samedi 30 novembre 2024 06:42

Pour fêter ses vingt an qui coïncident avec son quatre  vingtième e numéro, Qantara, magazine des cultures arabe et méditerranéenne publié chaque trimestre avec une belle iconographie en couleur…Suite

Initié par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l’étranger, Marocains du Monde investissement, ou « MDM invest » pour les initiés, est un programme d’aide à l’investissement destiné à encourager la diaspora à injecter de l’argent dans l’économie nationale. Cependant, les facilitations considérables au niveau du financement, et l’offre étudiée pour séduire nos Marocains résidant à l'étranger (MRE) n’ont abouti finalement qu’à des petits résultats. A ce jour, seulement 16 projets ont été agrées par la Caisse centrale de garantie (CCG). Détails.

Quel est le point en commun entre une pizzeria, un centre de mésothérapie et une maison d’hôte ? Tous les trois sont des projets portés par des MRE et financés grâce au fonds « MDM invest ». De l’agro-alimentaire, à l’enseignement supérieur, en passant par l’événementiel, les projets agrées par la Caisse centrale de garantie (CCG) balayent plusieurs secteurs d'activités. L'industrie manufacturière arrive ainsi en tête avec 27% des projets, le secteur du tourisme en deuxième place avec 22%, ensuite vient l'enseignement privé avec 17% et enfin, les activités culturelles et sportives représentent 13% des projets validés.

Des résultats en deçà des attentes

Cependant, à ce jour, seulement 16 projets en tout ont été agrée par la CCG. Un résultat très en deçà des chiffres escomptés. Ce programme ambitieux visait le financement par crédit bancaire à une hauteur maximale de 65%, ainsi qu’une subvention de l’état s’élevant à 10% et plafonnée à 5 millions de dhs. Rien que dans le cadre d’un partenariat France-Maroc, 1 000 PME devaient être créées grâce au fond « MDM invest ».

Comment s’explique cet « échec » ?

La plus grande partie des 16 projets provient donc de la France d’abord, suivie des investisseurs belges, puis les canadiens. Près de 127 millions de dhs ont été injectés dans le financement, soit 52 millions de dhs en crédit bancaire, et 13 millions de dhs octroyées par l’état marocain. Le reste est apporté, obligatoirement en devise, par les entrepreneurs qui ont choisi pour la plupart leur région pour implanter leur projet. La plupart des entreprises sont basées à Casablanca, Meknès et Rabat. Aucun projet n’a été présenté pour les provinces du sud par exemples. Pourtant, un programme spécial avait été prévu dans le cadre d’un projet commun entre l’Agence du sud et le PNUD pour les provinces de Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa–Zag et Tarfaya.

L’écart entre les objectifs du projet et les fonds levés à l’heure qu’il est soulève plusieurs questions. Comment s’explique cet « échec » ? Des conditions très contraignantes pour les investisseurs ? Un programme pas assez adapté ? Ou la crise financière en a-t-elle refroidi plus d’un ? Un problème de communication autour du projet n’est pas non plus à exclure. C'est en tout cas la principale raison évoquée par le ministre, Mohamed Ameur, qui se disait déçu par le faible nombre de projets d'investissements.

22/8/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Le Maroc a été présent avec force ce weekend au 35è "Ethnic Enrichment Festival" de Kansas City, dans le Midwest américain, qui se veut une vitrine sur le patrimoine culturel et ethnique mondial, avec la participation d'une cinquantaine de pays.

La participation marocaine à ce festival, qui attire chaque année quelque 35.000 visiteurs, a porté notamment sur un stand culinaire exposant la richesse et les saveurs de la cuisine marocaine, ainsi que sur des spectacles de musique reflétant les traditions et les danses folkloriques du Royaume.

Plus d'une centaine de Marocains résidant dans la région ont également pris part au festival annuel de Kansas City, représentés notamment par l'association "MoroccoTomorrow", qui réunit de jeunes professionnels marocains établis aux Etats-Unis, au Canada et en Europe, selon un communiqué de ladite association.

Les participants marocains ont par ailleurs profité de cette occasion pour célébrer la Fête de la Jeunesse et l'anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, et réitéré leur attachement à leur pays d'origine, selon la même source.

Ils ont également rappelé à cette occasion les relations privilégiées qui lient le Maroc et les Etats-Unis depuis 1777, date à laquelle le Royaume est devenu le premier pays du monde à reconnaitre l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique de la couronne britannique.

22/08/11

Source : MAP

Le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 58-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, réaffirme la pleine citoyenneté des Marocains résidant à l'étranger consacrée par la nouvelle constitution, s'est félicité un collectif d'associations de MRE.

"Le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI réaffirme sans aucune ambiguité la pleine citoyenneté et les droits à la participation optimale des MRE aux institutions nationales et à la gestion des affaires publiques en s'appuyant sur la nouvelle constitution, ce qui confirme la volonté de notre Souverain à permettre aux MRE une implication la plus large possible à l'édification du nouveau Maroc", relève le collectif "Cap Sud MRE" et Génération France Maroc dans un communiqué dont copie est parvenue lundi à la MAP.

La sollicitude royale "nous procure une motivation supplémentaire et nous impose une plus grande mobilisation à faire entendre notre voix auprès des différents acteurs politiques de la nation", a noté le président de l'Association CAP SUD MRE, SALEM Fkire.

CAP SUD MRE, Génération France Maroc et les associations qui lui sont affiliées ont établi, a-t-il dit, onze points relatifs à la participation des Marocains résidant à l'étranger à la vie publique et compte les soumettre à différentes formations politiques "afin qu'ils aient la même démarche constructive".

Selon ses fondateurs, CAP Sud MRE a été créée en mai 2010 à Agadir par un groupe de chefs d'entreprises MRE ayant fait le choix d'investir au Maroc et participer activement à la dynamique économique des deux rives.

22/08/11

Source : MAP

 

Quelque 40 mille marocains démunis résidant dans 12 pays d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du nord bénéficient de "L'opération Ramadan 2010-2011".

Il s'agit de Marocains résidant en France, Italie, Belgique, Espagne, Allemagne, en Grèce, aux Pays-Bas, en Tunisie, au Sénégal, en Gambie, au Canada et aux Etats-Unis, précise un communiqué du ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger.

Cette opération prévoit la distribution de plus de 400.000 ftour et 2.000 denrées, ainsi que l'organisation de plus de 400 cérémonies à cratères culturel et spirituel à l'occasion de la nuit sacrée du destin et de l'Aïd al Fitr.

Elle est destinée aux couches vulnérables en l'occurrence des veuves, des enfants mineurs, des personnes incarcérées, des étudiants, des retraités, des anciens combattants et des résidants dans des centre d'accueil.

Cette opération de solidarité est organisée en partenariat avec 50 associations de MRE et en coordination avec les centres consulaires concernés.

Le budget alloué à cette opération s'élève à 9 millions de dirhams dont 6,5 millions de dirhams versés par le ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger.

22/08/11

Source : MAP

En anglais, « blender » signifie mixeur. L'artiste japonaise Hidemi Takagi n'a pas trouvé meilleur mot pour décrire le melting-pot des cultures à New York. Elle l'a représenté par des emballages de produits alimentaires venus des quatre coins du monde. Tous, sans exception, trouvés dans la ville américaine. Un travail de collecte qui a duré cinq ans, et qu'elle expose en photos à Times Square.

95 images d'emballages de nourriture – barres chocolatées, bonbons, biscuits – de 47 pays différents, récoltés dans les magasins de 35 quartiers new yorkais. Depuis le 1er août, c'est le Times Square Visitor Center qui accueille « le projet Blender », et ce jusqu'à la fin du mois.

Les photographies ont également envahi 25 poubelles des places piétonnes de Broadway, de quoi contraster avec le paysage ambiant. Glenn Weiss de la Times Square Alliance, cité par Art Daily, explique :

« Dans cet endroit dominé par des images gigantesques de produits et de marques mondiales, ces petits produits rappellent avec émotion le lien au pays d'origine de nombreux New Yorkais venus d'Egypte, Colombie, Serbie, Pakistan, Thaïlande, Sénégal et 40 autres Etats. »

Née à Tokyo, Hidemi Takagi arrive aux Etats-Unis en 1997. Elle observe New York petit à petit, en utilisant les transports en commun. Découvre les quartiers les plus métissés. Elle raconte :

« Parfois, je prends le bus, et je commence à observer les changements de paysage. Je ne sais pas où le bus m'emmène. C'est comme ça que j'ai commencé à découvrir des endroits ayant une forte population d'immigrés. Sur les marchés, j'ai pu voir de nombreux produits venus de plusieurs pays. »

La nourriture, première piqûre de rappel de la culture d'origine

Ces emballages, Hidemi Takagi les trouve drôles, beaux, colorés. Le charme de l'ancien, du démodé. Parmi les premiers qui retiennent son attention, une barre de chocolat russe Alenka trouvée sur un marché de Brighton Beach, à la pointe sud de New York. Elle y découvre d'autres emballages venus des anciens Etats de l'Union soviétique, et commence la collecte. Nous sommes alors en 2006.

« Je viens du Japon, où tout paraît soigné, parfait, high-tech. J'aime les choses qui s'y opposent », confie la photographe. Ces caractéristiques de la culture nippone, Hidemi Takagi les retrouve sans grande surprise aux Etats-Unis. Du coup, elle se plaît à sillonner des quartiers et magasins « un peu à l'écart des habitudes du New Yorkais » :

« Ils me demandent pourquoi je vais là-bas et ce que j'y recherche. Parfois j'explique mon projet, mais je ne suis pas sûre du nombre de personnes qui l'ait vraiment compris ».

L'idée de la photographe surprend :

« Les gens me demandent pourquoi je vais là-bas, et ce que j'y recherche. Je ne suis pas sûre que beaucoup comprennent vraiment le projet. »

Pourquoi, en effet, utiliser des emballages de produits alimentaires pour représenter la diversité des populations à New York ? L'artiste a tout simplement pris ce qui lui semblait « le plus essentiel à la vie », la nourriture. La première chose qui, donc, rappellerait la culture d'origine :

« Je peux porter des vêtements américains sans problème, mais il est difficile de s'adapter à de nouvelles habitudes culinaires. Chaque semaine, je fais mes courses à l'épicerie japonaise, cuisine japonais chez moi. Je ne sais pas pourquoi je préfère la mayonnaise japonaise à l'américaine, mais c'est comme ça. »

« A New York, chacun a une histoire liée à l'immigration »

Quand on lui demande quels sont, pour elle, les quartiers immigrés les plus emblématiques de la ville, Hidemi Takagi répond : « Little India à Jackson Heights, Chinatown et Koreatown à Flushing. » Tous sont situés dans le Queens, où Hidemi Takagi remarque aussi la présence de communautés russes et polonaises.

A Brighton Beach – là où elle a récolté ses premiers emballages venus de l'ex-URSS –, l'artiste décrit « le sentiment d'être dans une autre ville ».

Son endroit préféré ? Ridgewood, toujours dans le Queens. « Historiquement, c'est un quartier allemand. Mais aujourd'hui, il est aussi diversifié que n'importe quel quartier de l'arrondissement » constate la photographe. « Il y a entre autres une importante enclave polonaise, et une poignée d'anciens Yougoslaves là-bas ».

Hidemi Takagi reconnaît avoir une petite préférence pour les magasins polonais et balkanique du quartier, « sobres, discrets et jamais bondés ».

Du Queens à Manhattan, du « jamais bondé » au jamais vide, ce n'est donc pas sans raison que ses travaux sont exposés à Times Square. Le lieu est parfait pour rencontrer des touristes venus du monde entier. L'artiste espère ainsi surprendre des New Yorkais, pas toujours au courant de qui sont leurs voisins et d'où ils viennent :

« Une fois qu'ils sont attirés par la couleur des photos, ils seront amenés à lire les textes qui se trouvent en dessous. Ils en apprendront plus sur ces histoires d'immigration, sur ces quartiers. Ce ne serait pas génial si ces personnes prenaient le train pour visiter l'un d'eux ? »

22/8/2011, Valentine Pasquesoone

Source : Rue 89

Placée sous le signe de l’entraide, de la solidarité active, la rentrée universitaire 2011-2012 des étudiants africains et étrangers au Maroc, sous la houlette de l’Agence marocaine de coopération internationale, renforce plus que jamais le rôle tampon du Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine. Un fléau qui préoccupe tous les gouvernants d’Afrique Subsaharienne. Et la jeunesse africaine, en bute à une formation et éducation adéquates dans leur pays, voit dans le système universitaire marocain une opportunité pour ne pas tomber dans la déchéance de l’immigration clandestine, faute de ne pas bénéficier d’un environnement idoine à son cursus universitaire dans sa terre natale.

En la matière, l’AMCI (née de l’Agence maroco-mauritanienne de coopération-AMAMCO et de l’Agence guinéo-marocaine de coopération-AGUIMCO dont la fusion a abouti à l’Agence marocaine de coopération-ACI pour devenir plus tard l’AMCI), qui, depuis plus d’un quart de siècle ne cesse de déployer des efforts inestimés, dans le cadre de la coopération de la coopération bilatérale ou multilatérale, est plus en plus sollicitée pour donner une chance à cette jeunesse africaine, véritable creuset du renouveau africain. Déjà, ils sont plus de 8000, majoritairement africains, dont plus de la moitié bénéficie d’une bourse octroyée par l’Agence. Et la nouvelle rentrée, près de 1500 nouveaux bacheliers seront accueillis dans les écoles, facultés, instituts et autres filières de formations valorisées.

En plus de cet effort colossal et appréciable, le Maroc est également le premier investisseur maghrébin en Afrique de l’Ouest à travers ses entreprises citoyennes. Sans compter que l’Agence est également présente sur loe continent à travers des projets socio-éducatifs tels la construction d’écoles, de cités universitaires, des centres de santé et même des adductions d’eau potables.
Pour réussir le pari de la rentrée académique, chaque année, l’AMCI procède à une sélection rigoureuse des candidats dans leur pays respectifs grâce à des missions de prospections et d’études des cas en étroite collaboration avec les hautes autorités des Etats, faisant ainsi des relations Maroc-Afrique un modèle de coopération Sud-Sud.

Dans les chancelleries africaines à Rabat, on se félicite des actions menées par l’Agence en donnant une seconde chance à cette jeunesse africaine en quête du savoir valorisée, contribuant ainsi, malgré elle puisque ce n’est pas sa vocation, à la lutte contre l’immigration clandestine.

Mais on peut aisément apprécier cette valeur ajoutée quand on sait que l’AMCI place le capital humain au cœur de sa stratégie de partenariat en faveur d’un développement économique et social durable et constitue l’instrument de mise en œuvre des programmes de coopération Sud-Sud du Royaume. Sans doute, c’est dans cette perspective que la rentrée 2011-2012 constituera un tournant majeur en raison des attentes et des sollicitudes qui sont on ne peut plus nombreuses.
L’Agence, face à cette forte demande exprimée, multiplie les efforts pour que l’ouverture prochaine soit un bon cru, dédié à la fraternité, l’amitié et l’entraide mutuelle au grand bonheur des futurs cadres africains.

22/8/2011

Source : L’Opinion

Ils viennent de la Zup à Montbéliard, de Champvallon à Bethoncourt et des Résidences à Belfort. Et ils ont cartonné à l’examen de la fac de médecine. Portraits croisés, loin des clichés.

«Les deux tiers des enfants d’immigrés sont en échec scolaire». Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, mai 2011.

«Le modèle de l’intégration à la française est un échec», Nicolas Sarkozy, discours de Grenoble, août 2010. A Montbéliard, Bethoncourt et Belfort, Myriam, Fatima et Youcef ne sont pas mécontents de faire mentir nos éminents gouvernants. Et de bousculer, par la même occasion, quelques clichés à la peau dure.

La première, Myriam Akodad, 23 ans, est d’origine marocaine. Elle a grandi à la Petite-Hollande à Montbéliard et s’est classée première de la fac de médecine de Besançon au concours sanctionnant les six années d’étude. Elle est aussi arrivée, au plan national, 21 e sur 7.774! A la rentrée, elle entamera cinq années de spécialisation, en radiologie ou en médecine interne.

La deuxième, Fatima Kocak, a grandi dans une famille turque de Champvallon à Bethoncourt. Ses parents ne savent ni lire, ni écrire le français. Elle s’est classée 4 e de l’académie de Besançon, 142 e au plan national et veut être radiologue. Le troisième, Youcef Lounes, 25 ans, est d’origine algérienne, élevé dans une famille nombreuse des Résidences. Il est 2.262 e et se destine à une carrière de chirurgien.

Myriam et ses amis de la fac ne tirent pas gloriole de leur parcours universitaire brillant.

Mais ils se sentent «exemplaires»  d’une génération bien décidée à faire voler en éclats beaucoup d’idées reçues. «Je suis issue d’une famille de huit enfants», raconte Myriam. «Mon père fait les marchés, il vend du bazar oriental. Avant, il a fait plein de petits boulots, notamment chez Peugeot. Je l’ai toujours vu travailler dur, il avait envie de s’en sortir, et ce sont des valeurs qu’il a transmises à ses enfants».

Pour autant, le fait de poursuivre ses études n’était pas acquis. «Mon père pensait que les études n’étaient pas faites pour les gens modestes comme nous, il n’y croyait pas. Il estimait qu’il fallait trouver un travail le plus tôt possible». C’est la grande sœur de Myriam, Hayate, qui forcera le destin. Aujourd’hui médecin urgentiste, également championne du monde de boxe et élue à Besançon, elle convainc le chef de famille qu’étudier n’est pas vain. Médecins, ingénieur, juriste les plus jeunes de la fratrie ont tous de belles situations. «Moins le droit à l’erreur» Youcef, dont le parcours est similaire, le reconnaît volontiers «En France, on est gâtés, on a plein d’atouts pour réussir. L’ascenseur social existe encore. Il faut juste vouloir monter dedans et que dans les quartiers, les jeunes en aient conscience.

Peut-être qu’on ne leur tend pas assez la main, qu’on ne les informe pas assez. Et peut-être qu’ils ne font pas toujours ce qu’il faut non plus». Myriam se souvient avoir eu «le cul entre deux chaises», entre le jugement de ses camarades de la Zup qui la traitaient «d’intello», et les autres, pour qui elle ne se sentait «pas légitime». «J’ai l’impression qu’on nous en demande un peu plus pour être considérés comme les autres, comme si nous devions convaincre». «La discrimination existe», complète Youcef. «On a le sentiment qu’on a moins le droit à l’erreur que les autres».

Myriam accueille toujours avec circonspection les propos stigmatisant les jeunes d’origine étrangère. «Ce n’est pas juste. On met l’accent sur ceux qui font des bêtises, on montre rarement ceux qui s’en sortent. Pourtant, il y en a plein», résume-t-elle. Pour les étudiants, «les quartiers et les communautés d’origine immigrée ne sont pas assez représentés dans les hautes sphères de la société.

Mais ça viendra, c’est une question de génération».

23/8/2011, Serge LACROIX

Source : L’Est Républicain

Mellilia veut entrer dans la cour des grands ports de la Méditerranée. Les responsables de ce port ont mis en place un projet d'autoroute de la mer en collaboration avec divers ports du sud de l'Europe dont celui de Sète en France et Cartagena en Espagne. En gros, selon les médias espagnols qui se sont fait l'écho de ce projet, il s'agit pour le port de Melilia d'accaparer une part du trafic de la Ligne Tanger-Sète…Suite

Attiré depuis de nombreuses années par l’humour américain, Mustapha El Atrassi marche depuis peu, sur les traces des idoles de son adolescence. C’est ainsi que, depuis le début de l’été il est l’une des têtes d’affiche de la Laugh Factory (Usine du rire) d’Hollywood.

 « Le stand-up, c'est ma vie », déclarait récemment Mustapha El Atrassi. Cette forme d’expression comique, qui consiste en des sketches joués sur fond de conversation avec le public, a fait en France la renommée de comédiens comme Gad El Maleh ou encore Jamel Debbouze. A 25 ans, Mustapha El Atrassi a lui, choisi d’aller à la conquête du Nouveau Monde.

Le Franco-Marocain enchante depuis fin juillet, le public hollywoodien de la Laugh Factory, en anglais ! « Je sais ce qui les fait rire, ce qui marche ou pas », du coup, même son accent français passe inaperçu. Passionné de stand-up depuis ses plus jeunes années, il vit un véritable rêve depuis qu’il a traversé l’atlantique. « Aller écouter des comiques à la Laugh Factory c'était déjà émouvant. Mais pouvoir y jouer et avoir mon nom sur la façade, c'est incroyable », résume-t-il.

Le début très anecdotique de son rêve américain, commence lors de ses vacances l’été dernier. « Comme je suis incapable de rester sans rien faire, je me suis senti obligé de faire des auditions pour jouer sur scène », commente-il. Son coup d’essai a visiblement été très convaincant, vu qu’il est choisi parmi 50 autres candidats. S’étant mis le public hollywoodien dans la poche après quelques spectacles, la « Laugh Factory » lui fait signer un contrat pour l’été 2011. C’est ainsi que depuis le début de l’été, il fait admirer les subtilités de son humour à la française.

Sur les traces de ses idoles

Si son humour est contagieux, il a lui-même contracté le virus très tôt. Enfant, il est passionné de théâtre. Il découvre l’univers du stand-up lors d’un voyage scolaire à Londres. « J'ai vu un comédien arriver sur scène avec une barbe de trois jours, une chemise froissée, il a pris le micro et commencé à s'adresser directement au public (…) je me suis dit si on peut faire du théâtre comme ça, c'est ce que j'ai envie de faire ».

Si c’est l’humour anglais qui a fait naitre chez lui la passion du stand-up, ce sont cependant les artistes américains qu’il prend pour modèle à ses débuts. « J’ai grandi avec l’humour américain » a-t-il récemment reconnu. « J’ai regardé des heures et des heures les shows de Dave Chapelle, de Georges Carlin, Chris Rock, Jerry Seinfeld… Je suis super calé, jusqu’à même pouvoir épater les Américains », a-t-il poursuivi. Pas étonnant dès lors que le public outre-Atlantique l’ait si facilement adopté. Le public Marocain a d’ailleurs pu avoir un aperçu de son talent en 2003, alors qu’il participait à « 15 ans 15 talents » un concours d’humoristes organisé par 2M.

20/8/2011, Yann Ngomo

Source : Yabiladi

A l'occasion du mois sacré de Ramadan, le Groupe de presse "Atlas Média" a organisé, dimanche, pour la septième année consécutive, son "Iftar du Dialogue" sous le signe "Amitié, citoyenneté et vivre-ensemble".

Cette manifestation, qui a réuni des représentants de différentes communautés culturelles et confessionnelles, "s'assigne pour objectif de démontrer que la coexistence dans un même espace peut se transformer en cohabitation et permettre l'avènement d'un vivre-ensemble harmonieux dans une société canadienne et québécoise où la fracture religieuse et ethno-culturelle semble prendre une importance démesurée", selon les organisateurs.

Dans cette septième édition, le Groupe Atlas media considère qu'"il est temps de passer du Dialogue à l'amitié et la coopération", appelant les acteurs associatifs et les membres de la communauté marocaine établis au Canada à soutenir et à contribuer aux efforts de développement dans leur pays d'origine.

Lors de cette cérémonie, placée sous la présidence de Mme Kathleen Weil, ministre de l'immigration et des Communautés culturelles du Québec, plusieurs personnalités ont été honorées pour "leurs actions au service de l'amitié et de la coopération maroco-canadienne à travers leur soutien citoyen au segment marocain de la grande communauté canadienne, québécoise et montréalaise".

Il s'agit de M. Jason Kenney, ministre canadien de l'Immigration et de la Citoyenneté (représenté par M. Tim Uppal, ministre d'Etat à la réforme démocratique, M. Raymond Bachand, ministre des Finances, ministre du revenu, ministre responsable de la région de Montréal, Mme Annie Samson, Maire de Saint Michel-Villeray-Parc extension, M. Dominique Larson, président du Rotary Club, et Mme Hélène Parent, directrice de Radio Canada International.

La rencontre, à laquelle ont été conviées plusieurs personnalités représentant des milieux politiques fédéral, provincial, municipal, des milieux associatif et des médias a débuté par un Iftar respectant les traditions gastronomiques ramadanesques marocaines. Elle s'est achevée par un programme d'animation artistique illustrant la richesse des apports culturels maghrébins et marocains à la société dans laquelle ils ont choisi de vivre

22/08/11

Source : MAP

La Fédération des Entités Culturelles Catalanes d'origine marocaine (FECCOM) a exprimé, samedi, son "indignation" suite aux propos tenus par un responsable catalan accusant les immigrés marocains d'être des fraudeurs de l'aide sociale.

Le conseiller catalan à l'Emploi Francesc Xavier Mena avait déclaré, jeudi, que "plusieurs" parmi les 9.000 Marocains touchant le Revenu minimum d'insertion (RMI) en Catalogne étaient des fraudeurs.

D'après lui, ces derniers continueraient à percevoir les allocations sociales, même après avoir quitté la Catalogne et regagné leur pays.
"Nous tenons à exprimer notre indignation et notre tristesse suite aux propos du conseiller catalan qui témoignent d'une énorme méconnaissance de la situation des ressortissants marocains résidant en Catalogne", indique la FECCOM dans un communiqué adressé à la MAP, qualifiant de "fausses" les données fournies par le responsable catalan.

"Nous ne nions pas qu'il puisse y avoir des cas de personnes qui ont quitté la Catalogne et qui bénéficient encore du RMI, ce qui constitue bien évidemment une fraude, mais l'immense majorité de ces 9.000 Marocains vit toujours en Catalogne", ajoute le communiqué, précisant que plusieurs ressortissants marocains établis dans cette région depuis plus de 20 ans et dont certains portent la nationalité espagnole n'ont pas encore touché le RMI pour le mois d'août.

"Au lieu de présenter des excuses et trouver une solution rapide à ce problème, M. Mena cherche plutôt à donner une image négative de la communauté marocaine suscitant la méfiance à son égard en la criminalisant et en l'accusant de fraude", note la FECCOM que préside l'ancien député catalan d'origine marocaine Mohamed Chaib.

Les Marocains viennent en tête des collectifs étrangers affiliés à la sécurité sociale en Espagne et en Catalogne (218.481 dont 53.611 adhérents en Catalogne selon les chiffres de juillet publiés par le ministère espagnol du Travail), rappelle encore la FECCOM, qui fédère une quarantaine d'associations à travers l'ensemble des provinces catalanes.

Les propos du responsable catalan ont également suscité l'indignation de plusieurs acteurs de la société civile catalane.

Le secrétaire général de la centrale syndicale "Union générale des travailleurs" (UGT) de Catalogne, Josep Maria Alvarez, a accusé la veille le gouvernement catalan d'"alimenter" le discours de l'extrême-droite.

Les propos de M. Mena sont de nature à "alimenter" et à "donner des ailes" au discours anti-immigrés de "Plataforma per Catalunya", a déclaré M. Alvarez à "Catalunya Radio", contestant les données présentées par le responsable catalan sur le nombre d'immigrés qui perçoivent de manière frauduleuse le RMI.

Pour sa part, la porte-parole d'Initiative pour la Catalogne/Verts au Parlement régional, Laia Ortiz, a annoncé qui son parti va demander à la chambre de dénoncer les "déclarations racistes" du conseiller à l'emploi.

Il s'agit d'une "grave irresponsabilité" qui intervient dans "un contexte de conflit social et de montée des attitudes racistes", a estimé la députée catalane.

Les travailleurs sociaux ont, de leur coté, manifesté devant le siège du gouvernement autonome de Catalogne pour dénoncer les arguments de Mena au sujet du suivi des fraudes.

Ils ont notamment souligné que chaque dossier est vérifié deux fois par an et qu'en cas de soupçon les agents demandent les passeports des immigrés pour vérifier leurs voyages à l'étranger. Pour empêcher la fraude sociale, le gouvernement de Catalogne a modifié sans préavis le mode de paiement du RMI. Les bénéficiaires ont été payés par chèque nominal envoyé par courrier recommandé, et non par versement sur leur compte bancaire, comme c'était le cas auparavant.

Les bénéficiaires du RMI doivent rester en Catalogne et ne pas quitter l'Espagne durant toute la période au cours de laquelle ils reçoivent l'aide sociale (420 euros par mois). Selon le porte-parole du gouvernement catalan, Francesc Homs, cette mesure a été décidée pour "contrer les fraudes".

D'après les chiffres rendus publics par le gouvernement catalan, 34.000 personnes dont 9.000 Marocains perçoivent le RMI dans cette région autonome du nord-est de l'Espagne.

20/8/2011

Source : MAP

Le Conseil marocain des ouléma pour l'Europe a adopté, vendredi, à l'issue de sa 4ème session ordinaire, son programme pour la période 2011/2012, qui comprend une série d'activités scientifiques, de recherche, de formation et de communication.

Selon un communiqué du conseil, le programme adopté comporte trois colloques et plusieurs sessions de formation dans les pays d'accueils au profit des jeunes musulmans résidant à l'étranger, eu égard à l'importance qu'accorde le conseil à l'intégration des jeunes dans leur environnement européen tout en les aidant à préserver leurs constantes.

Pour faire prévaloir les missions du Conseil marocain des ouléma pour l'Europe, plusieurs activités de communication sont programmées au profit des membres de la communauté musulmane à l'étranger et ses institutions scientifiques, culturelles, sociales et religieuses.

Les membres du conseil ont insisté, lors de cette réunion, sur la nécessité de redoubler d'efforts afin que cette Institution puisse s'acquitter de la mission noble qui lui a été confiée par Amir Al Mouminine en vue d'accompagner la communauté musulmane en général et marocaine, en particulier.

Au terme de cette session, les participants ont adressé un message de fidélité et de loyalisme à SM le Roi Mohammed VI.

20/08/11

Source : MAP

Zone Franche - avec la participation de la Cité nationale de l’histoire de l’Immigration et de Mondomix – présente, le Jeudi 6 octobre 2011, dans le cadre des États Généraux des Musiques du Monde 2009 - 2013, une journée d’échanges sur le thème "Diversités culturelles - le regard des musiques du monde".

Cette manifestation, s’inscrit dans la continuité de l’édition des États Généraux 2009 qui s’est tenue à Sciences-Po Paris. Elle se propose de réunir des professionnels de la musique, des artistes et des intellectuels pour dialoguer et réfléchir. Ces discussions pluridisciplinaires ont pour objectif d’établir un "état des lieux" transversal d’une réalité multiple, complexe, mais éminemment concrète, et de dégager des conclusions et des préconisations structurantes pour l’avenir.

Cette journée sera articulée autour d’une séance plénière et de trois tables rondes. Les réflexions autour de ces trois axes permettront de se pencher sur le contexte professionnel des acteurs de ces musiques, notamment les artistes et la création artistique.

Identités culturelles, Diasporas, Multiculturalisme

À l’heure de la mondialisation et de la mondialité, à l’heure des débats sur le multiculturalisme, les musiques du monde sont plus que jamais vecteur des identités culturelles multiples.

Regards croisés de penseurs et d’artistes.

Création : l’enjeu des territoires

Les régions, de par leur créativité, la richesse de leur patrimoine musical, ainsi que par leur souci de structuration professionnelle, représentent de forts creusets de création et de bonnes pratiques. Un débat sur des initiatives innovantes, et les expériences à en tirer.

Quels outils pour la promotion de la diversité ?

Les conventions de l’Unesco de 2001 et 2005 ratifiées par la France et l’Europe visent à défendre un certain nombre de valeurs dans lesquelles se reconnaissent les professionnels des musiques du monde. Celles-ci sont appelées à devenir un enjeu politique majeur de nos territoires. Quels outils et quelles pratiques contribuent ou contribueraient à la promotion de la diversité ?

Source : Site de la Cité Nationale de l’histoire de l’immigration

Le gouvernement du Canada a accru le rôle essentiel qu’il joue en aidant les travailleurs qualifiés formés à l’étranger à réussir au Canada.

Le rapport annuel du Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers (BORTCE), qui a été publié aujourd’hui, souligne les importantes réalisations de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), de Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) et de Santé Canada, qui ont travaillé en partenariat avec les provinces et les territoires ainsi qu’avec d’autres intervenants clés pour aider les travailleurs formés à l’étranger à suivre les processus de reconnaissance des titres de compétences obtenus à l’étranger.

« Nous voulons que les nouveaux arrivants puissent mettre leurs compétences à profit le plus rapidement possible au Canada et qu’ils travaillent à leur plein potentiel », soutient Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme. « C’est avantageux tant pour eux que pour l’économie canadienne. »

Le Cadre pancanadien d’évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger a atteint l’objectif visé pour 2010; les travailleurs étrangers qualifiés exerçant l’une des huit professions ciblées savent dorénavant dans l’année suivant leur demande si leurs compétences sont reconnues ou, dans le cas contraire, quels sont les cours qu’ils doivent suivre pour pouvoir exercer leur métier. Le Cadre est un projet du gouvernement du Canada géré par RHDCC et réalisé en partenariat avec les provinces et les territoires.

« Les travailleurs formés à l’étranger sont une ressource précieuse pour l’économie et le marché du travail canadiens. C’est la raison pour laquelle le Plan d’action économique du Canada a investi 50 millions de dollars pour collaborer avec ses partenaires afin de faciliter la reconnaissance des titres de compétences étrangers », précise Diane Finley, ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences. « Notre gouvernement aide les nouveaux arrivants à trouver un emploi intéressant qui contribue à la prospérité du Canada. »

En 2010, le gouvernement du Canada, appuyé par l’Association des collèges communautaires du Canada, a bonifié le Projet canadien d’intégration des immigrants (PCII) afin qu’il s’applique non seulement aux travailleurs qualifiés (fédéral), mais aussi aux candidats des provinces, de même qu’à leur conjoint et à leurs personnes à charge en âge de travailler. Les séances d’orientation de deux jours sur la culture canadienne, le marché du travail et les processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers qui sont offertes à l’étranger préparent les immigrants qualifiés à s’intégrer plus rapidement au marché du travail du Canada et à la société canadienne.

Ce programme a été couronné de succès. En septembre 2010, près de 13 000 demandeurs s’étaient inscrits aux services du PCII, et plus de 9 100 personnes avaient terminé la formation de deux jours. Soixante-dix pour cent des nouveaux arrivants qui ont suivi la formation du PCII ont déclaré avoir trouvé un emploi malgré le ralentissement économique.

Parmi les progrès importants réalisés l’an passé, notons :

Soixante-cinq personnes, soit deux fois plus qu’en 2009, ont participé au Programme de stage fédéral pour les nouveaux arrivants et ont pu acquérir une expérience de travail déterminante au sein de onze ministères au Canada.

En Colombie-Britannique, le projet d’intégration des médecins (Physician Integration Project), financé en partie par l’Initiative relative aux professionnels de la santé formés à l’étranger de Santé Canada, a été revu pour mieux appuyer les professionnels de la santé formés à l’étranger qui se joignent à la population active de la Colombie-Britannique.

Le site Web Travailler au Canada (www.travailleraucanada.gc.ca) a été bonifié afin de fournir de l’information sur les permis et les attestations officielles nécessaires pour exercer diverses professions, puisque les demandeurs peuvent entreprendre ces démarches alors qu’ils sont encore à l’étranger.

Le Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers (BORTCE) offre des services d’information et d’orientation au Canada et à l’étranger aux travailleurs formés à l’étranger et collabore avec des partenaires fédéraux et d’autres intervenants pour améliorer les processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers.

Pour lire le rapport d’étape 2010 du gouvernement du Canada relatif aux titres de compétences étrangers, visitez le site www.competences.gc.ca.

18/8/2011

Source : Centre des nouvelles du Canada

Un groupe de 118 personnes d'origine subsaharienne candidates à l'émigration clandestine ont été arrêtés, vendredi aux environs de Nador, a-t-on appris de source policière.

Ces subsahariens de différents nationalités ont été arrêtés au niveau de la montagne de Gourougou où ils se refugiaient en attendant l'occasion pour entrer au préside occupé de Melillia, précise la même source.

Ces candidats à l'émigration clandestine ont été confiés aux services de police pour enquête.

19/08/11

Source : MAP

Après son passage à Locarno, le nouveau documentaire de Fernand Melgar "Vol spécial" sera présenté en avant-première le 15 septembre au cinéma Capitole à Lausanne. Le cinéaste et l'équipe du film seront présents.

Cet événement inaugure un cycle de films autour du thème de l'immigration qui se tiendra jusqu'au 7 octobre, indique la Cinémathèque suisse dans un communiqué. Le film sera à l'affiche dans les salles romandes dès le 21 septembre.

Immersion dans la prison pour sans-papiers de Frambois à Genève, "Vol spécial" s'inscrit dans la ligne de "La Forteresse", précédent film du cinéaste. Léopard d'Or à Locarno en 2008, ce documentaire sera montré en avant-programme. Les réservations sont indispensables, précise l'institution lausannoise.

20.08.2011

Source : Romandie/ats

Le Conseil marocain des Ouléma pour l'Europe a tenu, vendredi à Rabat, sa 4ème session ordinaire consacrée au débat et à l'examen des activités du Conseil pour l'année 2010-2011, ainsi que de son programme pour la période 2011-2012.

Dans son allocution, le secrétaire général du Conseil supérieur des Ouléma, Mohamed Yessef, a souligné que la tenue de cette réunion au Maroc vient conforter et réitérer le lien unissant le Conseil marocain des Ouléma pour l'Europe et le Conseil supérieur des Ouléma qui constitue une partie intégrante de cette Institution présidée par SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine.

M. Yessef a donné un aperçu sur les missions du Conseil marocain des Ouléma pour l'Europe, dont en premier lieu celle consistant à veiller à prémunir la foi des Marocains établis en Europe et leur rappeler les choix pour lesquels le Maroc a opté s'agissant de la foi, du rite et de l'Institution d'Imarat Al Mouminine que les Marocains ont choisi comme système depuis l'aube de l'Islam et qu'ils ont préservée aussi bien dans la forme que dans le contenu.

Il a également souligné la nécessité pour les Ouléma de mobiliser la Nation le long de toutes les étapes historiques qu'elle traverse à l'instar de celle qu'a connu le Maroc lors de la révision de la Constitution.

M. Yessef a, de même, appelé les Oulema a Œuvrer pour la préservation de l'identité nationale des Marocains et la mobilisation autour de toutes les questions nationales que connaît le pays en vue de faire échouer toutes les tentatives visant à porter préjudice à leur patrie.

Il a, en outre, rappelé le rôle que peuvent jouer les femmes ouléma dans l'entourage familial dans les sociétés des pays d'accueil pour la sensibilisation de la femme marocaine à la nécessité de préserver son identité marocaine et d'inculquer à sa progéniture les valeurs du patriotisme et de la défense des constantes sacrées.

Pour sa part, le président du Conseil marocain des Ouléma pour l'Europe, Taher Tajkani, a fait savoir que la responsabilité du Conseil ne cesse de s'amplifier de jour en jour, ce qui exige de l'ensemble des membres du Conseil de redoubler d'efforts afin que cette Institution puisse s'acquitter de la mission noble qui lui a été confiée par Amir Al Mouminine en vue d'accompagner la communauté musulmane en générale et marocaine en particulier, un accompagnement spirituel leur permettant une intégration positive et leur garantissant des conditions de vie décentes, tout en préservant leur identité islamique et leurs spécificités historique, civilisationnelle et culturelle.

Le Conseil marocain des Ouléma pour l'Europe Œuvrera, en outre, à renforcer la prise de conscience religieuse des membres de la communauté marocaine établie en Europe quant aux valeurs prônées par l'Islam et accompagner les réformes engagées par SM le Roi Mohammed VI pour que le Maroc occupe la place qui lui échoit dans le monde islamique.

Le Conseil marocain des Ouléma pour l'Europe, dont la création a été annoncée le 27 septembre 2008 par SM le Roi Mohammed VI, oeuvre en faveur d'un dialogue entre toutes les religions et les croyances et de l'ouverture sur les différentes cultures de la société européenne, avec pour objectif fondamental la concrétisation de la sécurité spirituelle des Musulmans, outre la prémunition des jeunes contre l'extrémisme et de la déviation.

Il se donne également pour objectif d'appuyer les jeunes à appréhender et assimiler les objectifs et les finalités réelles de l'Islam, en adéquation avec le concept de la citoyenneté et de renforcer la prise de conscience des Musulmans établis en Europe quant aux valeurs de tolérance, de modération, de solidarité, de paix et d'amitié, prônées par l'Islam.

 19/8/2011

Source : MAP

Le GADEM (Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants) agit depuis 2006 pour le respect des droits des migrants au Maroc et met en place depuis 2010 le festival migrant’scène – Rabat avec pour objectif de faciliter la rencontre entre marocains et migrants au Maroc et de sensibiliser sur les migrations. Les enjeux migratoires vers le Maroc sont souvent peu connus voire ignorés du grand public et l’attention est plus concentrée sur les migrations des marocains.

En 2011, le festival se déroulera du 31 octobre au 5 novembre 2011 à la salle Gérard Philippe de l’institut français de Rabat en partenariat avec la compagnie de théâtre citoyen, DABATEATR.

Le festival ouvrira le 31 octobre en musique avec un live d’artistes du Maroc et d’ailleurs.

Le mardi 1 novembre, la troupe DABATEATR présentera WAZO, une pièce de théâtre élaborée à partir de témoignages, de rencontres et avec la contribution de migrants.

Le 2 novembre sera lu la pièce de théâtre Bamako / Paris de Ian Souliane, dans laquelle Ibou, migrant malien accroché au train d'atterrissage d'un Airbus A320 d'Air Mali, nous parle de Bamako, de sa mère, du champ de citrouilles, des hippopotames, des barres chocolatées, d'Amélie Poulain…

Le film documentaire « Larmes et Alarmes » de l’association Alternatives Espace Citoyen Niger réalisé par Abba Arimi et Abba Kiari sera présenté le jeudi 3 novembre. Ce film traite de la question des frontières en tant que barrières et particulièrement de la ville de Nioro du Sahel, ville située à la frontière du Mali et de la Mauritanie connue pour ses refoulements massifs. Ce film sera suivi d’un débat sur le traitement médiatique des migrations.

Le vendredi 4 et Samedi 5 novembre aura lieu L’khbar F’lmasrah (les informations au théâtre), fruit d’ateliers d’écriture avec des migrants et réfugiés, des membres du GADEM et des bénévoles de DABATEATR à partir des actualités du mois écoulé et mis en scène par DABATEATR.

19/8/2011

Source : Migrant ‘scène

Environ la moitié (48%) des sondés estime que cette part de 22,1% est "bonne". Mais ils sont autant à la considérer comme "plutôt trop élevée" (34%) ou "beaucoup trop élevée" (14%). Les jeunes et les Romands se montrent les plus ouverts aux étrangers.

Environ la moitié (48%) des sondés estime que cette part de 22,1% est "bonne". Mais ils sont autant à la considérer comme "plutôt trop élevée" (34%) ou "beaucoup trop élevée" (14%). Les jeunes et les Romands se montrent les plus ouverts aux étrangers.

Une majorité de 59% n'est pas préoccupée par l'immigration de forces de travail européennes liée à la libre circulation des personnes. En revanche, 40% sont "plutôt" ou même "très" préoccupés. Cette proportion est particulièrement représentée chez les plus de 54 ans et les personnes avec le niveau d'éducation le moins élevé.

Par ailleurs, 80% des personnes interrogées pensent que l'économie suisse ne serait pas si saine sans étrangers. Cette opinion est particulièrement exprimée par des électeurs du PS (94%), du PLR (86%) et du PDC (83%). Elle n'est partagée que par 56% de sympathisants de l'UDC.

Autre élément du sondage, le classement de personnalité. Le journal dominical montre que sur la question de l'immigration et des étrangers, une majorité de Suisses interrogés dit accorder sa confiance à Karin Keller-Sutter, choisie parmi 16 autres papables.

La conseillère d'Etat libérale-radicale saint-galloise remporte la palme pour sa compétence présumée sur le thème de l'immigration, avec une note de 6,16 sur 10. Elle est suivie par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga (6,14) et le chef du groupe parlementaire PDC Urs Schwaller (5,12).

Les leaders de l'UDC Christoph Blocher (4,15) et Toni Brunner (4,11) sont en revanche considérés comme les moins aptes. Au palmarès des personnalités les plus connues, Christoph Blocher arrive en tête, suivi de Mme Sommaruga et de Toni Brunner.

L'institut Demoscope, sollicité pour l'enquête du "SonntagsBlick", a interrogé 1002 personnes en Suisse alémanique et Suisse romande. La marge d'erreurs est de 3%.

21.08.2011

Source : Tribune de Genève/ats

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