d'abord été adoptée lors d'un vote contesté par ses adversaires en raison d'"une erreur technique" et parce que tous leurs collègues n'étaient pas prêts au moment du vote.

Après une suspension de séance, le président du Parlement régional a ordonné la tenue d'un second vote, boycotté cette fois en signe de protestation par les partisans de la motion qui a été dès lors rejetée par les députés de gauche.

Cette motion pressait le gouvernement régional d'interdire totalement le voile intégral (burqa ou niqab) dans la région, non seulement dans les édifices publics comme l'ont déjà fait neuf villes catalanes mais aussi dans la rue.

"Ce n'est pas une motion de droite ni de gauche mais une question de valeurs", a plaidé le député du Parti populaire catalan (PPC) Rafael Lopez.

"Après avoir lutté pendant des décennies pour la dignité des femmes (...), pourquoi ne pouvons-nous pas dire de façon claire et nette que nous sommes contre les prisons ambulantes qui dégradent et rendent invisibles des femmes dans notre pays?", avait-il lancé avant le vote.

Tout en se disant également opposés au port de la burqa, les députés de gauche ont dénoncé une proposition électoraliste de la droite, à l'approche des élections régionales de cet automne en Catalogne.

Après la Belgique et la France, le débat sur l'interdiction du voile intégral s'intensifie en Espagne où vit une communauté de 1,2 million de musulmans.

Le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero envisage de restreindre dans les lieux publics le port du voile intégral, ultra minoritaire dans la pratique. Mais il semble divisé.

"Légiférer pour quatre ou cinq cas me semble un peu exagéré", a estimé jeudi le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.

Source : La Croix/AFP

Le président Barack Obama a appelé jeudi à une vaste réforme de la politique d'immigration américaine, qu'il a jugée "en panne", et a demandé aux républicains de prendre part à cet effort au-delà des querelles politiques.

Dans son premiers discours important sur l'immigration depuis le début de sa présidence en janvier 2009, Barack Obama s'est dit prêt à avancer. Il n'a cependant pas évoqué de nouvelles propositions ou de concessions qui l'aideraient à faire adopter la réforme au Congrès.

"La question de savoir qui est autorisé et qui n'est pas autorisé à entrer dans notre pays, et dans quels termes, a toujours été conflictuelle", a déclaré le président, qui s'exprimait à l'American University de Washington. "Ca reste vrai aujourd'hui et ça a même empiré en raison de l'incapacité d'un certain nombre d'entre nous, à Washington, à réparer un système en panne", a-t-il dit.

Barack Obama a déploré le fait que la réforme de l'immigration ait été "prise en otage par des querelles politiques et des marchandages boutiquiers" et par l'idée qu'il vaut mieux ne pas se frotter à une question aussi "sensible".

"Je suis prêt à avancer. La majorité des démocrates sont prêts à avancer. Et je pense que la majorité des Américains sont prêts à avancer", a déclaré Barack Obama, tout en prévenant que "le problème" ne serait pas résolu sans un "consensus des deux partis".

Lors de sa campagne présidentielle, M. Obama avait promis de se faire l'avocat d'un plan offrant un statut légal aux clandestins présents sur le sol américain, malgré l'échec en la matière de l'administration de son prédécesseur George W. Bush.

Le lieu même où M. Obama s'est exprimé est symbolique. C'est dans cette université de la capitale qu'en 2008, il avait reçu le soutien du "lion du Sénat", le démocrate Edward Kennedy, qui avait contribué à le conduire à la Maison Blanche.

Le sénateur, décédé l'an dernier, était un ardent défenseur de la réforme de l'immigration et avait joué un rôle clé pour défendre le texte qui avait été retoqué sous la présidence Bush.

Le débat politique déjà intense sur ces questions s'est enflammé ces derniers mois dans le pays après l'adoption d'une loi controversée dans l'Arizona (sud-ouest) assimilée par ses adversaires à une légalisation du délit de faciès, et à l'approche des élections de mi-mandat au mois de novembre.

Les perspectives de l'adoption d'une vaste réforme paraissent donc ténues en raison de ce contexte électoral et des clivages politiques marqués sur cette question.

L'adoption d'une telle loi nécessiterait le soutien des républicains, or bon nombre d'entre eux assimilent cette réforme à une "amnistie" offerte aux clandestins

Un tentative du Sénat pour élaborer un texte de compromis entre les deux grands partis a échoué cette année.

Source : Le Point/AFP

Le Marocain Abderrazak El Albani, chercheur au laboratoire "Hydrogéologie, argiles, sols et altérations" (CNRS/Université de Poitiers) a apporté, à travers une importante découverte archéologique réalisée au Gabon, la preuve de l'existence d'organismes pluricellulaires sur terre depuis 2,1 milliards d'années.

Cette avancée scientifique capitale représente "un apport scientifique révolutionnaire qui va bouleverser tous les postulats admis jusqu'à présent en matière d'apparition de vie multicellulaire sur notre planète", a confié à la MAP le Professeur Abderrazak El Albani.

Jusqu'à présent, les premières formes de vie complexe (dotée de plusieurs cellules) remontaient à 600 millions d'années environ. De formes et de dimensions diverses, les 250 fossiles en excellent état de conservation supposent une origine de la vie organisée et complexe beaucoup plus précoce que celle admise jusqu'à aujourd'hui.

Pour ce chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la découverte "a fait reculer le curseur de la vie multicellulaire sur notre planète d'un milliard cinq cents millions d'années par rapport à ce qui été connu".

Ces spécimens ont été découverts au Gabon puis étudiés par une équipe internationale et pluridisciplinaire de chercheurs coordonnée par le Pr. Abderrazak El Albani.

Publiés jeudi dans la revue scientifique "Nature", leurs travaux ont fait la couverture de cette prestigieuse publication de référence.

"Dernièrement, on avait fait une belle découverte sur les fossiles au Maroc et c'était beaucoup plus récent: au alentour de 400 millions d'années", a souligné le Pr El Albani.

"En effet, des formations géologiques aussi anciennes que celles du Gabon existent au Maroc", a-t-il affirmé, avouant son désir d'aller entreprendre des recherches dans son pays d'origine.

"De ce fait je serais tenté d'aller faire une découverte aussi importante dans mon pays le Maroc. Tout ce qu'il faut c'est des moyens et des bourses pour les étudiants", a-t-il dit à la MAP.

Les premières traces de vie sont apparues il y a environ trois milliards et demi d'années sous forme d'organismes procaryotes, c'est-à-dire privés de noyau.

"L'explosion cambrienne" survenue autour de 600 millions d'années, marqua la prolifération du nombre d'espèces vivantes, accompagnée d'une hausse subite de la concentration en oxygène dans l'atmosphère.

Source : MAP

Une importante délégation de l'association "Continuité Sépharade" composée de membres de la communauté juive marocaine établie au Canada, a exprimé, jeudi à Rabat, son attachement à l'identité marocaine et sa volonté de contribuer au développement du Maroc.

La délégation qui a été reçue par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a aussi exprimé sa fierté d'être au Maroc en vue d'entretenir et de pérenniser ses liens la mère-patrie.

S'exprimant à cette occasion, M. Ameur a indiqué que la visite de cette délégation se veut une l'occasion pour "découvrir le Maroc dans ses multiples facettes, un Maroc en mouvement et en pleine dynamique".

"Le Royaume a réussi à garder des liens intenses avec sa communauté juive grâce à la clairvoyance et la sagesse de ses Souverains", a-t-il souligné.

Le ministre a rappelé les actions entreprises par son département pour renforcer la communication avec les Marocains résidant à l'étranger, notamment en Europe et en Amérique du Nord, citant notamment l'organisation des Universités d'été dans plusieurs villes du Royaume auxquelles participent, chaque année, 600 jeunes MRE.

Il a évoqué également les efforts déployés pour la mobilisation des compétences de la communauté marocaine établie à l'étranger, l'appelant à investir ses connaissances et son savoir-faire dans des projets de développement au Maroc.

Dans une déclaration à la MAP, le président de la délégation, M. David Bensoussan a expliqué que cette visite constitue "un retour aux sources", ajoutant que ces jeunes marocains juifs "veulent connaître leurs origines et comprendre leur passé".

La délégation, qui effectue une visite au Maroc du 30 juin au 8 juillet, s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme "le retour aux sources" qui vise à renforcer les relations entre les Marocains juifs établis à Canada et leur mère patrie.

Cette visite leur permettra également de découvrir le patrimoine culturel et civilisationnel ainsi que la diversité naturelle et touristique du Royaume, et de connaître de près les développements entrepris au Maroc dans les domaines politiques et socio-économiques, sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI.

Source : MAP

Quelle nationalité choisir quand on est sportif de haut niveau, courtisé par plusieurs pays? Comment se sont décidé les Marocains évoluant à l'étranger? Voici quelques unes des questions qui animeront, les 24 et 25 juillet prochains à Casablanca, un colloque international axé sur le sport et l'émigration.

Organisé sous l’égide du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), le colloque aura pour thème : « Sportifs marocains du Monde, histoire et enjeux actuels ». Il sera, entre autres, question de revisiter l’histoire des sportifs marocains de l’étranger. De revoir comment, par leurs exploits, ils ont marqué leur sport dans les différents pays d’accueil.

A travers des témoignages de sportifs encore en vie, ou de personnes les ayant côtoyés, il s’agira de rendre hommage à « ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines » selon la MAP.

Par ailleurs, devant l’émergence d’une nouvelle génération issue de l’immigration et qui est très souvent partagée entre le pays d’accueil et le pays d’origine, la problématique du choix de la nationalité sportive sera une fois de plus abordée.

Le choix la nationalité sportive, à cheval entre intérêt sportif et attachement national,  sera débattu au regard de ces sportifs marocains qui ont défendus les couleurs du pays d’accueil soit en club, soit en sélection nationale. Comme le précise un communiqué du CCME, « l’ambition est de réfléchir aux modalités du choix de l’identité sportive ».

Participeront à ce colloque, des historiens,  journalistes sportifs, ou autres spécialistes en provenance du Maroc et de l’étranger, des sportifs marocains en activité ou à la retraite, mais aussi des représentants des différentes fédérations sportives du Royaume.

Par ailleurs, La MAP rapporte qu’une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet sur 2M.

Source : Yabiladi

* L’opération Marhaba sera rehaussée par un programme décliné en deux axes.

* Le premier, relatif à l’opération d’accueil, sera marqué par l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage.

* L’accompagnement des MRE durant leur séjour se déclinera au travers de plusieurs actions culturelles et de sensibilisation à leur intention.

Cette année, l’opération Marhaba connaîtra un saut qualitatif certain. De plus, l'entrée en service du port de Tanger-Med permettra l'amélioration de la qualité des services, la réduction de la durée de transit, en plus d’un important réseau d’accompagnement.
En effet, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a dévoilé le programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales de l’année 2010.

Le programme, pour l’opération en cours, se décline en deux axes principaux. Le premier est relatif à l'opération d'accueil. En effet, cette rencontre avec la presse a été pour le ministre de tutelle, Mohamed Ameur, d’annoncer la mise en circulation du passeport biométrique et l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage. La saison estivale sera marquée pour les MRE par la mise en service d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules au niveau du port méditerranéen de Tanger, ainsi que le renforcement de la sécurité aux postes-frontière et dans les aires de repos.

Le deuxième axe de ce programme ambitieux est relatif à l'accompagnement qui sera décliné en quatre volets. Le premier s'articule autour des mesures administratives et juridiques adoptées, notamment la mise en place d'une permanence, et le renforcement des services chargés de l'accueil au sein du ministère. Dans ce sens, le Comité central interministériel pour le traitement des requêtes sera activé. Des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille seront également organisés.

Le culturel présent en force

Le deuxième volet de l’accompagnement des MRE se rapporte aux actions et manifestations culturelles. Entre autres activités prévues, cette année connaîtra l’organisation de la deuxième édition des Universités d'été en partenariat avec onze Universités marocaines au profit de 500 jeunes MRE, sans oublier la participation de
160 enfants issus de familles défavorisées résidant au Sénégal, en Algérie, en Tunisie et en Libye, au programme des vacances d'été. Par ailleurs, quelque 220 jeunes Marocains résidant à l'étranger prendront part aux festivités de la fête du Trône.

Le programme culturel sera enrichi par l'organisation du premier Forum des jeunes Marocains du monde avec la participation de 500 jeunes venant de l'étranger et acteurs associatifs au Maroc.

Le troisième volet sera consacré à des mesures, de nature économique avec la mise en place des mécanismes d'accompagnement du Fonds de la promotion des investissements des Marocains du Monde «MDM Invest». Un programme de soutien à la création de 1.000 petites et moyennes entreprises au profit des MRE au Maroc, avec la participation de l'Agence française de développement, est également prévu. De même qu’un programme des investisseurs sera lancé pour accompagner les MRE originaires des régions des oasis du Sud.
Le quatrième et dernier volet est relatif à la dimension «Information et Communication» avec le lancement du nouveau portail électronique du ministère et l'organisation de rencontres avec les MRE dans les wilayas et les provinces du Royaume, en présence des walis, gouverneurs et responsables des services extérieurs concernés par les affaires de la communauté marocaine.

Les villes retenues cette année sont Imintanout, Tinghir, Guelmim, Khenifra, Taza, Khouribga, Fquih Bensaleh, Larache, Oujda et Berkane.

Une journée internationale sur le soutien juridique au migrant

Au programme également, une journée d'étude à l'occasion de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger sur «Le rôle du soutien juridique dans la protection des droits de l'immigré», avec la participation d'experts et spécialistes marocains et étrangers.

Le thème choisi pour cette journée émane du souhait de cerner l'impact des crises sur la migration et les droits des migrants, notamment en temps de crise, et d'évoluer vers une prise en charge conjoncturelle des difficultés soulevées par les migrants à une prise en compte de la dimension migratoire dans l'élaboration des politiques publiques.
Les organisateurs veulent, à travers cet événement, sensibiliser les MRE à leurs droits, dans les pays d'accueil et faire évoluer l'application des conventions bilatérales et multilatérales relatives à la protection des droits des migrants et évaluer leur mise en service.

Source : Finances News

Le festival de la culture amazighe de Fès a levé, jeudi, le rideau de sa 6-ème édition, avec pour fil conducteur l'examen de l'impact de la migration sur les échanges culturels.

Rendez-vous annuel de promotion de l'interculturalité et de célébration de la chanson amazighe, cet évènement réunit cette année, dans le cadre de son volet académique, des experts, chercheurs et acteurs de la société civile, qui se pencheront, quatre jours durant, sur " le rôle de la migration dans la consolidation de la paix, de la démocratie, du développement durable et de la sauvegarde du patrimoine ".

La question de la signification historique, sociale et anthropologique de l'interculturalité en relation avec les flux migratoires sera soumise à l'attention des intervenants, qui tenteront d'établir "une approche cohérente, à même de renforcer le dialogue interculturel, la cohésion sociale et la culture démocratique".

Il s'agit, en premier, selon le directeur du Festival, M. Moha Ennaji, d'Œuvrer à la consolidation du processus de développement des valeurs de paix, de dialogue et de cohésion sociale et à l'approfondissement de la réflexion sur les stratégies à adopter pour mettre la culture nationale, dans toutes ses composantes, au service du développement humain durable.

C'est dans ce cadre que cette édition a fait le choix d'accompagner la dynamique de promotion de la culture amazighe, composante fondamentale du patrimoine culturel marocain, aussi riche que varié, a souligné M. Naji, à l'ouverture de ce festival.

La promotion de cette culture ne peut être conçue que dans le cadre d'une approche globale, incluant toutes les sensibilités culturelles, qui ont toujours fait la richesse du Maroc, relève, quant à lui, le recteur de l'institut royal de la culture amazighe (IRCAM), M. Ahmed Boukous.

Revenant sur les avancées réalisées dans le domaine de la culture amazighe, dont le lancement de la chaine amazighe, M. Boukous a mis l'accent sur l'importance de la poursuite de la réflexion sur les défis multiples qui se dressent devant cette culture, dans un environnement de plus en plus mondialisé.

Dans sa rubrique Hommage, le festival a choisi, à l'instar des autres éditions, de rendre hommage à une personnalité ayant contribué à la promotion de la culture amazighe. Le choix s'est ainsi porté, cette année, sur le chercheur en linguistique et littérature amazighes et secrétaire général de l'IRCAM, M. El Houssain El Moujahid.

Un certain nombre de poètes et artistes amazighs seront, eux aussi, honorés durant cette édition.

Outre le volet académique de cette manifestation, organisée par la Fondation Esprit de Fès, l'association Fès-Saiss et le Centre Sud-Nord, en partenariat avec l'IRCAM, la chanson amazighe sera dûment célébrée, à travers ses poètes et artistes chanteurs, qui donnent une image rayonnante à ce patrimoine littéraire et artistique.

Plus de 180 artistes marocains et étrangers investiront quatre scènes de la ville, dont les célèbres Ammouri M'barek, Amina Tabaamrant et Abdellah Daoudi, ainsi que le groupe Tifraz du Rif et les Algériens de Tagrawla.

Pour commencer, le public de la place historique de Bab Al-Makina pourra assister ce soir aux prestations de l'ensemble Ahidous des sources d'Oum Errabie, du groupe italien "Chafarde " et du chanteur populaire Abdelaziz Ahouzar.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème "sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels".

Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960, indique, jeudi, un communiqué du CCME.

Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s'articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l'éclosion et au développement du sport national marocain.

Alliant la rigueur académique et la force du témoignage des sportifs encore en vie ou, pour ceux qui ont disparu, les souvenirs de leurs proches et des responsables et journalistes qui les ont côtoyés, ce colloque a également pour objectif de rendre hommage à ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines.

Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l'immigration et les choix qu'ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu'ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.

En marge du colloque, et en partenariat avec " 2M ", une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet.

Source : MAP

L'intolérance religieuse est devenue l'une des causes majeures des persécutions contre les minorités dans le monde, selon le rapport annuel de l'organisation Minority Rights Group (MRG) publié jeudi.

La montée du nationalisme religieux, la marginalisation économique des minorités religieuses et l'abus des législations anti-terroristes alimentent une tendance croissante aux persécutions contre les minorités religieuses, selon l'organisation.

"L'intolérance religieuse constitue le nouveau racisme. De nombreuses communautés qui ont subi une discrimination raciale pendant des décennies sont maintenant visées pour leur religion", souligne Mark Lattimer, directeur de MRG.

Les communautés musulmanes aux Etats-Unis et en Europe ont été l'objet d'un contrôle croissant de l'Etat ainsi que de campagnes de groupes de droite. En Suisse un référendum a approuvé cette année une interdiction de la construction de nouveaux minarets, après une campagne du l'Union démocratique du centre (UDC), un parti de droite.

En Irak, des minorités religieuses, comme les chrétiens, les mandéens, les yézidis, les bahá'is, ont été cibles de violences, dont des meurtres, des viols ou des enlèvements.

Au cours de la dernière décennie, le typage religieux -- visant principalement les hommes musulmans ou originaires d'un Etat musulman -- a été utilisé de façon croissante par les gouvernements dans le cadre de mesures anti-terroristes.

Ainsi, au lendemain de la tentative d'attentat manquée de Noël 2009 contre un vol vers Detroit, les autorités américaines ont visé les citoyens de 14 pays, dont 13 de pays majoritairement musulmans, pour des contrôles renforcés aux aéroports.

Les minorités religieuses se heurtent aussi aux lois nationales d'enregistrement des religions. En Egypte par exemple, où seules les religions musulmanes, chrétiennes et juives sont reconnues, les Baha'is ne peuvent pas obtenir de papiers d'identité s'ils refusent de mentir sur leur appartenance religieuse et se voient refuser un accès à de nombreux services publics, dénonce MRG.

Depuis 2001, de nombreux pays, dont l'Azerbaïdjan, le Belarus, le Kazakhstan, la Serbie, l'Ouzbékistan et le Turkmenistan ont introduit ou réformé des lois sur l'enregistrement religieux.

Source : La Croix/AFP

Nabil Bouhajra, Franco-marocain âgé de 32 ans, est producteur cinéma à Paris. Il est né à Moulay Idriss Zerhoun (Meknès) et il a quitté le Maroc à l'âge de 10 mois avec «comme bagage » son « empreinte » et sa « fierté d'être marocain», dit-il.

- Yabiladi : Parlez nous de votre histoire, de vos parcours.

- Nabil Bouhajara : Je suis originaire de Lorraine, et plus précisément des Vosges où j'ai grandi. Mes parents nous ont donné, à mes 2 frères et moi, une éducation basée sur les valeurs marocaines, de l'Islam car ils avaient compris que pour mieux gérer son avenir, il était essentiel de préserver ses racines. C'est pourquoi je suis parfaitement bilingue, Darija et Français. Ce dernier nous le parlions qu'à l'école ou à l'extérieur, à la maison c’était la Darija. Pour nous le Maroc, c’était notre récompense de fin d'année. Si on ne passait pas en classe supérieure, nos parents nous menaçaient avec « pas de Maroc cet été ». Cela a réellement contribué à ma personnalité. Venir tous les ans depuis 1979 au Maroc, garder des liens forts avec la famille, les amis, le pays d'origine. Cela nous a aussi motivé dans notre parcours scolaire et professionnel, de rendre fier notre famille et de pouvoir, un jour, transmettre ce savoir que nous avons acquis dans un pays plein d'avenir. Ensuite, mes études m'ont mené à Nancy pour y poursuivre un DUT en Information et Communication, puis une licence. De là, j'ai tenté l'aventure parisienne. Ce qui m'a vraiment fait progresser, c'est lorsque j'ai intégré M6 en stage, en 2003.-

- Comment avez-vous intégré M6 ?

- J'ai travaillé 6 ans, de janvier 2003 à mars 2009 au sein de la branche Cinéma et Distribution de films du groupe M6, SND Groupe M6. J'y suis entré en tant que stagiaire pour valider mon diplôme de fin d'année (Bac + 5 en Management et Stratégie d'entreprise). J'ai découvert un monde totalement nouveau, et passionnant. Je ne dirais pas que j'étais cinéphile ni que j'ai toujours rêvé d'être dans ce milieu. Pour moi, le cinéma était un monde à part. Peut-être car je suis issu d’un milieu modeste et que je n’allais au cinéma qu'avec l'école pour voir des films de 3 heures sur la Révolution française ou sur Napoléon.
Je suis entré chez M6 par le plus grand des hasards. J'étais au bon moment au bon endroit. Etudiant à Nancy en 2001, j'ai rencontré Mathieu Bardel, à l'époque responsable de programmation et promotion des films chez SND Groupe M6, lors d'une de ses tournées promo avec une équipe de film qu'il était venu présenter à Nancy. Nous avions passé une bonne soirée. Nous nous sommes revus en décembre 2002, par hasard, lors d'une avant-première à Paris. On s'est tout de suite reconnu. On s'est revu pour déjeuner lorsque je sortais d'un entretien de stage pas loin de son bureau. Il cherchait un stagiaire, et moi un stage. J'ai passé l'entretien le jour même avec Olivier Chenard, directeur de la programmation et j'ai commencé le 7 janvier 2003. J'ai donc évolué dans une société de distribution de films qui naissait. J'étais en charge de la programmation et de la promotion des films. Cela passait par toutes les étapes, de l'acquisition des films, de la stratégie marketing, mise en place dans les salles, négociations avec les réseaux de salles, la promotion avec l'organisation de tournées promotionnelles avec les acteurs, réalisateurs, producteurs...

C'était vraiment passionnant de passer d'un film à l'autre. Les jours ne se ressemblaient pas car nous avions une ligne éditoriale variée et large. Du film d'action américain, au film français pointu. J'ai eu surtout la chance d'avoir une équipe dirigeante exceptionnelle, Thierry Desmichelle, PDG actuel de SND et M6 interactions, Mathieu Bardel, actuel directeur de programmation SND, qui m'a fait confiance et toujours encouragé. A mon âge, travailler avec des artistes tels que Leonardo Di Caprio, Martin Scorcese, Daniel Day Lewis, Pierce Brosnan, George Clooney ou encore Uma Thurman, faire 6 festivals de Cannes accrédité en tant que professionnel, ... c’était passionnant. Je pense que si on m’a fait autant confiance, c'est que je n'avais pas le syndrome du fan. Pour moi, c'étaient des personnes qui travaillaient avec moi, pour un but commun, la réussite du film.

- Tutoyer l’univers des stars, c’est quelque peu le rêve de millions de jeunes et de moins jeunes. C'était un rêve pour vous aussi ?

- Tutoyer le monde des stars n'a jamais été un rêve ou une raison pour moi de faire ce métier. Car en plus de ma personnalité et de mon éducation, je considère un homme pour ce qu'il est, et non pas en fonction du box office ou de ses ventes d'albums ou du nombre de couvertures de magazines people. Il est vrai que j'ai eu beaucoup plus d'affinités avec les acteurs américains, plus au courant du métier que l'on faisait. Ils savaient que la distribution, chez eux le « Studio », était très puissant et que leur carrière pouvait dépendre d'une bonne ou mauvaise gestion d'un film. Ils étaient très investis dans la promo de leur film. Il y a les autres, qui, je leur rappelais souvent, ne s'imaginent pas la chance qu'ils ont de faire ce métier et qui sont déconnectés du monde réel. Je leur rappelais souvent que ce que nous faisions était une chance, et qu'il fallait profiter de la vie. Nous n'étions pas dans une usine de textile travaillant de nuit pour le SMIC, ou sur des chantiers toute la journée par - 10° degré. C'est juste une question de personnalité, il y a de tout, comme dans tous les autres métiers. Ensuite, il y a toujours l'envers du décor, qui est inhérent à chaque domaine d'activité. Moi, j'ai des principes. Je ne fume pas, je n'ai jamais bu d'alcool ni touché à d'autres substances.

- Et au rayon des anecdotes ?

- Des anecdotes, j'en ai des tonnes (lol). Quelques films sur lesquelles j'ai bossé: Gangs of New York, Lord of War, Iron Man, l'Incroyable Hulk, L'ennemi Intime, Twilight, Je l'aimais, Gomez & Tavarez, People Jet Set 2, Mr & Mrs Smith, Matador, Michael Clayton, PS I love you, Nos Jours heureux, Predictions, Harvey Milk, Underworld, Vaillant, La cité interdite, Shall we dance, Ghost Rider, Nine...

- A quand un transfert d’expertise au Maroc ?

- J'envisage une ou plusieurs aventures cinématographiques au Maroc. Il est nécessaire que des personnes, qui ont appris à faire des choses, viennent les partager ici. Tous les ingrédients sont là! Une superbe lumière, des paysages incroyables et très divers, des personnes motivées. Je pense que les autorités aussi facilitent énormément la création artistique. Je suis en ce moment en train de produire avec mon associé Sébastien Rossi, une comédie américaine « SWAPPED » dans la veine de « Very Bad Trip », qui doit se dérouler entre Los Angeles, New York et le Mexique. Mais j'aimerais remplacer le Mexique par le Maroc. Nous sommes en train de chercher des fonds pour boucler le budget, qui est de 7 millions de dollars. La Jordanie nous avait abordé lors de l'American Film Market à Los Angeles pour que nous allions tourner chez eux, avec subventions et investisseurs privés à la clé. Mais je préfère pour le moment favoriser mon pays d'origine. C'est un ticket d'entrée à Hollywood car notre film est un film « Union », c'est à dire que notre scénariste est membre de la WGA (Writters Guild of America) et que nos acteurs pressentis sont des stars de Hollywood.

En outre, en avril dernier, j'ai aussi tourné un pilote pour une série que nous allons produire avec une société de production marocaine avec qui nous avons pris énormément de plaisir à travailler. L'idée est de faire une série avec notre savoir faire avec une image « à l'américaine ».  Nous voulions aussi montrer un Maroc moderne, beau, et qui bouge.

Source : Yabiladi

Le Consul Général du Maroc à Barcelone, Ghoulam Maichane, a tenu, récemment à Ibiza (îles Baléares), une rencontre de communication avec les représentants de la communauté marocaine établie dans cette région de l'Est de l'Espagne.

La rencontre a été consacrée pour s'enquérir de près de la situation des Marocains résidant aux îles Baléares, examiner les moyens à même d'aider à résoudre les problèmes auxquels ils font face et débattre de différentes questions les intéressant.

Les préoccupations de la communauté marocaine des îles Baléares notamment celles relatives à l'obtention de documents administratifs, l'enseignement de la langue arabe aux enfants des immigrés marocains nés aux îles Baléares, ainsi que d'autres questions relatives aux domaines administratif, social et religieux, ont été également examinées lors de cette rencontre.

La réunion a été également axée sur les moyens de promouvoir la participation efficace des immigrés marocains établis dans cette région dans la vie sociale, culturelle et politique, outre l'amélioration de l'image de l'immigré marocain en Espagne.

Selon les représentants de la communauté marocaine des îles Baléares, cette rencontre a constitué l'occasion pour réaffirmer la disposition des membres de cette communauté à être au service des grandes causes nationales, à leur tête la question du Sahara marocain.

Ils ont, dans ce contexte, souligné la volonté des Marocains des îles Baléares à redoubler d'efforts pour faire front aux manoeuvres des ennemis du Maroc et de son unité territoriale et d'informer l'opinion publique et la société civile espagnoles des différents aspects de cette question.

Par ailleurs, le consul général du Maroc à Barcelone a profité de sa visite aux îles Baléares, pour tenir une réunion de travail avec le président du Conseil des villes d'Ibiza et de Formentera, Xico Tarès, au cours de laquelle il a été procédé à l'examen de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région et des moyens de renforcer les relations principalement dans les domaines culturel, social et économique.

Source : MAP

 

Triple champion du monde de l'art martial du jiu-jitsu brésilien, le Belgo-marocain Hakim Gouram défendra, fin juillet prochain à Rio de Janeiro (Brésil), pour la quatrième fois de suite, son titre dans cette discipline propre au pays de la Samba.

Plus encore, cet artificier de talent a introduit dans ce sport de nouvelles techniques reconnues et appliquées dans les compétitions internationales.

Indétrônable face aux meilleurs du monde et notamment les Brésiliens, inventeurs de ce sport qui mélange judo et lutte gréco-romaine, ce jeune marocain de 33 ans compte engranger le titre mondial des deux principales catégories: le super-lourd et l'absolut.

Surnommé au Brésil "El Marokino", Gouram compte également à son actif plusieurs titres belges et européens dans cette discipline mais également en lutte libre (grappling), combat libre (free fight), full contact et boxe thaïlandaise.

Dans un parfait arabe marocain, Hakim Gouram confie à la MAP peu avant de s'envoler vers le Brésil, qu'il s'est orienté vers cet art martial après avoir pratiqué plusieurs sports collectifs et individuels, faisant savoir qu'il s'entraîne en solitaire de 4 à 6 heures par jour.

Pour se préparer aux championnats du monde, poursuit ce champion au grand gabarit (1,94 m pour 110 kg), il faut se rende à Rio de Janeiro bien avant les compétitions pour s'entraîner dans des clubs brésiliens.

"A la veille de chaque championnat du monde, je me rends au Brésil pour m'entraîner. N'ayant toujours pas de sponsors, je prends en charge mon voyage et mon séjour", a-t-il dit.

Sa passion pour ce sport et sa persévérance dans les entraînements en vue de se surpasser lui ont permis de contribuer au développement du "Brasilian Jiu Jitsu" qui a un siècle d'existence.

Gouram a introduit sept nouvelles techniques dont trois sont mondialement reconnues et appliquées dans le championnat du monde. "Quatre autres nouvelles techniques sont pratiquées mais devront être homologuées par les instances internationales", s'est-il enorgueilli.

Côté performances, Gouram compte plusieurs combats dans les différentes disciplines pratiquées et qu'il a en majorité remportés dont certains par KO et d'autres gagnés au premier round.

Revenant aux origines de cet art martial, Hakim Gouram a expliqué que ce jeune sport en permanente évolution est une lutte au sol se pratiquant traditionnellement avec un kimono. Chaque technique de finalisation, a-t-il poursuivi, se termine soit par un étranglement soit par une clef articulaire (nuque, épaule, coude, poignet, hanche, genou, cheville).

Selon lui, contrairement à la majorité des arts martiaux, qui privilégient le combat debout, pieds et poings, le jiu jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol, domaine extrêmement technique.

Natif de Bruxelles, cet originaire de la ville de Casablanca a manifesté, dès son jeune âge, son attachement à son pays d'origine où il a passé cinq ans pour garder des liens solides et étroits avec la culture et l'identité marocaines.

"A l'âge de sept ans je suis rentré au Maroc où j'ai suivi des études primaires et me suis imprégné de notre culture et nos traditions que je porte depuis dans mon coeur", a-t-il fièrement ajouté.

Pour lui, le vrai champion du monde ne doit rater aucune grande compétition pour arborer le drapeau de son pays.

Il a dans ce sens affiché sa volonté de contribuer à l'essor du sport au Maroc en y introduisant cette discipline, se disant "toujours disposé" à former des champions marocains à l'instar de ce qu'il fait en Belgique.

"Je suis toujours disposé à apporter ma pierre à l'édifice et contribuer à l'essor du sport au Maroc qui connaît, ces dernières années, un développement sur tous les plans", a affirmé ce maître de jiu jitsu.

Il s'est dit également prêt à participer à la mise en place au Maroc de structures dédiées aux différentes disciplines d'arts martiaux et de sports de combat, assurant que le Royaume dispose d'un énorme potentiel à même de défier les plus grandes nations.

"Mon souhait est de représenter officiellement le Maroc et lever haut le drapeau rouge et vert".

Source : MAP

Son nom est Intissar Louah et elle en est fière jusqu'à la moelle. Marocaine à peine âgée de 14 ans, elle établie à Edmonton, en Alberta, dans l'ouest du Canada. Jusqu'ici, tout semble, le moins qu'on puisse dire ordinaire et "normatif" au commun des mortels. Mais, ce qui brave et défie le "normal" et lui octroie incontestablement le statut de génie, c'est qu'elle vient de publier son premier roman (98 pages) en pays d'accueil intitulé "Le chant de la colombe".

Un titre des plus révélateurs et mûrement réfléchi qui renvoie subrepticement à sa personnalité encore juvénile, à une certaine sublimation et à une volonté de vouloir voler de ses propres ailes et traverser, voire outrepasser l'Atlantique, afin de concrétiser un rêve qui l'a de tout temps caressé dans son pays d'origine. Celui de démontrer de vive voix sa capacité d'écrire et de décrire de manière éloquente avec un style original et éblouissant son parcours d'enfant, bref et ambivalent soit-il.

En fait, dès sa prime enfance, alors qu'elle admira les nombreuses peintures gravées de par-ci par-là sur les murailles et les rues de la ville de Chefchaouen, Intissar développa un goût pour le dessin. Elle commença également à explorer l'art de l'écriture. A huit ans déjà, elle écrivait de courts récits et poèmes qu'elle présenta devant ses amis de l'école.

Incrédule, Leïla, l'héroïne du "Chant de la colombe", apprenait en fait qu'elle et sa famille vont finalement rejoindre le père après deux ans. Elles traversent l'océan atlantique vers le Canada. Pourtant, très peu sait-elle que son premier jour à l'école et dans son nouveau pays d'accueil sera le début d'une véritable chasse au trésor, écrit l'auteure dans la préface du livre.

Intissar, au sens "victorieux" du terme, est devenue pratiquement une vedette en Alberta où elle est courtisée par les médias canadiens avides de glaner une déclaration de cette jeune fille marocaine qui, nonobstant sa bravoure et les sacrifices qu'elle a consentis pour s'intégrer dans un nouveau monde et un environnement qui ne sont guère les siens, a pu relever haut et fort les défis et défricher un chemin semé d'embûches pour s'imposer avec méritocratie dans la société d'accueil et devenir un modèle dont il faut s'inspirer, de l'avis même de ses enseignants canadiens.

Contacté par téléphone depuis Montréal, le père d'Intissar, M. Driss Louah, a déclaré à la MAP qu'il ne peut qu'être fier de l'exploit de sa fille qui a réussi, dès son tendre âge, à parer aux clichés injustement collés et colportés à l'encontre des communautés étrangères établies dans les pays d'accueil et à inciter ceux qui président aux destinées de ces contrées lointaines et généralement "inhospitalières" à remettre en cause et à revoir leurs préjugés et à reconnaître les exploits dont sont capables les immigrés.

"Ma fille Intissar demeure l'illustration la plus parfaite de tous les jeunes marocains et marocaines issus de l'immigration qui, dès que les moyens leur sont disponibles, excellent aussi bien dans les études que dans la vie professionnelle", a-t-il ajouté.

"Elle écoute et observe tout avec une sagesse surprenante et sa facilité à apprendre fait qu'elle se classe première de sa classe dans toutes les matières", s'est félicité le père d'Intissar, rappelant que sa fille aime l'écriture et, depuis son plus jeune âge, elle écrit, dans son journal intime, des histoires relatant les événements ayant marqué le plus sa vie tant bien au Maroc qu'au Canada.

Considérée comme la plus jeune écrivaine de la province anglophone d'Alberta, Intissar vient tout juste de recevoir le prix "On authoring and publishing a book" qui lui a été décerné par son école à l'occasion de la fête de fin d'année scolaire.

"J'écrivais depuis que j'étais toute petite et il s'avère donc tout à fait naturel qu'après avoir réussi, grâce à un style que je commençais à peine à maîtriser, à écrire de nombreux poèmes et narrer des histoires courtes. Actuellement, je me suis lancée dans ce projet de roman et Dieu merci ça était concluant", a confié à la MAP Intissar avec une humilité qui augure inéluctablement de bons auspices devant elle.

Son prochain challenge est de réécrire ou plutôt de "rechanter" son roman en langue anglaise, a-t-elle souhaité, tout en exprimant son immense regret de ne pas pouvoir le traduire pour le moment en langue arabe.

Aujourd'hui, Intissar est une adolescente, dont le talent inspire toute une génération dans le pays d'accueil. Une jeune fille qui s'est adonnée coeur et âme à l'écriture et tient délibérément à se sacrifier sur l'autel de l'excellence et de l'affirmation de soi, de surcroit lorsqu'on n'est pas chez-soi.

Bref, Intissar (victoire en langue arabe) compte n'épargner aucun effort pour affûter et perfectionner sa voix de jeune colombe et briller en tant qu'étoile avant de devenir bientôt une star, dont les étincelles transatlantiques attiendront et orneront comme un feu d'artifice le ciel du pays d'origine, le Maroc.

Source : MAP

En dépit du spectre de la crise, 2010 serait une année de reprise du marché des Marocains du Monde (MDM). En plus d'un fléchissement des transferts d'argent limité à 5% à fin 2009, ce segment devrait reprendre du poil de la bête une année après. « La progression des transferts s'est confirmée durant les cinq derniers mois. En effet, à fin mai 2010, ils se sont établis à 20,29 MMDH contre 18,27 MMDH une année auparavant. En fin d'année, on s'attend à une progression d'environ 8%. Notre objectif est d'arriver aux chiffres de 2008 qu'on espère atteindre à partir de 2011», a lancé Hassan El Basri, directeur général de la Banque des Marocains du Monde à la Banque Populaire, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la banque mardi dernier pour annoncer le lancement de la 41e campagne d'accueil des MDM. « Deux éléments majeurs caractérisent la campagne 2010 placée sous le signe de l'innovation et l'expertise pour un meilleur service et une plus grande proximité. Il s'agit de l'achèvement du processus de déploiement du réseau à l'étranger et la poursuite de l'innovation en ce qui concerne l'offre des produits et services », a-t-il poursuivi.

En effet, le processus de déploiement de la filiale européenne du groupe, Chaabi Bank, initié dans le cadre du passeport européen, s'est achevé avec l'inauguration de la succursale allemande et l'arrimage de la succursale Angleterre à celle de la Hollande. Le réseau de Chaabi Bank compte désormais six succursales (France, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas et Allemagne) et 31 agences couvrant ainsi les principaux pays de l'espace européen à forte concentration migratoire. Parallèlement, le groupe a inauguré son bureau de représentation au Danemark qui s'ajoute à ceux déjà ouverts en Suisse, au Canada, en Grande-Bretagne, en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis et à Gibraltar. Sur le registre des offres produits et services, la Banque Populaire continue d'améliorer et d'enrichir son bouquet labélisé « Solutions Bladi » par des produits et services répondant aux besoins et aux attentes des MDM en matière d'offres bancaires et extrabancaires aussi bien au Maroc que dans leurs pays de résidence.

Ainsi, l'offre 2010 porte d'abord sur l'enrichissement des Packs Bladi et l'extension des services extrabancaires aux pays de résidence. Il s'agit également d'étendre les fonctionnalités du produit phare pour les transferts, en l'occurrence le Bladi Express qui permet la disponibilité des fonds le même jour même des transferts effectuées à partir du réseau Chaabi Bank en France, Hollande, Espagne et Italie. « Ce produit innovateur devrait concurrencer l'ensemble des produits de transferts rapide par rapport à son faible coût. Fin juillet, on espère que l'ensemble des fonctionnalités de ce produit seront disponibles pour les MDM », précise t-il. S'y ajoutent aussi le lancement du produit Bladi Invest qui permet à l'investisseur MDM de bénéficier d'une avance non remboursable de l'Etat de 10% du montant de l'investissement et d'un financement bancaire de 65% moyennant un apport personnel en devises de 25%.

Ce n'est pas tout, l'offre 2010 comprend aussi le transfert par internet à travers le produit e-Bl@di qui constitue une innovation de la Banque Populaire ainsi que le produit Bladi Asfar, fruit d'un partenariat avec la compagnie nationale RAM qui permet aux MDM et à leur famille de bénéficier d'avantages multiples pour les voyages au Maroc. « Ce produit connaît beaucoup de succès notamment au Canada où les MDM avaient beaucoup de problème pour se rendre au Maroc.

Nous allons continuer à communiquer sur ce produit », a-t-il souligné. Sans oublier, l'opérationnalisation du partenariat avec Western Union qui permet au groupe de se positionner également sur le transfert cash to cash. D'ailleurs, pour étendre ce service au niveau des agences Banque Populaire, une convention sera signée également avec MoneyGram.

Vigilance

Après que le Comité de veille stratégique a procédé à quantifier le degré de vigilance, le secteur des transferts d'argent est passé du rouge au vert. Certes le suivi du secteur se poursuit, mais les mesures prises en 2009 pour limiter la chute des transferts des MRE n'ont pas été toute reconduites. Pour rappel, les MRE ont bénéficié, jusqu'à fin 2009, de la gratuité des services assurés par les banques marocaines pour les opérations de transferts de fonds. Cette gratuité concerne les commissions retenues par les banques marocaines ou leurs réseaux à l'extérieur sur les transferts de fonds effectués par les Marocains du monde. Et à partir du 1er juin 2009, la commission de change a baissé de 50%. Pour le volet investissement, le gouvernement a mis en place un mécanisme d'encouragement des investissements des MRE articulé autour de trois axes.
Le premier concerne un apport de fonds propres en devises d'au moins 25%. Le second est relatif à une subvention de l'Etat de 10% plafonnée à 5 millions de dirhams. Et enfin, il y a un crédit bancaire de plus de 65%. Pour les crédits immobiliers, le fonds Damane Assakane a bénéficié également aux MRE.

Source : Le Matin

Un premier groupe de MRE est arrivé, mercredi, au port d'Al Hoceima dans le cadre de l'opération "Marhaba 2010".

Ce groupe qui a embarqué au port d'Almeria (Sud de l'Espagne) comprend 245 passagers et 59 voitures.

Les passagers ont été conviés à une cérémonie de bienvenue en présence d'une délégation officielle, comprenant notamment le Wali de la région Taza-AlHoceima-Taounate, M. Mohamed El Hafi et la présidente du conseil municipal d'Al Hoceima, Mme Fatima Essaadi.

La délégation officielle a, par la suite, visité le ferry boat "Euro Voyager" qui a une capacité de 950 passagers et 320 véhicules et assure une navette quotidienne entre les ports d'Almeria et d'Al Hoceima.

La Fondation Mohammed V de solidarité, qui participe annuellement à l'encadrement de l'opération " Marhaba ", qui se poursuivra jusqu'au 15 septembre, a mis en place tous les équipements nécessaires pour accueillir dans les meilleurs conditions les MRE et leur apporter toute l'assistance administrative et médicale dont ils ont besoin.

Source : MAP

Faut-il interdire le voile islamique intégral? après la Belgique et la France, le débat fait tache d'huile en Espagne, surtout en Catalogne (nord-est) où les interdictions municipales se multiplient, tandis que le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero hésite à trancher.

Le Parlement régional de Catalogne, l'une des deux régions les plus peuplées du pays doit se prononcer prochainement pour ou contre une motion, non contraignante, de la droite pressant les autorités régionales d'interdire le voile intégral (burqa ou niqab) dans tout l'espace public.

Ce vote à l'issue incertaine était à son ordre du jour mercredi, mais a été reporté à une date non précisée, apparemment en raison de l'agenda chargé de la chambre.

Ses promoteurs estiment que l'Espagne ne peut continuer de "s'abriter derrière le politiquement correct" et "rester en marge du débat européen".

La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public. Le débat fait rage en France où un projet similaire sera présenté en juillet au Parlement.

La semaine dernière, le Sénat espagnol a approuvé une motion semblable de la droite demandant au gouvernement d'interdire le voile intégral dans les lieux publics.

En Espagne, où la communauté musulmane représente 1,2 million de personnes mais où le port du voile intégral est ultra-minoritaire, ce sont des communes catalanes qui ont pris les devants.

Neuf municipalités de cette région abritant d'importantes communautés marocaine et pakistanaise, ont interdit ces dernières semaines le voile intégral dans les édifices publics, pas dans la rue.

Barcelone, a annoncé la semaine dernière qu'elle allait suivre, comme l'a déjà fait lundi la commune andalouse de Coin (sud).

La question transcende les clivages: ces interdictions ont été prononcées à l'initiative de toutes couleurs politiques.

"Elle ne veut pas de problèmes. Elle m'a dit: je vais remplacer la burqa par une casquette et des lunettes de soleil", témoigne dans El Pais l'époux marocain de l'unique femme intégralement voilée de Cunit, ville catalane ayant voté l'interdiction. Le journal explique que le mari s'exprime à la place de son épouse de 26 ans, arrivée en Espagne il y a neuf ans quand elle était encore mineure, car elle ne parle pas espagnol.

Le débat suscite un certain embarras au sein du gouvernement socialiste, partagé entre deux de ses marques d'identité: la défense de l'égalité hommes-femmes, et le respect des cultures qu'il promeut internationalement à travers son initiative de "Dialogue des civilisations" entérinée par l'ONU.

"A ce rythme, il y aura bientôt plus d'arrêtés municipaux que de burqas en Espagne", a déploré la ministre de l'Egalité, Bibiana Aido, jugeant "nécessaire une régulation générale du voile intégral".

"La burqa ne pose pas seulement un problème d'identification. Elle porte atteinte à l'égalité et à la liberté des femmes. Mais c'est une question extrêmement complexe qu'il faut aborder avec réflexion pour ne pas créer beaucoup plus de problèmes", a-t-elle souligné.

Le ministre de la Justice, Francisco Caamaño, a déclaré que le gouvernement songeait à inclure une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral dans les lieux publics dans sa loi en préparation sur la "liberté de religion".

La puissante église catholique espagnole défend le port du voile intégral au nom de la Constitution qui stipule: "Les personnes et institutions ont le droit de manifester leur croyance, dans la limite du respect de l'ordre public".

Amnesty international s'est prononcé mardi contre l'interdiction, au nom de la liberté religieuse et d'expression.

Source : Libération/AFP

M. Aziz Hilali a été élu président de l'Union méditerranéenne des géomètres (UMG) créée le 22 juin 2010 à Marseille à l'issue de son assemblée générale constitutive.

La création de cette nouvelle organisation internationale non gouvernementale émane de la volonté des instances ordinales des ingénieurs géomètres de la méditerrariée de créer une structure régionale pour contribuer à l'organisation et au développement de la profession d'ingénieur géomètre des pays du bassin Méditerranéen, indique un communiqué de l'UMG.

L'UMG se fixe pour objectifs de renforcer les liens culturels et professionnels existants entre les pays du bassin méditerranéen, de développer l'influence de la profession, tant au niveau national, qu'au niveau international et d'organiser chaque année, en marge de l'Assemblée générale, une rencontre des organisations membres de l'UMG sur des questions scientifiques, techniques et écologiques en lien avec la région méditerranéenne.

Au cours de l'Assemblée générale constitutive, il a été procédé à l'adoption des statuts de l'UMG , à l'élection du bureau exécutif et ainsi que du président de l'Ordre National, des Ingénieurs Géomètres Topographes (Maroc) en la personne de M. Aziz Hilali.

Le siège de l'UMG a été fixé à Rabat. Le Bureau Exécutif élu a décidé la tenue de la prochaine Assemblée générale le 17 mai 2011 à Marrakech.

Source : MAP

Plusieurs ministres du gouvernement italien ont signé mercredi une convention pour soutenir le projet "Halal Italia" qui certifiera des produits Made in Italy, conformes aux lois coraniques, dans les secteurs alimentaire, cosmétique, et pharmaceutique.

Quatre ministères ont décidé d'appuyer un projet lancé par la Communauté religieuse islamique italienne (Coreis) de création d'un "Made in Italy" halal, c'est-à-dire "licite" pour l'Islam, pour augmenter l'exportation vers les pays musulmans et garantir le respect des réglementations islamiques en Italie.

"Nous voulons lancer des ponts et non pas construire des murs", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini lors de la présentation du projet.

Pour M. Frattini, ce projet "Halal" est "un instrument important pour l'accès des produits italiens aux marchés des pays arabes".

Selon le ministre, en 2010 le marché du halal mondial génèrera un chiffre d'affaire de 500 milliards d'euros, dont 54 uniquement en Europe et 5 milliards en Italie avec 120.000 entreprises de gestion musulmane.

"Maintenant les pays de religion musulmane et leurs habitants pourront déguster lasagnes, tortelloni et autres produits d'excellence du Made in Italy mais avec un label halal", a ajouté le ministre des Politiques agricoles Giancarlo Galan.

Le label "Halal Italia" préalablement breveté, sera délivré par Coreis, à la demande des sociétés intéressées pour des produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.

"C'est un signe de grande transparence" du gouvernement italien, a déclaré à l'AFP Halima Erika Rubbo de l'organisation Coreis.

Pour M. Galan, ce projet est "un hommage à tous les hommes et les femmes de foi musulmane qui travaillent dans notre pays et à qui nous devons beaucoup".

Selon Coreis qui affirme réunir 50.000 citoyens italiens musulmans, il y aurait 1,4 million de mulsumans en Italie, un chiffre qui n'a cessé de croître ces 20 dernières années.

La convention a été signé par le ministre des Affaires étrangères, du Développement économique, de la Santé et des Politiques agricoles.

Source : La Croix/AFP

Plusieurs ministres du gouvernement italien ont signé mercredi une convention pour soutenir le projet "Halal Italia" qui certifiera des produits Made in Italy, conformes aux lois coraniques, dans les secteurs alimentaire, cosmétique, et pharmaceutique.

Quatre ministères ont décidé d'appuyer un projet lancé par la Communauté religieuse islamique italienne (Coreis) de création d'un "Made in Italy" halal, c'est-à-dire "licite" pour l'Islam, pour augmenter l'exportation vers les pays musulmans et garantir le respect des réglementations islamiques en Italie.

"Nous voulons lancer des ponts et non pas construire des murs", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini lors de la présentation du projet.

Pour M. Frattini, ce projet "Halal" est "un instrument important pour l'accès des produits italiens aux marchés des pays arabes".

Selon le ministre, en 2010 le marché du halal mondial génèrera un chiffre d'affaire de 500 milliards d'euros, dont 54 uniquement en Europe et 5 milliards en Italie avec 120.000 entreprises de gestion musulmane.

"Maintenant les pays de religion musulmane et leurs habitants pourront déguster lasagnes, tortelloni et autres produits d'excellence du Made in Italy mais avec un label halal", a ajouté le ministre des Politiques agricoles Giancarlo Galan.

Le label "Halal Italia" préalablement breveté, sera délivré par Coreis, à la demande des sociétés intéressées pour des produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.

"C'est un signe de grande transparence" du gouvernement italien, a déclaré à l'AFP Halima Erika Rubbo de l'organisation Coreis.

Pour M. Galan, ce projet est "un hommage à tous les hommes et les femmes de foi musulmane qui travaillent dans notre pays et à qui nous devons beaucoup".

Selon Coreis qui affirme réunir 50.000 citoyens italiens musulmans, il y aurait 1,4 million de mulsumans en Italie, un chiffre qui n'a cessé de croître ces 20 dernières années.

La convention a été signé par le ministre des Affaires étrangères, du Développement économique, de la Santé et des Politiques agricoles.

Source : La Croix/AFP
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