jeudi 28 novembre 2024 08:41

A l'occasion de ses 10 ans, le réseau IDD organisait à Paris, le samedi 14 novembre, le Forum Développement solidaire. Cette journée, à la fois festive et réflexive, a été l'occasion de se retrouver, se rencontrer, échanger, se détendre... Outre des tables-rondes et des débats, le forum a accueilli un village associatif avec de nombreux stands d'organisations partenaires et amies, de la musique, des projections, un "mur des réalisations" et quelques surprises

Source : Forum du développement solidaire

L'Association des Mineurs Marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), organise les 20, 21 et 22 novembre 2009 prochains, à la cité minière d'Aniche (Nord), la rencontre nationale des luttes de l'immigration, apprend-t-on d'un communiqué de presse de l'association.

Selon l'AMMN, plus de 200 personnes dont une grande majorité de militants et militantes des luttes de l'immigration en France se retrouveront autour de son président fondateur, Abdellah Samate. Ce dernier, promu au grade de Chevalier l'ordre national de la Légion d'Honneur en début d'année, au même titre que Simone Veil et Zinedine Zidane, recevra sa médaille lors d'une cérémonie prévue le samedi à 17h30 à la salle des fêtes Claudine Normand d'Aniche.

Cet événement aura lieu en présence notamment du préfet du Nord-Pas-de-Calais et de Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Saïd Bouamama, sociologue, co-auteur du livre sur les mineurs marocains du Nord - « Du bled aux corons: un rêve trahi » - et Mustapha Kharmoudi, écrivain, auteur du roman « Ô Besançon- Une jeunesse 70 », animeront des débats autour de l'avenir pour les luttes de l'immigration, ainsi que le militantisme dans l'immigration maghrébine en France.

Source : Yabiladi

Onze organisations, parmi lesquelles la CGT, la CFDT, la FSU, l'UNSA et Solidaires, ont réclamé jeudi 19 novembre la poursuite des négociations avec le gouvernement sur les critères de régularisation des salariés sans-papiers engagés dans un nouveau mouvement de grève depuis début octobre.

"Le ministère de l'Immigration vient de faire parvenir aux organisations syndicales un 'document de synthèse' censé (...) faire le point'', sur les négociations, déclarent les onze organisations dans un communiqué commun.

"Ce texte contient certaines avancées, mais ne saurait être considéré en l'état comme satisfaisant'', ajoutent-ils dans leur communiqué. Les organisations rappellent que la grève des travailleurs sans-papiers entre dans sa sixième semaine et l'on compte aujourd'hui plus de 5.000 grévistes répartis sur 40 sites''.

"Le ministère de l'Immigration semble considérer que son document constitue un 'aboutissement' et une 'version finale'. Or il est clair que si la circulaire (de régularisation) à venir était fondée sur la rédaction actuelle du document de synthèse, elle ne serait pas susceptible de résoudre les situations'', préviennent les syndicats.

Pour les onze organisations, ôôles discussions doivent continuer, et le ministère du Travail doit désormais s'y associer pleinement, puisque les questions posées sont par excellence de sa compétence''

Source : Chalanges.fr

La communauté marocaine résidant à l'étranger est aujourd'hui considérée, pour la partie des migrants qualifiés, à la fois comme agent de développement dans les pays d'origine et de changements positifs dans les sociétés d'accueil.

Elle joue un rôle important dans le renforcement de la coopération entre les sociétés d'origine et les sociétés d'accueil. Elle y apporte des contributions positives. À l'heure de la mondialisation, les migrants qualifiés représentent un potentiel inexploité pour la croissance de leur pays d'origine, à laquelle elles sont disposées à participer. Dans des pays comme le Maroc, cette catégorie de migrants qualifiés, est fort peu explorée.

Les pouvoirs publics ont pris conscience que le nombre élevé d'expatriés et le changement de statut économique représentent un potentiel de développement. Ils mettent en place des stratégies et des programmes visant à inverser la fuite des cerveaux et à retenir les professionnels qualifiés dans leur pays, ou du moins leur permettre de contribuer au développement de leur pays.

Le Maroc ne fait pas exception en matière de mobilisation de compétences puisqu'il est victime d'un exode massif des cerveaux marocains vers l'étranger. Ces dernières années le Maroc affiche sa volonté à mobiliser les ressources de sa communauté, plus particulièrement, celles relatives aux compétences à mobiliser au service du développement du pays. Cette nouvelle approche «traduit le nouveau regard porté par le gouvernement aux ressortissants marocains résidant à l'étranger qui ne sont plus considérés comme simples pourvoyeurs de fonds pour le pays d'origine, mais comme de véritables acteurs du développement économique et social. Cette mobilisation repose sur la mise en réseau des compétences». Aussi, pour le Maroc, la communauté des Marocains résidant à l'Etranger, constitue une richesse fondamentale. Cette richesse est d'abord et avant tout humaine, car c'est de l'enrichissement mutuel des différentes cultures et des différentes expériences que participe aussi le développement humain.

Au-delà des contributions fortement positives que les MRE ont déjà apportées et qu'ils continuent d'apporter, il s'agit de mettre à contribution leurs expertises pour la concrétisation des programmes de développement du Maroc. Fort de ces constats, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, a choisi de faire de la mobilisation des compétences l'un des axes prioritaires de son plan quinquennal 2008-2012. Dans cette optique, et sur la base d'une étude achevée en Juin 2009, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a engagé la relance de sa stratégie de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger.

Celle-ci a pour but de promouvoir le rôle de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans le développement économique et social du pays. Elle s'appuie sur l'élaboration d'un plan d'actions visant à mobiliser les compétences nationales émigrées et à valoriser leur savoir-faire et leurs expériences professionnelles, au profit du Maroc. La première Université d´automne des compétences Marocaines d'Allemagne marquera le lancement officiel de ladite stratégie qui vise à impliquer de manière concrète, durable et efficace, les compétences marocaines à l'étranger dans le processus de développement du Royaume.

LE MATIN : Pourquoi organisez-vous cette manifestation aujourd'hui, quels en sont les objectifs ?

MOHAMED AMEUR : Trois ans après le lancement, par le ministère, de son programme sur la mobilisation des compétences des Marocains résidant à l'étranger, notamment avec le portail FINCOME, il nous a semblé nécessaire de dresser un premier bilan et de proposer, sur cette base, des pistes d'actions qui doivent renforcer notre stratégie dans ce domaine et la rendre plus efficace. Pour ce faire, une étude d'évaluation de l'expérience FINCOME a été réalisée par le ministère avec l'appui de l'OIM qui a permis de recadrer notre stratégie et de la rendre plus opérationnelle. Pour rappel, le FINCOME, lancé en 2007, se fixe pour objectif de mobiliser les membres de la communauté marocaine qualifiée et d'amplifier ses activités d'expertise au Maroc. Il consiste à faire appel aux différentes compétences et experts marocains pour accomplir des missions, depuis l'étranger ou sur place au Maroc sur la base du volontariat. C'est donc forts des résultats de cette étude que nous avons décidé d'expérimenter sa mise en œuvre à travers l'organisation de L'Université d'Automne des Compétences Marocaines en Allemagne (UCMA). Cette rencontre a pour objectif de tirer profit de l'expérience et du savoir des compétences marocaines installées en Allemagne, notamment dans les technologies de pointe telles les technologies de l´information, l'aéronautique, l'automobile, les énergies renouvelables et l'environnement, la médecine, le développement social et économique durable.

Organisée en ateliers de travail, l'université sera l'occasion de présenter les projets de partenariat soumis par les compétences maroco-allemandes et de mobiliser de façon opérationnelle les différents acteurs nationaux, publics et privés. Différents bailleurs, notamment la coopération allemande, participent à cette rencontre afin de s'impliquer dans le montage financier du programme de projets qui sera retenu.

Vous parlez de stratégie du ministère en matière de mobilisation des compétences, pouvez-vous nous en parler plus en détail ?

Etant persuadés que les transferts d'expertise peuvent devenir plus efficaces s'ils s'insèrent dans une vision globale d'intégration dans le développement, comme c'est le cas en Chine où l'implication de la diaspora chinoise apparait explicitement dans les programmes de développement quinquennaux du pays, nous pensons que la participation des compétences expatriées peut prendre plusieurs formes et qu'il faudrait essayer de diversifier les modalités des transferts et éviter de les canaliser en une seule voie institutionnelle. La nouvelle stratégie se veut nationale et transversale. Elle ne doit pas seulement être l'affaire du ministère en charge de la communauté marocaine mais doit impliquer et responsabiliser, dans le cadre d'un partenariat opérationnel, l'ensemble des acteurs publics et privés qui œuvrent dans le domaine du développement économique et social du Royaume. C'est le postulat de départ de notre stratégie ; partant de là, et pour rendre opérationnelle cette stratégie, nous en avons défini la forme, l'approche et les outils. Une première forme possible d'intégration des compétences expatriées, consiste à conclure des alliances avec l'ensemble des associations actives dans les domaines des transferts de compétences, selon les champs de transferts ou le pays de résidence. Cela ne peut se réaliser qu'à travers un engagement à long terme entre les pouvoirs publics chargés de la gestion des questions migratoires et des politiques de développement, par le biais de l'intégration des associations de professionnels dans les différentes phases de formulation des politiques sectorielles de développement. Les agendas de coopération doivent être clairs afin de créer un climat de confiance entre les pouvoirs publics et les associations indépendantes qui insistent beaucoup sur leur autonomie. Une seconde forme possible, proche de la première, vise à appuyer les projets et programmes de transferts de savoirs collectifs initiés ou mis en œuvre par les organisations des membres de la communauté, selon leurs champs de compétences ou leur pays de résidence. Ces actions une fois répertoriées peuvent faire l'objet d'un appui institutionnel immédiat. Cela suppose la mise en place d'une politique de communication permanente entre les associations de la communauté et les institutions marocaines en charge des questions migratoires et des politiques de développement. C'est dans cette optique que s'inscrit cette rencontre.

Quelle est en définitive la méthode que vous préconisez ?

L'approche que nous préconisons est une approche sectorielle. Pour chaque plan sectoriel, des recommandations spécifiques pourraient être proposées mais des recommandations communes peuvent être identifiées qui reflètent une approche commune à adopter pour chacun des plans.

La première étape est de répertorier les compétences des MRE par pays de résidence et par secteur. Le travail d'identification peut être fait avec les conseillers économiques des ambassades et les associations professionnelles de la communauté dans le pays de résidence. Cette cartographie ou « qui est qui » servira de base pour toutes les démarches suivantes.
La deuxième étape est celle d'exprimer les besoins en capacités humaines par rapport aux différents secteurs analysés ci-dessus. L'analyse du rôle potentiel des MRE pour chaque secteur, combinée avec l'analyse des compétences disponibles permettra d'identifier les besoins. La plateforme FINCOME constitue l'outil existant utile pour exprimer les besoins identifiés dans les différents secteurs, puisque sa mission consiste à faire appel aux différentes compétences de la communauté marocaine, pour accomplir des missions, sur place et / ou à distance, en appui ou dans le cadre des programmes de développement, le FINCOME peut également servir comme base pour diffuser de l'information concernant tous les plans sectoriels du gouvernement.

Pourquoi vous intéressez-vous tout particulièrement à cette frange de la communauté, qui sont les compétences MRE ?

Le Maroc dispose, en la personne de ses ressortissants expatriés, d'un gisement de compétences dont la diversité, la vitalité et la haute qualification, de plus en plus avérée, constituent des atouts plaidant pour une meilleure intégration de leurs capacités dans la comptabilisation des ressources sur lesquelles peut et doit compter notre pays. La nature de l'émigration a beaucoup changé ces dernières décennies. La communauté marocaine résidant à l'étranger est de plus en plus formée et qualifiée. Mieux intégrée, elle participe de plus en plus à la vie économique, sociale, culturelle, intellectuelle des pays d'accueil. Désormais, les professions scientifiques, intellectuelles et managériales très qualifiées occupent 17% des MRE actifs, tandis que 54% s'activent dans des emplois intermédiaires dans des domaines tels que l'enseignement, la santé, la communication, la gestion et le commerce. Les postes sans ou à basse qualification ne représentent plus que 28% de l'effectif. Les compétences scientifiques expatriées participent fortement, ces dernières années, aux "transferts inverses" au profit du Maroc, dans les domaines de la formation et de la recherche. De même que sur le plan de l'investissement et de la création de l'emploi, où l'apport de la communauté MRE se révèle essentiel. Toutes ces raisons font que nous ne pouvons occulter ce potentiel de savoir-faire, de solidarités, de ressources humaines et d'investissements pour le Maroc. Les réseaux marocains à l'étranger, nombreux et souvent bien organisés, tissent des liens étroits avec leur pays d'origine. Ils constituent un maillage efficace sur lequel doit se baser toute action de mobilisation, ou de réintégration, des compétences de Marocains résidant à l'étranger, chaque Marocain, où qu'il soit, doit pouvoir être informé de l'ensemble de ces programmes et, s'il le souhaite, être associé aux dynamiques économiques et sociales en cours dans son pays.

Quels sont les résultats attendus de cette rencontre ?

Cette rencontre aura permis la réalisation d'un annuaire des compétences marocaines en Allemagne et c'est une première qui va servir de stimulant pour d'autres réseaux dans d'autres pays. Cette action revêt une importance capitale pour notre ministère parce qu'elle va permettre l'élaboration progressive d'une cartographie des compétences MRE qui constituera un outil précieux dans nos prises de décision et dans la programmation de nos activités.

Par ailleurs, et dans l'immédiat elle va permettre :

-La conclusion de huit conventions de partenariats

-Leur montage technique, institutionnel et financier

-L'élaboration d'un programme d'actions opérationnel visant la mise en œuvre des projets retenus

-Le renforcement de la coopération bilatérale maroco-allemande dans différents domaines d'activités stratégiques pour le MarocEnfin, et à court terme elle va déboucher sur le déclenchement d'une dynamique entre les différentes parties prenantes et la connexion entre elles sur la base de démarches et procédures concertées. Nous aurons ainsi atteint l'objectif central visé par notre stratégie.

Quelles sont les perspectives du ministère en matière de mobilisation des compétences MRE ?

A travers cette université, qui réunit plus de 300 participants, dont 150 personnalités maroco-allemandes, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger actera la relance effective de sa stratégie en matière de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger. Dans le prolongement de cet événement, d'autres manifestations similaires seront programmées dans les années qui viennent avec les compétences installées dans d'autres pays. De nombreuses demandes nous ont été faites dans ce sens et nous nous préparons à y répondre.

Deux autres manifestations sont déjà inscrites au programme du Ministère en 2010, probablement avec les compétences marocaines en France et au Canada et début 2010, le ministère, en lien avec ses partenaires nationaux, lancera son nouveau portail de mobilisation de compétences marocaines à l'étranger et fera connaître son programme d'actions pour les 4 années à venir.

Source: Le Matin

Une série de conférences-débats autour de la culture marocaine sera organisée, du 19 au 28 novembre, au prestigieux palais des Beaux-arts (Bozar) de Bruxelles dans le cadre du festival ''Moussem'' dédié à la musique, aux arts de la scène et au cinéma des pays arabes.

Plusieurs rencontres vont ponctuer ce rendez-vous culturel portant sur le parcours de groupes de musique mythiques marocains (Nass El Ghiwane, Jil Jilala et Lamchaheb), sur l'amazighité et la diversité culturelle au Maghreb et dans l'immigration, ainsi que sur le Maroc en transition.

Les débats seront animés par une pléiade de femmes et hommes de lettres notamment la sociologue et universitaire, Soumia Naamane Gessous, le critique d'art et universitaire, Moulim El Aroussi, le fondateur du groupe Jil Jilala, Mly Taher El Asbahani, et enfin l'universitaire et secrétaire général de l'Association marocaine de science politique, Abderrahim El Maslouhi.

Source : MAP

Le long-métrage "Les Barons" du réalisateur belgo-marocain Nabil Ben Yadir cartonne en Belgique, entamant sa deuxième semaine de succès dans les salles obscures à Bruxelles, en Wallonie mais aussi en Flandre.

Dans cet opus, le réalisateur Ben Yadir décrit le quotidien des jeunes Marocains de Bruxelles (Maroxellois) dans le quartier de la capitale belge Molenbeek, sous un angle comique.

Ce premier long-métrage du jeune metteur en scène Ben Yadir a rencontré un succès inattendu et a été bien accueilli par les critiques qui estiment que la capitale belge "jamais, peut-être, n'a été aussi bien filmée".

Premier film de Nabil Ben Yadir, "Les Barons" est projeté depuis le 4 novembre en Belgique. Il a été retenu en compétition officielle au Festival international du film d'Amiens (France).

Source : MAP

"Al Jaliya Nayda" est la nouvelle publication qui vient de voir le jour à Bruxelles pour répondre tant soi peu aux attentes de la communauté marocaine établie en Belgique.

Ce mensuel d'informations générales créée par une équipe de journalistes d'origine marocaine travaillant à Bruxelles notamment, MM. Aziz Belcaïd et Ahmed Mahou respectivement directeur et rédacteur en chef, vient compléter le nombre déjà important des publications intéressant de près la communauté marocaine de Belgique. Il a pour vocation de traiter du simple fait divers, à l'actualité politique intéressant les deux pays, en accordant une part aussi à la culture et aux débats d'opinions.

Son créneau sera essentiellement axé sur l'enquête et le reportage mais également sur le portrait, ceux par exemple des Marocains issus de l'immigration et qui se sont distingués par leur compétences dans la capitale européenne.

D'ailleurs, le premier numéro de cette revue aborde dans un style léger et accessible à tous, divers évènements qui se sont déroulés récemment à Bruxelles, notamment le tournage du film marocain "Les oubliés de l'histoire" de Hassan Benjelloun. Il donne un aperçu sur le parcours de musiciens marocains vivant dans la capitale belge, évoque la création et l'évolution de l'histoire d'une radio arabe en Belgique et met en lumière l'importance de certains cafés maures historiques de la ville, en tant que canal d'informations et carrefour de rencontres.

Cette publication d'informations générales, selon ses responsables, a pour objectif de débattre de ''sujets aussi brûlants que traditionnels dans le sens où la communauté marocaine doit faire face à des questions essentielles qui touchent à son existence, son avenir et celui de générations montantes ainsi que de son rapport vis-à-vis de son pays d'origine et celui où elle vit'', d'où la nécessité de la création d'un tel outil de communication ''fiable et objectif''.

Source : MAP

Le vernissage de l'exposition "Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", organisée par l'association "Génériques", a eu lieu mardi soir à Paris en présence de nombreuses personnalités issues de divers horizons.

Présentée sous la forme d'une rétrospective, cette exposition se poursuivra jusqu'au 18 avril 2010 à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.

Pour M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et commissaire de l'exposition, cette manifestation est un hommage à tous les pionniers, venus du Maghreb pour s'installer en France depuis la moitié du XIX siècle.

M. El Yazami, également délégué général de l'association "Génériques", a ajouté que cette manifestation raconte, à travers des dizaines de fonds d'archives inédites dont une grande majorité est issue de collections privées, l'histoire du long et complexe processus d'enracinement des Maghrébins en France.

De son côté, Mme Fadela Amara, secrétaire d'Etat française chargée de la Politique de la ville, a salué en cette exposition "l'hommage rendu à nos pères et mères" qui ont quitté leurs pays et sont venus s'installer et chercher un avenir meilleur en France.

Ces gens, qui avec "leurs fameuses cartes de séjours", ont participé et bâti la France de l'égalité, a ajouté la responsable française tout en soulignant, sur un ton enthousiaste, "l'identité nationale de la France, c'est nous".

L'exposition "Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", retrace à travers la musique, le cinéma, la littérature, les arts plastiques, le théâtre, mais également la vie politique, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France. Une histoire imbibée de métissage, de traditions et de coutumes.

Plusieurs photographies, documents sonores et visuels ainsi que des affiches de spectacles emmènent les visiteurs dans un voyage dans le temps, le temps de se souvenir de ces pionniers qui ont bâti la France de l'après-guerre.

Créée en 1987, l'association "Génériques" ambitionne d'entreprendre et de soutenir toute action permettant d'améliorer la connaissance des phénomènes migratoires en France et dans le monde, par des activités tant scientifiques que culturelles.

Cette association s'est attachée depuis sa création à inventorier et à rendre accessibles les sources d'archives publiques sur les étrangers en France. Cette action s'est concrétisée par la publication de l'ouvrage "Les Etrangers en France: Guide des sources d'archives publiques et privées aux XIXe-XXe siècles".

Cet ouvrage est mis en ligne sous forme de base de données, permettant une recherche multicritères.

Le vernissage de cette exposition a été l'occasion de réunir une pléiade de personnalités dont la secrétaire d'Etat française chargée des Aînés, Mme Nora Berra, l'ambassadeur du Maroc en France, M. El Mostafa Sahel, et M. Jacques Toubon, Président du Conseil d'orientation de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.

Source : MAP

La longue histoire de l'enracinement des Maghrébins de France fait l'objet d'une grande exposition : Générations : un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France rassemble des photos d'époque, des documents sonores et des vidéos d'archives. De la passion d'Abdelkader à Wesh Wesh, sept périodes aux couleurs musicales différentes qui font la part belle "aux" histoires et à la richesse des identités.

Naïma Yahi est historienne et commissaire de l'exposition.

Quelle est l'origine de cette exposition ?

L'idée de faire une exposition sur la présence culturelle maghrébine en France est née il y a 20 ans chez les fondateurs de l'association Génériques. Jusque là, la question de la mémoire n'était pas dans l'air du temps. Il a fallu attendre 2005 pour que les conditions de réalisation d'une telle exposition puissent être réunies. La demande sociale est très forte ces dernières années.

Que peut apporter cet évenement en plein débat sur "l'identité nationale" ?

En 2005, quand nous avons commencé à travailler sur cette exposition, le ministère de l'immigration et de l'identité nationale n'existait pas encore. Nous n'avons donc pas été influencé par un quelcquonque contexte politique. Cela dit, il est légitime de revaloriser l'apport des immigrés dans le patrimoine culturel français. Rappelons que nous partageons un héritage politique et culturel commun qui fonde une identité franco-magrhrébine.


La colonisation a voulu opposer français et maghrébins, alors qu'il n'y a pas de contradiction à revendiquer la double appartenance. Il y a bien une spécificité des populations maghrébines en France, mais aussi une immense diversité dans cette population. J'aime parler de « l'anormale normalité » de ces populations. De toutes façons nous sommes historiens, nous n'adoptons pas une posture idéologique, nous nous intéressons aux faits.

Quel est l'apport de l'immigration pour le patrimoine culturel français ?

Il est sous évalué, puisque la plupart des gens ne connaissent que les artistes qui ont pignon sur rues. Les oeuvres de Kateb Yacine sont par exemple enseignées en France, Nedjma est même au programme des concours. Mais on entend assez peu parler des auteurs qui écrivent en langue arabe. On peut à cet égard citer Slimane Azem, poète et chanteur algérien de musique kabyle, Mohamed Jamoussi, auteur compositeur interprète tunisien, ou encore Ahmed Cherkaoui, célèbre peintre marocain.

Tout ces artistes d'origine maghrébine ont vécu à un moment en France : leur production artistique a été influencée par un double héritage à la fois français et maghrébin. Le résultat du mélange est riche, même si le contexte de l'émergence des ces paroles est souvent violent (guerre, colonisation). Sans les immigrés maghrébins, les chansons sur l'exil sur lesquelles tout le monde danse en boite de nuit n'existeraient pas !

On a l'impression que l'histoire de l'immigration est un peu coincée entre commémoration excessive et amnésie ?

Encore une fois, nous sommes historiens, nous ne sommes pas là pour faire de la commémoration, mais pour raconter une histoire. Une histoire que nous pensions connaître, mais que nous avons aussi découvert en préparant l'exposition. Par exemple, nous sommes allés fouiller dans les fonds du ministère de la culture et nous avons découvert une soixantaine de photos de célébrités maghrébines qui se sont fait brosser le portrait par les studio Harcourt. Or, personne ne connaissait l'existence de ces photos.

Nous avions aussi à coeur de mettre en avant des des destins particuliers. Ainsi, nous avons pris contact avec le petit fils de Chérif Cadi, le premier musulman algérien à entrer à l'école Polytechnique. C'était un personnage fascinant, un agent diplomatique français dans les pays musulmans, il a d'ailleurs cotoyé Laurence d'Arabie. Son petit fils nous a donné des photos de lui en mission.

De nombreux personnages maghrébins ont joué un rôle clé dans l'Histoire et sont inconnus du grand public. Cette exposition tente de réparer cette injustice tout en revendiquant la richesse culturelle des artistes maghrébins immigrés en France.

Source : Paris.fr

Des cartes de paiement Visa sans compte bancaire, principalement destinées à faciliter le transfert d'argent des populations immigrées, seront lancées mardi dans la grande distribution, une première en France selon la société qui les commercialise.
"C'est la première fois en France qu'on trouvera des cartes Visa en libre service, sans ouvrir un compte dans une banque", a affirmé Thierry Bricman, chef du projet au sein de l'entreprise MEFTEL, spécialisée dans les cartes téléphoniques prépayées, lors d'un point presse à Marseille.

Ces cartes, appelées "Transcash", seront disponibles au prix de 19,90 euros dans les grandes surfaces Auchan avant leur extension à d'autres enseignes, ainsi qu'à 5.000 bureaux de tabac et de presse.

Une fois le pack composé de deux cartes (l'une noire, l'autre rouge) acheté, le client doit appeler un numéro pour s'identifier afin que les "vérifications nécessaires" soient faites et créer son code secret.

Il pourra alors alimenter la "carte noire" en achetant des recharges (de 50 à 500 euros), à condition toutefois de s'acquitter d'un surcoût (5 euros pour 50 euros, 8 euros pour 100 euros, 10 euros pour 150 euros...) et de frais de gestion mensuels de 1,50 euro.

Outre la possibilité de régler ses achats comme avec une carte de paiement classique, l'intérêt est surtout de pouvoir effectuer, par internet, téléphone ou SMS, des transferts gratuits sur la carte rouge, préalablement remise à la personne de son choix.
Ce système, qui existe déjà aux Etats-Unis, vise essentiellement "les travailleurs d'origine étrangère qui ont besoin de transférer de l'agent et qui passent actuellement par l'américain Western Union", explique M. Bricman, estimant que "c'est un service identique sans le déplacement au guichet".

Selon le MFTEL, qui espère vendre "100.000 packs" d'ici fin 2010, la Banque mondiale estime à 9,2 milliards d'euros le montant des fonds transférés annuellement par les travailleurs étrangers depuis la France vers les pays méditerranéens.
La société marseillaise espère aussi attirer "les personnes exclues du système bancaire" qui pourront ainsi effectuer des achats sur internet ou à distance.

Source : Le Parisien

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération adopte une approche globale dans le traitement des questions de l'immigration, a souligné, mardi à Rabat, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbach.

Ce traitement se fait dans le cadre du respect des intérêts communs, de la défense des principales causes nationales et en coordination avec les différents départements ministériels, a précisé Mme Akharbach qui répondait à une question orale à la Chambre des conseillers sur «les travailleurs marocains dans certains pays frères», du groupe de l'Unité et de l'égalitarisme.

Elle a indiqué que «malgré que le nombre des travailleurs marocains dans les pays arabes reste limité par rapport aux pays européens, le Maroc est conscient de leurs conditions et de leur composition».

En ce qui concerne la communauté marocaine résidant dans les pays maghrébins, Mme Akharbach a souligné que le séjour des ressortissants marocains est régi par un cadre juridique et conventionnel en vertu duquel les Marocains doivent faire l'objet du même traitement réservé aux citoyens des pays d'accueil.

Mme Akharbach a indiqué, par ailleurs, que le Maroc œuvre, dans le cadre de rencontres bilatérales, à sensibiliser ces pays aux problèmes des ressortissants marocains et les incite à trouver des solutions convenables à leurs problèmes.

Les commissions mixtes constituent un mécanisme idoine pour traiter les questions et les obstacles dressés devant la mise en œuvre des accords d'établissement et de séjour, a-t-elle dit, rappelant à cet égard la dernière réunion de la Commission mixte maroco-libyenne qui a offert une occasion pour souligner la nécessité de la mise en œuvre de la commission consulaire commune en tant que cadre idéal pour examiner les différentes questions à caractère social, juridique ou autre en relation avec la situation des Marocains résidant en libye.

Source : MAP

L'autopsie du cadavre de Mohamed Ida, qui s'est suicidé lundi dans sa cellule de la maison d'arrêt de Borgo, a confirmé le décès par pendaison partielle. La communauté marocaine de la région bastiaise s'est réveillée très choquée ce mardi matin.

Son frère, qui vivait avec lui à Biguglia, évoque « un homme qui travaillait depuis dix ans dans l'agriculture et le bâtiment.

Quand on n'a pas de papiers, c'est très dur de pouvoir travailler. Il a été contrôlé à Casamozza par la PAF alors qu'il circulait à pied. Il a refusé de monter dans l'avion et on l'a jugé en comparution immédiate où il a été condamné à ces deux mois de prison... On espère pouvoir aller l'enterrer au pays bientôt mais ce soir, on n'a pas plus d'informations. »

Ce suicide a également provoqué l'émotion dans les associations luttant pour la régularisation des travailleurs sans titre. Françoise Tomei du Réseau éducation sans frontières confie que « les Marocains qui viennent dans l'île sont souvent des Berbères de la région de Nador. Quand on les renvoie et qu'ils débarquent à Casablanca sans un sou, ils sont complètement perdus. Beaucoup nous disent qu'ils préfèrent se flinguer plutôt que de rentrer au Maroc dans ces conditions. »

La Ligue des droits de l'homme évoque, elle, une « politique menée en matière d'immigration qui est malade du chiffre, de résultat à tout prix, de répression quotidienne et de xénophobie. » Le collectif Ava Basta parle des « lois actuelles sur l'immigration créant un sentiment de honte chez les citoyens formés dans l'éthique de la Déclaration des droits de l'homme. La chasse aux faciès, avec laquelle se confondent trop souvent les contrôles d'identité (...), troublent jusqu'à des fonctionnaires de police qui n'y retrouvent pas toujours le sens de leurs missions ». Le rassemblement devant le commissariat de Bastia est prévu aujourd'hui à 18 h. Une délégation du collectif contre l'immigration choisie sera reçue par le préfet de Haute-Corse demain, à 10 h 30.

Source : Yabiladi


Cité nationale de l'histoire de l'immigration propose, jusqu'au 18 avril, au musée de la Porte Dorée (12ème), une exposition, "Générations: un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France" qui donne à voir une histoire largement méconnue et rarement valorisée.

L'exposition, inaugurée mardi soir, offre la rétrospective d'un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France et raconte la longue histoire de leur enracinement.

Utilisant, tout au long de son parcours, poèmes, musiques, textes d'auteurs mais aussi photos et affiches, l'exposition restitue la vie des communautés maghrébines en France.

Le cheminement est d'abord historique. Les premières migrations, au tournant du siècle, sont déjà ouvrières. Il y a environ 5.000 Maghrébins qui travaillent dans les savonneries de Marseille en 1905. Avant la première guerre mondiale - qui saura les enrôler dans l'armée française -, ils sont 10.000 Maghrébins en région parisienne, à travailler dans les mines du Nord également.

C'est aussi l'époque des premiers engagements politiques avec Messali Hadj qui fonde, en 1926, l'Etoile nord-africaine.

Le parcours est très didactique, analysant des périodes distinctes. Ainsi, de 1945 à 1962, la séparation d'avec la métropole est en marche mais l'enracinement des hommes est bien réel. De 1962 à 1983 ensuite, alors que les indépendances sont censées tarir l'immigration, au contraire l'expansion maghrébine en France continue. Et lorsque, à la fin des années 70, l'incitation au retour commence à être mise en place par les autorités françaises, les enfants de l'immigration disent, eux, leur attachement à leur terre d'adoption.

L'exposition se termine par la Marche pour l'Egalité qui, partie de Marseille, arrive avec 100.000 personnes à Paris le 3 décembre 1983. Et fait place, ensuite, aux interrogations toujours actuelles, sur la place des personnes d'ascendance maghrébine dans une société française travaillée par des mouvements contradictoires.

Cette exposition, proposée par l'association Génériques, se sera aussi, jusqu'en avril, une série de concerts, du théâtre, du cinéma, des conférences.

Source : Le Monde

Le ministre affirme, sans fournir aucun chiffre, que les mariages contractés en abusant de la faiblesse d'une personne, dans le but d'obtenir une carte de séjour ou la nationalité française, sont devenus un phénomène préoccupant.

Peu de temps après avoir voulu un débat sur l'identité nationale, Éric Besson, le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, s'engage dans un «nouveau» combat : la lutte contre les «mariages gris».

«Gris» parce qu'à la différence des mariages dits «blancs», conclus entre une personne étrangère et une de nationalité française conscientes des fins du mariage, ils sont contractés en «abusant de la vulnérabilité de personnes en situation de faiblesse, dans le seul but d'obtenir un titre de séjour ou un accès à la nationalité française», selon le ministère.

Une «escroquerie sentimentale à but migratoire»

Éric Besson a annoncé ce mercredi le lancement d'un groupe de travail sur ce qu'il a qualifié « d'escroquerie sentimentale à but migratoire». Le groupe, présidé par Claude Greff, députée d'Indre-et-Loire, remettra d'ici 5 à 6 mois des propositions de mesures. «Des mesures préventives autant qu'on le pourra, sinon répressives», assure le ministre.

Un travail auquel sera associé le ministère de la Justice, et pour cause: «Ce problème nécessite une évolution de la législation et probablement une aggravation des sanctions», explique Éric Besson. «Le mariage gris n'est pas reconnu par le droit», et «il devrait être sanctionné de façon plus lourde encore que le mariage blanc», a-t-il ajouté à titre personnel.

Le ministre a, par ailleurs, pris soin de souligner que si les mariages mixtes (en 2008, sur 273 500 mariages contractés en France, 84 000 sont mixtes, célébrés en France et à l'étranger) représentent «un enrichissement pour notre société», leur défense doit «aller de pair avec la lutte contre les mariages de complaisance». Et de rappeler que «notre nation est particulièrement généreuse», concernant les mariages mixtes.

Le «mariage gris» est «avant tout une fraude aux règles d'entrée et de séjour sur notre territoire, et d'accès à notre nationalité», mais aussi «une atteinte à l'institution du mariage», et un «abus de faiblesse» qui créé des «situations de souffrances individuelles, de blessures profondes», énumère Éric Besson, comme pour justifier la pertinence de son initiative.

Et c'est sur ce dernier point que le ministre et les membres du groupe de travail insistent en réunissant des victimes de «mariages gris», des hommes et des femmes venus de toute la France pour raconter leur histoire.

L'ampleur du «phénomène» est difficile à cerner

Mais, côté chiffres, les appréciations du «phénomène» restent floues. Si Mickael Cohen, avocat membre du groupe de travail, affirme observer «une augmentation très importante du nombre de victimes», aucune preuve ne vient étayer ses propos. Concernant le taux de mariages blancs, pas de précisions non plus.

Interrogé par une journaliste sur ces lacunes, Éric Besson, se risque à estimer en «milliers» le nombre de victimes de «mariages gris».

Seuls chiffres qui comptent pour le ministre: avec 50.000 autorisations long séjour délivrées en chaque année à ce titre, le mariage représente près du double du nombre de titres de séjours délivrés à titre professionnel. En outre, sur 100 000 acquisitions de la nationalité française en 2007 par des ressortissants étrangers, les accessions par mariage représentaient 30 000 cas, selon les chiffres du ministère.

Considérée comme « la principale source d'immigration en France», le mariage mixte est l'objet d'une attention particulière par ceux qui sont chargés de réguler les flux migratoires, régulation qui est «peut être une incitation au contournement», reconnaît Besson. Pour éviter toute polémique, le ministre s'est par ailleurs défendu de «partir en croisade contre le mariage mixte».

Source : Libération

L'Aïd el-Adha, la fête la plus importante de l'islam, aura lieu le vendredi 27 novembre prochain, annonce ce mercredi le Conseil français du culte musulman (CFCM) en recommandant d'étaler sur trois jours les sacrifices de moutons pour ne pas engorger les abattoirs.

L'Aïd el-Adha (fête du sacrifice), également appelé Aïd el-Kébir (la grande fête), marque la fin du haj, le pèlerinage annuel à la Mecque. Organisé au lendemain du grand rassemblement des pèlerins sur le mont Arafat, il commémore le sacrifice du prophète Abraham. Ce dernier s'apprêtait à immoler son fils Ismaël lorsque, au dernier moment, Allah a remplacé le garçon par un mouton. "Cette fête est l'occasion de se rappeler la miséricorde divine", souligne le président du CFCM Mohammed Moussaoui.

Dans son communiqué, il rappelle que "le sacrifice des animaux doit se faire dans les abattoirs agréés dans le strict respect de la réglementation en vigueur". "Les capacités des abattoirs étant limitées", le CFCM recommande d'étaler l'abattage sur trois jours.

Présentant ses vœux pour l'Aïd el-Adha, le CFCM appelle la communauté musulmane à "partager ces moments de bénédiction, de solidarité et de fraternité avec l'ensemble de la communauté nationale".

Source : Le Nouvel Observateur

En 2007, les transferts des Marocains résidant à l'étranger ont représenté 54 milliards de dirhams, un tiers des dépôts des banques marocaines et jusqu'à 40% pour les banques populaires, 8% du PIB et une couverture de 8 mois de ressources en devises pour la balance des paiements sur la période 2001-2007. Les représentants de la Banque Africaine du Développement et l'Agence Française de Développement ont réuni à Casablanca, lundi 16 novembre, banquiers et consultants autour du thème « envois d'argent des migrants : quels cadres réglementaires et quels produits financiers au Maghreb ».

Les pays du Maghreb peuvent-ils se passer des transferts de leurs migrants? Assurément non. Car le Maroc n'est pas le seul pour qui ces transferts sont déterminants. La Tunisie est dans une position similaire. En 2007, les transferts des Tunisiens Résident à l'Etranger ont représenté 5% du PIB et 23% de l'épargne nationale. Ces transferts ont connu une augmentation de l'ordre de 4% et de 10% pour le Maroc.

Les Algériens s'y sont mis aussi depuis le début de la décennie 2000. Les estimations disponibles font état d'un montant de flux total des migrants de l'ordre de 1,5 milliard d'euros (soit moins de 1% du PIB).

La France reste bien entendu le premier marché émetteur, sachant que les Maghrébins y sont le plus concentrés.
Aujourd'hui, tous les pays du Maghreb s'accordent à affirmer que l'enjeu majeur est de maîtriser les flux des migrants. L'idéal pour les institutions financières du Maghreb est de pouvoir bancariser les migrants du Nord, leur offrir tous types de services financiers et mettre en place des solutions de bi-bancarisation.

C'est loin d'être chose aisée. Selon certains banquiers, les autorités françaises (pour ne prendre que l'exemple le plus significatif) ne feraient rien pour faciliter ces transferts. Même si le discours officiel voudrait de faciliter le retour vers les pays d'origine. «Plusieurs banques françaises proposent d'intéressantes formules d'épargne aux personnes migrantes pour capter cette épargne », confie l'un d'eux. Histoire de dire que la manne financière est très importante pour les pays d'accueil aussi qui souhaiteraient, contrairement aux discours officiels, capter une partie de l'épargne de leurs migrants. La problématique est toujours d'actualité. Le Maroc reste le pays où la réglementation est la plus sophistiquée en ce qui concerne les transferts et l'ouverture de filiales à l'étranger.

Source : Bled.ma

Le Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et le Réseau des compétences germano-marocain en collaboration avec l'Ambassade du Royaume du Maroc à Berlin organisent à Fès, du 20 au 22 novembre 2009, la première Université d'automne des compétences Marocaines en Allemagne.

Cette université s'inscrit dans l'accompagnement de la mise en œuvre de réformes entamées par le Maroc. Ce dernier est appelé à mobiliser toutes ses compétences humaines et à disposer d'instruments en matière de recherche - développement, d'ingénierie et d'innovation.

La première Université d'automne des compétences marocaines en Allemagne a pour objectif de faire appel aux différentes compétences et expertises de la diaspora marocaine, pour qu'elles contribuent, depuis l'étranger ou sur place au Maroc, au développement de leur pays d'origine.(Consulter le programme)

Source : CCME

Le nombre d'étudiants étrangers inscrits dans les universités américaines a atteint un niveau record au cours de la dernière année scolaire, en raison notamment de l'affluence des étudiants chinois, a indiqué un groupe de réflexion spécialisé dans l'éducation.
Le nombre d'étudiants étrangers sur le sol américain a augmenté de 8% au cours de l'année scolaire 2008-2009 par rapport à l'année scolaire précédente, pour atteindre un record de 671.616 étudiants.

Cette hausse est la plus importante jamais enregistrée depuis 1980-1981, selon le rapport annuel de l'Institut d'éducation internationale, un groupe de réflexion spécialisé dans les échanges éducatifs.

L'Inde reste le pays le plus représenté parmi les étrangers qui étudient aux Etats-Unis mais le nombre de ses étudiants sur le sol américain se stabilise, alors que d'autres économies émergentes comme la Chine et le Vietnam enregistrent de fortes croissance.

Le nombre d'étudiants chinois aux Etats-Unis a ainsi augmenté de 21% en un an pour atteindre 98.510. Selon l'étude, cette forte augmentation s'explique par l'effort mené par les universités américaines pour se faire connaître en Chine et l'augmentation du pouvoir d'achat des classes moyennes chinoises.

En 2008, les Etats-Unis ont accueilli 21% des trois millions d'étudiants étrangers recensés dans le monde. La Grande-Bretagne, deuxième, en accueille 13% et la France, troisième, 9%, suivie de près par l'Allemagne.

Mais la marge de progression est importante aux Etats-Unis où 3,5% des étudiants sont étrangers contre 16,3% en Grande-Bretagne et 22,5% en Australie par exemple.

Selon Judith McHale, secrétaire d'État adjointe chargée de l'éducation, les université américaines permettent d'améliorer l'image des Etats-Unis dans le monde en offrant aux étrangers de découvrir par eux-mêmes le pays. "Y compris dans les pays où la perception des Etats-Unis est difficile, vous trouvez des gens qui souhaitent étudier aux Etats-Unis", a-t-elle déclaré lors de la présentation de l'étude.

Source : AFP/Le Figaro

Le Tribunal fédéral suisse a modifié sa pratique concernant le droit de séjour des étrangers, dans un arrêt publié lundi. Les personnes issues d'un Etat hors-Union européenne mariées à quelqu'un originaire de l'UE et établi en Suisse pourront rester en Suisse même si elles avaient jusque-là séjourné illégalement dans la Confédération.

Le Tribunal fédéral s'est prononcé dans un arrêt récent sur le cas d'un Palestinien de 40 ans arrivé en Suisse il y a 13 ans.

En juin 2007, il avait épousé une ressortissante espagnole établie en Suisse. Il avait ensuite demandé une autorisation de séjour, refusée par l'Office des migrations du canton de Zurich, au motif que le Palestinien avait été condamné antérieurement à 28 mois de prison pour infraction à la loi sur les stupéfiants et était resté plusieurs années en Suisse clandestinement.

Le gouvernement et le tribunal administratif zurichois avaient confirmé cette lecture. Le Palestinien a déposé un recours. Dans une prise de position, l'Office fédéral des migrations s'est opposée à l'octroi d'une autorisation de séjour, s'appuyant sur la pratique adoptée jusqu'ici par le Tribunal fédéral: les étrangers hors-UE qui épousent une personne de l'UE ne se voient attribuer l'autorisation de séjour que s'ils ont résidé légalement en Suisse ou dans un pays de l'UE.

Dans l'arrêt publié lundi, le Tribunal fédéral vient donc de modifier cette pratique, dans un but d'harmonisation du droit. Il s'agit ainsi d'éviter une réglementation différente de celle de l'UE.

Les exceptions au droit au séjour dans de tels cas de figure demeurent pour les étrangers criminels qui doivent être maintenus à l'écart du pays pour des raisons de sécurité. Selon les juges de Mon-Repos, ces conditions ne sont pas réunies dans le cas présent, même si le Palestinien avait eu un comportement délictueux à la fin des années 1990. Il s'est depuis bien intégré, a appris la langue et travaille comme officier de sécurité et détective, sans bénéficier d'argent public.

Source : L'Etoile

Le deuxième Congrès des Entités Marocaines de Catalogne a souligné l'importance pour les associations représentant la communauté Marocaine de Catalogne de se constituer en réseau pour une meilleure défense de ses intérêts.

Dans un communiqué sanctionnant les travaux de ce conclave, qui s'est réuni les 13 et 14 novembre derniers à Barcelone, les participants ont appelé à développer l'action commune dans le cadre d'un réseau d'associations locales dans l'objectif de renforcer leurs capacités et compétences pour une présence plus efficace dans la société d'accueil.

Ils ont également relevé l'importance de la création d'espaces de réflexion et de discussion entre les différentes associations représentatives des Marocains de Catalogne, soulignant l'importance de renforcer et de consolider les valeurs de citoyenneté et de participation.

Le deuxième Congrès des Entités Marocaines de Catalogne avait axé ses travaux sur le thème " la participation citoyenne : un engagement envers la société ".

Dans ce cadre, les participants ont affirmé que la pleine citoyenneté constitue le premier pas sur la voie de la participation qu'elle soit politique, sociale, culturelle ou économique, appelant à instituer une adéquation entre la revendication des droits et les devoirs de tout un chacun.

Dans leur communiqué final, les participants ont également appelé à l'établissement de relations de coopération équilibrées avec les pays d'origine, en facilitant aux immigrés d'assumer leur rôle de façon plus efficace.

Par ailleurs, les représentants des différentes associations ayant pris part à cette réunion, ont convenu d'élire une commission préparatoire pour l'organisation du 3ème congrès des Entités Marocaines de Catalogne.

Le deuxième congrès des Entités Marocaines de Catalogne a réuni les représentants d'une trentaine d'associations et d'entités de Marocains de Catalogne, pour examiner et débattre " la participation des nouveaux Catalans d'origine Marocaine " à la vie politique et associative locale comme meilleure moyen d'une meilleure intégration dans la société catalane.

La rencontre, qui s'est tenue à la Faculté de Géographie, d'Histoire et de Philosophie de l'Université de Barcelone (UB), s'inscrit dans le sillage des objectifs tracés lors du premier congrès, à savoir la création d'un réseau d'associations de Catalogne, une initiative positivement accueillie, selon ses initiateurs, par les différentes institutions catalanes comme le secrétariat Catalan chargé de l'immigration du gouvernement autonome de Catalogne, la Direction Générale de Participation citoyenne, la Mairie de Barcelone.

Le congrès, de deux jours, a été marqué par des interventions de responsables de l'administration catalane en charge de l'immigration, de députés Catalans et de représentants d'associations marocaines de Catalogne ainsi que par des débats axés sur le thème majeur de " la participation ".

Le premier congrès, qui s'est tenu en novembre 2007 à l'initiative de quatre associations de la région autonome de Catalogne, à savoir ATIMCA-Catalogne, UMMI (Barcelone), La Llum de Nord (Vilafranca del Penedès) et Adib Biladi (Tarragone), avait réuni plus de 34 associations de Marocains de Catalogne avec une centaine de participants.

L'objectif de ce premier conclave était de débattre de l'action et de la situation des associations des Marocains de Catalogne, une région qui, avec près de 300.000 Marocains, concentre le plus grand collectif immigré marocain d'Espagne, et d'entamer une réflexion pour " la création d'un réseau démocratique des associations des Marocains de Catalogne "

Source : MAP

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