mercredi 27 novembre 2024 18:32

Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.

Le nombre de Marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, à fin août dernier, 217.692 travailleurs, suivis des Equatoriens (175.463), des Colombiens (118.220) et des Chinois (81.794), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.

La même source précise que la Catalogne (432.299 affiliés) et Madrid (395.945 affiliés) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44,1 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.

Un total de 1.877.934 de travailleurs étrangers étaient affiliés au système de sécurité sociale en Espagne jusqu'à fin août dernier, note le département du Travail et de l'immigration, ajoutant que 670.267 sont originaires de pays de l'Union Européenne (UE), alors que 1.207.667 issus d'autres communautés.

Source : MAP

Nicolas Sarkozy tente avec son offensive sécuritaire de rallier une partie de l'électorat d'extrême droite pour compenser les défections dans son camp, mais il prend ainsi le risque de perdre sur les deux tableaux.

Le chef de l'Etat ne sera en effet pas jugé sur ses promesses de candidat, comme en 2007 où il avait "siphonné" une partie des électeurs de Jean-Marie Le Pen, mais sur son bilan en matière de sécurité et d'immigration, estiment des analystes.

"Au moment de voter, les électeurs Front national penseront moins en terme d'annonces que d'action. Or, sur ce plan, il n'y a pas eu grand-chose", dit ainsi à Reuters Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l'extrême droite.

Selon lui, Nicolas Sarkozy est "dans la communication et la surenchère verbale" mais son bilan en matière de lutte contre la délinquance est mitigé et il n'ira "jamais aussi loin que les électeurs FN le souhaitent".

En 2007, Jean-Marie Le Pen avait obtenu 10,54% des voix lors du premier tour de la présidentielle, loin des 16,86% réalisés en 2002. Sa fille Marine est donnée à environ 12% des voix dans les enquêtes d'opinion pour 2012.

Des sondages montrent la difficulté pour le chef de l'Etat de convaincre durablement les sympathisants frontistes, y compris sur la question des Roms.

Si l'annonce fin juillet, lors de son discours de Grenoble, du démantèlement de 300 camps de gens du voyage, ainsi que leur renvoi en Roumanie et en Bulgarie, a pu dans un premier temps séduire les proches du FN, ses effets se sont vite estompés.

Nicolas Sarkozy a pu constater la désaffection des partisans de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine lors des élections régionales du printemps dernier.

Une partie d'entre eux se sont abstenus et d'autres sont revenus à un vote Front National, ce qui explique en partie le regain du mouvement frontiste.

Les différentes enquêtes menées depuis mars 2010 "montraient une stabilisation à un niveau bas de la popularité de Nicolas Sarkozy auprès des sympathisants FN, autour de 30%", explique à Reuters Damien Philippot, de l'institut de sondages Ifop.

"Stopper cette hémorragie en vue de 2012, cela impliquait de revenir aux fondamentaux pour cette frange de l'électorat en attente d'action sur l'insécurité et l'immigration", dit-il.

Selon lui, Nicolas Sarkozy avait de toute façon le temps de recentrer son discours avant l'échéance présidentielle.

De plus, cette séquence intervenait au bon moment dans le tempo présidentiel dans la mesure où elle permettait de faire concurrence aux contestations liées à la réforme des retraites ou aux remous causés par l'affaire Woerth-Bettencourt.

"Grâce au symbole 'Roms', très fortement médiatisé, il s'agissait donc de donner un tour très concret à un discours sécuritaire qui peinait à convaincre les franges les plus radicales de l'électorat", explique Damien Philippot.

Dans un premier temps, les enquêtes ont semblé montrer un regain d'attention auprès de l'électorat frontiste.

En août, dans le baromètre Ifop/Journal du Dimanche, Nicolas Sarkozy gagnait ainsi sept points auprès des sympathisants FN (40% de bonnes opinions), ce qui traduisait un léger mieux, mais ne garantissait pas un retour d'affection durable.

Toutefois, la dernière vague du baromètre Ifop/JDD infirmait cette tendance à la hausse, Nicolas Sarkozy perdant quatre points au niveau de l'ensemble des Français et 10 points parmi les proches du FN, souligne Damien Philippot.

Ce constat ne surprend pas Jean-Yves Camus. "Aux yeux des électeurs FN, les Roms ne sont qu'une catégorie relativement mineure", explique-t-il.

Le politologue souligne que la plupart des lepénistes ne veulent pas de l'immigration choisie mise en avant par le chef de l'Etat, mais "le renvoi des étrangers".

Parallèlement, les scandales à répétition, des cigares de Christian Blanc aux cumuls de rémunérations des ministres en passant par le soupçon de conflit d'intérêt qui plane sur le ministre du Travail Eric Woerth pourraient faire perdre au chef de l'Etat les derniers électeurs venus du FN.

"Ce qui est sûr, c'est que Nicolas Sarkozy va avoir du mal à garder l'électorat sensible à la thématique populiste qui avait lâché en 2007 le Front national et voté pour lui", estimait en juillet dans Libération le sociologue Erwan Lecoeur.

Damien Philippot cite aussi parmi les raisons de la défiance de l'électorat FN l'impression de confusion donnée par la gestion de l'affaire des Roms et l'idée que la manière dont le gouvernement gère cette affaire pourrait nuire à l'image de la France, dont la politique a été critiquée à l'international.

Enfin, la réforme des retraites "suscite auprès des proches du FN, comme de nombreux Français, une insatisfaction forte qui intervient aujourd'hui comme l'un des premiers critères de jugement de la politique présidentielle".

Source : L’Express/Reuters

Le Parlement roumain a qualifié les renvois de Roms par Paris de "violations graves" du droit des citoyens tout en rejetant tout lien entre la problématique rom et l'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen, dans une déclaration rendue publique mercredi. "La Chambre des députés et le Sénat prennent acte avec inquiétude des actions récentes des autorités françaises et d'autres Etats européens dirigées contre un groupe de citoyens roumains roms et qui se sont traduites par des expulsions ou des rapatriements de ces derniers, dans le cadre d'actions discriminatoires", précise cette déclaration dont l'AFP a obtenu une copie. "Ces actions constituent une violation grave des droits et des libertés citoyennes", poursuivent les parlementaires. Ils "saluent" en revanche les condamnations et critiques émises contre ces expulsions par le Parlement européen, la Commisaire européenne à la Justice Viviane Reding, l'Onu et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. "Le Parlement de Roumanie rejette catégoriquement toute tentative politique de lier artificiellement la problématique rom ou celle du fonctionnement du système judiciaire roumain à la perspective d'adhésion de notre pays à l'espace Schengen en mars 2011", ajoute le texte. La Roumanie, comme la Bulgarie, sont sous surveillance de l'UE dans les domaines des réformes du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. Le Parlement demande également au président roumain Traian Basescu de "prendre toutes les mesures" nécessaires pour "défendre les droits fondamentaux de tous les citoyens roumains" et pour aboutir à la mise en place effective d'une stratégie nationale, en Roumanie, mais aussi européenne pour les Roms. La Roumanie compte une des plus importantes communautés roms d'Europe évaluée entre 530.000, selon le recensement, et 2,5 millions selon les ONG. La Commission européenne doit décider le 29 septembre de lancer ou non contre la France des procédures d'infraction pour violation de la législation européenne au sujet des expulsions controversées décidées depuis plusieurs semaines.

22.09.10

Source : Le Monde/AFP

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi après-midi dans le centre de Stockholm pour protester contre l'entrée au Parlement de l'extrême droite après leur percée historique aux législatives de dimanche, a constaté l'AFP.

Autour du slogan "écrasez les racistes!" quelque 6.000 manifestants selon la police se sont réunis dans le calme sur la place de Sergelstorg agitant banderoles et pancartes…Suite

Abdellatif Laâbi, né à Fès en 1942, est un traducteur, écrivain et poète marocain. Il a fondé en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb…Suite

La CAF a décidé de suspendre les allocations à des retraités marocains (ils seraient 150) au motif qu'ils vivent dans leur logement moins de 8 mois par an. Ne pouvant plus payer leur loyer, ils sont menacés d'exclusion.

"Tous ces gens vont se retrouver à la rue. C'est avant tout un problème humain", dénonce M e Chninif, l'avocat d'une dizaine de retraités marocains résidant dans le quartier Saint-Jacques à Perpignan, actuellement menacés d'expulsion de leur logement. Pour eux, l'histoire a commencé en mai par une lettre émanant de la Caisse d'allocations familiales (CAF) des P.-O. les informant que l'allocation logement, dont ils bénéficiaient jusque-là, était suspendue et qu'ils devaient s'acquitter des sommes "indûment" versées depuis trois ans. Motif : la réglementation prévoit que tout allocataire doit habiter son logement au moins huit mois par an pour bénéficier de cette prestation. Or, "après vérification de votre dossier et des informations que vous avez fournies", précise la CAF, "il n'a pas été possible de déterminer que vous occupez votre logement de manière permanente".

"Un contrôle abusif"

"Mais quels contrôles ont été effectués ? On leur a demandé de présenter leurs passeports pour savoir à quel moment ils se trouvaient sur le territoire français. Certains ont refusé. D'autres les ont fournis. Sur quelles bases juridiques, la CAF a le droit de vérifier les entrées et les sorties du territoire ? Il y a eu beaucoup d'abus c'est sans doute vrai, mais là il s'agit aussi d'un contrôle abusif de la CAF dont ils sont victimes. D'autant que ces c ontrôles visent actuellement, de manière sélec tive, des retraités qui sont essentiellement d'origine marocaine", ajoute l'avocat. "Cette décision est illégale et ne peut être qu'annulée. Ils doivent prouver qu'ils occupent leur logement alors que c'est à la CAF de prouver le contraire". Et M e Chninif de rappeler une délibération de la HALDE (haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) du 6 avril 2009 qui avait estimé que des "décisions de la CAF prises dans des conditions similaires, revêtaient un caractère discriminatoire fondé sur la nationalité, prohibé par la Cour européenne des droits de l'homme." A rrivés dans les années 70, la plupart des retraités concernés par cette affaire travaillaient dans le bâtiment ou l'agriculture. Nombreux à ne pas avoir été déclarés pendant très longtemps, ils n'ont pu prétendre à la nationalité française, ni au regroupement familial. La plupart de ces hommes vivent ainsi seuls à Perpignan, loin de leur famille restée au pays, "tolérés" par leur seul titre de séjour renouvelée depuis plusieurs dizaines d'années et touchant la maigre pensi on de retraite (de 300 à 600 euros par mois) qui leur est due pour services rendus. Et c'est bien là leur dilemme. Un des liens qui les retient sur le sol français, au risque de ne plus rien percevoir s'ils repartent au Maghreb.
"Avec cette seule pension et sans l'allocation logement, ils ne peuvent plus payer leur loyer. Par conséquent, le propriétaire se retourne contre eux et les a assignés en justice", explique l'avocat.

"Où iront-ils ?"

Quelques-uns étaient convoqués la semaine dernière devant le tribunal d'instance de Perpignan qui devait statuer sur la rupture du contrat de bail sollicitée par le propriétaire. Le jugement étant immédiatement applicable. Or, l'audience a été renvoyée au 29 septembre. Le temps, espère M e Chninif que la commission de recours de la CAF qu'il a saisie en juin, et qui doit se pencher sur le dossier ce mois-ci, annule sa décision de suspension des aides au logement. "Ces gens n'ont même pas conscience qu'ils risquent de se retrouver dehors, tellement cela paraît surréaliste. Ils sont là depuis toujours. Où iront-ils ?" Ceux-là, mais pas seulement... Car, après enquête, et à simplement discuter avec les intéressés aux abords de la place Cassanyhes (ci-dessous), on s'aperçoit qu'ils sont bien plus nombreux à se promener dans le quartier, un courrier de la CAF en main. Suspension de l'APL, du RSA... Ils seraient 150 ressortissants marocains, voire plus, tous locataires dans les quartiers Saint-Jacques et Saint-Mathieu, à être visés par une mesure similaire. Une vague de retrait des allocations qui aurait été déclenchée par l'enquête sur un vaste réseau de fraudes immobilières (ci-contre). Alors pourquoi viser les seuls locataires ? Et surtout y a-t-il un contrôle ciblé d'une certaine tranche de population ? La CAF, de son côté, assure que "non».

Source : L’Indépendant

 

L'association SMILEY est une association Loi 1901 qui s'est engagée dans des actions visant à favoriser le vivre ensemble, le respect mutuel, la convivialité, le partage et la solidarité. Elle prépare à Montpellier un événement interculturel en vue de mobiliser les forces vives de la communauté marocaine du Languedoc Roussillon et les acteurs de la vie locale pour offrir à la ville et sa région un moment de rencontre et de dialogue…Suite

 

La politique d’expulsion des Roms, menée par Nicolas Sarkozy, a été fortement critiquée par la communauté internationale.

Entretien avec Jean-Pierre Liégeois, fondateur du Centre de recherches tsiganes de l’Université Paris V – Sorbonne et qui travaille depuis 1982 en étroite collaboration avec le Conseil de l’Europe.

propos recueillis par céline girard

Le gouvernement français a pris récemment plusieurs mesures de démantèlement de campements de Roms et de reconduites à la frontière. Par quels facteurs historiques et sociologiques s’expliquent ces mesures prises par le gouvernement français à l’encontre des Roms ?

Tout au cours de l’histoire, les Roms ne sont pas inconnus, mais méconnus. L’image qu’on s’en fait passe par des préjugés souvent cristallisés en stéréotypes, donc très difficiles à modifier. La différence déconcerte, et dès l’arrivée de familles dans l’Europe des 14e et 15e siècles, commencent à se construire des images fondées sur des a priori. On ignore l’origine de ces familles, donc on l’invente. On est dans l’imaginaire, et au fil des siècles s’est constitué un réservoir de représentations dans lequel il suffit de puiser pour aller chercher les éléments dont on a besoin, pour justifier une attitude de rejet, un comportement discriminatoire, cela y compris au niveau politique le plus élevé. Il suffit d’analyser les discours politiques pour voir clairement qu’ils s’alimentent à une image souvent fausse, négative ou folklorique, qui vient ensuite justifier les décisions qui seront prises.

Aujourd’hui on en revient, et c’est une régression, à une action de rejet identique à celle de la fin du Moyen-Age, aussi négative et contre-productive en regard d’une amélioration de la situation. On amalgame, on stigmatise, on manipule les images et l’opinion, on joue sur la peur du différent et du « nomade », on agite le « risque » d’une migration importante. Finalement on n’intègre pas, mais on monte les populations les unes contre les autres en faisant appel aux stéréotypes les plus caricaturaux. On se met hors-la-loi, tant en référence aux textes nationaux qu’en référence aux textes européens et internationaux.

D’où vient plus spécifiquement l’amalgame qui est fait actuellement entre les populations Roms et la question de l’insécurité ?
L’amalgame est facilité par la méconnaissance. Utiliser ainsi des boucs émissaires en essayant de rassembler les suffrages autour de leur expulsion, c’est mettre sans risque le projecteur sur des « problèmes de sécurité » qui sont hypertrophiés pour faire oublier des affaires plus gênantes pour le pouvoir en place. En France aujourd’hui, on assiste à un rejet généralisé des Roms, à un déni de droit caractérisé. Les indicateurs objectifs sont nombreux, sur des bases strictement juridiques.

Par exemple le Comité européen des droits sociaux, et à sa suite le Comité des ministres du Conseil de l’Europe, ont, il y a plusieurs mois, déjà notifié à la France, pour les « Gens du voyage » et les Roms, en raison des conditions de vie qui leur sont faites, sa violation de 7 points de la Charte sociale européenne, que la France a pourtant ratifiée.

Quelles sont les différences de traitement des minorités Roms au niveau européen ? A quel accueil et à quelle intégration auront-ils droit en Bulgarie et Roumanie ?

Je crois important de rappeler qu’on s’inscrit dans mille ans d’histoire, dont plus de la moitié en Europe. Au cours de l’histoire il n’y a pas eu de différence majeure concernant la situation des Roms d’un Etat à l’autre, ni de différence dans les politiques menées à leur égard, mais simplement des variations selon les époques. La négation des Roms sous des formes diverses a été une des choses d’Europe les mieux partagées. Actuellement, bien que le rejet reste dominant, les textes internationaux donnent un cadre de respect des minorités, notamment les textes du Conseil de l’Europe, comme la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales. Ainsi des espaces dans l’éducation ou les médias sont ouverts pour les minorités. Mais la France est un des très rares Etats, d’ailleurs le seul parmi les 27 de l’Union européenne, à ne pas avoir signé cette Convention.

La Roumanie vit une situation économique catastrophique et un rejet terrible, alors que 10% de la population roumaine est rom. Mais la Roumanie développe de nombreuses actions en faveur des Roms  et elle a innové en plusieurs domaines, comme la mise en place d’un réseau d’inspecteurs de l’éducation, de médiateurs scolaires roms (…) etc. En Bulgarie, l’héritage de la période communiste est difficile, les Roms forment 10% de la population, les conditions économiques sont difficiles, et le rejet de la population est extrême, et on assiste à une montée du nationalisme politique. Le rôle des institutions européennes est donc fondamental pour développer des programmes d’action positive à l’égard de cette minorité importante. Avec 10 à 12 millions de personnes en Europe, cette minorité n’a pas d’Etat derrière elle pour la défendre.

22 septembre 2010

Source : Le Soir Echos

Les étudiants issus de l’immigration récente représentent une faible proportion des milliers d’étudiants et de diplômés de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, mais 80 % de ceux qui frappent à la porte du centre de gestion de carrière ESG UQAM afin d’être guidés dans leur démarche de recherche d’emploi. Ils ont beau détenir un diplôme canadien, les immigrants reçus au pays alors qu’ils étaient âgés de 18 ans ou plus devront batailler dur afin de décrocher un emploi et faire mentir les conclusions d’une nouvelle étude.

Les immigrants reçus au pays à l’âge adulte ne tirent pas les mêmes avantages d’un diplôme canadien que ceux arrivés avant l’âge de la majorité, souligne avec force l’étude «Un diplôme postsecondaire canadien: un tremplin vers des emplois de qualité pour les immigrants?», diffusée cette semaine par l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP).

Les immigrants détenteurs d’un diplôme étranger sont handicapés sur le marché de l’emploi au Québec, c’est largement documenté. Mais qu’en est-il des immigrants qui ont décroché un diplôme d’un collège ou d’une université canadienne?, se sont demandé Maude Boulet et Brahim Boudarbat de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal.

La conclusion qu’ils tirent est sans appel: même s’ils ont un diplôme canadien en poche, les immigrants arrivés à l’âge adulte au pays se trouvent plus difficilement un emploi, par rapport aux Canadiens de naissance et même par rapport aux immigrants accueillis avant l’âge de 18 ans.

C’est au Québec que le fossé entre les taux d’emploi des immigrants arrivés à l’âge adulte (84,6 %) et ceux des Canadiens de naissance (92,2 %) est le plus grand, soit 7,6 points. En Ontario, l’écart est de 6,7 points, alors qu’en Colombie-Britannique, il n’est que de 2,4 points.

«Alors, ce n’est pas seulement la reconnaissance des diplômes qui pose problème. Même avec un diplôme canadien, ça ne marche pas pour les immigrants qui sont arrivés à l’âge adulte au Canada ou au Québec», fait valoir Maude Boulet qui a décortiqué l’Enquête nationale auprès des diplômés (2005), promotion 2000. «C’est la première fois que ce genre de données est exploité dans ce sens», indique au passage son directeur de thèse, M. Boudarbat.

Qui plus est, lorsqu’ils réussissent à décrocher un emploi, leur salaire moyen est largement inférieur à celui de ceux nés sur le territoire canadien et celui des immigrants arrivés avant l’âge adulte.

«On n’a pas identifié de causes exactes», fait rapidement remarquer la doctorante. «C’est peut-être le fait d’avoir un premier diplôme à l’étranger et un deuxième ici, ou qu’ils parlent moins bien la langue française ou anglaise, ou qu’ils ont acquis moins d’expérience canadienne alors qu’ils sont plus âgés», suggère Mme Boulet, qui multiplie les articles sur les défis posés aux immigrants sur le marché du travail au Québec, en guise d’hypothèses.

D’ailleurs, c’est au Québec que les immigrants arrivés à l’âge adulte font le plus face à des difficultés lorsqu’ils s’affairent à trouver un gagne-pain. Ils sont désavantagés par rapport aux Canadiens de naissance, selon tous les indicateurs de qualité d’emploi, parmi lesquels figurent le salaire horaire, la stabilité d’emploi, le nombre d’heures travaillées par semaine, le lien entre l’emploi occupé et le programme d’études. Par contre, sur le plan salarial, l’écart ajusté entre les salaires des immigrants arrivés au Québec alors qu’ils étaient âgés de 18 ans ou plus et les personnes qui ont vu le jour au Canada est moins élevé au Québec qu’en Ontario et en Colombie-Britannique. Si les immigrants reçus à l’âge adulte gagnent, au Québec, en moyenne 7,6 % de moins que les Canadiens de naissance, ils reçoivent un salaire inférieur de 12 % en Ontario et de près de 20 % moindre en Colombie-Britannique par rapport à leurs collègues nés au pays.

«Même si c’est la province [le Québec] qui présente le meilleur bilan sur le plan salarial, il faudrait toutefois des efforts additionnels pour faciliter l’accès à l’emploi de ces immigrants», croit Maude Boulet.

Néanmoins, les immigrants arrivés avant l’âge adulte au pays — essentiellement avec leurs parents — affrontent avec plus de succès le marché du travail que ceux qui s’y sont installés après avoir soufflé leurs 18 bougies. Ceux-ci occupent un emploi permanent et à temps complet dans une proportion semblable à celle observée du côté de ceux nés au pays. Ils touchent également un salaire comparable à celui des Canadiens de naissance. Mais, principale ombre au tableau, leur emploi est moins fréquemment en lien avec le programme d’études dans lequel ils étudiaient.

Donc, l’âge que les immigrants ont au moment où ils plient bagage et fixent leurs pénates au Canada est un «déterminant important» de l’accès à l’emploi, mais aussi de la qualité d’emploi, ont conclu les chercheurs, sans toutefois citer d’âge idéal.
«Ainsi, ce n’est pas le fait d’être immigrant qui pénalise sur le marché du travail, mais le fait de ne pas être ici depuis longtemps, d’être passé par le système. Les immigrants qui arrivent très jeunes, ils se comportent de la même façon que ceux qui sont nés ici. Ils ont acquis les mêmes façons de faire. Ça les avantage beaucoup», estime le professeur agrégé Brahim Boudarbat. «Cela dit, on vient atténuer l’hypothèse de la discrimination», ajoute-t-il.

Mais qu’en est-il de l’idée reçue «À scolarité égale, chances égales»? Aux oubliettes? «On ne peut pas non plus écarter complètement l’hypothèse de la discrimination, mais, d’autre part, on ne peut pas dire que c’est de la discrimination sur la race, parce que ceux arrivés avant l’âge adulte ne la subissent pas», répond Maude Boulet.

«Ce sont des gens qui ont des attentes très élevées. Leur objectif professionnel en sortant avec un baccalauréat ou une maîtrise est d’accéder, tout de suite, à des postes de direction. Ils entreprennent des démarches qui sont hors cible pour eux, et ça prend six mois avant qu’ils s’en rendent compte», fait remarquer le directeur général du centre de gestion de carrière ESG UQAM, Benoit Desgroseillers. Les étudiants issus de l’immigration récente représentent de 20 à 30 % de tous les étudiants de l’École des sciences de la gestion, évalue-t-il à vue de nez, mais 80 % de ses «clients». Pas moins de 800 étudiants qui frappent à sa porte afin de les consulter, lui ou un de ses coéquipiers, ont immigré au Québec il y a quelques années seulement. «Ils sont surreprésentés dans les organismes comme le nôtre», souligne-t-il.

Choc des cultures

Les immigrants reçus au pays à l’âge adulte méconnaissent tout ou presque des processus d’embauche des entreprises au Québec; ce qu’ils ont en tête, ce qu’ils ont pu connaître dans leur pays d’origine ne correspond pas nécessairement à la réalité d’ici, selon M. Desgroseillers.

«Les étudiants, ici, de 18, 20, 25 ans ont déjà une expérience de travail lorsqu’ils ont terminé leurs études. Si ce n’est pas le cas, ils partent avec un certain retard parce qu’ils sont en concurrence avec des gens qui ont des baccalauréats comme eux. Pour [les étudiants issus de l'immigration], la démarche scolaire est une étape, alors que le travail en est une autre. On ne fait pas les deux en parallèle. À cause de l’absence d’expérience locale, une alarme va sonner chez les recruteurs des différentes firmes où ils vont poser leur candidature: « Est-ce que cette personne-là est intégrée à la culture en général, et à la culture organisationnelle qui prévaut dans mon entreprise? » Difficile d’en faire la preuve si on n’a pas d’expérience professionnelle sur le terrain.»

Surspécialisés ?

Plus de 45 % des immigrants qui ont été reçus au Québec à l’âge adulte ont complété une maîtrise ou un doctorat, contre 17 % en Colombie-Britannique et 27 % en Ontario. «Il y a une tendance au Québec à aller chercher les diplômes les plus élevés possible qui ne sont pas nécessairement en adéquation avec les besoins du marché du travail», soutient Brahim Boudarbat.

Le président du Conseil du patronat, Yves-Thomas Dorval, appelle aussi à une meilleure prise en compte des exigences du marché dans l’élaboration des cibles en matière d’immigration. «Il faut arrimer davantage les critères de sélection des immigrants aux besoins du marché du travail», fait-il valoir. À cet égard, favoriser les francophones ne doit pas être une règle sacro-sainte dans le processus de sélection des immigrants, soutient-il.

M. Desgroseillers balaie l’hypothèse selon laquelle des étudiants ne réussissent pas à décrocher un emploi parce qu’ils souffrent de surspécialisation. «Ils ne sont pas surspécialisés pour leur domaine d’activité. Ils sont surspécialisés par rapport à l’absence d’expériences sur le terrain», met-il de l’avant.

Le D.G. du centre de gestion de carrière presse les étudiants d’acquérir une expérience de travail alors qu’ils sont toujours sur les bancs d’école ou de s’impliquer au sein d’associations étudiantes, et tant pis s’ils ne sont pas rémunérés. «Ils géreront des projets, géreront des budgets, géreront des ressources humaines. Ce n’est pas parce que ce n’est pas rémunéré que ce n’est pas payant dans le c.v.», fait valoir Benoit Desgroseillers.

Source : En 24 heures

Soutenir et encourager la participation des immigrés issus des pays tiers à l'UE dans la société politique et civile luxembourgeoise, voilà le but affiché du prochain forum À citoyenneté égale, le 6 novembre à Luxexpo. «L'intégration est un effort qui doit être fait par toutes les couches de la population», explique Furio Berardi, président du Comité de liaison des associations d'étrangers (CLAE).

C'est pourquoi des acteurs politiques de premier plan interviendront lors de ce forum : Xavier Bettel (échevin de la Ville de Luxembourg), Marie-Josée Jacobs (ministre de l'Intégration), Nicolas Schmit (ministre du Travail), Gaby Schäfer (délégué à l'Intégration de la Sarre), Josiane Madelaine (vice-présidente du conseil régional de Lorraine). Une allocution enregistrée de Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, sera également diffusée.

Le projet a débuté en juillet 2008 avec une réflexion sur la participation du monde associatif lié aux étrangers, pas seulement du Grand-Duché, mais aussi de la Grande Région. La Lorraine et les Länder voisins ont été ainsi invités à participer au projet. Puis, en 2009, toutes ces associations ont eu l'occasion de débattre sur l'intégration à Luxexpo, mais surtout de se rencontrer.

Synthétiser et proposer des solutions

Six thématiques ont été retenues pour créer des groupes de travail : politique d'immigration et droit politique, emploi, formation et logement, scolarisation des enfants issus de l'immigration, valorisation des cultures issues de l'immigration, dialogue interculturel, migration et solidarité avec les pays d'origine et enfin vie associative et mise en réseau.

Au total, une trentaine d'associations ont travaillé activement sur ces thèmes avec pour résultat une série de six documents qui synthétisent les résultats et les propositions.

«L'immigration des pays tiers est plutôt récente au Luxembourg, et elle comporte des spécificités avec notamment des règles bien différentes de celles qui concernent les ressortissants de l'Union européenne.

La politique d'immigration choisie, qui fait une distinction entre les travailleurs hautement qualifiés et les autres, pose problème. Nous revendiquons une loi qui mettrait tous ces travailleurs issus des pays tiers sur un pied d'égalité», estime Anita Helpiquet, coordinatrice du projet.

Source : Le Quotidien

Plusieurs associations se sont rassemblées tôt mardi matin à Bobigny pour dénoncer les conditions d'accueil et le traitement des dossiers des étrangers à la préfecture.

Ce rassemblement a débuté vers 6H00, devant la direction de l'immigration et de l'intégration (DII), sur l'esplanade de la préfecture de Bobigny, alors que des dizaines d'étrangers faisaient la queue depuis plusieurs heures déjà. Des élus se sont joints à la quinzaine d'associations.

Celle-ci ont diffusé un "livre noir", intitulé "Etrangers, conditions d'accueil et traitement des dossiers à la préfecture de Bobigny: l'indignité". Près de 30% des habitants de la Seine-Saint-Denis sont de nationalité étrangère, selon la préfecture.

Les associations dénoncent des "queues interminables", des "informations déficientes voire inexistantes", le fait qu'il faille "passer la nuit dans des conditions lamentables, qu'il pleuve ou qu'il vente, pour espérer décrocher un ticket permettant d'entrer dans le service d'accueil", "des trafics de places ou de tickets".

Le livre noir déplore un traitement des dossiers "trop long, souvent aléatoire et injuste". "De 6 à 8 mois s'écoulent souvent entre le premier accès à un guichet et la première convocation, puis entre le dépôt du dossier et la première réponse", soulignent les associations.

Vendredi, le préfet de Seine-Saint-Denis Christian Lambert a assuré qu'il y aurait "dans les prochains mois" une amélioration de l'accueil des étrangers à la DII, reconnaissant que celui-ci s'était dégradé début 2010. Il promet des "renforts en personnels et en moyens techniques", l'ouverture d'un accueil supplémentaire à Saint-Denis et le développement du traitement des dossiers par la voie postale.

Source : AFP

Le film "Sur la planche" de la réalisatrice marocaine Leila Kilani, a été primé par la 6-ème édition du +Cinéma en Mouvement+ du festival international de Saint-Sébastien, qui se tient actuellement dans cette ville du nord de l'Espagne.

Les films " Sur la planche " (France-Maroc) ,et " House for sale ", de Atia et Mohamed Al-Daradji (Irak-GB), avaient été sélectionnés par le jury du " Cinéma en Mouvement ", apprend-on auprès des organisateurs du festival de Saint-Sébastien.

"Cinéma en Mouvement" est une fenêtre du Festival de Saint-Sébastien consacrée aux longs métrages en fin de tournage ou en postproduction, réalisés par des cinéastes du Maghreb, des pays africains de langue portugaise et des pays arabes en voie de développement.

Les prix récompensant les films concourant à "Cinéma en Mouvement " comportent des aides financières en plus d'une assistance technique, lors des différentes étapes de tournage de la production cinématographique.

Cette fenêtre est une initiative des Festivals internationaux de Saint Sébastien, d'Amiens et de Fribourg, qui ambitionne d'explorer de nouvelles voies permettant de concrétiser des films non terminés, ainsi que de servir de pont entre les professionnels, les entreprises et les institutions de ces pays et ceux d'Europe et d'Amérique Latine, soulignent ses promoteurs.

" Sur la planche " raconte l'histoire de quatre jeunes filles marocaines d'une vingtaine d'années, "l'histoire d'une fraternité entre une jeune bande qui travaille et traverse Tanger, de l'aube au crépuscule ". Le film a bénéficié de l'avance sur recettes du Centre Cinématographique Marocain (CCM).

Née en 1970 à Casablanca, Leila Kilani a suivi des études supérieures en économie à Paris avant de se consacrer à l'histoire. Journaliste indépendante depuis 1997, elle s'oriente vers le documentaire à partir de 1999 et réalise " Tanger, le rêve des brûleurs " avec lequel la réalisatrice remporte notamment le Prix du Meilleur documentaire et le Prix de la Guilde des réalisateurs au FESPACO 2003 et le " Tanit d'Or " au Festival de Carthage en 2004.

Avec son second documentaire " Nos Lieux interdits ", elle décroche le Prix du Cinquantenaire du film marocain au Festival national de Tanger, l'Etalon du Meilleur documentaire au FESPACO (2009), le Prix du Meilleur documentaire du Festival du cinéma d'Asie et d'Afrique de Milan (2009) et le Prix " Micheline Vaillancourt " du Festival " Vues d'Afrique " de Montréal en 2009.

Le Festival international du film de Saint-Sébastien s'est ouvert, vendredi soir, avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc représenté par le film " Al Jamaâ " (La mosquée) du réalisateur Daoud Oulad Sayed.

En plus du Maroc, un total de 14 pays sont en lice dans le cadre de la compétition officielle de ce festival, qui se poursuivra jusqu'au 25 septembre. Il s'agit de l'Espagne, des Etats-Unis, du Mexique, d'Allemagne, de France, de Chine, de Norvège, de Grande-Bretagne, d'Argentine, de Suède, d'Italie, du Portugal et du Japon.

Source : MAP

L'exposition itinérante "Joussour-Puentes: paysage et architecture au Maroc et en Espagne" a été inaugurée, mardi soir, dans la ville espagnole de Malaga (Andalousie, sud).

La cérémonie inaugurale de l'exposition, montée jusqu'au 30 octobre prochain à la salle "Italcable" de la ville andalouse, s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités espagnoles et marocaines.

Première exposition itinérante du genre en matière de paysage et d'architecture, "Joussour-Puentes", qui est le fruit d'un partenariat culturel entre le Maroc et l'Espagne, a été inaugurée officiellement en avril dernier à Madrid, dans le cadre de la programmation culturelle de la présidence espagnole de l'Union européenne (1er semestre 2010).

Cette exposition constitue un modèle de l'échange culturel entre les deux pays en vue de faire connaître encore davantage leur patrimoine culturel et civilisationnel commun, selon le conseiller culturel près l'ambassade du Maroc en Espagne, Amine Chaoudri.

L'exposition propose également de découvrir la grande ressemblance entre les paysages naturels et architecturels des deux pays, en focalisant sur leur Histoire commune, a-t-il indiqué à la MAP.

Cette action culturelle s'assigne entre autres objectifs de faire connaître le patrimoine culturel et civilisationnel authentique du Maroc auprès du public espagnol et de l'éclairer sur les différentes facettes du Royaume, qui vit actuellement au rythme d'une renaissance sur tous les plans, a-t-il ajouté.

Initiée par l'Association culturelle de la Méditerranée occidentale (MED-OCC), l'exposition est parrainée notamment par le ministère espagnol des Affaires étrangères par le biais de l'Agence de coopération internationale pour le développement (ACDI) et le ministère de l'Habitat.

Elle bénéficie également de l'appui de l'ambassade du Maroc en Espagne, de l'ambassade d'Espagne à Rabat, de l'Ecole supérieure d'architecture de Madrid, de l'Université polytechnique de Madrid et de l'Ecole nationale d'architecture de Rabat.

L'exposition, qui se veut "une passerelle pour la connaissance, le rapprochement et l'entente entre Espagnols et Marocains", rassemble une large collection d'images prises au Maroc et en Espagne, dans le but d'aider à mieux connaître ces deux pays à travers leurs paysages naturels et architecturaux.

Tenue dans un premier temps à Madrid, l'exposition qui fait actuellement escale à Malaga, sera transposée, en automne prochain au Maroc, pour être montée à la Bibliothèque Nationale de Rabat.

L'exposition propose aux visiteurs un parcours du paysage architectural marocain et espagnol où ils pourront y découvrir un patrimoine commun, caractérisé par l'héritage andalou et le legs urbanistique colonial, l'identité paysagiste et urbanistique de chacun des deux pays ainsi que les influences de leur histoire commune sur l'architecture.

Six principaux thèmes ont été retenus pour cet ambitieux projet culturel sous forme de juxtaposition de photos prises au Maroc et en Espagne, en l'occurrence "paysages de communication", "paysages urbains à grande échelle", " paysages côtiers", "paysages de l'Intérieur", "paysages citadins" et "paysages de quartier".

Source : MAP

Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles), avec leur différents partenaires pour chaque escale de l’exposition, présentent l’exposition itinérante « « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre ».

Du 8 au 10 octobre 2010, la ville de Casablanca abrite la troisième édition du Festival National de la Femme Marocaine, sous le titre de « Maghribiyates 2010 ». L'événement qui se tient annuellement à l'occasion de la journée nationale de la femme, mettra l'accent sur « la femme marocaine, des valeurs et des exploits».

Dans cette 3e édition, et comme elle a pris l'habitude de le faire depuis la 1re édition, l'association «Moltaka B'ladi pour la citoyenneté» tient à rendre cordialement hommage aux femmes spéciales, qui quotidiennement, nous épatent par leurs œuvres contribuant à l'évolution de la gente féminine dans tous les secteurs.

Selon Hamid Khay, coordinateur administratif de cette troisième édition, l'organisation de cette manifestation est tout à fait normale, vu le succès qu'avaient connues les précédentes éditions : «on va rendre hommage à des gens qui ont un poids dans notre société marocaine, des gens qui ont été toujours présents dans plusieurs secteurs telles que Samira el Fizazi, Jamila Charik, Alia Maa El Aynin, Aicha El Kihl... Celles-ci ont été très généreuses avec les marocains en donnant le meilleur d'elles-mêmes pour accomplir leurs missions, que ça soit dans le secteur artistique, culturel, politique ou d'autres», souligne-t-il.

Aussi, de chaleureuses expressions de respect seront rendues à Alia Maa El Aynin, conservatrice de la bibliothèque régionale de Maarif à Casablanca, qui a animé une causerie religieuse devant S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine le ramadan de l'année dernière, sous le thème «le rôle de la mère pour la retransmission des valeurs citoyenneté». Samira El Fizazi, présentatrice de la météo à Al Oula, l'une des figures célèbres à la télévision marocaine, sera honorée dans ce festival.

On rendra également hommage à Khadija Sansar, la conseillère responsable de communication et de relations presse au département des Marocains résidant à l'étranger. Dans le secteur artistique, la chanteuse marocaine connue par sa chanson « Maghribiya » qui n'est autre que Nouzha Chaabaoui, sera elle aussi honorée avec Jamila Charik, la comédienne marocaine qui a interprété et interprète toujours différents rôles dans des pièces théâtrales ou dans les films. Sans oublier que cette édition met aussi à l'honneur les femmes du secteur politique, notamment Aicha El Kihl, fonctionnaire et élément actif dans plusieurs associations régionales et nationales, à qui le festival offrira de distinctives considérations.

Le rôle du festival ne se limite pas dans l'activité artistique et culturelle, mais il la dépasse pour organiser des conférences et des rencontres débats.

De nombreuses femmes élus locales et responsables de la direction au sein de plusieurs établissements étatiques, participeront à une conférence sous le thème «la femme et la gestion locale » qu'abritera cette année la maison de la jeunesse d'El Hank. Il faudrait aussi signaler que cet événement se tient dans le territoire de l'arrondissement de Sidi Belyout où des femmes « artisans » exposeront, en parallèle au festival, leurs œuvres traditionnelles marocaines à la maison de la jeunesse d'El Hank.

Source : Le Matin

L'UE a approuvé mardi un accord controversé qui prévoit le renvoi au Pakistan de plusieurs milliers d'immigrés de ce pays et de l'Afghanistan voisin arrivés illégalement, à la suite d'un vote positif en ce sens du Parlement européen…Suite

Après le succès de son œuvre "Sutra" en Europe et aux Etats-Unis, l'artiste marocain Sidi Larabi Charkaoui a débarqué en compagnie de moines du célèbre temple Shaolin (Chine centrale), en Australie pour présenter ce spectacle dans le célèbre opéra de Sydney.

Produite par la troupe de danse britannique Sadler's Wells en 2008, cette œuvre artistique, qui sera présentée jusqu'au 19 septembre, a constitué, selon les critiques, l'un des tournants importants dans l'art de la danse occidentale puisque c'est la première fois que des arts martiaux, en particulier le Kung-Fu, sont utilisés dans les chorégraphies.

"Sutra" marie différentes cultures. Elle est dirigée et présentée par Sidi Larabi Charkaoui et 17 combattants Shaolin, âgés de 9 à 22 ans.

Ces fresques artistiques sont réalisées, sur fonds de musique occidentale composée par le Polonais Simon Berzowska. Le tout se passe dans un décor composé fait de 21 boîtes en bois multiformes, œuvre du sculpteur britannique, Antony Gormley.

Intervenant lors d'une conférence de presse à la veille de la présentation de son œuvre à l'Opéra de Sydney, Larbi Charkaoui ne cache pas sa passion pour Bruce Lee et ses célèbres mouvements qu'il a toujours considérés comme des éléments de la danse.

"J'ai a passé des semaines en compagnie des moines bouddhistes dans leur temple à Donvan dans la province de Hunan (Chine centrale) au sein d'une société où la personnalité de l'individu s'efface au profit d'une série d'enseignements et de règlements stricts en matière de style de vie, de régime alimentaire et de comportement," a-t-il dit, ajoutant: "les convaincre de réaliser ce travail n'était pas une mince affaire, d'autant plus qu'ils suivent un régime strict dans le temple."

Né en 1976 à Anvers (Belgique) d'un père marocain et une mère flamande, M. Charkaoui a souligné que Sutra (un mot commun en bouddhisme qui signifie, entre autres, enseignements et formes) est une méthode non conventionnelle pour transférer les arts martiaux, tels que le Kung Fu, dans la musique et la danse.

La pièce marie la musique occidentale relaxante et les rythmes du piano, ainsi que des mouvements de combat des guerriers Shaolin, connus pour leur engouement pour les sports de combat.

Ce genre pourrait sembler totalement incohérent, en particulier dans les œuvres chorégraphiques, mais Charkaoui estime qu'il cherche à s'inspirer de l'esprit des guerriers Shaolin. Un esprit qui se reflète dans leurs mouvements gracieux, leurs voies de méditation, et leurs mouvements qui s'inspirent des animaux. Ce genre, a-t-il fait savoir, ne s'est jamais intéressé aux mouvements violents".

Dans ce spectacle artistique, le public ne voit pas des mouvements de combat, mais des mouvements de danse différents et novateurs, tels que la danse sur des boîtes en bois qui tombent l'une après l'autre comme des dominos, ainsi que des sauts de grenouilles.

"Je veux présenter au public un autre type de Kung Fu," a dit M. Charkaoui, ajoutant que "ce choix a été inspiré par l'appréhension des moines Shaolin du mouvement et leur symbiose totale avec leur environnement et leur capacité unique d'imiter les mouvements d'animaux comme le tigre ou le serpent."

Larbi Charkaoui est issu de la deuxième génération des migrants marocains en Belgique. Après un passage à la medersa dans son enfance et la reproduction d'œuvres des grands peintres flamands, il s'est tourné vers la danse à l'âge de 16 ans s'inspirant du modèle de Michael Jackson.

Après des premiers concerts à la télévision belge, il a intégré une école spécialisée pour une formation académique. En parallèle, il a travaillé avec des compagnies de musique spécialisées dans le hip-hop et le jazz moderne avant de se rendre aux Etats-Unis pour parfaire son expérience en danse et en chant.

M. Charkaoui jouit d'une bonne réputation en Belgique et en Europe où il est présenté comme un membre de la nouvelle vague de chorégraphes en Europe. Et ce, après qu'il ait présenté sa première œuvre en 2000, un travail qu'il lui a valu son billet pour le monde de la danse moderne mondiale.

Le Temple Shaolin, situé à la montagne Songshan dans la ville de Dongfeng a été construit de plus de 1.500 ans, d'après les références chinoises.

A travers les années, il a gagné la notoriété d'intégrer les arts martiaux dans le bouddhisme et est devenu une destination touristique de choix.

Le temple est connu partout dans le monde comme étant le berceau de Wushu Kung Fu-.

A son instar, plusieurs temples Shaolin ont été édifiés dans différentes villes et régions de la Chine et à travers le monde.

Source : MAP

La Mairie du 16-ème arrondissement de Paris accueillera, du 23 au 26 septembre, la Semaine du Maroc, manifestation culturelle et festive dédiée au Royaume, organisée en partenariat avec l'ambassade du Maroc en France.

En se mettant aux couleurs du Maroc, la Mairie du 16-ème aspire offrir au public "l'occasion de découvrir la richesse et la singularité de ce pays qui sait concilier la tradition et la modernité, le local et l'universel", indique-t-on auprès de la Mairie.

"Comme chaque année, la Mairie du 16ème organise une fête autour d'un pays méditerranéen que nous aimons particulièrement", pour faire découvrir au public son patrimoine historique et artistique, souligne Claude Goasguen, Député-Maire de l'arrondissement parisien, en présentation de cet événement.

Après l'Italie en 2009, c'est dans cet esprit d'ouverture et de découverte que cette manifestation culturelle et festive sera ainsi dédiée au Maroc qui a "cette chance d'être un pays méditerranéen, mais aussi atlantique et continental", précise-t-il.

"De tous les pays, il est celui qui a réussi à panacher dans son identité les influences les plus diverses: arabe, berbère, juive, andalouse, et un peu du passé de la France qui conduit nos deux pays à cet attachement profond", assure-t-il, saluant "la modernité" qu'a su lui donner SM le Roi Mohammed VI.

De son côté, l'Ambassadeur du Maroc à Paris, M. El Mostafa Sahel, s'est félicité de cette initiative, soulignant qu'"en choisissant de mettre le Royaume à l'honneur, la Mairie du 16ème honore un pays ami, attaché à ses valeurs ancestrales, ouvert sur le monde et résolument tourné vers l'avenir, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI".

"Symbole de cette amitié franco-marocaine profonde et indéfectible, la Semaine du Maroc sera portée par l'énergie et le talent de femmes et d'hommes nourris de la richesse artistique et culturelle du Maroc, et fidèles à l'esprit d'ouverture qui le caractérise", relève-t-il.

Le programme de cet évènement comprend, entre autres, des expositions sur l'art et l'artisanat du Royaume, une soirée gastronomique mettant en valeur la cuisine traditionnelle marocaine, un récital de musique classique ainsi qu'une soirée de musique andalouse.

Source : MAP

Le Maroc et les Pays-Bas ont signé, lundi à Rabat, un accord visant le développement de la coopération judiciaire en matière pénale.

Les deux parties s'engagent, en vertu de cet accord, à développer l'assistance judiciaire en ce qui concerne les procédures relatives aux crimes sanctionnés par les autorités judiciaires de la partie demanderesse et présentant une demande d'entraide judiciaire.

Conformément à cet accord, la coopération entre les deux pays englobe les plaintes civiles relevant du parquet général tant que la cour pénale n'a pas statué sur les plaintes publiques, les procédures de notification de documents juridiques en matière d'application des peines.

L'accord ne s'applique ni à l'exécution des décisions d'arrestation, ni à l'application des verdicts de culpabilité.

Dans une déclaration à la MAP, le ministre de la Justice, M. Mohamed Naciri, qui a signé l'accord avec son homologue hollandais, M. Ernst Hirsch Ballin, s'est félicité des relations distinguées liant les deux pays, affirmant que la signature de l'accord contribuera à renforcer et à améliorer les relations de coopération bilatérale.

Le ministre a expliqué que la signature de l'accord «consolide les relations directes et distinguées existant entre les deux pays».

M. Naciri a souligné la volonté commune de consolider les relations de coopération qu'entretiennent les deux pays, à travers la conclusion de l'accord de coopération judiciaire visant à faciliter et à favoriser le développement de ces relations et à contribuer à résoudre les problèmes des citoyens marocains résidant en Hollande.

Il a aussi indiqué que son ministère a convenu avec la partie hollandaise de créer un poste de magistrat de liaison qui sera chargé de faciliter les rapports les deux pays, à l'instar de trois autres pays européens qui sont la France, la Belgique et l'Espagne.

Pour sa part, le ministre hollandais s'est félicité de la solidité des liens qu'entretiennent les deux pays et de l'importance des rôles et des activités assumés par la communauté marocaine établie en Hollande.

Il a également fait observer que cet accord prévoit une coopération avancée permettant l'utilisation de la technique de communication à distance grâce à la vidéo, ainsi que la possibilité de transfert temporaire des témoins entre les deux pays.

M. Ernst Hirsch Ballin a affirmé que la signature de l'accord constitue un pas en avant pour le développement de la coopération bilatérale en matière de lutte contre la criminalité, assurant qu'«il est important d'améliorer et d'intensifier la coopération des deux pays dans le domaine de notre lutte commune contre la criminalité».

Source : MAP

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