Driss Khrouz a occupé divers postes, allant de directeur de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc à professeur de l’enseignement supérieur en sciences économiques à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Mohammed V, en passant par chef de file du Réseau marocain de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures. Il est également membre du conseil d’administration de l’Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), vice-président du Groupement d’études et de recherches sur la Méditerranée (GERM), membre du Comité consultatif international « Mémoire du Monde » de l’UNESCO, vice-président de la Fondation Edmond Amrane El Maleh, et président de l’Association « Sous le Signe d’Ibn Rochd ». Depuis juillet 2017, il occupe le poste de directeur général de la Fondation Esprit de Fès et du Festival des musiques sacrées.
Abderrahim Kassou est architecte et urbaniste diplômé DPLG de l’École d’architecture de Paris la Villette, et titulaire également d’une licence d’anthropologie de l’Université Paris VIII Saint-Denis et d’un DEA en géographie et aménagement de l’Université François Rabelais de Tours. Exerçant l’architecture à titre libéral depuis près de 25 ans, il est notamment l’auteur de plusieurs projets de réhabilitation de monuments historiques, d’équipements culturels, de scénographies de musées, de salons et d’expositions temporaires. Outre sa profession d’architecte, Abderrahim Kassou est Secrétaire général de Icomos Maroc, ancien président de l’association Casamémoire, ancien membre du Conseil national des droits de l’homme et actif au sein de plusieurs associations dont le Forum des Alternatives Maroc et Architecture et Développement. M. Kassou est également spécialisé en architecture du XXe siècle, ainsi qu’en architecture en terre et a publié plusieurs articles sur la question du patrimoine.
Femme de lettres marocaine titulaire d’un DEA en littérature comparée de l’Université Hassan II de Casablanca, Mouna Hachim est l’auteure de plusieurs ouvrages : Les enfants de la Chaouia (roman, autoédition, 2004) ; le Dictionnaire des noms de famille du Maroc (autoédition, 2007) dont une nouvelle édition augmentée fut publiée en 2011 (Le Fennec) ; Chroniques insolites de notre histoire – Maroc, des origines à 1907 (Autoédition, 2016) qui a fait l’objet d’une édition française en 2018 sous le titre Histoire inattendue du Maroc (Erick Bonnier) ; Les Manuscrits perdus (roman historique édité par Erick Bonnier, 2019). Mouna Hachim revisite encore l’histoire de manière romanesque avec un focus sur la chute de la dynastie almoravide vue par des femmes avec un roman édité en 2021 par La Croisée des Chemins à Casablanca, sous le titre Ben Toumert ou Les derniers jours des Voilés. Elle est par ailleurs engagée dans des actions citoyennes, notamment autour de la protection du patrimoine. Considérée comme la «Maire de cœur» de Casablanca, elle consacre à la ville une compilation de doléances citoyennes publiées sous le titre Le Livre noir de la Ville Blanche (La Croisée des chemins, Casablanca, 2023). Parallèlement, Mouna Hachim poursuit ses activités dans les médias. Elle a écrit une série de « Chroniques d’hier et d’aujourd’hui » pour le journal L’Économiste de 2007 à 2012, animé une chronique quotidienne intitulée « Secrets des noms de famille » sur Radio Atlantic de 2007 à 2009. Elle est l’auteure d’une série documentaire pour la chaîne TV Medi1, intitulée Triq el-Asl « Sur la route des origines », axée autour de ses recherches sur la généalogie et les noms de famille du Maroc. Actuellement, elle collabore avec le média en ligne Le360 à travers une chronique hebdomadaire et une série vidéo sous le titre « Marocains dans l’histoire ». Elle présentera son dernier ouvrage, Villes et villages du Maroc (étymologie, histoire et légendes), dans le cadre de l’édition 2024 du SIEL.
Professeur à l’Université Ibn Tofail de Kénitra, Sanaa Ghouati est également titulaire de la Chaire ICESCO Lettres et Arts comparés, directrice du laboratoire de recherche Littérature, Arts et Ingénierie pédagogique à l’Université Ibn Tofail, présidente de la Coordination des chercheurs sur les littératures maghrébines et comparées (CCLMC), et présidente du concours national de l’agrégation de traduction (2021-2025). Elle est aussi l’auteure d’une cinquantaine d’articles sur les Lumières, Diderot et le XVIIe siècle, la femme dans la littérature, le récit de voyage, les politiques culturelles, les formes courtes du langage, la littérature marocaine, maghrébine et francophone, entre autres. Elle a dirigé plusieurs travaux académiques, notamment Littérature et culture en Afrique : Spécificités et partages (dir. Sanae Ghouati et Samira Douider, Institut des études africaines, CCLMC et Université Hassan II de Casablanca Ben Msik, 2010) et Mohamed Loakira : traversée d’une œuvre (dir., Marsam, 2014). Elle a par ailleurs coordonné la Revue de la CCLMC N° 16 - L’Aphorisme, et a récemment dirigé, avec Bouazza Benachir, le livre Écrire est une pointe de feu (Sotumédias-Tunisie 2023).
Un des pionniers dans le domaine du funéraire musulman à Angers (49), Radouane Frikach est le fondateur des Services funéraires musulmans dans la région des Pays de la Loire en France, à destination de cette population à Angers et sa région. Il est amené à travailler fréquemment avec le Maroc, puisqu’une grande partie des migrants à Angers sont originaires de ce pays. M. Frikach a débuté sa carrière en tant qu’expert en prestations familiales à la Sécurité sociale avant de s’engager dans le domaine du funéraire. Il est également conseiller municipal à Trélazé (49). Passionné de football depuis toujours, il arbitre officiellement chaque semaine des matchs auprès de jeunes des quartiers au niveau régional. Radouane Frikach est surtout connu et reconnu pour ses engagements associatifs multiples depuis son plus jeune âge sur les questions de citoyenneté, de discriminations et d’islamophobie en France.
Professeur d’études arabes et islamiques de l’Université Autonome de Madrid, Gonzalo Fernández Parrilla a été directeur de l’École de Traducteurs de Tolède ainsi que traducteur et professeur invité à l’École supérieure Roi Fahd de traduction de Tanger. Il a publié de nombreux articles et ouvrages universitaires. En 2022, il a publié Al sur de Tánger. Un viaje a las culturas de Marruecos (La Línea del Horizonte Ediciones, 2022), qui a reçu un très bon accueil du public.
Président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et de la Fondation euro- méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme, Driss El Yazami a siégé à l’Instance Équité et Réconciliation (IER), la Commission de vérité marocaine, et à la Commission consultative de révision de la constitution (2011). Ancien responsable du Pôle société civile de la COP22, M. El Yazami a présidé de 2011 à 2018 le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH). Ancien Délégué général de Génériques, association spécialisée dans l’histoire des étrangers et de l’immigration en France, rédacteur en chef de la revue Migrance et Commissaire général de plusieurs expositions, M. El Yazami a coordonné ou contribué à la publication de plusieurs ouvrages dont entre autres, Pour Les Droits de l’Homme (Paris, 1989), Les étrangers en France, guide des sources d’archives publiques et privées (XIXe- XXe siècles), Le Paris-Arabe (La Découverte, 2003), et Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France (Gallimard, 2009).
Directrice de Radio Monte Carlo Doualiya (MCD), la station de radio publique française basée à Paris, Souad El Tayeb a dirigé auparavant la section Moyen-Orient de l’agence de presse américaine AP. Elle a en outre travaillé comme correspondante pour des stations de radio et de télévision arabes et occidentales. Parallèlement à ses activités professionnelles, Souad El Tayeb préside le Festival du film de Marseille, qui vise à promouvoir dans le sud de la France la richesse du cinéma arabe. De plus, elle a fondé l’association TanjAflam, une organisation à but non lucratif dédiée à l’initiation des jeunes au monde de la culture visuelle et cinématographique. Elle supervise également les activités de la salle de cinéma historique de l’Alcazar à Tanger et a lancé aussi l’initiative « École et cinéma » en collaboration avec les écoles locales et le ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication. En outre, Souad El Tayeb est membre du Conseil d’administration de l’École de journalisme et de communication de l’Université de Marseille, membre du Conseil d’administration de Canal France International pour le soutien aux médias et membre de la Conférence permanente de l’audiovisuel en Méditerranée (COPEAM). En avril 2017, Le président français François Hollande a décoré Souad El Tayeb de la médaille de Chevalier dans l’Ordre National.
Salma El Moumni est née en 1999 au Maroc. Elle a fait ses études à l’École normale supérieure de Lyon et réside actuellement à Copenhague. Adieu Tanger (Grasset, 2023) est son premier roman.
Écrivain et traducteur, Mohamed El Morabet est né à Al-Hoceima en 1983. Il réside à Madrid depuis 2002. Il a publié de nombreux articles dans des revues et journaux culturels. Un solar abandonado est son premier roman, publié en 2018 par Sitara. Son deuxième roman, El invierno de los jilgueros, publié par Galaxia Gutenberg en 2022 a obtenu le XV Prix du Roman de Malaga.
Nora El Hourch est née en 1988 d’une mère française et d’un père marocain. Ses deux cultures ont façonné sa vision du monde. Son court métrage A few seconds, sélectionné à Cannes (Quinzaine des Réalisateurs) en 2015, dépeint les luttes de cinq filles dans un refuge pour femmes à Paris pour surmonter leurs traumatismes du passé. Le film a été salué par la critique, remportant le prix du meilleur court métrage à Stockholm et le Golden Pram à Zagreb, et a été projeté dans des festivals prestigieux comme Toronto et SXSW. Dans ses films, Nora dépeint des personnages issus de minorités et aborde des thèmes tels que les inégalités sociales, l’injustice et le rôle des femmes dans la société. Sisterhood (alias AMINA) est son premier long métrage.
Journaliste marocain résidant en Grande-Bretagne, Mohammed Elfenich exerce depuis 2015 en tant que producteur et correspondant pour la chaîne de télévision Alghad à Londres. Élu au conseil d’administration de la British Press Association en 2023, il fut la première personne arabe à accéder à ce poste. Il a couvert de grands événements internationaux, dont la guerre russo-ukrainienne, étant le premier à annoncer le déclenchement de cette guerre dans le Donbass le 24 février 2022. Il a également suivi les événements politiques au Venezuela en 2019, la guerre arméno-azerbaïdjanaise au Karabakh, le coup d’État militaire au Niger, ainsi que le tremblement de terre ayant frappé la région du Haouz, en plus d’autres événements internationaux. Mohammed Elfenich a réalisé des entretiens avec des personnalités telles que le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell ainsi que le président arménien.
Romancière franco-marocaine, Samira El Ayachi a publié son premier roman à l’âge de 27 ans, La Vie rêvée de Mademoiselle S. (Éd. Sarbacane), avant de publier Quarante jours après ma mort en 2013 (l’Aube, sortie en poche en mai 2022). En 2019, Les femmes sont occupées (l’Aube) a obtenu un vif succès et a été adapté au théâtre par Marjorie Nakache. Son dernier roman, Le ventre des hommes (l’Aube, 2021) évoque la trajectoire des Marocains venus travailler dans les mines de charbon en France. Samira El Ayachi est chevalière de l’Ordre des Arts et des Lettres (France, 2020).
Farid El Asri est docteur en anthropologie (UCL), diplômé en islamologie, judaïsme et agrégé en langue arabe (ULB). Il est actuellement Doyen du Collège des Sciences Sociales à l’Université Internationale de Rabat (UIR), Professeur de l’Université à Sciences Po Rabat et Directeur du Center for Global Studies (UIR). Il occupe dans la même institution la double casquette de Titulaire de la Chaire « Cultures, Sociétés et Faits Religieux » et de Directeur Éditorial de la Revue Afrique(s) en Mouvement.
Farid El Asri est également chargé de cours à l’Université Saint-Louis (Bruxelles), professeur-invité à la Faculté Universitaire de Théologie Protestante (Bruxelles) et à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (CDERI- Louvain-la-Neuve).
Yassine El Aouak, né à Fès en 1991 et élevé en Italie, est le fondateur et le PDG de ParkingMyCar en 2018. Cette entreprise opère dans le secteur de la mobilité urbaine, offrant un service unifié pour localiser, chercher, réserver et payer des places de stationnement à des tarifs compétitifs en Italie et dans toute l’Europe. Il a occupé des postes de direction pendant plus de dix ans dans des entreprises multinationales du secteur de l’énergie et dans le secteur public et a précédemment créé quatre entreprises en Italie, au Maroc et en Chine.
Samira Dahmani est née et réside à Amsterdam. Après l’obtention d’un baccalauréat en design en 2018 pendant la crise économique, Samira Dahmani a créé plusieurs entreprises prospères dont Wellness 1926 ou le Couscousbar, qui témoignent de sa résilience et de son esprit d’entreprise. Engagée en faveur de l’autonomisation des femmes, elle a notamment écrit un livre de cuisine (Couscous) et réalisé un documentaire (Stories of the Rif).
Née à Tanger, Soundouss Chraïbi est journaliste pour le magazine TelQuel, où elle couvre des sujets culture et société, et évolue actuellement entre la France et le Maroc. Diplômée de La Sorbonne (Paris), elle dirige la rubrique littéraire Qitab, consacrée au livre et la littérature marocaine. Chaque semaine, elle scrute la littérature marocaine et ses différentes facettes, du roman à la nouvelle, en passant par le théâtre ou encore la bande-dessinée. En 2021, elle participe au lancement du podcast littéraire Qitab qu’elle co-anime pendant plusieurs mois. En 2022, elle contribue au livre-enquête collectif Travailleuses invisibles, métiers de la discrimination, paru aux éditions En Toutes Lettres, avec une enquête sur les conditions de travail des agentes de nettoyage.
Professeur associé à l’Université de Liège (Belgique), Hassan Bousetta est chercheur qualifié du Fonds National de la Recherche Scientifique au sein du Centre d’étude de l’ethnicité et des migrations (CEDEM) à Faculté des sciences sociales. Auparavant, il a été chercheur au département de sociologie de la KU Leuven et de la KU Brussel. Il a été également Marie Curie Visiting Fellow au Centre for the Study of Ethnicity and Citizenship au sein du Département de sociologie de l’Université de Bristol (Royaume-Uni). Ses derniers travaux s’intéressent aux restructurations des rapports entre les immigrés et leurs descendants et leur pays d’origine, et notamment aux questions de mobilisation économique transnationale en faveur du développement.
Historien anthropologue, Aomar Boum est professeur à l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA) et membre de l’Académie du Royaume du Maroc. Originaire de Lamhamid, Foum Zguid, province de Tata, une petite communauté saharienne du sud-est du Maroc, Aomar Boum est titulaire de la chaire Maurice Amado d’études sépharades au Département d’anthropologie, au Département d’histoire et au Département de langues et cultures du Proche-Orient à UCLA. Boum est également professeur associé à l’Université Internationale de Rabat. M. Boum est le coéditeur de la revue Souffles Monde, co-fondateur et coéditeur de la Revue d’Études Tamazgha, coéditeur de la série Maroc et son espace méditerranéen : textes et traductions, co-fondateur de l’initiative d’Études Amazighes à UCLA, et co-directeur de l’Initiative d’Études Juives Marocaines à UCLA. Il s’intéresse à la place des minorités religieuses et ethniques tels que les juifs, les baha’is, les chiites et les chrétiens dans les États-nations post-indépendance du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. M. Boum a notamment publié : Memories of Absence. How Muslims Remember Jews in Morocco; Historical Dictionary of Morocco (avec Thomas K. Park) ; The Holocaust and North Africa (avec Sarah Abrevaya Stein) ; Wartime North Africa: A Documentary History, 1934-1950 (avec Sarah Abrevaya Stein) ; The Undesirables: A Holocaust Journey through North Africa (avec Nadjib Berber). Aomar Boum sera présent au SIEL pour marquer la parution en anglais, en arabe et en français de The Last Rekkas.
Mohamed Amin Boudrika est scénographe et metteur en scène marocain tantôt en chef de file et tantôt en collaborateur sur des projets nationaux et internationaux. Il a récemment été récompensé pour son dernier projet Elle était une fois la jupe… par le Prix du meilleur spectacle au Festival de théâtre africain à Rabat ainsi que le Tanit d’argent pour le spectacle Chams aux Journées théâtrales de Carthage. Son style épuré et créatif marque les esprits et les lumières de ses mises en scène nous font voyager sans limite. La pièce de théâtre intitulée Débarquée de l’avion est son dernier projet, mis en scène avec Nadia Benzakour.
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