vendredi 1 novembre 2024 10:20

Depuis peu, le ministère des Affaires étrangères a mis en ligne un site à l'adresse www.consulat.ma destiné à faciliter les démarches administratives auprés des consulats aussi bien pour les Marocains résidant à l'étranger que pour les étrangers.

Le site permet la prise de rendez-vous, l'otention de prestations et de documents à distance sans oublier, naturellement, les informations utiles sur les points de contacts consulaires, les procédures administratives...

Source : La Vie éco

Les dirigeants européens envisagent de demander vendredi la création de vols charters financés par l'UE pour l'expulsion des migrants en situation irrégulière, mais la Commission européenne et certains pays se montrent encore très réservés.

La proposition est inscrite dans un projet de texte final du sommet des dirigeants européens qui s'est ouvert jeudi à Bruxelles et s'achèvera vendredi.

Le document demande "l'examen de la possibilité de vols charters réguliers financés par Frontex", l'agence européenne chargée de la sécurité des frontières externes de l'UE, ou de "vols communs".

Ce texte doit toutefois encore faire l'objet de discussions car la formulation générale du passage consacré à l'immigration est jugée "trop répressive" par plusieurs délégations et devrait être "retouchée", a indiqué un diplomate.

"La formulation ne passera pas comme ça", a confié ce diplomate sous couvert de l'anonymat.

La proposition de charters européens est directement inspirée par une demande française, soutenue par l'Italie. La France et la Grande Bretagne ont organisé un vol conjoint à la mi-octobre pour emmener à Kaboul 3 Afghans renvoyés de France et 24 expulsés de Grande-Bretagne.

Et le ministre français de l'Immigration Eric Besson a dit récemment souhaiter la mise en place de vols conjoints "sous bannière européenne" pour le retour forcé de migrants dans leurs pays d'origine.

Le vice-président de la Commission Jacques Barrot, chargé des questions d'immigration, a également mis en garde contre le "tout sécuritaire" dans un entretien accordé au quotidien français La Croix à paraître vendredi.

"Les États doivent trouver le point d'équilibre entre la part sécuritaire et la part d'humanité", a-t-il expliqué.

M. Barrot avait déjà réagi après l'organisation du vol commun franco-britannique, en soulignant que "le retour forcé de migrants de nationalité afghane dans leur pays doit respecter trois conditions strictes".

"Les autorités nationales doivent s'assurer au préalable que les migrants concernés ne souhaitent pas demander une protection internationale" et "si une demande de protection internationale a été faite, les autorités nationales doivent s'assurer que cette demande a fait l'objet d'une instruction rigoureuse aboutissant à son rejet", avait-il ajouté.

"De plus, il est impératif que les autorités nationales s'assurent que la vie des migrants irréguliers reconduits ne soit pas mise en danger une fois de retour en Afghanistan", avait-il insisté.

Source : Le Monde

L'association s'alarme du «mépris des droits» des étrangers en attente d'expulsion et appelle à la mobilisation contre l'ouverture d'un nouveau centre «ultra-sécuritaire» en Seine-et-Marne.

Des centres de rétention de plus en plus carcéraux et déshumanisants, où les situations individuelles passent à l'arrière plan: c'est le tableau que dresse la Cimade, seule association présente à ce jour dans les lieux de rétention, où transitent les sans-papiers. L'association présentait ce matin son rapport annuel, véritable radiographie de chacun des 23 centres et 12 locaux de rétention administrative en France.

En 2008, 32.284 personnes de 163 nationalités ont été enfermées de 24 heures à 32 jours dans des centres de rétention en métropole, a décompté l'association. Dont 118 familles avec 222 enfants.

Même si «globalement, les conditions en rétention sont correctes», la Cimade s'alarme de la dégradation du «climat général» dans les centres, du fait d'un «mépris de plus en plus grand des droits des étrangers placés en rétention» allant de pair avec la «politique du chiffre». L'association s'inquiète aussi de l'état déplorable des lieux déplorables des lieux de rétention de l'outre-mer, comme à Mayotte.

L'association dénonce la dimension «de plus en plus carcérale» des centres, et d'une manière générale la «banalisation de l'enfermement» et «l'industrialisation de la rétention», qui plongent les personnes retenues dans une grande détresse. La Cimade constate de fréquentes automutilations et tentatives de suicides (neuf au centre de rétention de Vincennes pour le seul mois de mai 2009).

Nouveau centre «totalement déshumanisé»

En témoigne, selon la Cimade, l'ouverture programmée d'un nouveau centre de rétention au Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, véritable «méga-structure ultra sécuritaire». Ce complexe de deux fois 120 places viendra s'ajouter au centre de 140 places (le maximum autorisé par la réglementation) déjà existant dans cette commune.

Une telle concentration de personnes va favoriser le développement de tensions et violences en même temps qu'elle compliquera la tâche des intervenants, selon la Cimade, qui décrit un centre «immense, totalement déshumanisé, dont toutes les portes sont blindées, où tout est fait pour limiter le contact entre les personnes», équipé «de détecteurs de mouvements et de caméras dans tous les sens».

Ce rapport de la Cimade, dressant un état des lieux exhaustif de chacun des centres, pourrait bien être le dernier du genre. Car l'association devrait être bientôt amenée, au terme d'un bras de fer engagé il y plus d'un an avec le ministère d' lmmigration et de l'Identité nationale, à partager avec d'autres sa mission d'assistance dans les centres de rétention. Et donc renoncer à sa vue d'ensemble...  «Pluralisme» nécessaire, pour le gouvernement, «marginalisation» assurée des associations, pour la Cimade, convaincue que cet «éclatement» ne pourra «que réduire les droits des étrangers», en empêchant toute action globale et en mettant en concurrence par appel d'offre les associations.

Source : Liberation.fr

Dix-huit Marocains arrêtés à quelques mètres de la frontière espagnole. Billet de retour en poche, bagages à la main, ils l'ont été alors qu'ils rentraient vers le Maroc. C'est une des illustrations des "dérives" et "absurdités" de la politique gouvernementale dont s'alarme la Cimade. Cette association, à ce jour seule habilitée à intervenir dans les centres de rétention administrative (CRA), a présenté, jeudi 29 octobre, son rapport annuel 2008.

Les centres de rétention frontaliers regorgent de migrants arrêtés comme ce groupe de Marocains sur le chemin du retour. Parce qu'il s'agit de faire du chiffre, pour être dans les objectifs. "Des touristes font eux aussi les frais de cette obsession", souligne la Cimade qui a aussi rencontré, dans les CRA, des étrangers vivant régulièrement dans un autre pays de l'Union européenne venus visiter un proche.

POLITIQUE DU CHIFFRE

En 2008, 32 268 personnes ont été placées en rétention. Un tiers a été présenté à l'embarquement d'un avion pour être expulsé. Très souvent vers un autre pays européen. En effet, près d'un tiers des reconduites effectives réalisées depuis les CRA concerne des étrangers renvoyés, en vertu du règlement européen Dublin II, vers un Etat voisin par lequel ils ont transité. "Autant de personnes qui risquent fortement de revenir", note Damien Nantes, un des responsables de l'association.

Si l'on connaît l'objectif d'expulsion que se fixe le gouvernement chaque année (27 000 en 2009), aucun chiffre officiel n'a jamais été communiqué sur le coût de cette politique. La Cimade a calculé qu'elle s'élève à plus d'un demi-milliard d'euros (533 millions). Pour arriver à ce résultat, l'association s'est appuyée sur un rapport sénatorial et une étude de la Cour des comptes sur la gestion des CRA. Ainsi, chaque expulsion (20 000 en 2008) coûterait 27 000 euros.

Une "somme considérable" qui témoigne, pour la Cimade, des "moyens démesurés et disproportionnés" employés pour atteindre des objectifs d'expulsion planifiés chaque année.

Au-delà de ses aspects "coûteux" et "à bien des égards inefficaces", l'application de cette politique, insiste-t-elle, "entraîne nécessairement une réduction des droits des étrangers et des atteintes graves aux droits fondamentaux de la personne humaine".

Les conditions d'accueil en rétention (à l'exception de l'outre-mer) se sont pourtant améliorées au fil des ans. En 2005, l'Etat s'est engagé dans un vaste plan triennal de rénovation des CRA. L'objectif étant de faire passer de 1000 à 2700 le nombre de places, "tout en étant irréprochable sur la qualité de leur accueil pour pouvoir légitimer un objectif quantitatif d'éloignements" de sans-papiers.

Source : Le Monde


L'Internationale des Services Publics (ISP), une fédération mondiale de syndicats du secteur public, soulignera la situation désespérée des travailleurs migrants dans le monde du 2 au 5 novembre 2009 à l'occasion des Journées de la Société Civile qui auront lieu dans le cadre du 3ème Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD). L'ISP lancera un appel pour un accès plus large à des services publics de qualité, un travail décent et des politiques économiques qui soient équitables pour à la fois les travailleurs et les efforts de développement dans leurs pays.

« Nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer ce défi », a déclaré Peter Waldorff, secrétaire général de l'ISP, faisant allusion au thème du forum, Integrating Migration Policies into Development Strategies for the Benefit of All (L'intégration des politiques migratoires dans les stratégies de développement pour le bénéfice de tous). « Les pays industrialisés attirent les meilleurs talents du reste du monde. Cela représente une situation particulièrement critique pour les sept millions de travailleurs dans les soins sociaux et de santé que nous représentons. Les pays industrialisés avec des populations vieillissantes font venir ces travailleurs pour répondre à une pénurie de main-d'oeuvre sans leur accorder d'avantages ou de droits puis veulent les renvoyer chez eux ».

Selon les chiffres des Nations Unies, il y a environ 200 millions de personnes qui vivent à l'extérieur de leur pays de naissance, générant plus de 300 milliards de dollars de versements qui partent vers leurs pays d'origine. Les participants de l'ISP sont inquiets quant à l'impact social et économique sur les familles, les communautés et l'équité entre les sexes sur le lieu de travail, et préconisent des lois migratoires équitables et des politiques de développement durables.

Le FMMD est divisé en deux parties : les Journées de la Société Civile, du 2 au 3 novembre, verront plusieurs experts de l'ISP participer à des discussions clés sur les migrations et le développement. Les 4 et 5 novembre, des représentants des gouvernements se réuniront dans le cadre d'un dialogue inter-états afin de discuter et de débattre de propositions.

Source : Business Wire

Les associations d'aide aux étrangers, qui militent pour le respect des personnes, utilisent à présent un nouvel angle d'attaque en interpellant les pouvoirs publics et les contribuables sur le coût des expulsions de migrants, accusant le gouvernement "d'opacité" en la matière. "Le gouvernement mène depuis plusieurs années une politique de communication débridée sur les chiffres des expulsions, mais reste d'une totale opacité sur le poids budgétaire de ses choix", affirme à l'AFP Damien Nantes, l'un des responsables de la Cimade, qui consacre à cette question un chapitre de son rapport annuel 2008 présenté jeudi.

"Si le gouvernement veut parler chiffres, alors parlons de tous les chiffres !", ajoute-t-il, alors que le ministère de l'Immigration, interrogé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire. Damien Nantes souligne que les associations de défense des droits des étrangers "trouvent intéressant d'aborder les choses sous un autre angle que les droits humains en interpellant le gouvernement et les contribuables sur l'aspect financier des expulsions". Le réseau Migreurop, qui regroupe une quarantaine d'associations et des chercheurs spécialisés dans les politiques migratoires, a également consacré une page à cette question dans son Atlas des migrants en Europe publié en octobre chez Armand Colin. Pascaline Chappart, qui l'a rédigée, relève que même si la loi organique à la loi de finances (Lolf) est censée permettre une meilleure évaluation des dépenses de l'État, le projet de loi de finances pour 2009 affirme que "le calcul complet d'une reconduite à la frontière n'est actuellement pas possible".
533 millions d'euros consacrés chaque année aux expulsions

Pourtant, souligne Damien Nantes, "depuis 2008, nous possédons pour la première fois des outils permettant des évaluations". Les estimations actuelles reposent notamment sur un rapport à la commission des finances du Sénat remis fin 2008 par le sénateur Pierre Bernard-Reymond et sur un document de juin 2009 de la Cour des comptes sur la gestion des lieux de rétention. Le sénateur UMP des Hautes-Alpes montre ainsi que l'État consacre environ 394 millions d'euros par an pour la garde et l'escorte (gendarmerie et police) des migrants dans les centres de rétention administrative (CRA). Les sommes directement engagées par le ministère de l'Immigration font également apparaître 80,8 millions d'euros pour les dépenses annuelles de fonctionnement, dont 42 millions pour les billets d'avion, train ou bateau. La Cour des comptes fait pour sa part état de frais d'investissement liés à la construction et à l'agrandissement des CRA s'élevant à 174 millions d'euros entre 2006 et 2008.

En revanche, certains frais n'ont pas pu être évalués comme ceux liés au fonctionnement des services des préfectures ou au coût des contentieux liés à la rétention. Sans prendre en compte ces coûts supplémentaires, "la somme consacrée chaque année aux expulsions s'établit à 533 millions d'euros", estime la Cimade dans son rapport, précisant ainsi que chacune des 20.000 reconduites forcées réalisées en 2008 aurait coûté au moins 27.000 euros à l'État, soit un calcul voisin de celui de Migreurop. Tandis que la Cimade dénonce une politique "coûteuse" et "inefficace", Migreurop s'interroge : "L'impossibilité d'un calcul des coûts des reconduites à la frontière ne serait-elle pas finalement plus politique que mathématique ? "

Source : Le Point

Le système français de détention et d'expulsion des mineurs étrangers isolés qui arrivent à Paris par voie aérienne met ''gravement en danger'' ces enfants, a indiqué jeudi à Paris Human Rights Watch.

Ces conclusions sont basées sur un rapport de 71 pages intitulé : ''Perdus en zone d'attente : protection insuffisante des mineurs étrangers isolés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle'' produit par l'organisation (Accéder au rapport WRW).

En 2008, la police aéroportuaire a éloigné un tiers des 1.000 mineurs étrangers isolés qui sont arrivés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle à Paris. Ceux-ci sont vu refuser le droit d'accès au territoire français, rapporte la même source, qui rappelle que ces mineurs sont placés dans le même lieu de détention que les adultes.

''Il est fréquent que les policiers menacent d'expulsion des mineurs qui n'ont pas plus de six ans, obligent les enfants à se déshabiller pour les soumettre à des fouilles corporelles, les menottent lors de trajets vers des hôpitaux et ordonnent des examens d'âge gênants même dans les cas où il ne fait aucun doute que l'enfant a moins de 18 ans'', fait remarquer le document.

Pour Human Rights Watch, ''les policiers français tirent parti de la vulnérabilité des mineurs sur le plan émotionnel et physique, les intimidant et exerçant des pressions pour qu'ils signent des documents qui, sans qu'ils le sachent, leur font renoncer à certains droits dont ils jouissent pourtant''.

''L'argument de la France selon lequel ces mineurs ne sont jamais entrés en France est absurde. Les traiter ainsi est irresponsable et dangereux'', soutient Simone Troller, chercheur à la division Droits de l'enfant de Human Rights Watch, citée dans le rapport.

Source : APS

Le système français de détention et d'expulsion des mineurs étrangers isolés qui arrivent à Paris par voie aérienne met ''gravement en danger'' ces enfants, a indiqué jeudi à Paris Human Rights Watch.

Ces conclusions sont basées sur un rapport de 71 pages intitulé : ''Perdus en zone d'attente : protection insuffisante des mineurs étrangers isolés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle'' produit par l'organisation (Accéder au rapport WRW).

En 2008, la police aéroportuaire a éloigné un tiers des 1.000 mineurs étrangers isolés qui sont arrivés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle à Paris. Ceux-ci sont vu refuser le droit d'accès au territoire français, rapporte la même source, qui rappelle que ces mineurs sont placés dans le même lieu de détention que les adultes.

''Il est fréquent que les policiers menacent d'expulsion des mineurs qui n'ont pas plus de six ans, obligent les enfants à se déshabiller pour les soumettre à des fouilles corporelles, les menottent lors de trajets vers des hôpitaux et ordonnent des examens d'âge gênants même dans les cas où il ne fait aucun doute que l'enfant a moins de 18 ans'', fait remarquer le document.

Pour Human Rights Watch, ''les policiers français tirent parti de la vulnérabilité des mineurs sur le plan émotionnel et physique, les intimidant et exerçant des pressions pour qu'ils signent des documents qui, sans qu'ils le sachent, leur font renoncer à certains droits dont ils jouissent pourtant''.

''L'argument de la France selon lequel ces mineurs ne sont jamais entrés en France est absurde. Les traiter ainsi est irresponsable et dangereux'', soutient Simone Troller, chercheur à la division Droits de l'enfant de Human Rights Watch, citée dans le rapport.

Source : APS

 

Dix peintres singuliers d'Essaouira exposent jusqu'au 6 novembre prochain leurs œuvres à Hérouville Saint-Clair (Nord-Ouest de la France) dans le cadre de la biennale du Festival "Les Afrikales" qui célèbre les cultures africaines et la solidarité internationale en Basse-Normandie.

Initiée en collaboration avec la galerie africaine "Les naufragés du temps" de Saint-Malo, cette exposition a le mérite de montrer notamment l'influence du monde des gnaouas dans l'effervescente et singulière peinture de la Cité des Alizés.

Cette grande manifestation de quinze jours intervient également en hommage au nouveau jumelage entre Hérouville Saint-Clair et la ville marocaine d'Ahfir.

Les dix artistes invités ont été sélectionnés de par "l'importance de leurs racines africaines, de leur goût pour les couleurs vives et de la force de leurs motifs tribaux, et aussi de la magie africaine que dégagent leurs tableaux", a confié à la MAP M. Daniel Derrien, propriétaire de la galerie "Les naufragés du temps".

Cette exposition d'une trentaine d'Âœuvres permet aux Hérouvillais de découvrir la richesse des peintures d'Essaouira par le biais d'artistes déjà bien connus, tel Mohamed Tabal, et d'admirer les Âœuvres de Regragui Bouslaï, des frères Youssef et Hamou Aït Tazarin, Aziz Nana, Abdellah El-Baz, Abderrahim Trifis, Mustapha Asmah et Abdelaziz Azzoubir.

La manifestation comporte aussi la présentation de livres de l'historien d'art danois Frédéric Damgaard qui a créé, il y a plus de 20 ans, la première galerie d'art d'Essaouira et a été l'initiateur de l'école des artistes singuliers de la ville.

Dans ses ouvrages, l'auteur d'"Essaouira, histoire et créations" (Ed. La Porte) analyse notamment les raisons de ce surgissement étonnant de tant d'artistes autodidactes dans la Cité des Alizés.

Source : MAP

Le nombre d'immigrants clandestins interceptés aux portes de l'Union européenne (UE) a nettement diminué depuis le début de l'année en raison de la crise économique. C'est ce qu'a indiqué mercredi un responsable de Frontex, l'agence européenne de contrôle des frontières.

Au total, 51.600 émigrants illégaux ont été interceptés aux frontières terrestres et maritimes de l'UE durant les six premiers mois de l'année, soit 17 pc de moins qu'en 2008 pendant la même période, a déclaré le directeur-adjoint de Frontex, Gil Arias Fernandez. Il a attribué cette diminution à la crise économique qui réduit aux yeux des candidats à l'immigration les perspectives de trouver un emploi en Europe et leur propre capacité à financer leur voyage. (NLE).
Source :
Rtbf.be

Le Conseil d'Etat a annulé, lundi 26 octobre, la circulaire du 7 janvier 2008, précisant les conditions de régularisation par le travail prise en application de l'article 40 de la loi Hortefeux de novembre 2007. Le Conseil d'Etat avait été saisi d'un recours du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti).

Cette circulaire prévoyait que, pour prétendre à une régularisation, l'étranger dispose d'une qualification ou d'une expérience dans l'une des 30 professions ouvertes aux ressortissants des pays non-membres de l'Union européenne. Ce qu'initialement la loi Hortefeux ne prévoyait pas.

Le Conseil d'Etat a considéré que le gouvernement ne pouvait "sans méconnaître la loi, restreindre les conditions" de régularisation.

Plus de 4 000 travailleurs sans-papiers grévistes occupent actuellement une quarantaine de sites (agences d'intérim, restaurants, chantiers, entreprises) pour demander leur régularisation. Ce mouvement est soutenu par la CGT, la CFDT, Solidaires, la FSU et l'UNSA.

Source : Le Monde

Le Journal officiel a publié, mercredi 28 octobre, un décret portant sur la création d'un fichier de "données à caractère personnel" concernant les étrangers bénéficiaires d'un dispositif d'aide au retour. Selon ce décret émanant du ministère de l'immigration, est autorisée la création d'"un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé 'outil de statistique et de contrôle de l'aide au retour' relevant de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII)".

La création d'un tel fichier vise à "liquider l'aide au retour" en permettant de déceler une nouvelle demande qui pourrait être présentée par une personne ayant déjà bénéficié de cette aide. Elle devrait aussi permettre "le suivi" (administratif, budgétaire et comptable) des procédures d'aide au retour ainsi que l'établissement de "statistiques relatives à ces procédures et à leur excécution".

Outre les données habituelles (nom, prénoms, etc...) à caractère personnel, le fichier mentionne "les images numérisées des empreintes des dix doigts du bénéficiaire et de ses enfants mineurs âgés d'au moins douze ans". Il est précisé que les données sont effacées "sans délai" lorsque l'OFII refuse l'aide sollicitée ou lorsque l'intéressé renonce au bénéfice de l'aide. Il en est de même à l'issue d'un délai de cinq ans à compter de la date de décision de l'OFII.

Source : Le Monde

Qu'est-ce qu'être Français ? Telle est la question qui sera au centre du débat que lancera le ministre français de l'Immigration, le 2 novembre. Pour l'anthropologue Régis Meyran toutefois, la notion d'identité nationale n'est qu'un mythe. Interview.

Le ministre français de l'Immigration, Éric Besson, l'a annoncé lundi : le débat sur l'identité nationale sera lancé le 2 novembre, pour s'achever le 28 février. Parmi les questions qui y seront soulevées : "Qu'est-ce qu'être Français ?" et "Comment mieux faire partager les valeurs de l'identité nationale auprès des ressortissants étrangers ?" Dans les "100 préfectures de département et [les] 350 sous-préfectures d'arrondissement" du pays, des réunions seront organisées avec "l'ensemble des forces vives de la nation", indique le ministère sur son site Internet.

Pour Éric Besson, ce débat vise à "réaffirmer les valeurs de l'identité nationale". L'opposition dénonce, elle, un coup électoraliste. Afin d'y voir plus clair, FRANCE 24 a interviewé Régis Meyran, chercheur associé au Laboratoire d'anthropologie et d'histoire de l'institution de la culture. Il est aussi l'auteur d'un ouvrage intitulé "Le mythe de l'identité nationale"*.

FRANCE 24 : Peut-on définir une identité nationale, l'identité française par exemple ?

Régis Meyran : L'identité nationale n'existe pas. Il faut plutôt parler "des" identités à l'intérieur de la nation. En outre, les identités ne sont pas fixes, elles évoluent constamment. L'identité nationale, unique et immuable, est une illusion. La France a depuis toujours été alimentée par les migrations - Gaulois, Romains, barbares, Italiens, Polonais, etc. L'identité nationale est un discours construit, un mythe.

Quelles en sont les origines ?

Un mythe est un récit fondateur qui se transmet de génération en génération. En France, l'idée qu'il existe un "pur Français" présentant des traits caractéristiques et une mentalité propre depuis la nuit des temps a commencé à circuler à la fin du XIXe siècle. Elle est liée à l'idéologie de la IIIe République, à celle d'une suprématie du peuple français de laquelle découlerait sa mission civilisatrice dans les colonies de l'Hexagone. À l'époque, on cherchait des caractéristiques physiques et des traits psychologiques communs aux Français. Par exemple, on mesurait les crânes de la population, afin de  montrer qu'il y avait une homogénéité du crâne français.

Pourquoi le concept d'identité nationale resurgit-il aujourd'hui ?

Il réapparaît souvent en période de crise économique, et est toujours lié à la question de l'immigration. L'idée qu'il existe un "vrai Français" est forcément dirigée contre l'Autre, elle est opposée à la figure menaçante de l'étranger. La recherche d'un socle commun dans lequel tout le monde peut se reconnaître est un exercice périlleux car on peut facilement tomber dans l'idéologie. Souvent, la réactivation de ce concept a été suivie de flambées de violence et de racisme.

Est-ce un concept davantage utilisé par certains partis ?

Il dépasse le cadre des partis. Dans les années 1930 par exemple, même les gens de gauche, anti-racistes et anti-fascistes, se sont engouffrés dans le mythe de l'identité nationale et s'intéressaient à la pureté de la race française. Ce mythe a atteint son apogée avec le régime de Vichy. Après les horreurs de la guerre, il est devenu moins visible, plus diffus, avant de réapparaître au sein des partis d'extrême droite, dans les années 1980. Aujourd'hui, avec la réactivation de ce concept par le gouvernement, on assiste à un changement notable. Il en fait un usage politique, car ce concept parle aux électeurs.

Source : FRANCE 24

Soixante cinq pour cent des immigrants clandestins interceptés en 2009 en Espagne provenaient de l'Algérie et la majeure partie l'ont été au niveau des côtes du Levante espagnol, a affirmé mercredi à Madrid, l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l'Union européenne (Frontex).

"Les arrivées illégales aux frontières espagnoles terrestres et maritimes se sont réduites plus que de moitié en 2009, avec 700 entrées clandestines avortées l'année en cours contre 17.000 entrées en 2008 ", selon le directeur exécutif adjoint de Frontex, Gil Arias.

"Cette diminution drastique, qui a été plus accusée que prévue, s'est particulièrement ressentie au niveau des frontières maritimes espagnoles, où un total de 5.000 tentatives d'entrée illégale ont été mises en échec entre janvier et septembre dernier, contre les 11.000 de l'année dernière ", a indiqué le directeur exécutif adjoint de Frontex lors d'une conférence de presse.

Selon Arias, les immigrants clandestins par voie de mer en provenance du Maroc ont été détrônés par ceux en provenance d'Algérie. En 2009, quelque 65 pc des personnes interceptées sur les côtes espagnoles avaient pris le départ depuis l'Algérie et la majorité d'entre eux à destination des côtes du Levante.

Il a indiqué, dans ce contexte, que l'Andalousie et le Levante se sont convertis en principale porte d'entrée des immigrants illégaux en Espagne par voie maritime.

Concernant l'arrivée d'immigrants clandestins aux îles Canaries, Frontex a constaté une diminution de 71 pc avec 2.300 illégaux interceptés en 2009 contre 7.600 une année auparavant.

Cette baisse significative s'explique, selon Frontex, notamment par les efforts déployés par Frontex et la garde civile espagnole, ainsi que par la coopération de l'Espagne avec les pays d'origine comme la Mauritanie et le Sénégal.

Dans le classement des pays destination de l'immigration clandestine, l'Espagne continue d'occuper la troisième position, avec 9 pc du total des entrées d'immigrants illégaux en Union Européenne. La première place revient à la Grèce avec 70 pc, suivie de l'Italie avec 13pc, selon des chiffres dévoilés par Frontex qui relève que les trois pays concentrent 91 pc des entrées illégales aux frontières de l'UE.

En termes généraux, aussi bien les arrivées d'immigrants clandestins aux frontières de l'UE que les non admissions dans les postes frontières ont baissé de 20 pc en 2009 dans tout le territoire communautaire européen. Seules les demandes d'asile continuent d'augmenter.

Selon Frontex, la crise économique a beaucoup influé sur cette réduction du nombre d'arrivées d'immigrants clandestins aux frontières de l'UE, tout en avertissant d'une reprise de cette immigration clandestine une fois la situation économique améliorée.

Source : Casafree

Ce mois-ci a vu la parution d'un rapport intitulé « Contextualiser l'Islam en Grande-Bretagne» qui a été rédigé par un groupe, hétérogène sur le plan théologique, d'importants musulmans britanniques. Les spécialistes et les praticiens ayant participé à la rédaction du rapport publié par l'Université de Cambridge, ont cherché à répondre à une question qui paraît simple: Que signifie vivre tel un fidèle musulman en Grande-Bretagne aujourd'hui ? L'un des problèmes que les groupes musulmans rencontrent lorsqu'ils évoquent leurs préoccupations devant un auditoire essentiellement laïque est que ce qu'ils disent n'est pas nécessairement ce que les autres entendent. Les termes islamiques tels que shariah, jihad et khilafa ont une signification souvent bien différente pour les Occidentaux laïques.

En conséquence, le rapport fait valoir que plutôt que de s'entêter à utiliser des termes coraniques, il devrait être fait usage de l'anglais, lorsqu'il s'agit d'engager une conversation publique sur l'Islam. Utiliser une « langue morale commune », est-il indiqué dans le rapport, évitera de donner l'« impression » que les valeurs laïques et islamiques sont en contradiction les unes avec les autres. Bien qu'il s'agisse d'un point important, il ne doit pas signifier que les musulmans modérés abandonnent la terminologie islamique au profit des extrémistes (des deux camps) qui continueront à faire (mauvais) usage des termes. Le rapport aborde des termes désormais controversés comme khilafa, compris par beaucoup comme étant un « système de gouvernement islamique ». Le rapport précise que le mot n'a jamais signifié l'établissement d'un état islamique et que le sens premier issu de la théologie musulmane classique a besoin d'être réaffirmé: une éthique basée sur la responsabilité morale de l'individu.

Mais la façon de reconquérir pro-activement l'usage de termes coraniques dans l'imagination publique tout en employant l'anglais n'est pas claire. Les auteurs du rapport tentent aussi d'expliquer comment l'Islam peut être fidèlement compris comme compatible avec un état laïque. Ils explorent la « compréhension problématique de la souveraineté divine » et suggèrent que la séparation de l'autorité temporelle et spirituelle pourrait se rapprocher de l'idéal islamique. Des partisans d'un Islam politique du XXe siècle ont soutenu que la souveraineté de Dieu se manifeste à travers l'incorporation d'une structure politique où un individu ou un groupe d'individus revendique l'autorité divine pour agir au nom de Dieu, une notion totalement incompatible avec la démocratie laïque.

Cependant, le rapport se réfère aux éminentes figures de l'histoire de l'Islam, tels que l'imam Malik Ibn Anas et l'imam Ahmed ibn Hanbal du VIIIe siècle, tous deux fondateurs d'écoles de pensée influentes dans la jurisprudence islamique, et selon lesquels l'Etat ne devrait pas revendiquer d'autorité divine mais devrait être tenu pour responsable des valeurs universelles. Outre le fait d'avancer que les musulmans britanniques soutiennent un pluralisme laïque multiculturel dans la mesure où il leur apporte la liberté de pratiquer leur religion, le rapport aborde des questions délicates, telles que l'apostasie et l'homosexualité en faisant montre d'une grande ouverture d'esprit. Les auteurs déclarent que bien qu'ils pensent que l'Islam désapprouve de tels actes, ils insistent sur le fait que les personnes concernées doivent être considérées comme des citoyens à part entière et traitées avec dignité. Le rapport prétend aussi que la radicalisation musulmane a besoin d'être mieux comprise. Il avance que le violent extrémisme de la base est un phénomène social et politique plutôt qu'intrinsèquement religieux.

Le rapport sera considéré comme constituant un pas important vers l'expression tolérante de l'Islam qui, historiquement, est toujours apparu lors de profonds engagements politiques positifs entre musulmans et non-musulmans comme dans le Bagdad des Abbassides et l'Espagne des Maures. A travers ce rapport, il semble que les experts religieux préfèrent faire une remise à niveau théologique, à mesure que des situations nouvelles et évolutives apparaissent, plutôt que de contrecarrer le changement. Mais, cela dit, si la commission rend compte de l'évolution du courant dominant de la pensée des musulmans britanniques d'aujourd'hui, alors c'est plus progressiste que bien des musulmans et non-musulmans ne l'auraient imaginé. Les opinions qui sont exprimées dans le rapport sont aussi celles que la société civile non-musulmane et les médias devraient noter et accueillir favorablement. Les conservateurs religieux endurcis peuvent bien crier à la capitulation et citer en guise de preuve le fait que le gouvernement ait financé la recherche. Il n'en demeure pas moins que les auteurs sont issus de milieux théologiques divers et respectés. Le succès de ce rapport se mesurera, à plus long terme, à la lumière de l'effet goutte à goutte qu'il aura produit pour influencer les idées des plus jeunes activistes musulmans et réduire les malentendus avec le reste de la société.

Source : Le Matin

Le tribunal administratif de Marseille a donné hier, gain de cause à cinq anciens combattants marocains qui l'avaient saisi en urgence en réclamant "la décristallisation" de leur pension militaire.

Selon le quotidien régional français La Provence rapportée mercredi par la Map, cette décision donne droit à ces anciens soldats marocains ayant combattu pour la France à une "pension alignée sur celle de leurs frères d'armes français" jusqu'à ce que l'affaire soit ultérieurement jugée au fond.

Le juge aurait reconnu "l'urgence" de la requête en se fondant notamment sur leur situation économique précaire ainsi que sur leur âge avancé.

Rappelons qu'en 2008, le tribunal administratif de Bordeaux avait examiné les premiers dossiers et accordé par la suite, à six Marocains, l'alignement de leur pension de retraite militaire sur celle des Français.

Les pensions des combattants "indigènes" avaient été gelées en 1958 dans le contexte de la décolonisation. Ainsi, les combattants ont depuis lors, touché de 8 à 10 fois moins de pension que leurs "frères d'armes français", précise la source.

Le film "Indigènes" avait posé cette problématique et l'ancien président français,  Jacques Chirac, s'était alors engagé à résoudre cette inégalité dans le cadre de la Loi de finances 2007.

Source : Aufait

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a dit mardi souhaiter la mise en place de vols conjoints "sous bannière européenne" pour le retour forcé de migrants dans leurs pays d'origine.

"Nous considérons que les retours forcés devraient être faits sous bannière européenne", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Folkestone, dans le sud-est du Royaume-Uni où il inaugurait avec son homologue Phil Woolas un centre conjoint de renseignements opérationnels destiné à lutter contre les filières d'immigration illégale.

Commentant le vol conjoint vers Kaboul organisé par Paris et Londres mi-octobre pour emmener 3 Afghans de France et 27 de Grande-Bretagne, M. Besson a souligné qu'il y aurait d'autres retours forcés organisés conjointement avec les Britanniques.

"Nous le referons pour autant que les conditions seront respectées", a-t-il précisé, sans vouloir donner plus de détails.

Mais il a aussi souligné que "la coopération européenne devait être beaucoup plus développée" dans ce domaine.

"Nous avons maintenant l'obligation de mieux travailler avec nos partenaires européens pour lutter contre l'immigration irrégulière, mais aussi pour affréter conjointement sous la bannière de l'agence européenne Frontex (pour la coopération aux frontières ndlr) des avions communs pour reconduire des migrants vers des pays d'origine. C'est une idée que la France défend", a détaillé M. Besson.

"Il est nécessaire d'expulser les gens qui n'ont pas le droit d'être au Royaume-Uni, nous pensons que c'est très efficace", a souligné de son côté le ministre britannique de l'Immigration Phil Woolas.

"Si nous voulons envoyer un message aux passeurs, il faut dire que la France, l'Europe, ne sont pas des sanctuaires pour les immigrés illégaux", a souligné M. Besson.

Le centre conjoint de renseignements opérationnels, implanté à Folkestone depuis le 2 septembre, comprend une vingtaine de Britanniques, agents des services d'immigration britannique, policiers, officier spécialiste du crime organisé, et d'un Français chargé de la coopération avec les Britanniques.

Source : AFP

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri a affirmé que son département s'attache à défendre, dans toutes les rencontres et tous les forums, le droit à la libre circulation réglementée des personnes et la levée de tous les obstacles injustifiés.

En réponse, mardi à la Chambre des Conseillers, à une question orale du groupe Authenticité et Modernité sur "le traitement illégal réservé par certains consulats et ambassades européens aux Marocains candidats à l'immigration", M. Fassi Fihri a indiqué que son département intervient auprès des missions diplomatiques accréditées à Rabat pour les inviter à déployer davantage d'efforts afin d'améliorer les infrastructures d'accueil et les prestations et adopter de nouvelles approches de communication, plus rapides et plus efficaces.

Dans sa réponse, lue en son nom par Mme Latifa Akherbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Fassi Fihri a indiqué que le Maroc, conscient des difficultés endurées par les citoyens, et tenant compte du caractère de souveraineté que revêt l'octroi des visas, n'a eu de cesse de développer, à travers les canaux diplomatiques, des formules alternatives en partenariat avec les pays concernés, en vue d'améliorer les traitements réservés aux demandeurs de visas et préserver leur dignité.

Le Royaume appelle également à réserver un traitement spécial aux personnes âgées et malades, aux veuves et aux enfants, a-t-il dit, rappelant que le Maroc a toujours exhorté les pays du Nord à adopter, dans le traitement de la question de l'immigration, une approche globale qui tient compte aussi bien de la dimension sécuritaire que des aspects humain, social et économique.

Source : MAP

Le Maroc n'a eu de cesse d'exhorter l'Espagne à respecter et à garantir les droits des Marocains établis sur son territoire, a affirmé mardi à Rabat le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri.

Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, le ministre a indiqué que le Maroc, "conscient des provocations que subissent les Marocains établis en Espagne, n'a eu de cesse, par voie diplomatique et dans le cadre de sa politique extérieure fondée sur le bon voisinage et la coopération, d'appeler l'Espagne voisine à respecter et à garantir les droits des Marocains établis sur son territoire".

Dans sa réponse, lue en son nom par Mme Latifa Akherbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Fassi Fihri a rappelé que la délégation marocaine avait insisté, lors de la réunion du Groupe de travail permanent maroco-espagnol sur l'immigration, sur la nécessité de protéger les droits de la communauté marocaine en Espagne notamment en cette conjoncture de crise économique internationale.

Le ministre a indiqué qu'il a été convenu avec la partie espagnole de dynamiser les mécanismes à même de favoriser l'intégration des membres de la communauté marocaine résidant en Espagne, et de faire face, le cas échéant, à d'éventuelles tentatives de marginalisation dont ils pourraient faire l'objet, soulignant que "les Espagnols ont fait montre d'une grande compréhension à cet égard".

Le Groupe de travail permanent maroco-espagnol sur l'immigration constitue un cadre institutionnel idoine pour l'examen des questions en relation avec l'immigration ainsi que les propositions de nature à instaurer un climat approprié pour l'intégration économique et sociale des Marocains d'Espagne, a-t-il ajouté.

Source : Biladi

L'initiateur de l'Association franco-marocaine pour l'industrie veut la transformer à terme en Chambre de commerce et d'industrie.
L'agrément, demandé aux autorités françaises, devrait être obtenu d'ici 3 à 4 ans.

Si le projet aboutit, ce sera la première Chambre de commerce marocaine à l'étranger. C'est en tout cas l'ambition de Hassan Bouod, un entrepreneur marocain installé dans l'Hexagone depuis une quinzaine d'années et président de la toute nouvelle Association franco-marocaine pour l'industrie, le commerce et les services.

En fait, son idée est de transformer, à terme, dans trois ou quatre ans, sa toute jeune association en Chambre de commerce et d'industrie marocaine qu'il envisage de baser à Marseille. Pour cela, bien entendu, une demande d'agrément en bonne et due forme sera déposée auprès des autorités françaises. Mais pour concrétiser le projet, «l'association devra, au préalable, se transformer en association d'intérêt public», souligne M. Bouod. Ceci suppose une assise financière solide qu'il faudra constituer dans les trois prochaines années, un soutien effectif des autorités marocaines et, surtout, un lobbying continu dont Hassan Bouod entend s'occuper personnellement.

Mais, déjà, des délégués de l'association ont été sélectionnés dans pratiquement toutes les régions de France. «Un choix qui s'est fait, explique M Bouod, selon des critères de compétence et la capacité de mobiliser un réseau efficace pour faire avancer les choses. Ces choix n'ont pas manqué de provoquer quelques grincements de dents dans les milieux MRE, mais l'initiateur du projet reste serein.

Une structure indépendante

«J'explique, dit-il, à mes compatriotes installés en France que le but n'est pas de réunir des personnes sur des critères de copinages, mais bien des gens capables de promouvoir le Maroc à l'étranger et, surtout, d'ouvrir aux petites et moyennes entreprises les portes de certains marchés». Et de poursuivre : «On s'est rendu compte que 95% des petites entreprises qui assistent à des séminaires ou des manifestations à caractère économique n'ont plus personne dès le lendemain pour les accompagner ou leur fournir la moindre information».

Pour lui, les structures associatives franco-marocaines sont taillées sur mesure pour les grands groupes et les petites entreprises se trouvent marginalisées de fait, alors qu'elles sont source de richesse et d'emplois.
M. Bouod est bien conscient que créer une Chambre de commerce n'est pas une chose aisée, car certaines structures similaires existantes se sentent déjà gênées par cette initiative.

Mais, il se prévaut de son réseau patiemment construit et qui se prolonge jusqu'aux plus hautes structures institutionnelles et associatives françaises d'où il a déjà reçu des soutiens et des encouragements.

Le projet a déjà le soutien de la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille Provence (CCIMP). Au Maroc, il a reçu l'aval et le soutien du ministère du commerce et de l'industrie et rencontre une grande disponibilité chez l'ambassadeur du Maroc à Paris, annonce l'initiateur.

Mais attention, prévient M. Bouod, il s'agit bien de créer une structure indépendante, au service de l'entreprise, et loin des circuits consulaires et autres.

Source : La Vie eco

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