Libye - Le chef du bureau de l'Organisation internationale pour la migration (OIM) en Libye, Laurence Hart, a souligné au cours d'un entretien avec la PANA, mercredi à Tripoli, que la question des migrants qui se retrouvent bloqués en Libye sur le chemin vers l'Europe préoccupe "sérieusement" l'organisation.
Les questions qui se posent aujourd'hui avec acuité pour l'OIM en Libye sont incarnés par l'immigration irrégulière, autrement dit comment lutter contre cette forme de migration de façon équilibrée et globale", a affirmé M. Hart.
Le bureau de l'OIM en Libye fournit l'aide humanitaire nécessaire aux migrants en situation irrégulière, dont certains sont détenus pour violation de la loi sur l'immigration.
M. Hart a indiqué également que la question du développement et celle du renforcement des capacités du personnel libyen agissant dans ce domaine, dans le cadre des foras et dialogues inter-africains et entre l'Europe et l'Afrique, figurent parmi les actions de l'OIM en Libye.
Il a précisé que les activités du bureau de l'OIM à Tripoli s'articulent autour des priorités et des urgences exprimées par les autorités libyennes, affirmant que l'organisation et ses partenaires comme l'Association mondiale pour l'appel islamique (AMAI) sont au service du pays et tentent de mettre en oeuvre des actions pour atteindre les objectifs tracés en commun.
En ce qui concerne le volet de la lutte contre l'immigration irrégulière, le chef du bureau de l'OIM a indiqué que ses services ont mis en place une série d'activités consistant à aider le migrant qui se retrouve bloqué en Libye à rentrer dans son pays d'origine, expliquant ce choix par le fait que beaucoup de personnes candidates à l'émigration irrégulière en Europe se sont rendu compte que le périple n'était pas une simple sinécure.
"A la lumière de cette réalité, ils se rendent compte de l'impossibilité de se rendre en Europe et du fait qu'il est mieux de rentrer chez eux d'où le rôle de l'OIM pour les aider à rentrer d'une manière régulière en les accompagnant avec un montant sous forme de soutien financier pour leur permettre de reprendre une fois, dans leurs pays d'origine, une activité génératrice d'emploi et de revenu", a affirmé le responsable à l'OIM.
"C'est la seule façon de garantir la durabilité de l'action du retour du migrant, étant donné que de nombreuses personnes expriment le désir de rentrer mais ont peur d'être stigmatisées en rentrant les mains vides dans leur pays, ce qui nécessite l'accompagnement du migrant de sorte que lui-même puisse entreprendre des activités et contribuer à l'économie de son pays", a-t-il ajouté.
M. Hart a affirmé que depuis l'ouverture en mars 2008 d'un centre de l'OIM à Tripoli pour le retour volontaire des migrants dans leurs pays d'origine, quelque 4.000 ont été assistés, originaires de plus de 23 pays, dont la majorité sont des Africains et d'autres venant de pays asiatiques.
Laurence Hart a indiqué que selon une étude conduite récemment par ses services, le taux de réussite de ce programme est très élevé et que "des migrants rapatriés ont pu acheter qui une licence de taxi, ouvrir un magasin de vente à Niamey (Niger), acheter un petit camion de transport au Ghana, une moto-pompe à eau au Mali et qui du matériel de soudeur".
Un autre aspect de la lutte contre la migration clandestine conduite par le bureau de l'OIM à Tripoli consiste à renforcer les capacités des agents de la Police, des juges et des acteurs des organisations de la Société civile pour les sensibiliser et pour améliorer leurs performances dans leurs domaines respectifs.
M. Hart a indiqué que l'OIM dispose de plusieurs projets dans ce sens et qu'elle a déjà procédé à la formation de policiers au Niger et en Libye, en collaboration avec le comité populaire général libyen de la Sûreté publique.
Le chef du bureau de l'OIM en Libye a précisé que parmi les autres actions de son organisation figure "celle inspirée par les préoccupations du guide Mouammar Kadhafi qui lie la lutte contre la migration au développement en tant qu'outil pour encourager les personnes à investir dans leurs propres pays pour exploiter leurs compétences à travers la création de projets de développement susceptibles de créer les richesses et les emplois".
Source : Afrique en ligne
La méditerranée porteuse de mythes, de rêves, d'espoirs mais surtout de beaucoup de défis. Croisement de toutes les cultures, bassin de la diversité, la méditerranée n'a jamais cessé à d'être objet de moult projets politiques à travers l'histoire.
Les rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme ne viennent ni nous conforter dans nos rêves de la méditerranée ni concrétiser un projet politique quelconque, elles se placent au croisement entre les réalités politiques et les espoirs des citoyens des sociétés riveraines.
L'objectif de ces rencontres c'est de faire un voyage cinématographique à travers l'aire culturelle méditerranéenne à la recherche de productions traitant des problématiques des droits de l'Homme dans la région ainsi que dans d'autres régions dans le monde.
Le cinéma serait à cette occasion, le véhicule de débat autour des réalités des droits de l'Homme. Le film, serait le pont de rencontres entre les militants, des cinéastes, des décideurs et les universitaire sur des réalités humaines vécues dans la région de la méditerranée.
Les rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme ne sont pas les premiers de leur genre, mais elles estiment contribuer à l'enrichissement des dynamiques locales autour du cinéma et des droits de l'Homme, mais aussi apporter un nouveau souffle la dynamique de festivals de cinéma nationaux.
Avant d'être des droits consignés dans le droit national et ou international, les droits de l'Homme doivent être les valeurs qui construisent la culture, des valeurs qui s'enracinent grâce à des pratiques incarnées dans les sociétés. Aussi, un des objectifs principal de ces rencontres, c'est de créer une dynamique qui s'inscrit dans la durabilité, c'est d'inculquer des valeurs à travers une pédagogie de la création, de l'image et du cinéma en dehors des barrières culturelles rejoignant l'universalité de l'art.
Source : RMCDH
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Groupe « Approche genre et nouvelles générations »
Marocaines d'ici et d'ailleurs
Féminisation de la migration : dynamiques
internationales et spécificités marocaines
Marrakech 18/19 décembre 2009
Espace « Echanges et partenariats »
Madame, Monsieur, cher(e) ami(e),
La seconde édition de la rencontre « Marocaines d'ici et d'ailleurs » se tiendra à Marrakech les 18 et 19 décembre 2009. Elle sera cette année consacrée au thème « Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines ».
Cette rencontre se tiendra sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace d'échanges et de partenariats.
Cet espace sera dédié aux échanges d'expériences et permettra à la fois la présentation des activités et projets dans le domaine associatif, culturel, entrepreneurial,... et l'amorce de partenariat entre les deux rives.
Afin de construire cet espace avec nous, vous êtes conviés si vous souhaitez y participer et/ou intervenir à répondre au questionnaire ci-dessous avant le 30 novembre 2009.
Si tous les champs obligatoires ne sont pas renseignés, votre demande ne pourra pas être transmise.
L'Association d'aide aux Marocains (ADAM), basée à Pau (sud ouest de la France), organise, du 7 au 13 novembre, une mission au profit des enfants souffrant de problèmes auditifs dans la région de Kasbat Tadla.
Cette opération, initiée en collaboration avec l'Association française "Audition-solidarité", consiste à fournir à une centaine d'enfants des appareils auditifs, a déclaré à la MAP la présidente d'ADAM, Mme Saâdia Boujaab, elle-même originaire de cette région.
Des audioprothésistes, un médecin et un orthophoniste prendront notamment part à cette mission, a-t-elle précisé, rappelant que son Association avait déjà mené une action similaire dans la région, qui avait permis à 25 personnes sourdes et malentendantes d'être appareillées en prothèses auditives.
"Depuis plus de deux ans, ADAM suit une dizaine d'enfants souffrant de diabète, de maladies neurologiques, de cancer et autres, en finançant des médicaments, des soins, des appareils médicaux (prothèses auditives, appareils de glycémie etc.)", a ajouté Mme Boujaab qui avait créé en 2007 cette Association en mémoire de son fils, décédé un mois avant son cinquième anniversaire des suites d'une maladie.
Source : MAP
Le film documentaire de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadere, "J'ai aimé tant'', sera projeté à Mexico dans le cadre d'un festival du cinéma arabo-hispano-américain réalisé par des femmes.
Ce cycle de cinéma féminin arabo-hispano-américain, qui fête son deuxième anniversaire, est organisé à l'initiative du centre culturel espagnol à Mexico dans le cadre du festival "Traits arabes''.
"Traits arabes'' est un programme culturel auquel participe un réseau de centres culturels espagnols à Buenos Aires, Salvador, Mexico, Santiago de Chili et Sao Paulo. Les activités de ce programme se prolongent pendant un mois et demi et touchent à plusieurs genres culturels ayant un lien avec l'héritage commun hispano-arabe.
Le documentaire de Dalila Ennadere sera projeté samedi prochain, aux côtés d'autres documentaires de réalisatrices venues de Syrie, Liban, Palestine, Egypte, Jordanie, Argentine, Espagne et Mexique.
Les initiateurs de ce cycle de cinéma féminin cherchent à "analyser les points de rencontre et les frontières culturelles entre le monde hispanophone et le monde arabe, afin de favoriser l'échange et la connaissance de ces deux cultures''.
Née en 1966 à Casablanca, Dalila Ennadre est une autodidacte qui a opté pour le genre documentaire, en focalisant son regard sur des portraits de femmes particulières et leur vécu quotidien.
Dalila Ennadre est la réalisatrice notamment de "Loups du désert", "Femmes de la Médina" et "Je voudrais vous raconter".
Source : MAP
L'encadrement religieux des Marocains résidents à l'Etranger vise à préserver et à consacrer leurs constantes religieuses conformément aux lois en vigueur dans les pays d'accueil, a indiqué mardi M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques.
En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers sur le renforcement de l'encadrement religieux des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, M. Toufiq a souligné que des délégations scientifiques composées de déclamateurs et de prédicateurs qualifiés sont envoyées annuellement à l'occasion du mois sacré de Ramadan dans les pays européens pour encadrer les MRE.
Dans le cadre de la poursuite des efforts déployés dans ce sens, le ministère oeuvrera durant les prochaines années, en concertation avec les instances concernées par les affaires des MRE dans différents pays, à nommer des déclamateurs et des prédicateurs permanents pour répondre aux besoins de cette communauté dans le domaine religieux et à augmenter le nombre des membres des délégations scientifiques envoyées, a ajouté M. Toufiq.
Le ministère s'emploiera également, a-t-il dit, à présenter des aides financières aux centres islamiques relevant de la communauté marocaine à l'étranger, construire des mosquées, organiser des sessions de formation au profit des imams et des prêcheurs dans les pays d'accueil et envoyer de prédicateurs qualifiés pour animer des conférences religieuses dans les mosquées de la communauté marocaine.
Ces mosquées et centres islamiques seront, de même, équipés en Corans et ouvrages édités par le ministère outre les visites de terrain qui seront organisées pour s'enquérir des besoins des citoyens marocains résidents à l'étranger, a noté le ministre.
Source : MAP
La commission interministérielle chargée des affaires de la communauté marocaine résidant à l'étranger a adopté le programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et la culture arabes aux enfants des Marocains résidant à l'étrange qui prévoit notamment l'augmentation régulière de l'effectif des enseignants à travers la mise en place d'un cadre contractuel défini dans le temps et dans les objectifs.
Adopté lors d'une réunion tenue récemment sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, ce programme qui sera appliqué selon un régime contractuel clair et détaillé entre le gouvernement et le Fondation Hassan II pour les MRE, prévoit également la régularisation urgente du dossier relatif aux arriérés des enseignants rattachés et retraités.
Selon un communiqué du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, ce programme porte aussi sur l'unification de la situation administrative de tous les enseignants oeuvrant dans le cadre du programme officiel de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine en faveur des enfants MRE.
L'amélioration de la qualité de l'enseignement à travers la mise en place d'un système pédagogique intégré de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, l'élaboration des cursus scolaires spéciaux destinés aux enfants des MRE et la formation continue des enseignants figurent parmi les axes de ce programme qui prévoit l'approbation d'un cadre participatif et contractuel avec les parties oeuvrant dans le domaine éducatif en vue de promouvoir l'enseignement parallèle.
Ledit programme vise en outre à assurer une synergie et une complémentarité entre tous les intervenants à travers le rôle capital des ambassades et consulats du Royaume sous la supervision, le suivi dans les pays d'accueil et le rôle central de la commission interministérielle au niveau national.
Source : MAP
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, a eu mardi à Rabat, un entretien avec le ministre belge de la Justice, M. Steefan De Clerck, axé sur plusieurs questions relatives aux domaines religieux et social.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, M. Toufiq a souligné l'importance de consolider la coopération entre le Maroc et la Belgique dans le domaine religieux, eu égard à l'importante communauté marocaine établie dans ce pays.
Rappelant que dans certains pays européens, dont la Belgique, le ministre de la Justice s'occupe également des affaires religieuses, M. Toufiq a indiqué avoir présenté à son interlocuteur le mode de gestion de la chose religieuse au Maroc.
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques a en outre souligné l'intérêt particulier qu'accorde SM le Roi Mohammed VI aux MRE, notant que le Royaume Âœuvre sur instructions de Sa Majesté le Roi, commandeur des croyants, à l'encadrement des MRE, à travers l'action du conseil des oulémas de la communauté marocaine en Europe.
Pour sa part, le responsable belge a mis l'accent sur l'importance d'intensifier le contact et les rencontres entre les responsables des deux pays, estimant que la gestion de la chose religieuse pour les Marocains établis en Belgique requiert une collaboration constante entre les deux parties.
Les deux responsables ont convenu de renforcer les consultations bilatérales à ce sujet dans l'avenir.
Source : MAP
Le gouvernement a relancé, mardi 3 novembre, l'expérimentation du CV anonyme pour lutter contre la discrimination à l'embauche. Durant six mois, 50 entreprises dans sept départements vont expérimenter ce mode de recrutement prévu par la loi depuis le 2 avril 2006, mais dont le décret d'application n'a jamais vu le jour.
Cette opération devait être lancée mardi en fin d'après-midi lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale en présence du Commissaire à la Diversité et à l'Egalité des Chances Yazid Sabeg, du ministre du Travail Xavier Darcos, de celui de l'Immigration Eric Besson, et du secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi Laurent Wauquiez.
"Cinquante entreprises dans sept départements", vont participer à cette expérimentation, expliquait-on mardi dans l'entourage de M. Sabeg. C'est Pôle emploi (fusion des antennes Assedic et de l'Agence nationale pour l'emploi, l'ANPE) qui sera l'opérateur de cette expérimentation.
On précisait dans l'entourage de M. Sabeg que le travail de Pôle emploi ne se limitera pas à proposer des CV anonymes, mais suivra également leur devenir. "Vous pouvez avoir un CV anonyme et un recrutement discriminatoire", expliquait-on ainsi.
Reste que le CV anonyme fait aujourd'hui office de véritable serpent de mer, et son expérimentation de "déjà vu". Défendu par Jacques Chirac, alors président de la République, en décembre 2005, déjà expérimenté par plusieurs ANPE -notamment à Lyon et dans le Nord de la France- le CV anonyme a été introduit par amendement dans la loi sur l'Egalité des Chances adoptée le 2 avril 2006.
Mais si le principe était posé, le décret précisant les modalités d'application du dispositif n'est jamais paru. Fin 2006, le gouvernement justifiait cette absence de parution par la nécessité de respecter le dialogue entre les partenaires sociaux.
"A la demande du président de la République, les partenaires sociaux ont négocié sur la diversité dans l'entreprise et sont sur le point de signer un accord", déclarait ainsi le 18 octobre 2006, le porte-parole du gouvernement de l'époque, Jean-François Copé. Le projet d'accord "préconise dans un premier temps d'expérimenter le CV anonyme dans certaines branches professionnelles", précisait-il.
Quant au décret d'application, M. Copé expliquait alors qu'il serait publié "s'il apparaît nécessaire qu'il y ait une mesure réglementaire qui soit prise afin de permettre l'application légale de l'accord entre les partenaires sociaux". "L'idée, c'est que cela passe par la voie de la négociation et de l'expérimentation", soulignait-il.
"Il y a plusieurs années que j'ai fait adopter un amendement au Sénat, et donc à l'Assemblée nationale, sur ce CV anonyme. Et curieusement, il n'a pas été mis en oeuvre, c'est donc qu'il y a un problème", a noté mardi Nicolas About, président du groupe Union centriste au Sénat, à l'origine de l'amendement à la loi d'avril 2006.
"Le CV anonyme", a-t-il précisé, "c'était le fait d'essayer de gommer, au moins pour permettre le premier contact, les origines, la couleur, le sexe, le handicap". Et pour lui, "il faut se pencher là-dessus, parce que nous avons devant nous de grands défis".
"Ce qui paraît une belle initiative est surtout un alibi à l'inaction du gouvernement en matière de lutte contre les discriminations. Cela fait plus de trois ans que le décret instaurant le CV anonyme dans les entreprises de plus de 50 salariés prévu par la loi sur l'égalité des chances devrait être publié", a dénoncé le groupe Socialiste Radical et Citoyen (SRC), mardi dans un communiqué.
"De plus, cette annonce se fait alors que des députés UMP ont déposé un amendement dans le projet de loi de finances pour 2010 visant à réduire de 20% les crédits de la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) qui lutte quotidiennement contre les discriminations et pour l'égalité", ajoute le groupe.
"Le gouvernement s'apprête à lancer l'énième expérimentation du CV anonyme semblant répondre à la maxime 'communiquer plus pour agir moins'", ironise de son côté SOS Racisme dans un communiqué diffusé mardi.
"Un peu plus de trois ans après le vote d'une loi prévoyant sa généralisation le gouvernement, qui n'a pas pris les décrets d'application, orchestre une mise en scène qui ne laissera personne dupe", ajoute l'association. Elle "demande donc immédiatement au gouvernement de signer le décret d'application du CV anonyme". AP
Source : Challenges.fr
"La plus ancienne mention de l'Angleterre par un Marocain date de 1154, lorsque Charif El Idrissi, le premier géographe à dessiner une carte du monde connu d'alors, décrivit un mystérieux pays du nord de l'Europe appelé Angleterre", peut-on lire sur un support retraçant l'histoire des relations diplomatiques à travers l'exposition itinérante intitulée "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qu'abrite Dar Souiri du 29 octobre au 10 novembre 2009 dans le cadre de la 6ème édition du Festival des Andalousies atlantiques.
120 témoignages oraux et visuels recueillis auprès de trois générations pendant deux ans dans cinq villes de Grande-Bretagne, mettent en exergue la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni depuis le 19ème siècle.
Relations diplomatiques, échanges commerciaux, écrits britanniques sur le Maroc, appréciation mutuelle, femmes pionnières, identités locales, regards croisés, expressions artistiques anglo- marocaines, fusions culturelles, et nouvelles communautés marocaines en Grande-Bretagne, entre autres, d'un héritage maroco-britanique commun dévoilé par les trois stands de cette exposition réalisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la Fondation de la mémoire marocaine et le Forum des communautés migrantes et des réfugiés. Elle s'est fixé l'objectif d'inviter le plus large public à découvrir et réfléchir sur la manière dont les histoires sont interconnectées, et créer un environnement favorable aux Maroco-britanniques d'aujourd'hui. Le but était de partager la diversité de leurs histoires de migration tout en mettant en exergue leur contribution à l'enrichissement de l'environnement culturel de la société britannique contemporaine.
Pour Meryem Cherti, commissaire de l'exposition et docteur en sociologie, l'idée de l'exposition avait à peine effleuré les esprits, mais avec le soutien et l'accompagnement de plusieurs partenaires et la richesse du fonds documentaire retraçant l'histoire de l'émigration marocaine en Grande-Bretagne, il était devenu possible de réaliser cette œuvre sur les différentes figures de la présence marocaine, jusqu'à présent inaperçue (50 mille immigrés), au Royaume-Uni. « Nous avons recueilli 120 témoignages auprès d'émigrants marocains issus des trois générations dans cinq villes. Une expérience qui nous a dévoilé la richesse et la diversité de la communauté marocaine dont la présence dans ce pays d'accueil n'est pas le fait d'aujourd'hui. Les documents, les œuvres d'art et les témoignages attestent d'une longue histoire maroco-britannique faite d'échange, de partage et de respect mutuel », précise-t-elle.
D'après Meryem Cherti, native de Taza en 1975 et professeur chercheur en sociologie à l'Université de Sussex, l'exposition "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qui vient de faire escale au Maroc après trois mois en Grande-Bretagne, continuera sa tournée dans plusieurs pays européens et d'autres villes du Royaume-Uni qui ont exprimé leur souhait d'accueillir cette œuvre pour témoigner de la reconnaissance à plusieurs générations d'émigrants marocains pionniers qui ont pu dresser les passerelles de dialogue et de partage avec le Royaume-Uni".
Pour Idriss El Yazami, président du CCME, cette exposition s'inscrit dans la vaste dynamique européenne marquée par la multiplication des initiatives liées à l'histoire des populations émigrées et des minorités, des actions qui révèlent les avancées de la recherche en matière d'histoire de l'immigration et l'ouverture progressive des archives qui permettent de révéler des pans entiers de l'histoire nationale de chaque pays et d'intégrer dans le récit national la participation, souvent essentielle, des communautés d'origine étrangère. Elle montre ensuite le dynamisme des associations issues de ces communautés qui souhaitent réhabiliter l'histoire de leurs ancêtres et le long parcours souvent douloureux qui a amené les pionniers de l'émigration de leurs terres d'origine vers leurs pays d'accueil. Ces actions sont enfin, poursuit-il, une tentative de réponse pertinente aux interrogations qui semblent traverser tous les pays européens sur les conditions d'une vie commune et les modalités d'une citoyenneté démocratique renouvelée par la diversité et le pluralisme des idées.
Essaouira, dernière étape de la tournée de cette exposition, devait abriter la matinée du dimanche 01 novembre 2009 une table ronde autour du thème "Mogador, carrefour des cultures et témoin de l'histoire", avec la participation d'André Azoulay, président fondateur de l'Association Essaouira-Mogador, Idriss El Yazami, président du CCME, Abdelaziz Kheyari; Ahmed Siraj, Dear Mazoli, Azeddine Cara, Khaled Ben Sghir, et Meryem Cherti de la Fondation de la Mémoire marocaine.
Source : Libération.ma
Réécriture de l'histoire morisque à travers des recherches, des analyses et des débats constructifs.
«Les Morisques et leur héritage: d'hier à aujourd'hui» est le thème autour duquel ont tourné les interventions du colloque international organisé par l'Institut des études hispano-lusophones (Université Mohammed V-Agdal, Rabat) en collaboration avec la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ben Msik (Casablanca), les 28 et 29 octobre dernier au siège de l'IEHL.
Cette rencontre, initiée à l'occasion du IVe centenaire de l'expulsion des Morisques de l'Espagne (1609-2009), s'est poursuivie les 30 et 31 du mois dernier à la Faculté des lettres et des sciences humaines (Casablanca) pour débattre du même sujet ayant une importance historique, aussi bien pour le Maroc que pour l'Espagne.
De grands spécialistes en la matière, historiens, linguistes, sociologues et anthropologues, du Monde Arabe, d'Europe et d'Amérique, étaient là pour communiquer leurs points de vues et discuter de cette question qui restera toujours d'actualité pour les deux pays.
Abdelmajid Kaddouri de l'Université Hassan II (Mohammedia-Casablanca) l'a bien souligné dans son exposé intitulé « L'Andalus dans la perception officielle à partir d'une lettre sultanienne » en l'entamant par des phrases très explicites dans ce sens. « L'Andalousie fait partie de l'histoire du Maroc.
Elle constitue un des éléments fondamentaux de la mémoire individuelle et collective du Maroc millénaire. L'Andalus était, est et sera toujours au cœur du débat à propos de la personnalité marocaine. La communication partira d'une lettre sultanienne pour dégager la perception que se font les officiels de l'élément andalous à travers l'histoire du pays ».
Après la séance d'ouverture à laquelle ont pris part d'éminentes personnalités et chercheurs universitaires marocains et espagnols, d'autres professeurs et docteurs ont participé à ce séminaire, abordant chacun la question des Morisques et leur héritage à travers une profonde recherche et une analyse objective sur le sujet.
Plusieurs points furent, ainsi, élucidés au cours de ce riche programme élaboré par les organisateurs du colloque. Leila Maziane (Université Hassan II Mohammedia-Casablanca) a porté un vif intérêt aux transferts linguistiques au Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles en insistant sur le fait que le "XVIe siècle est marqué par l'installation au Maghreb d'un important contingent d'immigrants espagnols, surtout à la suite de l'expulsion des années 1609-1610. Ces exilés appelés communément Morisques ou Andalous introduisent au Maghreb, notamment au Maroc leurs coutumes, leurs techniques et leur savoir-faire ainsi que leur langue, le castillan.
Aussi, le vocabulaire des villes littorales se distingue par l'abondance des emprunts castillans, caractéristiques de l'évolution de leur culture maritime».Mohamed Jadour (Université Hassan II Mohammedia-Casablanca), quant à lui, a abordé dans sa communication la question des Apports morisques en matière des techniques militaires au Maroc, en mettant l'accent sur les empreintes militaires des morisques à l'époque saâdienne. «Il s'agit d'abord de tracer les bases de la contribution des morisques à la modernisation de l'armée marocaine à cette époque, puis de déterminer ensuite leurs apports aux groupes des moudjahidines, d'après leurs carrières et surtout leurs écrits (Les rares témoignages sur leurs passages en exil) souvent encadrés par le désir d'inciter les croyants à recouvrer l'Andalousie et à récupérer les biens confisqués», a-t-il souligné.Maria Filomena Lopes de Barros (Université de Évora, Portugal) nous parle, dans son exposé, de « La première expulsion des musulmans de la Péninsule Ibérique: le cas portugais".
Une époque (décembre 1496) que le roi portugais D. Manuel I relate en publiant un édit de conversion forcée de la minorité juive et musulmane «mudéjar» du Royaume. Maria propose, ainsi, d'analyser cette politique et aussi la position de la propre communauté musulmane, partagée entre ceux qui restent au Portugal et ceux qui optent pour la diaspora, néanmoins pour le dār al-Islām. Beaucoup d'autres interventions ont suivi, tout au long de ce colloque fructueux et analytique, cernant la question de tous les côtés et enlevant, de ce fait, plusieurs points noirs de nos esprits. Des débats et des échanges de points de vues ont pris place au cours des quatre journées et n'ont pas manqué d'intéresser aussi bien les chercheurs que les étudiants présents. Une initiative très porteuse, car seule cette relecture très objective et bien profonde de l'histoire des morisques parviendra à nous affranchir des idées reçues et à démanteler les stéréotypes au profit de postures équilibrées et raisonnables.
Source : Le Matin
Du 4 au 14 novembre aura lieu la semaine marocaine à Haarlem, aux Pays-Bas. Cet événement biannuel est organisé par la plateforme des associations marocaines à Haarlem (SMOH) en collaborations avec des institutions locales, et un soutien financier, entre autres, du CCME. Sous le sigle « de l'école primaire au cimetière, et du cinéma au centre commercial», le programme de l'édition 2009 propose des débats et des activités culturelles et artistiques pour toutes les générations et tous les habitants de la ville.
Que ce soit par la vertu des Lettres anglaises d'un Voltaire ébloui, par le rayonnement d'une monarchie parlementaire pionnière dans une Europe absolutiste, ou grâce aux charmes conjugués de la mini-jupe et des maxi-cheveux, longtemps la Grande-Bretagne fut si bien associée à l'idée de liberté que c'en était devenu un cliché, et même Mme Thatcher fut impuissante à totalement l'effacer. Mais ce qui se passe aujourd'hui dans le domaine de la nouvelle législation de l'émigration va probablement changer le regard affectueux que l'étranger portait obstinément sur le Royaume-Uni.
Le cinéaste iranien Abbas Kiarostami devait venir présenter à l'English National Opera sa mise en scène de Cosi fan Tutte, qui était cet été au programme du Festival d'Aix-en-Provence. Il n'a pu travailler que par courriel, ce qui limite quelque peu l'élan créatif : « Je voyage dans le monde entier depuis vingt ans, et je suis habitué à la bureaucratie, mais là, c'est inédit. Il y avait beaucoup plus d'exigences. Il m'a fallu donner mes empreintes digitales deux fois dans la semaine. On m'a demandé d'ouvrir un compte et d'y déposer de quoi payer mon voyage de retour. J'ai fourni toutes les lettres d'accréditation qui m'ont été demandées. Mon dossier était complet. Et à ce moment-là on m'a dit que non, finalement, on ne me donnerait pas de visa. Ils se sont montrés très grossiers. Ils m'ont dit "Nous, nous vous connaissons, mais là-bas personne ne vous connaît. Nous ne ferons pas d'exception pour vous"
La chanteuse canadienne Allison Crowe n'a pas pu quitter l'aéroport de Gatwick, pour l'excellente raison qu'elle n'a pas pu montrer de certificat d'employeur. Il lui sera de surcroît difficile désormais, précisément parce qu'elle a été expulsée, de se produire en concert dans le pays. Le pianiste russe Grigori Sokolov, qui depuis dix-huit ans donne régulièrement des récitals en Grande-Bretagne, et qui aurait dû y revenir en donner deux nouveaux, a refusé de devoir perdre du temps pour aller de Vérone, où il réside, à Rome où on devait lui prendre ses empreintes : il a annulé ses concerts. Le cinéaste chilien résidant en France Raul Ruiz est invité depuis quelques années à animer un séminaire à l'Université d'Aberdeen. La police est venue frapper à sa porte et le prier de prendre l'avion le plus rapidement possible. La compagnie Ballet russe, implantée à Swansea, qui est en activité depuis plus de dix ans, risque de fermer, faute d'obtenir des visas pour ses danseurs. Etc...
Pour avoir le droit désormais d'être un « travailleur temporaire » en Grande-Bretagne, si on n'est pas citoyen de l'Union européenne (et encore... Polonais et Bulgares, notamment, n'en sont pas automatiquement dispensés), il faut avoir un engagement, l'organisme à l'initiative de la venue du migrant temporaire devant payer de son côté mille livres par personne invitée. L'étranger doit également disposer de huit cent livres d'économies, et il faut que l'employeur s'engage à le contrôler pour s'assurer qu'il n'aille pas se fondre dans le paysage. Enfin, le postulant doit être « éligible », selon un barème à points, qui reste extrêmement mystérieux. Si tout va bien, on aura peut-être un visa : mais la simple demande de visa peut être compliquée et coûteuse, quand on vit en Afrique, par exemple. Les douze membres du groupe Les Amazones de Guinée, qui avaient un concert prévu à Londres, ont dû faire le voyage de la Guinée, où il n'y a pas d'administration britannique, jusqu'à Freetown, en Sierra Leone. L'ensemble leur a pris quatre jours et trois mille cinq cent livres. Les visas ont été refusés. Le barème s'était sans doute montré hostile... En France, c'est une entreprise privée, WorldBridge, qui est mandatée par l'ambassade pour les délivrer. Décidément, les Lumières n'éclairent guère l'Eurotunnel...
Source : Le Monde diplomatique
Le ministère des Finances accueille ce mardi une conférence autours d'élus. L'adaptation de la législation française fait débat, au nom du principe de la laïcité.
Bercy accueille mardi 3 novembre une conférence sur la finance islamique autours d'élus, de présidents de banques islamiques et de PDG d'entreprises françaises. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, qui souhaite ouvrir la place de Paris aux capitaux islamiques, clôturera la réunion par une allocution, selon son entourage.
La question des sukuks
"Il semble que ce soit l'occasion pour Bercy de démontrer que la volonté politique est intacte, même si le Conseil constitutionnel a censuré l'amendement sur les sukuks", a expliqué Laurence Toxé, associée de Norton Rose, cabinet d'avocats spécialisé qui organise la conférence. Un article de la loi sur les PME, adoptée en septembre au Parlement, devait permettre l'émission de "sukuks", des obligations conformes à la loi islamique, mais il a été censuré par la Conseil constitutionnel, en raison de son absence de lien avec l'objet du texte. Fondé sur la "charia", loi islamique, la finance islamique interdit le recours aux intérêts, la spéculation, et les investissements considérés comme impurs (jeu, alcool, armement, pornographie, tabac...).
Moins de taxes
Elle remplace ainsi le prêt à intérêt par un montage où la banque achète l'actif, puis le revend au client, en étalant les paiements et en les augmentant d'une rémunération correspondant à cette possibilité donnée de payer au fil du temps. L'adaptation de la législation française fait débat au sein des élus, au nom du principe de la laïcité. Dès juillet 2008, la ministre de l'Economie avait fait part de son souhait d'adapter l'environnement juridique français pour que les activités de la finance islamique soient "aussi bienvenues à Paris qu'elles le sont à Londres et sur d'autres places". Elle a redit ce souhait à plusieurs reprises depuis. A sa demande, le Trésor public a publié en février une instruction fiscale, afin d'éviter aux instruments financiers "charia-compatibles" une trop lourde taxation. Deux autres sont en cours.
Une première banque islamique
En 2007, l'Autorité des Marchés financiers (AMF) a autorisé la création de fonds d'investissement en accord avec la loi islamique. Concernant les "sukuks", une réflexion est en cours pour développer "un sukuk satisfaisant pour les charia boards (comités chargés de contrôler la conformité d'un instrument avec la charia, NDLR), et qui ne nécessite pas d'aménagement juridique très complexe", selon Laurence Toxé.
Le premier "sukuk" pourrait être émis en 2010. La Qatar Islamic Bank a d'ores et déjà déposé auprès de la Banque de France une demande d'agrément pour ouvrir une première succursale islamique en France. L'objectif de la conférence de mardi sera de tenter de montrer, "au delà des idées reçues", "les opportunités concrètes qui peuvent résulter" de la finance islamique, selon les organisateurs.
100 milliards d'euros
Son arrivée en France pourrait permettre à certains particuliers ou entreprises de disposer d'instruments d'investissement compatibles avec leurs opinions religieuses, alors qu'aujourd'hui ils s'abstiennent, investissent à l'étranger ou utilisent malgré eux des outils financiers habituels. Elle permettrait aussi à des entreprises ou collectivités de lever des fonds islamiques (grâce aux "sukuks"). Un rapport d'Elyès Jouini et Olivier Pastré a évalué à 100 milliards d'euros les capitaux islamiques qui pourraient ainsi être orientés vers la place de Paris, un chiffre qui pourrait être surestimé selon les experts.
Source : Nouvelobs.com
Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, ainsi que le Mrap ont exprimé lundi leur "consternation" à la suite des dégradations commises dans la nuit de samedi à dimanche à la mosquée de Maubeuge (Nord).
Mme Amara "condamne avec la plus grande fermeté cet acte raciste particulièrement odieux et s'inquiète de la récurrence de ce type d'événements. Elle rappelle que la République ne tolère aucune atteinte à la liberté et au respect de toutes les religions", indique un communiqué.
Par ailleurs, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) estime, dans un autre communiqué, que cette profanation "confirme et valide un inquiétant passage à l'acte raciste islamophobe". "Cet acte commis à la veille de l'ouverture du débat sur l'+identité nationale+ doit nous interpeller sur les risques de développement d'actes et de manifestations racistes, conséquence de l'instrumentalisation politique et raciste de ce thème", ajoute le mouvement.
Dimanche matin, des croix gammées et des inscriptions islamophobes avaient été découvertes sur les murs de la mosquée de Maubeuge dans le Nord.
Source : AFP
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise, le 18 novembre à Paris, un séminaire international sur le thème "les nouveaux paradigmes de la coopération au développement", annonce-t-elle dans un communiqué.
Cette rencontre, qui sera précédée, le 17 novembre, par un séminaire interne sur le thème "Vers une action modernisée au service de la coopération" s'inscrit dans le cadre des Journées du Plan de gestion stratégique (PGS) de l'OIF, lequel vise à définir des règles de fonctionnement rénovées pour l'organisation.
Trois tables-rondes traitant des thèmes "L'efficacité de l'aide publique: quels résultats, quels acquis, quatre ans après la déclaration de Paris ?", "La déclaration de Paris, quels impacts sur la coordination et quels effets sur la consolidation des systèmes nationaux ?" et "La modernisation des administrations et la mobilisation des aides publiques: opportunités pour la sortie de crise".
Une pléiade d'experts et de responsables institutionnels, dont M. Omar Kabbaj, Conseiller de SM le Roi Mohammed VI et ancien président directeur général de la Banque Africaine du Développement, Jean-Michel Severino, directeur général de l'Agence française de Développement et Louis Michel, député européen et ancien commissaire de l'UE en charge du Développement et de l'aide humanitaire doivent prendre part aux débats.
Le Plan de gestion stratégique (PGS) est une feuille de route structurante et intégrée élaborée par l'OIF à la veille de son quarantième anniversaire, en vue de définir des règles de fonctionnement rénovées et de tenir compte des défis induits par son élargissement et par les attentes multipliées de ses Etats et gouvernements membres.
Selon un document de l'OIF, ces défis prennent depuis un an une dimension marquée par la crise économique et financière que traverse aujourd'hui le monde.
Les Journées du PGS constituent une belle occasion pour que le personnel de l'Organisation puisse prendre la mesure de l'impact de la crise sur l'aide publique au développement et sur les changements intervenus ou devant intervenir dans les organisations multilatérales, comme opportunités de sortie de crise, conclut-on de même source.
Source : MAP
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