Cette édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) se tient dans un contexte unique et inédit. Elle sera le premier évènement d’envergure internationale qu’abrite notre pays après deux ans de suspension due aux répercussions de la pandémie du Covid-19, avec une large affluence du public marocain et étranger. Une belle façon de célébrer l’inspirant succès du Royaume, sous la Direction Avisée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à surmonter les entreprises les plus périlleuses insufflant une renaissance de la vie culturelle et intellectuelle marocaine, cette fois à partir de Rabat, ville lumière, capitale de la culture dans le monde islamique et capitale culturelle de l’Afrique, ce qui la qualifie exceptionnellement cette année à accueillir la plus grande manifestation culturelle du continent.
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a choisi d'axer sa participation à l'actuelle édition du SIEL sur le thème « l’Afrique aux yeux de ses communautés », dans l’objectif et avec la volonté de placer la question des migrations africaines au centre du débat sociétal et de l'actualité culturelle et intellectuelle de cet événement mondial qui a choisi cette année l'Afrique comme invitée d'honneur.
La participation du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) au Salon international de l’Edition et du livre (SIEL) de Casablanca, est devenue incontournable. L
Lors des précédentes éditions de cet évènement culturel, la participation du Conseil, s’est caractérisée par la profondeur des réflexions menées sur la réalité de l’immigration marocaine dans les sociétés occidentales.
Nous avons tenté de décomposer, au fil des débats et des analyses, le véritable défi du vivre-ensemble dans une société plurielle et les opportunités que cela comporte.
Nous avons aussi soumis à la discussion la complexité des crispations identitaires qui traversent les sociétés d’accueil et associé différents acteurs et institutions aux débats à l’issue desquels plusieurs réponses et propositions ont été élaborées.
L’étude des caractéristiques de l’immigration marocaine a permis de conclure que l’intégration harmonieuse des communautés marocaines dans les différents pays d’accueil a pour principal atout une identité marocaine plurielle capable de coexister avec toutes les cultures. Le porteur de ces valeurs devient alors un vecteur d’ouverture et d’enrichissement culturel pour sa société de résidence qui lui transmet à son tour sa culture et son savoir-faire. Ce processus d’échange consolide la consécration des valeurs universelles et contribue activement au développement des pays d’accueil et d’origine.
Pour le CCME, cette 25e édition du Siel, consacrée à la présence de la culture marocaine au-delà des frontières qui redécouvre ses composantes et sa richesse, sera l’occasion d’approfondir la connaissance de ses atouts et des défis auxquels elle fait face. Pour ce faire, nous tenterons de donner aux Marocains du monde des outils susceptibles de contribuer au développement des sociétés d’accueil et parallèlement permettre à la culture marocaine de profiter de la mondialisation pour sa transmission aux nouvelles générations. Les créateurs et les artistes marocains du monde ont la capacité, à travers leurs productions dans les langues du monde, de hisser la culture marocaine au rang des cultures internationales.
La programmation du CCME n’est que le reflet de la richesse et de la diversité des créations des marocains du monde.
Nous serons heureux d’accueillir le public du Salon international de l’édition et du livre au stand du CCME pour échanger, interagir et partager nos expériences d’immigration.
Abdellah Boussouf
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) participe cette année encore au Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca. Un rendez-vous annuel international devenu incontournable.
La participation du CCME aux dernières éditions du SIEL s’est caractérisée par la profondeur des réflexions menées sur la réalité de l’immigration marocaine dans les sociétés occidentales. Nous avons décomposé, au fil des débats et des analyses pluridimensionnelles, le réel défi du vivre-ensemble dans une société plurielle et toutes les opportunités que cela puisse comporter. Nous avons aussi soumis à la discussion la complexité des crispations identitaires qui traversent les sociétés d’accueil et avons associé différents acteurs et institutions aux débats à l’issue desquels plusieurs réponses et propositions ont été élaborées.
L’étude des caractéristiques de l’immigration marocaine a permis de conclure que l’intégration harmonieuse des communautés marocaines dans les différents pays d’accueil est principalement facilitée grâce à la capacité exceptionnelle de leur identité marocaine plurielle de coexister et de se conjuguer avec toutes les cultures. Le porteur de ces valeurs devient alors un vecteur d’ouverture et d’enrichissement culturel pour sa société de résidence qui lui transmet à son tour sa culture et son savoir-faire. Ce processus d’échange consolide la consécration des valeurs universelles et contribue activement au développement des pays d’accueil et d’origine.
Le CCME continue sur cette lancée et explore, à travers sa participation à cette 25e édition du SIEL, la présence de la culture marocaine au-delà des frontières et redécouvre ses composantes et sa richesse inégalée. L’heure sera à l’approfondissement de la connaissance de ses atouts et des défis auxquels elle fait face. Cette participation a ainsi pour objectifs de pourvoir les Marocains du monde des outils qui leur permettent de contribuer au développement des sociétés d’accueil et de permettre à la culture marocaine de profiter des élans de la mondialisation pour se transmettre aux nouvelles générations. Les créateurs et artistes marocains du monde sont, à travers leurs productions dans les langues du monde, capables de hisser la culture marocaine au rang des cultures internationales.
La richesse de la programmation du CCME lors de cet évènement culturel incontournable reflète la diversité des créations et des horizons des Marocains du monde.
Nous serons heureux d’accueillir le public du Salon international de l’édition et du livre au stand du CCME pour échanger, interagir et partager nos expériences d’immigration.
Abdellah Boussouf
Secrétaire général du CCME
Ce sont les pays les moins riches de la planète qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés. C’est un fait. Le 6 octobre dernier Amnesty International publiait un rapport dans lequel l’ONG constatait que 10 pays, dont le Produit international Brut (PIB) constitue moins de 2,5%, accueillent 56% des réfugiés dans le monde.
Pourtant c’est dans les plus pays riches de la planète que les mouvements anti-immigration musulmane plus précisément connaissent une forte ascension. France, Allemagne, Grande Bretagne, Danemark, Hongrie Autriche…
Les mouvements anti immigration ont pris une ampleur sans précédent avec « la crise » des réfugiés venant de pays décimés par les guerres civiles. La parole raciste est libérée dans une Union Européenne créée justement pour ne plus jamais être confrontée au racisme institutionnalisé, après la seconde guerre mondiale.
Les partis conservateurs démocratiques sont petit à petit peu en train d’accorder une plus grande place à leurs droites proches des mouvements xénophobes. Les partis de la gauche traditionnelle ne sont pas en reste. L’immigration musulmane est un «souci», pour ne pas dire « un problème ».
Lorsqu’un ancien président de Reporters sans Frontières (RSF) qui durant plus d’une décennie se présentait en chantre de la liberté de la presse, avec une prédilection pour les pays en voie de démocratisation, est élu maire dans la ville française de Béziers joue sur la peur et la haine de l’immigré musulman ; crée des milices privées, par la suite démantelées par la justice ; annonce un référendum pour janvier 2017 (année électorale en France), dans le but de ne pas recevoir des immigrants, affiches racistes à l’appui, alors que ce qui est demandé à cette ville est la création de 40 places supplémentaires pour des migrants venus en grande partie de Calais, suite à son démantèlement, dans un centre d'accueil géré par le service oeucuménique d’entraine, mieux connu sous le nom : la Cimade...Cela ne peut que soulever des questionnements. Car il s’agit de la France, pays de la « liberté, de l’égalité et de la fraternité ».
Quand l’Allemagne, pays où l’extrême droite semblait à jamais réduite à néant après la seconde guerre mondiale, se voit confrontée à Pegida -qui fêtait son deuxième anniversaire récemment-, un mouvement né après la « crise » des réfugiés, ayant pour slogan « les immigrés musulmans ne sont pas les bienvenus », cela soulève aussi des interrogations . Surtout depuis la naissance de l'AFD, parti d’extrême droite, proche des néo-nazis, qui en quelques mois a réussi à tenir en échec le parti de la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, dans son fief situé dans l'ex République démocratique allemande (RDA). Provoquant une crise au sein de la CDU, le parti chrétien démocrate, et amenant le parti à exiger de la chancelière allemande de mener une politique plus plus ferme à l’égard des réfugiés.
L’Allemagne étant le pays européen à avoir accueilli le plus de réfugiés en Europe.
La France et l’Allemagne, les deux pays, piliers, de l’Union Européenne sont aujourd’hui face à un phénomène inédit dans l’histoire de l’après guerre : à force de grignoter, les droites extrêmes ont fini par se muer en partis avec lesquels les démocraties européennes sont obligées de compter. Parce que présentes dans les instances de décision.
CCME
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) participe cette année à la 24eédition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca qui se tient du 8 au 18 février 2018. Le CCME, comme lors de ses précédentes participations, réunit des écrivains marocains du monde tout en questionnant les problématiques de la migration marocaine et les défis auxquels est confrontée la communauté marocaine à l’étranger à travers des tables-rondes et des conférences visant à trouver des réponses réalistes, efficaces et acceptables par tous les acteurs.
Face aux mutations politiques et sociales qu’ont connu les pays accueillant la communauté marocaine ces trois dernières années, notamment avec la montée des courants de la droite extrême, l’activisme des groupes religieux extrémistes et la banalisation des discours et actes racistes en général, et contre l’islam en particulier, les questions de l’identité, de la religion et de la culture apparaissent comme d’une absolue nécessité aux membres de la communauté marocaine à l’étranger. Ceci bien plus que par le passé. Elles obligent à mener une réflexion profonde et sérieuse afin d’élaborer un modèle capable de protéger les Marocains du monde des conséquences de ces changements et de faciliter leur intégration dans des sociétés plurielles en participant activement à la dynamique de ces dernières.
A travers notre participation cette année au SIEL, devenu un rendez-vous culturel incontournable à l’échelle internationale, nous avons l’ambition de débattre et d’analyser les critères du vivre-ensemble dans une société plurielle avec la présence de penseurs, intellectuels, académiciens, acteurs politiques, culturels et associatifs venus des pays de résidence de la diaspora marocaine ; de mettre en exergue les valeurs de pluralisme et d’ouverture ancrés dans l’identité marocaine et la richesse des affluents qui la composent. En clair, des valeurs pouvant aboutir à des réponses adéquates au quotidien des Marocains du monde dans les pays d’accueil.
Nous aurons également l’occasion d’exposer des aspects de l’histoire du voyage et de la migration qui ont marqué l’identité marocaine et participé à la parfaire au fil du temps, devant un public de jeunes à travers une programmation spéciale qui fusionne activités éducatives et culturelles.
Et comme lors de ses précédentes participations, durant cette manifestation culturelle, et pour partager son expérience scientifique sur la migration marocaine avec les institutions nationales et le grand public, le stand du CCME exposera les dernières publications scientifiques qui traitent des différentes problématiques de la migration marocaine ainsi que les dernières œuvres littéraires des écrivains et poètes de la diaspora.
Culture, islam, publications de plusieurs ouvrages inédits sur l’immigration en Europe sous tous ses aspects, rencontres avec les jeunesses dans les pays d’accueil et au Maroc, conférences en Europe mais aussi au Maroc impliquant des académiciens et des universités marocaines sur la question migratoire marocaine, mais aussi africaine, suivis de recommandations et d’ouvrages. Le Conseil de la communauté marocaine à l’Etranger (CCME) aura en cette année 2017 été sur tous les fronts.
La culture et la religion de nos compatriotes à l’étranger est devenue une question clé depuis près d’une dizaine d’années. Plus particulièrement avec la naissance de cette bête immonde qu’est le terrorisme qui banalise les discours racistes désignant les musulmans comme les nouveaux boucs émissaires. Avec la montée des nationalismes dans un certain nombre de pays européens renforcés par la « crise » des réfugiés venant principalement de pays musulmans ravagés par les guerres civiles, l’immigration installée en Europe depuis des décennies subi les conséquences des politiques de rejet religieux, identitaire et culturel.
Les attentats commis en Europe par des individus se proclamant du mouvement terroriste le plus meurtrier de cette dernière décennie, ont soudainement été étiquetés « immigrés musulmans » par les mouvements les plus extrêmes sans oublier les chaînes d’information et les médias virtuels, qui par leur absence de recul et de ce fait de « politique » de l’urgence, commettent l’irréparable.
Il est des moments dans l’Histoire où le droit à l’hésitation n’est pas permis. Et le discours de SM le Roi lors de la fête du Trône en 2016 aura été à la fois historique et courageux dans un monde où l’on ne sait plus ce que parler veut dire. En un discours SM le Roi a déconstruit les discours et le passage à l’acte fou de ces bandes criminelles organisées, qui se réclament de l’islam en appelant, et ceci est capital, les marocains vivant à l’étranger de ne pas céder aux sirènes de la mort et de la folie humaine en n’oubliant pas leur identité, qui est multiculturelle par essence, et leur religion qui est l’Islam malékite.
Le CCME s’est, depuis ce discours Royal qui restera à jamais ancré dans l’Histoire, engagé à faire des questions identité-religion-culture l’un de ses principaux axes de « combat » à travers notamment des rencontres d’une absolue nécessité au Maroc et en Europe et de partenariats en faveur de la formation indispensable des Ulémas en Europe. Un travail didactique vital pour nos compatriotes à l'étranger vivant majoritairement en Europe.
Islam, identité, culture, voilà le triptyque auquel s’est consacré le CCME en cette année 2017 notamment en Espagne, en France, en Belgique, en Allemagne où a notamment eu lieu l’une des rencontres les plus importantes de près de 150 Ulémas européens, mais aussi au Maroc à travers des événements culturels contant l’Histoire des Migrants Voyageurs ; de Leila Alaoui une jeune photographe qui parcourait le monde en saisissant des instants d’humanité, tuée à la fleur de l’âge par des terroristes à Ouagadougou ; ces pionniers installés en Europe depuis l’après-guerre ; des étudiants venus des quatre coins du monde ont pour leur part pu se rendre au Maroc pour mieux comprendre leurs compatriotes européens d’origine marocaine ; des associations venues d’Europe et d’Afrique sont également venues au Conseil pour partager leurs expériences sur la question migratoire qui en somme fait de nous , tous des immigrés intra et extra-territoriaux...
CCME
Par M. Abdellah Boussouf, Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Les migrations marocaines à l’étranger n’ont jamais été de mauvais augure ou un point de faiblesse pour le Maroc, ceci depuis les premières migrations en tant que voyageurs explorateurs ou pour le savoir, pour les lieux sacrés, ou pour les voyages diplomatiques, jusqu’aux migrations économiques des débuts du siècle dernier à la recherche des opportunités de travail à l’étranger, surtout en Europe…
Le Maroc a toujours considéré les Marocains du monde ses ambassadeurs à l’étranger, un pilier fondamental du développement durable et une extension de son patrimoine historique et culturel…
La situation spécifique des Marocains du monde et leurs particularités sociales et économiques a fait que le législateur consacre la constitutionalité de plusieurs de leurs droits civiques, dans l’article 16, leurs droits politiques, dans l’article 17 et de la démocratie participative et de la bonne gouvernance, dans l’article 18 …
Mais, loin du langage des chiffres et des articles juridiques, les Marocains du monde constituent, assurément, une partie importante du capital immatériel du Maroc, qui voyage dans les quatre coins du monde …
Les Marocains de la troisième et quatrième générations dans plusieurs pays européens ont donné lieu à une élite hautement qualifiée et encadrée, une élite qui maîtrise les langues des pays d’accueil, ancrée dans les traditions et les civilisations de ces pays et qui a pu occuper des postes d’influence en politique, en économie et finances, en société et dans la formation scientifique et universitaire…
Dans un autre sens, chaque succès réalisé par les Marocains du monde dans leur pays d’accueil est une promotion positive de l’image du Maroc, à nous d’imaginer la valeur ajoutée de toutes ces réussites scientifiques et professionnelles réalisées tous les jours par les Marocains du monde…
Des savants dans les centres de recherche scientifique, des professeurs dans les universités les plus prestigieuses du monde, des médecins aux spécialités complexes, des avocats de renom, des écrivains, des hommes de lettres, des cinéastes, des musiciens, des plasticiens, des sportifs, des journalistes, des influenceurs facebook …
L’élite des Marocains du monde est ce dont le Maroc a besoin pour améliorer son image à l’international. C’est bien pour cela que les chercheurs en sociologie affirment que les Marocains du monde sont le maillon fort de l’équation de l’image de leur pays à l’étranger, capables de représenter l’histoire, la géographie et le patrimoine d’un pays exceptionnel nommé le Maroc …
Les étoiles du Royaume brillent dans les cieux du tourisme et de l’investissement, par les noms des jeunes marocains travaillant dans les centres et agences de l’aéronautique et de l’espace aux Etats-Unis, au Japon et en France, comme Kamal Oudrhiri à l’Agence américaine NASA, Rachid Amrousse à l’Agence d'exploration aérospatiale japonaise Jaxa, Ahmed Bachar au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France, Nacer Ben Abdeljalil qui a porté le drapeau marocain au sommet de l’Everest dans les montagnes de l'Himalaya, ou encore Merieme Chadid, astronome et première femme arabe à mettre les pieds dans l'Antarctique lors d’une mission scientifique et d’exploration, Asmae Boujibar, la première femme arabe à intégrer la NASA… Sans oublier le chef de file des scientifiques marocains du monde, le chercheur Rachid Yazami, inventeur de l'anode graphite pour les batteries lithium-ion.
Khalid Rahilou, Badr Hari, Mustapha Lakhsem et bien d’autres champions des arts martiaux se sont tous illustrés sur la scène internationale. Pour leurs victoires, l’hymne national a été chanté, comme pour celles d’Abdeslam Radi, champion des courses de fond, ou de la perle noire, Larbi Ben Barek, footballeur hors-norme … des noms marocains dans différents sports qui ont conduit des équipes européennes, américaines et asiatiques sur les podiums, comme Abdellatif Benazzi, capitaine de l’équipe de France de Rugby …
Gad El Maleh, Jamel Debbouze, Said Taghmaoui et Red One sont des étoiles qui ont brillé dans les cieux du septième art, de la musique et de l’humour et qui ont marqué leurs noms d’une pierre blanche dans plusieurs festivals mondiaux et scènes artistiques internationales …
Rachida Dati, Najat Belkacem, Myriam El Khomri, Ahmed Boutaleb, Samira El Aouni, Fatima Houda-Pépin, Mounir El Mahjoubi et tous ces députés, conseillers des ministres, des maires des villes européennes, des institutions internationales, des think tank, des instituts de sondages …
Toutes ces compétences, ces cerveaux marocains dans le monde que nous ne pouvons pas compter sont l’image lumineuse du Maroc à l’étranger, et l’on s’arrête pour rendre hommage à deux enfants de l’immigration marocaine, deux brillantes compétences victimes du terrorisme et de la haine, l’architecte Mohamed Amine Benmbarek, décédé dans les attentats à Paris en 2015, et l’artiste-photographe Leila Alaoui, tuée à Ouagadougou en 2016.
Une énorme richesse et un capital immatériel exceptionnel dont le Maroc dispose à travers des figures médiatiques et des écrivains de renom, qui contribuent tous les jours au développement et à l’évolution du monde et à propager les valeurs du vivre-ensemble… ces visages qui représentent l’interface du Maroc à l’étranger, son image dans le monde … En l'occurrence quand il s'agit de défendre, dans le cadre de la "diplomatie parallèle", les questions nationales complexes, comme celles de la souveraineté nationale. Ils seront à même de plaider pour l'unité territoriale et d'élaborer une nouvelle vision de l'interface associative du Maroc, puisque bon nombre des Marocains du monde sont militants au sein des instances et des organisations non gouvernementales, ce qui fait de la diaspora marocaine, en effet, "le maillon fort et gagnant" de l'équation de la promotion de l'image du Royaume a l'étranger...
« Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit». Pourtant, il n’est actuellement pas une campagne électorale dans les pays les plus democratiques de la planète où les discours ne sont pas ouvertement racistes envers une partie de leur population. L’immigration et plus précisément la musulmane est devenue une question de « survie politique ».
L’écrasante majorité des candidats ayant une chance actuellement d’accéder au pouvoir en Europe -les Etats-Unis ayant déjà tranché avec l’élection d’un président qui a fait de la guerre contre l’immigration en général et les musulmans en particulier, son cheval de bataille- tiennent des discours très souvent ouvertement racistes envers ces immigrés musulmans dont la présence constituerait un danger pour « la culture Occidentale ».
En cette année 2017, où de nombreux pays de cette Union Européenne née justement après une guerre hideuse où fascisme et nazisme avaient commis des dégâts irréparables, la parole raciste semble à nouveau libérée…contre ces millions de musulmans très souvent européens, soudainement considérés comme la cause quasi mathématique de l’échec des politiques économiques, sociales, culturelles, scolaires et sécuritaires. Faute de pensée et de raison politique l’on crie au loup, qui aujourd’hui est défini comme l’immigré et le réfugié musulman.
Ces discours qui constituent une atteinte flagrante aux droits de l’Homme dans la partie du monde qui a sacralisé les Droits de l’Homme sont une démonstration de la défaite de la pensée politique. Celle qui cède à la facilité, au populisme le plus vil envers une minorité dont le seul tort est d’être musulmane. Et de ce fait condamnée à être « coupable » de crimes commis au nom de cette religion par une terreur, qui dans les faits, frappe plus les musulmans que les autres confessions.
L’Europe de l’après guerre a pourtant connu des périodes difficiles marquées par un terrorisme confessionnel notamment en Irlande du Nord avec l’IRA, politique en Allemagne avec la Bande à Baader, sans pour autant piétiner les valeurs inhérentes aux Droits de l’Homme.
La démagogie politique à laquelle l’on assiste en Europe et aux Etats-Unis marque un tournant dans l’Histoire (des idées) politiques. Avec le racisme - qui semble plus juste que le terme « islamophobie » (peur de l’islam) - contre les personnes de confession musulmane, une partie du monde « occidental » est peu à peu en train de plonger le monde dans une aventure périlleuse.
CCME
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