mercredi 11 décembre 2024 19:38

Journaliste marocain résidant en Grande-Bretagne, Mohammed Elfenich exerce depuis 2015 en tant que producteur et correspondant pour la chaîne de télévision Alghad à Londres. Élu au conseil d’administration de la British Press Association en 2023, il fut la première personne arabe à accéder à ce poste. Il a couvert de grands événements internationaux, dont la guerre russo-ukrainienne, étant le premier à annoncer le déclenchement de cette guerre dans le Donbass le 24 février 2022. Il a également suivi les événements politiques au Venezuela en 2019, la guerre arméno-azerbaïdjanaise au Karabakh, le coup d’État militaire au Niger, ainsi que le tremblement de terre ayant frappé la région du Haouz, en plus d’autres événements internationaux. Mohammed Elfenich a réalisé des entretiens avec des personnalités telles que le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell ainsi que le président arménien.

Romancière franco-marocaine, Samira El Ayachi a publié son premier roman à l’âge de 27 ans, La Vie rêvée de Mademoiselle S. (Éd. Sarbacane), avant de publier Quarante jours après ma mort en 2013 (l’Aube, sortie en poche en mai 2022). En 2019, Les femmes sont occupées (l’Aube) a obtenu un vif succès et a été adapté au théâtre par Marjorie Nakache. Son dernier roman, Le ventre des hommes (l’Aube, 2021) évoque la trajectoire des Marocains venus travailler dans les mines de charbon en France. Samira El Ayachi est chevalière de l’Ordre des Arts et des Lettres (France, 2020).

Farid El Asri est docteur en anthropologie (UCL), diplômé en islamologie, judaïsme et agrégé en langue arabe (ULB). Il est actuellement Doyen du Collège des Sciences Sociales à l’Université Internationale de Rabat (UIR), Professeur de l’Université à Sciences Po Rabat et Directeur du Center for Global Studies (UIR). Il occupe dans la même institution la double casquette de Titulaire de la Chaire « Cultures, Sociétés et Faits Religieux » et de Directeur Éditorial de la Revue Afrique(s) en Mouvement.
Farid El Asri est également chargé de cours à l’Université Saint-Louis (Bruxelles), professeur-invité à la Faculté Universitaire de Théologie Protestante (Bruxelles) et à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (CDERI- Louvain-la-Neuve).

Yassine El Aouak, né à Fès en 1991 et élevé en Italie, est le fondateur et le PDG de ParkingMyCar en 2018. Cette entreprise opère dans le secteur de la mobilité urbaine, offrant un service unifié pour localiser, chercher, réserver et payer des places de stationnement à des tarifs compétitifs en Italie et dans toute l’Europe. Il a occupé des postes de direction pendant plus de dix ans dans des entreprises multinationales du secteur de l’énergie et dans le secteur public et a précédemment créé quatre entreprises en Italie, au Maroc et en Chine.

Samira Dahmani est née et réside à Amsterdam. Après l’obtention d’un baccalauréat en design en 2018 pendant la crise économique, Samira Dahmani a créé plusieurs entreprises prospères dont Wellness 1926 ou le Couscousbar, qui témoignent de sa résilience et de son esprit d’entreprise. Engagée en faveur de l’autonomisation des femmes, elle a notamment écrit un livre de cuisine (Couscous) et réalisé un documentaire (Stories of the Rif).

Née à Tanger, Soundouss Chraïbi est journaliste pour le magazine TelQuel, où elle couvre des sujets culture et société, et évolue actuellement entre la France et le Maroc. Diplômée de La Sorbonne (Paris), elle dirige la rubrique littéraire Qitab, consacrée au livre et la littérature marocaine. Chaque semaine, elle scrute la littérature marocaine et ses différentes facettes, du roman à la nouvelle, en passant par le théâtre ou encore la bande-dessinée. En 2021, elle participe au lancement du podcast littéraire Qitab qu’elle co-anime pendant plusieurs mois. En 2022, elle contribue au livre-enquête collectif Travailleuses invisibles, métiers de la discrimination, paru aux éditions En Toutes Lettres, avec une enquête sur les conditions de travail des agentes de nettoyage.

Professeur associé à l’Université de Liège (Belgique), Hassan Bousetta est chercheur qualifié du Fonds National de la Recherche Scientifique au sein du Centre d’étude de l’ethnicité et des migrations (CEDEM) à Faculté des sciences sociales. Auparavant, il a été chercheur au département de sociologie de la KU Leuven et de la KU Brussel. Il a été également Marie Curie Visiting Fellow au Centre for the Study of Ethnicity and Citizenship au sein du Département de sociologie de l’Université de Bristol (Royaume-Uni). Ses derniers travaux s’intéressent aux restructurations des rapports entre les immigrés et leurs descendants et leur pays d’origine, et notamment aux questions de mobilisation économique transnationale en faveur du développement.

Historien anthropologue, Aomar Boum est professeur à l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA) et membre de l’Académie du Royaume du Maroc. Originaire de Lamhamid, Foum Zguid, province de Tata, une petite communauté saharienne du sud-est du Maroc, Aomar Boum est titulaire de la chaire Maurice Amado d’études sépharades au Département d’anthropologie, au Département d’histoire et au Département de langues et cultures du Proche-Orient à UCLA. Boum est également professeur associé à l’Université Internationale de Rabat. M. Boum est le coéditeur de la revue Souffles Monde, co-fondateur et coéditeur de la Revue d’Études Tamazgha, coéditeur de la série Maroc et son espace méditerranéen : textes et traductions, co-fondateur de l’initiative d’Études Amazighes à UCLA, et co-directeur de l’Initiative d’Études Juives Marocaines à UCLA. Il s’intéresse à la place des minorités religieuses et ethniques tels que les juifs, les baha’is, les chiites et les chrétiens dans les États-nations post-indépendance du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. M. Boum a notamment publié : Memories of Absence. How Muslims Remember Jews in Morocco; Historical Dictionary of Morocco (avec Thomas K. Park) ; The Holocaust and North Africa (avec Sarah Abrevaya Stein) ; Wartime North Africa: A Documentary History, 1934-1950 (avec Sarah Abrevaya Stein) ; The Undesirables: A Holocaust Journey through North Africa (avec Nadjib Berber). Aomar Boum sera présent au SIEL pour marquer la parution en anglais, en arabe et en français de The Last Rekkas.

Mohamed Amin Boudrika est scénographe et metteur en scène marocain tantôt en chef de file et tantôt en collaborateur sur des projets nationaux et internationaux. Il a récemment été récompensé pour son dernier projet Elle était une fois la jupe… par le Prix du meilleur spectacle au Festival de théâtre africain à Rabat ainsi que le Tanit d’argent pour le spectacle Chams aux Journées théâtrales de Carthage. Son style épuré et créatif marque les esprits et les lumières de ses mises en scène nous font voyager sans limite. La pièce de théâtre intitulée Débarquée de l’avion est son dernier projet, mis en scène avec Nadia Benzakour.

Nadia Benzakour est née et a grandi à Paris. Elle est actrice, scénariste et auteure, formée à Paris, New York et Los Angeles. Nadia Benzakour reste dans le cœur du public marocain avec la série Salon Shahrazade sur 2M sur les femmes dans le milieu urbain. Depuis une dizaine d’années, elle mène de fil en aiguille une carrière dans les séries et films internationaux ou hollywoodiens : Deep State, The Tyrant, Killing Jesus, le Bureau des légendes, No Man’s Land et dans le film Sofia. On la retrouve auprès de célébrités telles que Carole Bouquet, Rufus Sewell, Mark Strong. En 2023, elle fait partie du casting prestigieux (John Malkovich, Andrew Koji, Geraldine Chaplin, Louis Hoffman…) du film Seneca présenté en projection spéciale à la Berlinale et réalisé par Robert Schwentke. La même année, elle partage l’affiche avec Alexandra Lamy et Youssef Hajdi dans un film épique à grand budget, Zodi et Tehu, frères du désert, le dernier film réalisé par Éric Barbier.

Mustapha Bencheikh est professeur de littérature. Ancien doyen, il a également dirigé le pôle Langues, cultures et civilisations de l’Université internationale de Rabat. Il est l’auteur de deux essais sur l’université marocaine parus aux éditions Okad (2004 et 2021) et d’un récit, Comme une histoire (éditions Virgule, 2021). Il a également signé la présentation des œuvres de Driss Chraïbi et d’Abdelkébir Khatibi dans l’Encyclopédie Universalis. En 2023, il a publié un roman intitulé Lecture sous tension aux éditions Marsam.

Sept partenaires, un pavillon commun

 

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Le programme du CCME au SIEL a été élaboré en partenariat avec:

 

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Fouad Bellamine est un acteur incontournable de la scène plastique et culturelle marocaine. Diplômé des Arts appliqués de Casablanca (1970), Fouad Bellamine s’installe à Rabat et enseigne les arts plastiques. Remarqué lors de sa participation à la Biennale de Paris (1982), il obtient une bourse française pour résider à la Cité internationale des arts, à Paris (1983). Il en profite pour compléter ses études supérieures à Paris VIII (DEA en Histoire et théorie de l’art, et préparation d’une thèse sur « le concept de muralité dans la peinture contemporaine »), où il est également chargé de cours (1986-1988). Grâce à ce séjour, Fouad s’ouvre à la scène internationale via des expositions personnelles et noue des liens avec des professionnels du milieu artistique. Depuis, il vit et travaille entre Rabat et Paris. À partir de 1990, Fouad est professeur-formateur au Centre pédagogique de Rabat en histoire de l’art et expression plastique. Il est resté en perpétuel contact avec les nouvelles générations d’artistes. Depuis sa première exposition à Rabat (1972), Fouad Bellamine n’a pas cessé d’exposer au Maroc et à l’international. Ses œuvres figurent dans des musées et des collections privées à travers le monde.

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